Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 11992Fiche technique30202 caractères30202
Temps de lecture estimé : 17 mn
22/11/07
Résumé:  Isolé dans une chambre d'hôtel polaire, j'ai rendez-vous par webcam avec Lena. Elle m'a préparé une surprise...
Critères:  h ffh copains telnet voir exhib noculotte vidéox hmast fellation fgode fdanus -entrecoup -internet
Auteur : Claude Pessac            Envoi mini-message
Face à cam

Lena et moi nous étions programmés de longue date ce rendez-vous webcam. La revoir enfin, même juste via une cam, après vingt-deux jours passés en camp de base, sur la banquise, présageait d’une formidable émotion. Je venais de passer trois semaines d’affilée, boulot-dodo-boulot, dans une station d’observation polaire, dans le vent et la tempête, avec une quinzaine de bonshommes harassés et nerveux comme on peut l’être lorsque l’on est soumis aux déchaînements des éléments. Et les occasions de se distraire étaient rares ! Ramené sur la terre ferme pour quelques jours de repos, je piaffais d’impatience de revoir ma belle. Bien sûr, nous nous étions parlé au téléphone, conversations brèves et hachées, banales, sans réelle chaleur ni intimité, via le PC radio/satellite de la base car, on s’en douterait, les portables classiques sont inutilisables, faute de relais sur la banquise.


Sagement assis sur mon lit dans ma chambre d’hôtel à Tromsø (joyeuse mégalopole norvégienne de quelques soixante mille âmes, pratiquement anesthésiée par le froid et la nuit polaire presque installée), j’attendais que ma douce moitié se manifeste sur l’écran de mon ordinateur. Pouvoir discuter aussi longtemps que nous le voudrions grâce au Net et en plus se voir, s’annonçait fichtrement excitant.


À l’heure dite, Lena apparut, souriante, enjouée, visiblement heureuse de me voir. Pendant quelques minutes, nous avons tâtonné, bafouillé, bredouillé avant de prendre nos marques, de trouver le rythme pour ne pas parler en même temps, pour ne pas nous couper la parole l’un l’autre. Nous manquions d’habitude ! Nous avons donc parlé de la pluie et du beau temps, ou plutôt exactement du froid glacial qui paralysait la Norvège et de l’été indien qui ensoleillait encore la Provence en cette fin octobre. Nous avons abordé ensuite les questions pratiques, courrier, factures, etc. Lena répondait de plus en plus rapidement, brièvement, presque laconiquement à mes interrogations. Et lorsque je lui demandai des nouvelles de son job, elle éluda rapidement la question : attitude étonnante, elle qui d’habitude me raconte ses journées par le menu ! En fait, je la sentais un peu nerveuse, impatiente pour tout dire. Elle avait visiblement autre chose en tête. Et elle ne tarda pas à se dévoiler.


Prenant un pauvre air de chien battu, Lena m’expliqua qu’elle s’ennuyait de moi. Câline, elle m’avoua à quel point lui manquait ma présence, mon corps, ma peau. Mutine, elle m’annonça :



Avant que j’aie pu répondre, la communication était coupée et je restais dubitatif : une surprise ? Que pouvait-elle bien mijoter, et surtout, pourquoi couper la communication ? À moins… qu’elle ne veuille déplacer l’ordinateur ? Peut-être voulait-elle s’installer confortablement sur notre lit ? À moins qu’elle ne préfère la cuisine ? Quoi qu’il en soit, je me préparais à un petit spectacle croustillant : son petit air coquin et ses roucoulades enamourées n’étaient que trop claires…


D’interminables secondes s’écoulèrent avant que la communication ne fut rétablie. L’image cadrée désormais était celle de notre salon, objectif pointé vers l’un des profonds fauteuils. Vide à cet instant ! Quelques secondes encore, et j’entendis de la musique. Je compris que Lena avait allumé la chaîne.


La silhouette de ma longue amazone apparut enfin : s’éloignant du PC, Lena se dirigea vers le fauteuil, lentement, pour me permettre de découvrir peu à peu sa tenue.


Jusqu’ici, je n’avais vu d’elle que ses yeux, sa bouche, son visage, là, je découvrais sa tenue, pour le moins originale et… furieusement sexy : si elle avait choisi une petite jupe noire, en stretch, furieusement courte et que je connaissais bien pour la lui avoir offerte moi-même, le chemisier, sans manches ni bretelles, m’était totalement inconnu.


Instinctivement, je m’approchai de l’écran, les yeux légèrement plissés, pour mieux voir. Je distinguai, à travers sa longue chevelure brune, trois bandes de tissu écru se chevauchant et couvrant son dos, depuis le haut de ses fesses jusque sous les omoplates, laissant les épaules totalement dégagées. Et ce n’est que lorsque Lena se retourna que je compris le montage ! En fait de chemisier, Lena portait trois ceintures en toile, une large sur le nombril, une seconde, à peine plus fine, couvrant une bonne partie du buste et, pour finir, une troisième, très étroite, qui ne paraissait couvrir guère plus que ses tétons ! L’effet était surprenant, original, amusant ! Les boucles dorées des ceintures ressemblaient à des bijoux scintillants et s’accordaient avec le large zip, lui aussi doré, qui fendait le noir de la minijupe sur toute sa hauteur, ce qui en l’occurrence ne représentait pas une longue distance, la jupe ne mesurant pas vingt centimètres de la taille à l’ourlet. Une fermeture éclair/bijou, disposée sur la cuisse droite, et que Lena avait ouvert au trois-quarts, dévoilant largement plus que le haut de sa jambe.


Les yeux rivés sur l’objectif, les lèvres brillantes très légèrement ouvertes, Lena commença à danser. Danse, très lascive, s’accordant au tempo lent de la musique très éthérée, aérienne que diffusait la chaîne en sourdine.


Ondulant des hanches, les mains parcourant ses flancs, son ventre, le regard effrontément fixé sur la caméra, Lena entreprit de se débarrasser de la première ceinture. En saisissant l’extrémité d’une main, elle tira dessus exagérément, resserrant d’un cran, puis de deux, s’obligeant à creuser le ventre bien plus que nécessaire, simula l’étouffement et la souffrance, puis désigna la boucle de la ceinture avant de caresser avec insistance lascive l’ardillon prisonnier dans l’œillet. Puis, l’ayant enfin libéré, elle laissa tomber au sol la ceinture inutile.


Son petit ventre doré apparut, qu’elle caressa doucement, dessinant du bout de l’index le cercle de son nombril où brillait le petit diamant de son piercing.


Lena dansait et je commençais à m’échauffer grave !


Lorsqu’elle me tourna le dos, je compris qu’elle allait se débarrasser de la deuxième ceinture et je calculai mentalement la surface libérée : vu l’étroitesse de la dernière ceinture, sûr qu’il ne resterait pas grand-chose pour cacher ses adorables seins. Lena ménagea bien sûr un petit suspens : quand elle me fit à nouveau face, ses mains masquaient le panorama. Un petit sourire complice, et les mains s’envolèrent tels des papillons graciles. Je ne m’étais pas trompé : écrasés par la toile tendue, les seins se dessinaient tout ronds et blancs, presque entièrement dévoilés, simplement barrés par l’étroite ceinture qui ne couvrait que difficilement les tétons ; un mouvement un peu brutal, et les globes sous pression auraient vite fait de glisser sous la bande de tissu qui les comprimait.


Mais Lena faisait bien attention à contrôler ses mouvements. Elle continuait à danser, chaloupait langoureusement, s’éloignait, s’approchait de la caméra jusqu’à glisser quasiment l’objectif sous ses seins. Je bénissais le ciel d’avoir investi dans une webcam de qualité qui me renvoyait une excellente image de ses courbes parfaites.


Les yeux écarquillés, je savourais le spectacle gentiment indécent, sentant déjà des mouvements impatients dans mon futal. Après trois semaines déjà de séparation, Lena me manquait terriblement et ses poses lascives m’excitaient furieusement. Ses seins barrés par la ceinture, comprimés et prisonniers ne m’avaient jamais paru plus appétissants !


Les yeux rivés sur l’écran, je me débarrassais rapidement de mes pantalon, tee-shirt et autre caleçon pour me caresser librement. Mon sexe durcissait allègrement dans ma main.


Lena finit par s’installer dans le fauteuil, ou plutôt précisément, SUR le fauteuil, s’allongeant en travers, le dos sur un accoudoir, les jambes sur l’autre, comme une statue posée sur deux tréteaux. La tête renversée dans le vide, ses cheveux longs frôlaient le parquet, et la petite garce se caressait doucement, soulevait son bassin à rythme régulier. Les mains sous les fesses, elle se cambra fortement et troussa lentement sa jupe, par-dessous, dévoilant petit à petit la rondeur exquise de ses fesses soyeuses.


Au moment de franchir le zénith de la courbe, Lena se ravisa, redescendit sa jupe jusqu’aux cuisses, lissant exagérément le tissu pour tendre d’invisibles plis. J’allais m’insurger lorsque je la vis faire pivoter sa mini autour de la taille. Le large zip doré de la jupe passa ainsi de la cuisse droite (invisible pour moi sous cet angle) à la gauche, exposée à la caméra. D’une pichenette, Lena fit sauter le crochet de sûreté de cette fermeture-Eclair totalement séparable, joua quelques instants à faire monter et descendre la navette avant, enfin, de dézipper totalement, d’un mouvement sec, la petite jupe qu’elle fit voler à travers la pièce. Comme elle ne portait évidement rien sous cette ras-la-touffe, je pouvais désormais admirer à loisir la courbe magnifique de son petit cul pommelé totalement révélé, pleine lune blanchâtre se découpant sur le cuir noir du fauteuil…


Toujours en suspension entre les accoudoirs, Lena continuait d’onduler lascivement, se pliant et se redressant alternativement, lançant à chaque fois son ventre un peu plus haut. Se cambrant au maximum, elle resta un moment immobile, les hanches tendues vers le ciel. La fine bande de poils sombres de son pubis, accrochant la lumière des spots, scintillait comme un bijou : la petite effrontée avait visiblement usé de la bombe à paillettes !


Arrivé à ce stade, je suis, vous vous en douteriez, monstrueusement impatient désormais d’en découvrir davantage ! Dieu sait pourtant que je connais chaque parcelle de son corps, chaque centimètre carré de sa peau, de ses seins, de son sexe. Et si j’étais auprès d’elle, il y a beau temps que j’aurais libéré ses seins, que mes lèvres gourmanderaient ses tétons érigés, que ma main se serait glissée entre ses cuisses pour fouiller les replis moites de son sexe épanoui. À moins, qu’entrant dans son jeu, je ne l’aie cueillie sur son fauteuil pour l’installer à quatre pattes sur le tapis, histoire d’entamer un rodéo effréné où, cow-boy déchaîné, me cramponnant d’une main à la ceinture dans son dos, je plongerais ma queue impatiente dans les méandres de sa chatte brûlante ou dans l’étroit passage de son petit cul serré. Mais à 2500 kilomètres d’elle, à poil sur mon lit, jambes écartées, une main pour caresser mes couilles, l’autre pour agiter ma flamberge impatiente, je dois me contenter du spectacle.


Complètement surexcité, je vais l’appeler, la supplier de se laisser aller à des extrémités plus convaincantes lorsqu’elle change prestement de position, virant d’un quart de tour pour me faire face enfin. Elle s’assied très dignement dans son fauteuil, cuisses serrées, buste droit, poitrine toujours barrée par la ceinture, les avant-bras à plat sur les accoudoirs. Madame trône, telle Cléopâtre en son palais, fière et hautaine, quasiment nue mais n’exposant rien, tous comptes faits, de ses appâts. Et c’est elle qui m’apostrophe :



Petit claquement des mains et, sortant de nulle part, une femme, puis un homme, entrent dans le champ de visée de la caméra, s’installent de part et d’autre de Lena, sur les accoudoirs du fauteuil. Je reconnais immédiatement Gaïa et Antoine, un couple de nos amis, rencontrés quelques semaines plus tôt, le soir précisément où Lena avait étrenné la super-mini noire à zip doré (mais ceci est une autre histoire…). Nous n’avions eu qu’une occasion ensuite de nous revoir, avant mon départ, mais ces deux soirées "total-extases" avaient suffit à sceller une connivence étroite et une amitié sans tabous ni sous-entendus entre nos deux couples.


Pour l’heure, Antoine est tout simplement nu, même si sa virilité est pour l’instant invisible, vu sa position ; Gaïa, elle, porte un adorable baby-doll noir, scandaleusement transparent et rehaussé de plumetis dorés sur les coutures. Elle s’est assise si prestement que je suis incapable d’affirmer si elle porte un slip ou quoi ce soit d’autre en dehors de son vaporeux caraco qui coule jusque sur ses cuisses.


Pour ma part, réalisant que les compères m’ont zieuté depuis le départ, je me sens un peu bête, à poil sur mon pageot, jambes écartées et braquemart au garde-à-vous. Si Antoine se contente de m’adresser un salut muet et complice, Gaïa, enjouée, me lance, selon ce qui est déjà un rituel amusé entre nous :



Sur le même mode, faisant mine de vouloir la frapper pour la punir de cette insolence, je réponds :



Il n’y a aucune moquerie dans cet échange d’amabilité, tout au plus, en ce qui me concerne, une forme de reconnaissance implicite de certaines qualités (testées et approuvées) de la demoiselle…



Lena vole à mon secours :



Je me souviens bien mettre accordé à ce moment-là quelques secondes de réflexion, histoire d’envisager quelques options. Mais très vite, l’urgence de la situation s’était imposée :



Se levant, Antoine s’avance vers l’ordinateur en expliquant :



Saisissant la caméra, il l’oriente vers la table basse du salon où sont sagement alignés quelques joujoux : un gode cristal de taille impressionnante, un gode vibrant double pénétration, des chapelets de boules, vibro divers et… un magnifique concombre encapuchonné dans une capote rosée !



Soulagée de se débarrasser de l’oppressante ceinture, Lena obéit sans tarder, masse sa poitrine endolorie avant de l’exposer fièrement ; elle glisse ensuite ses fesses jusqu’au rebord du siège. Lentement (petit sourire et regard très effronté), elle ouvre les jambes, écarte les cuisses, et expose sans vergogne le petit fendu : un bel abricot, bien charnu, tout propret-lisse-nickel, surplombé par un mont de Vénus bien rebondi et simplement marqué par l’étroite bande verticale d’une toison soigneusement étrécie. Pas encore épanouie, la moule perle déjà pourtant de cette délicieuse rosée que j’aime tant laper. Sans être une femme-fontaine, n’exagérons rien, Lena possède tout de même une sérieuse propension à mouiller abondamment dès qu’elle est excitée, et la caméra est heureusement assez précise pour je distingue le début d’inondation.


Gaïa, toujours assise sur l’accoudoir lorgne avec un intérêt non dissimulé le petit trésor découvert et je réalise que lors de nos deux premières rencontres, les deux petites garces n’ont pas réellement eu l’occasion de se câliner. Qu’à cela ne tienne, elles vont être servies !



L’intéressée hoche vigoureusement la tête, comme un pantin, elle dit non avec la tête, mais dit oui avec les yeux ! Menteuse ! Ces yeux légèrement plissés, ce sourire mutin, cette petite langue qui pointe, et la main impatiente qui vient brusquement de plonger entre ses propres cuisses infirment définitivement ses dénégations.



Adoptant une mine faussement désolée, la petite garce feint de capituler sous la contrainte.



Un peu déçue que je la stoppe dans son élan, la petite brune se lève doucement et fait face à la webcam que son mari vient d’approcher pour simuler un effet de zoom et ménager le suspens. L’appareil cadre d’abord le haut du corps et son visage, plonge vers le décolleté. L’œil de la caméra s’attarde un instant sur les seins dont les aréoles sombres pointent sous le léger tissu, puis le cadrage s’élargit. Maintenant que Gaïa est debout, son baby-doll, seulement fermé au niveau du décolleté, baille très largement, ne dissimulant quasiment rien de son anatomie, pas même la petite virgule de son nombril. La prise de vue plonge et je note avec intérêt l’évolution esthétique de la petite touffe qui vient d’apparaître à l’écran.


Lors de nos deux premières rencontres, Gaïa arborait un buisson parfaitement triangulaire de poils sombres incroyablement drus et bouclés. Je dis "incroyablement" car, par ailleurs, cette jeune femme, un quart métis par sa grand-mère mauricienne, est presque totalement et naturellement imberbe. Aucun duvet sur ses bras, ses jambes ou son sexe, à peine quelques traces sous les aisselles mais une touffe pubienne qui tient du tablier de sapeur !


Pour l’heure, j’admire la nouvelle coupe-toison. Du triangle ne subsiste qu’un magnifique "V", au tracé parfaitement net. Un "Suivez-la-flèche" très engageant pointant vers la chatte que le caméraman cadre enfin. Une foune aux grandes lèvres pleines et dodues, qui se révèlent cependant incapables de contenir le développement impatient de petites lèvres qui pointent largement leurs délicats frisottis. Cette légère hypertrophie qui complexe un peu Gaïa fait par contre le bonheur de son compagnon et, accessoirement, le mien, grands amateurs que nous sommes l’un et l’autre de cunnilingus. Revoir cette pépette lippue me fait grand effet, ma queue me parait décupler, (oui, bon d’accord, j’exagère), mais l’effet est si net que je lâche le manche pour éviter de partir en vrille dans les dix secondes ! Sacrée Gaïa !



La petite s’exécute, plonge sur le tapis, en rajoute même, adoptant la position du chien joueur, avant-bras à plat au sol, tête sur les mains, cul bien en l’air, cuisses écartées pour que l’objectif ne rate rien de son intimité, puisse détailler la géographie complexe de ses dentelles intimes. La main sur le manche, je savoure le spectacle de cette jeune femme si complaisante, profitant, lorsque le baby-doll glisse sur son dos et s’amoncelle en petits plis sur sa nuque, du ballottement de ses seins dévoilés.



Se levant prestement, Lena disparaît un instant du cadre pour revenir, tenant en main le gode double jeu. Elle approche l’engin du sexe offert de Gaïa toujours en position, promène doucement l’ersatz de bite sur les lèvres épanouies, monte et descend dans la fente pour lubrifier la première tête de l’hydre au miel du vagin. Les premiers centimètres sont introduits en douceur, mais par un brusque mouvement, la traîtresse enfonce d’un coup la presque totalité de l’appareil. La bite principale est engloutie, alors que la secondaire s’est simplement glissée dans la raie des fesses. Gaïa accuse le coup, ahane en redressant brutalement la tête avant d’approuver visiblement l’intromission, soulagée sans doute de n’avoir pas eu à subir le double assaut d’un coup. Son corps reste tendu, dans l’attente de la phase finale.


Bonne copine, Lena abandonne le gode fiché dans le sexe, écarte délicatement les fesses de sa victime consentante, et lui lubrifie l’anus avec un peu de mouille prélevée sur sa propre chatte. Alors, sans hâte, elle reprend l’appareil, le ressort presque totalement du vagin, puis le réintroduit doucement en dirigeant cette fois le second braquemart vers la rondelle sombre du cul. Petite hésitation à l’entrée, le passage reste étroit mais le gland passe et le gode tout entier s’enfonce et comble cette fois les deux antres visés. Gaïa cette fois n’a presque pas bronché, reste plus que jamais le cul en l’air, la joue gauche sur le tapis et la main droite entre les cuisses.



Lena actionne le moteur du vibro, saisit les hanches de Gaïa à pleines mains, fléchit les genoux et plaque sa chatte contre les fesses et le gode, histoire de profiter quelques instants des vibrations électriques et de m’offrir l’image formidablement excitante de cette domination scabreuse. Très vite cependant, elle rejoint son fauteuil, s’asseyant à l’extrême bord du coussin, jambes écartelées reposant sur les accoudoirs. Sa foune impatiente s’est épanouie et bée suffisamment pour présenter l’ouverture de son vagin inondé. Se redressant, Gaïa se tourne vers elle et se précipite entre les cuisses accueillantes. Sa langue en pointe vient tournicoter dans la fente, recueille les flots de cyprine, agace le clitoris tendu. Gaïa se délecte, titille le bouton, sans oublier le sien qu’elle branle en ondulant des hanches et tortillant des fesses.


Antoine est venu se planter à côté du fauteuil, bite en l’air immédiatement happée par la bouche gourmande de la maîtresse des lieux. Consciencieuse, ma Lena embrasse le gland, darde une langue pointue sur la hampe, roule une galoche mouillée aux couilles resserrées. Ses lèvres se resserrent en étau pour gober enfin le membre érigé, l’avaler jusqu’à la garde. Elle pompe vaillamment, s’active sur le manche, sans jamais cependant quitter des yeux la webcam. C’est Antoine qu’elle pompe mais de toute évidence, c’est bien moi et ma queue qu’elle a en tête.


D’aucuns me rétorqueront que je suis bien niais d’imaginer cela, que son regard est teinté de défi, de supériorité suffisante. Arrière, Petits Pères manipulateurs de consciences, "Expertarium offensis delucum" (ça ne veux rien dire, mais ça sonne bien à cet instant ! (sic)). Cette femme, c’est la mienne, je la connais mieux que vous, na ! Et je lis dans ses yeux. Et j’imagine sa langue s’enroulant sur le chibre, sa bouche chaude, les petites agaceries de ses dents sur le gland turgescent. Dieu que j’aimerais pouvoir à cet instant plonger ma pauvre bite esseulée dans sa bouche affamée au lieu d’être là, pantin ridicule dans une chambre sans âme, à manipuler mon manche comme un adolescent forcené !


Je savoure le spectacle, sans savoir si ces débordements débauchés m’excitent plus ou moins que l’agaçante mais délicieuse soumission de Lena. Partagé entre envie et désir, entre jalousie et plaisir de la voir s’offrir et s’activer joyeusement hors de ma présence effective, je navigue sur une mer déchaînée, grimpant allègrement vers une libération salutaire, sombrant de l’impuissance de ma solitude. Je sais qu’elle mène la danse, qu’à l’instant où Gaïa, submergée par les caresses électriques qui taraudent sa chatte et son fondement s’effondrera sur le tapis, elle provoquera le plaisir de l’homme.


La délivrance est proche. Déjà Gaïa s’écarte, attrape le concombre et, sans ménagement aucun, l’engloutit dans le sexe écartelé. Elle le manipule avec rudesse, se branlant elle-même à tout va ! Mais très vite, la métisse échevelée se redresse sur ses genoux, sa cambrure maximum annonce la dernière marche, le dernier échelon, avant de basculer dans le grand-huit démoniaque de l’extase. Sa main ayant abandonné le phallus agricole, Lena poursuit elle-même le va-et-vient effréné, s’auto-baise avec violence, se défonce avec panache ! Et juste avant de sauter à son tour dans le wagonnet du train plaisir, je la vois glisser sa main gauche entre les cuisses tendues d’Antoine : elle va le propulser sur orbite en glissant, maligne, le bout d’un doigt inquisiteur dans la rondelle sombre de son cul. De fait, Antoine pousse un râle et se cambre lui aussi vers les limbes. Se reculant vivement, abandonnant la tige, Lena glisse dans l’extase, les yeux écarquillés sur la webcam, pour ne pas rompre le fil ténu qui nous relie, elle et moi. Le foutre gicle sur sa bouche, son cou, ses seins, elle tente de


NOIR


Écran noir.


Plus d’image, plus de son, je crie ma rage et hurle de bonheur car ma délivrance est en route, ma queue endolorie crache ce sperme grumeleux trop longtemps stocké, j’enrage de cette interruption momentanée du programme qu’aucun technicien ne rétablira à temps. Secoué de spasmes, je subis sans plaisir les éjections successives et quasi douloureuses de ma semence. L’orgasme télé-partagé s’est mué en branlette dépitée. Éjaculateur naufragé, je rage et j’enrage en remplissant mon triple Kleenex avant de m’effondrer, les bras en croix.



La communication fut rétablie quelques instants plus tard, trop tard, bien trop tard, et si nous en rions aujourd’hui, sur le moment, l’incident avait gâché l’ambiance. J’avais bien entendu, avec un maximum de chaleur dans la voix, félicité le trio pour ses performances, assuré chacun de ma reconnaissance, mais j’avais bien vu dans les yeux de Lena la tristesse de n’avoir pu, jusqu’au bout, partager cet orgasme Internet.