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Temps de lecture estimé : 14 mn
18/11/07
Résumé:  Se réunir à trois couples et jouer au menteur : mode d'emploi.
Critères:  grp couplus extracon collection voir exhib lingerie pied intermast cunnilingu jeu glaçon bougie orties humour -entrecoup -jeux
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message
Menteur, menteuse, la règle du jeu

On aime la personne avec qui l’on vit, mais qui de nous ne souhaite pas butiner ailleurs, de temps à autre ? Sans trop oser peut-être, de crainte de la faire souffrir ou de la perdre. Dis-toi bien, camarade, qu’elle est tentée, tout comme toi et peut-être plus que toi, par quelques escapades. Elle pourrait même, à l’issue du jeu que je te propose, te quitter pour de bon. Pas grave : ça montrera qu’elle ne te méritait pas ou que tu ne la méritais pas, choisis. Pour peu que tu ne sois pas absolument repoussant, tu en trouveras bien une autre, ne serait-ce que l’ancienne compagne de son nouvel amant. En tout cas, te voilà prévenu.


Tu disposes d’un jeu de cinquante-deux cartes, d’une table et de chaises, d’un paquet de post-it, de stylos ou de crayons.



C’est ce que tu vas dire aux gens que tu auras choisis. Attends-toi à te faire taxer aussitôt de grossière ringardise. Précise alors que ce n’est pas un jeu pour les enfants et qu’il y aura des gages, peut-être un peu coquins, décidés par chacun et chacune. Mais rassure sans délai les jeunes femmes qui vont feindre d’être réticentes, en leur précisant qu’elles pourront quitter le jeu à tout moment. Sois tranquille, comme ce serait sous les quolibets des autres, elles hésiteront et demeureront, jusqu’à ce qu’il soit trop tard.


Rien de plus simple que le mensonge, tu ne l’ignores pas. Il n’est pas plus ardu de jouer au menteur. Celui ou celle qui a tiré la carte la plus forte (du deux à l’as) les distribue deux par deux dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Vous êtes six : Céline et Nicolas, Émilie et Sébastien, Aurélie et toi, Julien.


Pourquoi ces prénoms ? Parce que ce sont les plus fréquents chez les jeunes gens d’environ vingt-cinq ans. Mais on peut jouer au menteur jusqu’à un âge avancé, tu peux me croire. Vous êtes installés ainsi autour de la table, les couples étant naturellement séparés :


Céline-Julien-Émilie-Nicolas-Aurélie-Sébastien


Céline donne huit cartes à chacun(e). Le reste sera le talon, que vous négligerez. Regarde tes cartes. Comme tu es à la droite de Céline, c’est à toi de jouer le premier. Pose une carte sur la table, le dos en l’air. C’est la carte qui a le dos en l’air, pas toi. Ce faisant, tu dis, par exemple :



Traditionnellement, joueurs et joueuses ont tous le droit de réagir. Mais je te conseille de ne le permettre qu’aux personnes du sexe opposé à celui du jeteur ou de la jeteuse de carte, car je te suppose hétéro. Si tu es homo ou bisexuel, aménage la règle en conséquence.


Tu as menti. C’était un cœur. Tu retournes piteusement ta carte.



Agréable pénitence ! Tu obéis avec allégresse. Un bisou sur la douce joue de pêche de Céline. Mais tu dois reprendre ta carte.



Ah, mais c’est déjà le second qu’ils échangent ! Ils doivent le faire debout, l’un tout contre l’autre, en se serrant mutuellement dans leurs bras. De plus, Aurélie a le droit de décider à quel endroit de son visage de madone elle recevra le baiser de Nicolas : nez, joue, front, paupière gauche ou droite, menton, lèvres. Lèvres ! Eh oui, déjà, peut-être ! Mais rapide, chaste, n’allons pas trop vite. Quand même, ta compagne paraît ne pas détester ce jeu. Il n’est pas impossible que tu commences à en souffrir. Tu l’as bien voulu, Julien !


Tu as compris que celui ou celle qui gagne est le premier ou la première à s’être débarrassé(e) de toutes ses cartes. Il serait stupide de mentir quand on jette la dernière. C’est donc avant que l’on ment. Mais comme tout joueur pense cela, on peut fort bien faire l’inverse. Ruses et contre ruses, abîmes de psychologie !



Une variante existe : le menteur aveugle. On ne regarde pas ses cartes, et on annonce au petit bonheur. Chacun(e) ment trois fois sur quatre, sans même le savoir. Le jeu est rapido, mais d’une excessive simplicité.


Émilie vient de mentir. Tu t’en doutais, tu l’as dit, elle prend les cinq cartes qui sont sur la table, et tu as droit à un bisou. Comme elle sent bon ! Vivement le second, pour que tu puisses te coller un peu à son corps si désirable. Mais voilà que c’est Sébastien qui accuse ton Aurélie de mensonge ! Bien vu : encore un peu rouge du baiser de Nicolas, elle reprend sa carte et donne un baiser à Sébastien. Un peu trop près de la commissure de ses lèvres, au gré de la petite Émilie.


Avec un minimum de débrouillardise, tu auras fait la bise aux trois filles avant la fin de la partie. Au trois ? Mais oui, il ne t’est pas interdit d’embrasser aussi ta compagne. Elle avait encore menti, tu exiges un baiser sur la bouche. Profond. Avec ta langue dans son palais, qu’envahiront sous peu d’autres langues, c’est le jeu. Il faudra bien en passer par là, si tu veux rouler une pelle, vulgairement parlant, aux deux autres jeunes femmes, devant leur compagnon. Même à Émilie, si amoureuse de Sébastien ? Mais oui, même à Émilie, aie confiance.


Peut-être as-tu senti, quand même, que les choses allaient un peu trop vite pour elle, bien jeunette, sûrement encore fidèle. Alors pas si vite, le baiser sur ses lèvres ! Mais dans le cou, ou sur les paupières, c’est tendre et doux, cela ne saurait se refuser. Au bout de quelques parties, elle y arrivera bien, au baiser sur la bouche ! Closes, au début, ses lèvres pulpeuses ? Patience…


Celui ou celle qui gagne une partie a le droit d’exiger quelque chose de la part d’une personne du sexe opposé, ou même de toutes les personnes du sexe opposé. Mais il ne faut pas aller trop vite, il est trop tôt pour demander à voir une partie du corps généralement dissimulée aux regards. Mais cela viendra.


C’est Céline qui a gagné. Elle veut un gros câlin. De toi.



Elle doit être jalouse d’avoir vu Nicolas s’intéresser de trop près à ton Aurélie. Elle se lève, te tend les bras. Tu l’enlaces. Elle ne déteste pas ton baiser dans son cou, mais elle entrouvre les lèvres. Sa langue est agile et plaît à la tienne. Tu bandes comme un cerf, mon cochon !


Pour la partie suivante, il sera bienséant d’ajouter au baiser, systématiquement sur les lèvres désormais - Émilie n’ouvre encore pas la bouche, mais elle ne va pas tarder à le faire, car elle trouve que son Nicolas en prend un peu trop à son aise avec les deux autres filles - d’ajouter au baiser, dis-je, le rapt d’un vêtement.


Mais pas trop vite ! Commencez par les chaussures. Tu as des mocassins, Céline te les confisque. Ses douces mains caressent tes chevilles. Si j’étais à ta place, j’adorerais. Et les escarpins d’Émilie, qu’ils sont petits, qu’il est agréable de les lui enlever, en regardant un peu plus haut ! Ne caresse pas ses mollets, ce sera pour plus tard. Peut-être pas pour toi, mais pour Nicolas, qui fera glisser lentement, des deux mains, les bas d’une Émilie rougissante. Il caressera ses cuisses au passage, oh, très légèrement, mais cela suffira pour te rendre jaloux. Peut-être plus encore que Sébastien, son jeune amant, encore tout ému, lui, d’avoir désolidarisé de leurs jarretelles les bas de ta douce compagne. Il a longuement frôlé ses cuisses, effleuré l’arrière de ses genoux. Comment sait-il qu’elle ne résiste pas à cette caresse ? Et ses pieds ! Il a mis un temps infini à enrouler les bas d’Aurélie autour de ses petits petons, qu’il a fini par dénuder, en extase ! C’est vrai qu’elle les a fort séduisants, et que tu te plais d’ordinaire à les couvrir de baisers. Eh bien, Sébastien aussi ! Il a même osé passer sa langue entre les orteils de ta bien-aimée. Il n’aurait pas dû la chatouiller ensuite, elle n’aime pas, et elle n’était pas attachée.


C’est Nicolas qui a obtenu le droit d’enlever le porte-jarretelles noir de ta compagne. Dans l’après-midi, elle a prétexté que plus elle aurait de vêtements plus elle serait lente à dévêtir. Ainsi, je te resterai fidèle plus longtemps, mon chéri, a-t-elle ajouté, la gentille fille.


Céline était en pantalon. Tu le lui as confisqué. Dessous, elle avait des chaussettes ! Nicolas, son mari, les lui a enlevées, un peu plus tard, et lui a baisé les pieds en lui disant qu’il l’aimait et qu’il l’aimerait toujours, quoi qu’il arrive. Elle l’a regardé avec une tendresse certaine, mais mâtinée d’ironie.


Il va de soi que tu n’as pas manqué de rassurer au préalable les jeunes femmes prudes : il sera permis de reprendre certains vêtements quand on aura été accusé à tort d’avoir menti. De récupérer les siens ou de s’emparer de tout autre de ceux qui joncheront le canapé, si tu as un canapé. À défaut, tu dois bien avoir une chaise en surnombre. Certains vêtements mais pas les chaussures, les chaussettes, les bas ou les collants - des irresponsables sont capables d’en arborer, si tu invites n’importe qui. Il est fort agréable d’être pieds nus. Quand ils sont devenus froids, les pieds masculins se posent avec délectation sur les seins féminins et les pieds féminins sur les bas-ventres masculins. Mais nul besoin de jouer au menteur pour cela, tu le sais bien.


Ta compagne, menteuse comme pas deux (tu aurais dû t’en douter, depuis plus d’un an que vous vivez ensemble) ta compagne, dis-je, était déjà en soutien-gorge. Le bleu, avec un peu de dentelle au-dessus. Les pointes de ses seins, dures à souhait, ne demandaient qu’à percer le fin tissu. Mais la voici qui récupère la chemise encore tiède de Nicolas.


Le slip peut être conservé, à ce stade du jeu. Le soutien-gorge aussi. Annonce-le à la petite Émilie si tu sens qu’elle risque d’abandonner. Son Sébastien, lui, n’a nulle envie de partir mais mieux vaut être prudent. Les filles sont d’ailleurs si jolies en sous-vêtements ! J’y vois un autre avantage. Prise en flagrant délit de mensonge une fois de plus ton Aurélie, en slip et soutien-gorge, car elle a reperdu la chemise de Nicolas, doit subir un gage de la part de ce dernier. Il exige de voir ses seins. Il en a le droit. Lui, mais pas les autres. Debout, Aurélie tourne donc le dos à la table, Nicolas se met en face d’elle, qui ôte provisoirement son soutien-gorge. Vois son dos divin après la courbe des épaules. C’est de Rimbaud, tu devrais le savoir. Il fallait écouter, au collège, au lieu de… Je censure, car tu étais mineur.


Nicolas exige en outre un baiser. Leurs deux torses nus se frottent l’un à l’autre, et ça dure, et ça dure ! Tu te rattraperas avec Céline et quand viendra le tour d’Émilie de te montrer ses petits seins bien ronds, elle ne te refusera pas ce léger ravissement. Peut-être même entrebâillera-t-elle ses lèvres quand tu appliqueras ta poitrine nue contre la sienne, et ta bouche contre sa bouche.


Après avoir vu, on peut toucher, cela va sans dire. D’abord avec les mains, tout bonnement. Puis avec les lèvres. Le temps passant, il pourrait être interdit de récupérer des vêtements, il fait si chaud ! Si chaud que tu sers à boire, et que tu mets un pichet de glaçons sur la table. Nicolas aura bien l’idée de punir ta trompeuse compagne en lui frottant les tétons avec un de ces glaçons. Après quoi, dame, elle ne remettra plus son soutien-gorge ! Si la petite Émilie persiste à rester par trop pudique, ne la brusque pas trop. Contente-toi de lui passer le glaçon sur le nombril. Vois comme il est mignon, son nombril ! Quand elle aura vu Sébastien lécher la pointe des seins de Céline ou d’Aurélie, elle livrera volontiers les siens à ta voracité. Et à celle des autres, eh oui, tu n’es pas tout seul ! Tout au plus aura-t-elle peut-être laissé à son compagnon la primeur de cette gourmandise, en espérant le conserver pour elle seule. En pure perte : il regardait ton Aurélie.


Viendra le moment où Nicolas demandera à voir le délicieux minou de cette dernière. Pourquoi pas ? Mais pour y toucher il lui faudra attendre un peu. En effet tout cela, tu le comprends bien, se passe entre gens sérieux et pondérés, quasiment vertueux. Il ne s’agit pas de forniquer, quand vous serez tout nus. Mais quel plaisir de prendre une fille sur tes genoux ! Céline t’a traité de menteur. Si tu as menti, elle fait de toi ce qu’elle veut pendant deux ou trois minutes. Parions qu’elle va te dire de te mettre debout et qu’elle va se gausser de ton sexe trop petit. Tu bandes pourtant comme rarement, hein ? Si tu n’as pas menti c’est elle qui va se lever, il te sera loisible de lui soulever les tétons, d’écarter les lèvres de son sexe et de moquer son abondante mouille.


Ta douce compagne a menti une fois encore. C’est le petit Sébastien qui vient de la prendre en flagrant délit. Faisant fi des regards de détresse d’Émilie, il exige le droit de couvrir de baisers le corps de la coupable. Sans fioritures : il néglige le visage, se jette sur les seins qu’il mordille, le méchant ! Puis il descend, descend, oublie le nombril si bien ourlé dans lequel tu aimes tant à glisser ta langue, et risque la sienne, mais à peine, oh à peine ! dans la sublime fente qui, d’ordinaire, ne s’entrouvre que pour toi (c’est du moins ce que tu crois, naïf Julien !). Après cela, quand tu auras convaincu Émilie de mensonge éhonté, il ferait beau voir qu’elle s’opposât à livrer à tes mains et à ta bouche ses délicieux appas !


Vous voilà tous passablement excités. Faites donc une pause. Buvez un peu. Allez aux toilettes. N’en profitez pas pour vous masturber, ce serait du gaspillage. Tiens, rhabillez-vous tous, ça vous calmera. Si la jeune Émilie veut partir, laisse-la faire. Mais je gage qu’elle est tellement furieuse contre Sébastien, et tellement subjuguée par le charme souverain de Nicolas… Non, tu préfères que ce soit par le tien ? Soit. Par ton charme souverain, Julien, qu’elle reste.


Vous avez tous repris vos esprits ? Les testicules vous font un peu mal ? C’est inévitable. L’intimité des filles est trempée ? Encore heureux ! Jouez derechef.


Aurélie a tiré le roi de cœur. Elle distribue les huit cartes. Toi, tu as donné à chacun(e) huit post-its. Il convient d’y inscrire huit gages, et de les coller sur les cartes. Qu’ils permettent d’abord de dévoiler à nouveau les corps de chacun(e), sans hâte excessive, et d’y déposer de doux baisers. Vous vous êtes déjà vus nus tout à l’heure, mais vous verrez qu’il sera fort agréable de recommencer. On ne s’en lasse pas.


Il est possible qu’à ce stade un peu de sadomasochisme intervienne, c’est très tendance. Pinces de couleur, pendant quelques secondes, sur les tétons féminins ou masculins. Ou ailleurs, la place ne manque pas. Serrer contre le sien un corps orné de pinces à linge rouges ou bleues est un enchantement. Il est inutile de gaspiller tes sous dans un sex-shop. Fessées gentillettes, pas plus de quatre ou cinq coups, légers. Légers, te dis-je ! Martinet ? Peut-être, mais délicatement, sans ruiner les tendres épidermes de ces demoiselles. Sur les peaux mâles, elles frapperont plus fort, si elles le veulent, et elles le voudront, ce sont des cruelles. J’ai déjà parlé des glaçons. Il est bon que pinces et glaçons se succèdent. Orties ? Ma foi, si tu en as quelques-unes, pourquoi pas, mais avec modération. Bougies ? Oui, mais de couleur, elles aussi, et que la stéarine fondue en tombe d’assez haut pour ne point brûler. Elle s’enlève ensuite avec les dents, pas avec un fouet, ne soyez pas barbares.


Au demeurant, l’imagination de chacun(e) n’est pas sans limite. Il suffit de lire les histoires érotiques, ici ou ailleurs. Certains gages feront donc double emploi. Tant pis ou tant mieux. Ayez la positive attitude, comme dit l’autre.


Au bout de quelques parties, passerez-vous ensuite à du plus chaud ? À vous de voir. Vous êtes tous de nouveau nus et vous ne vous lassez pas de vous regarder et de vous tripoter les uns les autres. Tiens, elle n’est pas partie, Émilie ! Le jeu semble lui plaire. Qui préfère-t-elle, toi ou Nicolas ? Et toi, qui préfères-tu, elle ou Céline ? Mais rien ne vous empêcherait, si vous le vouliez vraiment, Aurélie et toi, de vous demeurer fidèles. Bien sûr, vos places autour de la table font qu’après que tu as posé une carte, Émilie parle avant Aurélie. Et lorsque c’est Aurélie qui a joué, Sébastien parle avant toi. Il en va de même pour les autres. Voilà qui pousse un peu à l’infidélité, mais vous l’avez tous bien voulu, coquins et coquines, vous vous êtes bien gardés de quitter le jeu.


Nouvelle série d’étiquettes, donc. Buvez un peu avant de rejouer, si vous le souhaitez. Allez vous rafraîchir. Faites en sorte de sentir bon, mais n’abusez pas d’un parfum à vil prix. Le sado-maso est désormais interdit, ne mélangez pas tout, souffrez de ne plus souffrir ou faire souffrir. Tout le reste est permis, sauf la baise. Ne proteste pas, Julien, c’est ainsi. Quand je dis baise je veux dire éjaculation, orgasme. Je te vois venir : plus facile à contrôler pour un garçon que pour une fille. Avec un peu d’attention (j’allais écrire : de doigté) tu sauras déceler l’indicible. Car pour nos compagnes, c’est indicible, sache-le. Sauf si tu t’y prends comme un manche, si j’ose dire.


On use des doigts, des lèvres et du sexe sur la totalité des corps. Les seins sont à la noce, les seins et le reste. Sébastien a déjà pris un acompte tout à l’heure, tu t’en souviens, eh bien, tu rends la pareille à Émilie. Son sexe est étroit, orné de poils blonds un peu bouclés. Un mignon clito tout rose, qu’il est délicieux d’aspirer. Il en vibre de belle manière ! Ta verge majestueuse s’y frotte un peu, feint d’y pénétrer mais se retire aussitôt. Bagatelles de la Sublime Porte, tout cela. Je te rappelle qu’il est interdit de jouir.


Vos couilles sont pourtant palpées pas de petites mains agiles, vos verges sont enfermées dans des poings fermés. Quoi, pas possible ? Trop grosse, la tienne ? Que Céline y mette les deux mains. Et la bouche. Il va de soi que tu as distribué des capotes, parfumées ou non. Il n’est pas bienséant d’ôter la tienne, même pour la bouche d’Aurélie, qui ne manquerait pas de discrètement avaler, te permettant ainsi de tricher honteusement. Tu le sais bien, qu’elle t’aime !


Tout a une fin. Il n’est si bonne compagnie qui ne se quitte, comme disent en mourant les membres immortels de l’Académie Française. Le dernier gagnant ou la dernière gagnante a le droit de se retirer dans une chambre avec la personne de son choix, même s’il s’agit de sa compagne ou de son compagnon : ce jeu est amoureusement correct, si on le veut vraiment.


Cependant, si c’est avec quelqu’un d’autre, que cela ne dure pas plus d’un quart d’heure. Au delà, on risque de trop comparer, et de briser son ménage, or le vrai bonheur ne se trouve que dans les liens sacrés du mariage.