Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11984Fiche technique10164 caractères10164
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Temps de lecture estimé : 7 mn
21/11/07
corrigé 31/05/21
Résumé:  Toute centrale produit des déchets. La nôtre aussi, mais ils sont riro-actifs, eux, au moins. Petit voyage en terres pas trop défrichées.
Critères:  #revebebe #humour
Auteur : CatSaTum  (Castigat ridendo mores. Enfin, j'essaye...)            Envoi mini-message
Collier de perles brutes

D’illustres anciens vous ont fait goûter par le passé nombre de brochettes de perles diverses, plus ou moins vinaigrées. Alors, me direz-vous, une de plus ? Non, car je n’oserais avoir l’outrecuidance de marcher sur les brisées des maîtres en la matière que sont Gufti Shank, Karl, Ptolémée ou Patrick RD.


Là où ces collectionneurs émérites vous servaient des perles préparées, cuisinées, apprêtées – même sommairement - je me propose de vous offrir une petite dégustation de perles brutes.


Brutes, oui-da ! Mais brutes… brutes ? Ou alors… brutes ?


Brutes de décoffrage, comme on dit dans les milieux bien pensants : des perles d’origine, naturelles, pêchées dans les textes AVANT correction. Vous allez entr’apercevoir ce que les correcteurs découvrent – pardon, déchiffrent, décodent, décortiquent, dépècent, décarcassent, dépiautent, démantèlent, décousent… et parfois – souvent – démolissent, pour mieux reconstruire ensuite.


Vous allez pénétrer dans l’horreur glauque de la « Centrale », cet espace mystérieux et largement inexploré, ce marécage grammatical, cette mangrove orthographique d’où s’échappent des miasmes syntaxiques, et où macèrent les textes proposés par les auteurs avant d’être « pris en charge » par un correcteur. Vos yeux éberlués vont contempler cet indicible, pourtant dit, écrit et répété quotidiennement.


Peut-être serez-vous, à la fin de cette courte compilation, un peu plus indulgents envers les correcteurs qui laissent filer une petite faute qui vous saute aux yeux, vous agresse l’esprit, vous torture le bescherelle. Oui, vous savez bien, Bescherella Grevissa, cette petite partie du cerveau coincée entre l’hypophyse, l’hypokhâgne et l’hypertexte, où les hommes primitifs de l’époque ante texto enregistraient les règles de grammaire, et dont des études récentes ont montré la quasi-atrophie chez l’homme moderne. Cette petite faute n’est, voyez-vous, qu’une petite goutte au milieu d’océans dont vous allez mesurer l’immensité au travers de ces quelques exemples.


Ce florilège est aussi un hommage au travail patient de ces artisans de la correctine, qui œuvrent en silence, bénévolement, sans aucune visibilité de personne hors eux-mêmes. J’ai pensé que, pour une fois, une seule, il était juste de leur rendre hommage, de permettre à tous de mesurer le travail qu’ils accomplissent dans leur traque quotidienne de l’accord trahi, de l’anacoluthe insidieuse et du trait d’union désuni.


Leur travail silencieux n’est pas de réécrire les textes proposés par les auteurs, mais de vous permettre d’échapper parfois… à ce qui suit.


NB : Toutes les citations sont authentiques, copiées avant correction. En revanche, vous ne les retrouverez pas sur le site : soit elles ont été corrigées avant publication, soit le texte a été rejeté pour insuffisance de qualité. Car il y a des textes que même les correcteurs les plus endurcis rejettent : leur ordinateur n’y résisterait pas. Et peut-être même leur raison non plus…


Que les auteurs qui se reconnaîtront peut-être dans ces courtes citations ne m’en veuillent pas. Je n’ai aucunement l’intention de me moquer d’eux : ils écrivent avec leur cœur, comme ils le peuvent. S’il est une attaque à déceler, elle serait contre un système éducatif qui n’a pas été capable de leur apprendre à mieux écrire notre langue. Même si – qu’ils soient honnêtes, un peu, quand même – ils y ont parfois mis pas mal de bonne volonté, à ne pas apprendre…


Et si, finalement, la peur d’être épinglé dans une future compilation contribuait à l’amélioration des textes soumis, il sera démontré, une fois de plus, que décidément, « castigat ridendo mores », c’est pas de la daube !






Rapidement je lâchais une salve de foutre sur son pied, et certainement la moquette sous la table.


J’ai un engin qui mitraille du foutre et de la moquette en salve. Saint Mes Clous, vous auriez pas un job ?



Je malaxe son sein et tournoi mon index sur son aréole et sa pointe que je taquine.


Oyez, preux chevalier ! Tournoyons de pointe et taquinons d’estoc !



Elle écarte ses jambes, j’entrevois le château illuminé et la cathédrale Saint Guy au loin


Ça, c’est ce qu’on appelle faire de l’effet… Et notez que ça change de l’image du feu d’artifice, pour une fois.



Elle s’approche de mon sexe dont précautionneusement de ses doigts habiles, elle en décalotte l’extrémité, puis la recouvrit, puis descend à nouveau.


Remettez les opérations en séquence temporelle, parce que là, franchement, on a du mal à suivre, là…



Je la pistonne tant que je peux, mais ne pu tenir très longtemps et explose dans ses entrailles lui envoyant de longues salves de semence.


Ses entrailles envoient des salves, mon engin mitraille des salves… Ne restez pas dans les environs, sont dangereux, ces deux-là !



Après un baiser toride fort long, elle sourit puis de sa petite voie senssuelle


Le baiser « to ride » (I suppose), on connaissait pas mais on peut deviner. Mais la petite voie senssuelle qui sourit, faut vraiment une sacrée souplesse en situation de certains muscles…



Se fut la joie dans mon coeur et dans mon pantalaon.


Attention à ce que la joie n’explose que dans un seul des deux, quand même.



Je croyais que mon calsson allait craqué car ma bite se contracta plus fort que jamais.


Caleçon ou calisson ? Calisson, évidemment ! Parce que le caleçon qui éclate quand la bite se contracte, impossibilité textilo-physique… Écraser un calisson en contractant la bite, par contre, avec de l’entraînement ça peut se faire. Alimentaire, mon cher Watson…



( … ) me pris par la main et me plaqua contre la plaque chaude du fournau


J’étais pas assez chaude à son goût, certainement, alors hop, sur le grill ! Et puis, sur le fourn(e)au chaud, pour passer à la casserole, c’est plus pratique…



( … ) elle passa également derrière moi pour me laicher le cul. J’avais honte car malheureusement je ne m’étais pas laver les fesses ce matin


On va quand même pas le lyncher pour ça…



Elle hota donc son joli chemisier rose et son soutient george en dantelles et je put a ma grande satisfaction laicher son taiton gauche.


Là, j’avoue être incapable de commenter. Ça se savoure en silence, un passage comme celui-là.



je lui demandit de s’allonger


Et quand elle s’allongeus, je la baisa.



l’homme me dés embouche pour un baiser violent


Avec quel instrument, le dés embouchage ?



l’homme qui m’enculait poussa un cri rauque et m’agrippant la poitrine violemment, je sentis l’orgasme projeter sa verge en moi


Qui agrippe, l’homme, le cri, moi… ou l’orgasme ? Non, lui, il projette, donc, c’est l’un des autres. À moins que…



Comme une tête chercheuse déprogrammée le gland suit comme il peut le pauvre, les mouvements désordonnés,


Et il fait « bip-bip », quand il cherche ?




  • — mais cest une culotte que je viens de macheter et tu ne la verras pas puisque cest comme cela,
  • — non cest vrai ? Montre,
  • — non je te dis, tattendras na, sexclame t elle en riant et sesquivant


Dailleurs pour acheter la culotte jai dû vendre la moitié des touches du clavier na. Lapostrophe la virgule et le trait dunion finalement pour ce que ça sert… Na !



Bain à l’or la, nœud vous gênaient pat ! Ceux Seurat un vrai plaisir de vous relirent !


Et on ne peut même pas lui conseiller d’utiliser un correcteur orthographique : ça passe…

(En vérité, cette petite merveille est l’œuvre d’un correcteur. Volontaire, oui, qu’est-ce que vous allez croire ?)




Une délicieuse glace coco en main, agrémentée par une musique envoûtante au sein de mes oreilles,


Et pour monsieur, ce sera ? Une glace à la valse ou un tango-lemon ? Un rock glacé ? Ça marche, coco !



je profitais pour lui caresser son clitoris, ma main râpée par les poils de son pubis du certainement à une coupe au rasoir, me brûlait.


Le pubis taillé au rasoir… Jack l’Éventreur est de retour ! Mais pourtant, la coupure n’est-elle pas congénitale, à cet endroit ?



pour que cela soit fût été fait dans les règles de l’art


Qu’il en fût soit ainsi qu’il sera été.



Un simple mouvement de son bassin me rendit une liberté réprouvée.


« J’veux pas être libéré, j’veux pas être réprouvé ! » Dangereuse, la liberté, pour les pauvres pénis égarés.



il avait peur que mon épouse le prenne mal et lui col une baf


Lui fasse « paffe dans le piffe », en quelque sorte…



une fois le film commencer je dit a ma femme de me donner son impairs quelle avait poser sur c jambe pour éviter que x voie quelle avait des bas


Ne pas le voir aurait sans doute été interprété comme un imper, non ?



Oui entre c’est cuisses juste a la lisière des bas elle a des porte jarretelle je bande ses trop bon


Sait pas cuistre, ça ?



je remontais ma main sur son entre cuisse se qui u pour effet de remonter sa robe a rat de son sexe


Ainsi je peux mieux la touiller, puisque rat t’a touille, c’est bien connu.


elle écarta les germent ses cuisses tout temps continuent mais caresse


On se perd en conjectures sur ce qui germe entre les cuisses des dames, et qui, de plus continuent de le faire par tout temps – et tout terrain, vraisemblablement…



la Française voyageait sur toute la longueur de la hampe avant de s’attaquer au gland vermillon qui piaillait d’impatience.


Le gland est-il vermillon parce qu’il piaille ou piaille-t-il parce qu’il est vermillon ? Et puis d’abord, si c’est un ver mignon, avant qu’il ne piaille… Surtout que l’autre est en voyage sur la hampe, donc avant de hamper le ver… Vous suivez, là ?



L’homme, les yeux clos, la tête calée dans les oreilles, savourait la fellation


Il les avait bien disposées pour cela avant, parce que vaut mieux être bien calé, hein, on sait jamais…



J’invitai mes amis dans le meilleur restaurant de la ville, annonçai la nouvelle au désert


Et le désert applaudit chaleureusement la nouvelle qui leur faisait l’annonce. La suite sera torride, n’en doutons pas.



ma verge se redresse, elle finit ses peintures et m’offre ses lèvres puis suce ma verge. Pierre vient caresser ses seins un peu lourds.


Devinez : qui fait de la peinture, qui suce, à qui sont les seins et les lèvres. À l’avergage !



Marianne qui le chevauche à s’en cogner la tête contre le plafonnier à chaque point mort haut.


Au point mort bas, c’est quoi qui cogne ?




Tous les adolescents mâles vous le diront : sauterelles, saute-bretelles, tout ça, c’est des nuisibles.