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n° 12028Fiche technique18781 caractères18781
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Temps de lecture estimé : 12 mn
02/12/07
Résumé:  Un accueil plus chaleureux qu'à l'habitude, une soirée qui réserve bien des surprises
Critères:  f h fh couple extracon cocus fépilée hsoumis fdomine humilié(e) contrainte lingerie attache tutu -candaul -dominatio
Auteur : Nicolas2
Et si c'était ce soir ?

Ce soir-là, comme tous les soirs, je rentre un peu tard. Il faut dire que les 35 heures, c’est plus proche de la fiction que de la réalité pour nous… Comme chaque soir je prends le métro puis le tram, et comme chaque soir il fait nuit quand j’arrive. Comme chaque soir toi tu es déjà là, et tu prépares à manger.


Mais, contrairement à l’habitude, ce soir tu sembles bien amoureuse, et c’est drôlement agréable. À mon arrivée, tu mets de côté tes légumes et tu te tournes vers moi en me lançant un jovial « Bonsoir, mon chéri ! » et tu viens m’embrasser en me prenant dans tes bras. Tes lèvres sont chaudes et ton petit bisou se transforme instantanément en baiser passionné.


Eh bien, quel accueil !



Tout-à-coup, tous mes soucis sont envolés, il n’y a que toi qui as ce pouvoir, mon ange, il n’y a que toi qui peux, d’un simple sous-entendu, d’un simple battement de cil, envoyer mon cœur à des sommets !


Le repas, je m’en soucie à peu près autant que de la misère dans le monde… A cet instant précis il n’y a que toi, tes yeux, tes cheveux, ta bouche, et bien sûr tes seins, tes fesses, oh ce corps m’enflamme… C’est si rare que tu prennes l’initiative et que tu me fasses sentir tes envies, je crois qu’en dix ans ça a dû arriver une ou deux fois. Depuis bien longtemps la passion s’est éteinte, et le poids du quotidien a imposé sa loi. Moi j’ai déjà envie de toi, et je te serre fort contre moi, mes mains parcourent ton dos et passent sous ton pull pour s’enivrer de la douceur de ta peau. Mais à ce moment tu m’arrêtes :



Pour la première fois, je commence à me demander de quelle surprise tu peux bien parler, tu sembles avoir bien prévu ton coup. Mais je n’ai pas envie de casser le suspense, et je ne te demanderai rien car le mystère m’excite beaucoup.

Je tente de t’arracher un autre baiser torride, mais tu as décidé que c’était assez pour le moment.



Et tu retournes d’un bond à tes préparatifs culinaires.


Ça, c’est bien fait pour moi, cela fait des mois que je te parle de mes fantasmes de te voir plus dominatrice. Notre sexualité me semble bien fade, parfois désertique. Alors je cultive mes fantasmes et essaie de t’en faire part pour réveiller en toi le feu qui semble éteint. Il arrive bien parfois que tu aies envie de moi, mais, ces moments étant trop rares, je suis alors toujours trop excité, et je viens trop vite.


Tu as découvert la jouissance par les « jouets » et il me faut bien avouer qu’ils sont nettement plus efficaces que moi. C’est ainsi que, mois après mois, ces fantasmes de soumission, d’humiliation, voire de cocufiage ont grandi dans mon esprit probablement pervers.


Et maintenant que tu me balances cette pique sur mon éjaculation un peu trop rapide, je ne peux que me dire « ça, mon gars, c’est bien fait pour ta gueule, tu récoltes ce que tu as semé » et protester pour la forme. Bien sûr que tu m’aimes, enfin je l’espère, mais j’aimerais aussi tellement que tu aimes mon sexe.


Sans m’en rendre compte, j’étais resté perdu dans mes pensées depuis cet échange, et c’est toi qui me sors de ma torpeur nostalgique :



Je dois dire que je ne sais même pas ce que j’ai mangé, tellement tu occupais tout mon esprit. Tu as su faire monter la température à coups de sourires équivoques et de frôlements sensuels. Et à la fin du repas tu m’as cloué sur place en lançant crânement :



Je débarrasse rapidement la table tandis que tu t’enfermes dans la salle de bain. J’entends alors un « profites-en pour faire la vaisselle ». Je comprends que tu t’amuses beaucoup de ce petit jeu et que ce soir tu as décidé de mener la danse. Et je dois avouer que ça me plaît.


Je t’attends dans le lit quand tu sors de la salle de bains avec ces collants « effet porte-jarretelles » que nous avions achetés il y a quelques mois, et ta nuisette rouge. Tu es si belle comme ça, on devine tes tétons sous la nuisette dont une bretelle tombe négligemment sur ton bras. Ta chatte est nue, et déjà je ne rêve que de m’en occuper. Mon sexe tressaute déjà d’excitation, je m’apprête à me lever pour aller te prendre dans mes bras quand tu me dis de ne pas bouger d’un pouce. Tu montes sur le lit et viens te lover contre moi, tu me chuchotes à l’oreille :



Tu finis en me croquant le lobe de l’oreille et en me déposant un petit bisou mutin sur la joue. Je crois qu’à cet instant j’ai failli éjaculer tout seul sur place… Tu te redresses avec un petit sourire de fierté et tu te mets debout sur le lit. Ainsi dressée, les jambes légèrement écartées au-dessus de moi, tu m’offres une vue directe sur ton sexe épilé. C’est la première fois que tu m’offres une chatte aussi nue, je vois que tu avais bien prévu la soirée… Tu retires ta nuisette et je vois avec bonheur tes seins fiers et arrogants se libérer.



… et tu poses tes genoux contre mes bras, et ton sexe sur ma bouche, tu le frottes contre mes lèvres, contre mon menton, tu commences même à te caresser avec mon nez pendant que ma langue fait son travail. Tu es vraiment excitée, je sens couler ta liqueur d’amour. J’aime tellement son goût, je te bois littéralement. Au-dessus de moi je te vois te tortiller, tu caresses tes seins et tu grognes de plaisir. Moi je suis totalement prisonnier de toi, je ne t’ai jamais vue aussi sûre de toi, aussi déchaînée.


Ton sexe s’éloigne tout à coup de ma bouche, j’essaie de le rattraper mais tu t’es couchée sur mon torse, mes bras toujours prisonniers de tes jambes.



Mon Dieu, que tu me rends fou avec ces mots, que j’ai hâte de sentir ta bouche ! Tu libères mes bras puis, toujours à califourchon sur moi, tu descends petit à petit vers mon sexe qui tremble de désir pour ta bouche. Arrivée au niveau de ma queue, tu me lances un regarde très coquin.



Tu t’allonges sur moi pour recommencer à chuchoter à mon oreille. Tu poses ta main sur mon sexe et le caresses tout doucement. Tu parles tout doucement à mon oreille, en me suçant de temps en temps le lobe.



Je ne sais que répondre, j’ai la gorge sèche. Oui, bien sûr que c’est mon fantasme, mais là, tout de suite me prendre tout ça dans la tête ça me refroidit un peu. Mais j’ai bien l’impression que c’est ce que tu cherches. Et que ça t’amuse terriblement. Je me demande ce que tu vas me réserver, qui tu vas amener… Est-ce que tu vas vraiment aller jusqu’au bout ? C’est qui ce « quelqu’un » ?

Et puis je me demande si tu penses vraiment tout ce que tu dis quand même… Ta main a quitté mon sexe, alors naturellement la mienne prend sa place, et je commence à me caresser en te regardant droit dans les yeux, comme tu l’aimes habituellement. Mais cette fois tu en as décidé autrement :



Tu pars dans un éclat de rire.



Je ne te reconnais pas, je suis un peu partagé entre la peur, la frustration et l’excitation. Tu as vraiment décidé de prendre les choses en main, et surtout tu as décidé de m’en faire baver…



Là tu commences à prendre ton rôle un peu trop au sérieux, et la peur prend le dessus sur l’excitation. Et pourtant, cette érection tonitruante me trahit. Mon sexe est si dur qu’il m’en ferait presque mal, impossible de nier que la situation m’excite au plus haut point. Tu me donnes à lécher tes seins pendant que tu frottes ton clitoris contre mon sexe. J’apprécie cette caresse, et tes mouvements sont de plus en plus saccadés alors que tu te masturbes à proprement parler sur ma bite. Tu tortilles tes seins et me les donnes à téter alors que tes coups de reins vont de plus en plus vite… Je fais un effort surhumain pour ne pas juter !


Tout à coup tu t’arrêtes et tu sors vivement du lit.



Tu me pointes la chaise dans le coin de la pièce, j’ai compris mon rôle et je le joue consciencieusement. Je crois bien que ce soir je serai le fameux cocu de mes histoires. Content ? Je ne sais pas encore… Quand je suis assis, tu viens derrière moi, tu passes tes mains sur mon torse et tu m’embrasses dans le cou.



Pour t’en assurer, tu m’attaches les mains au dossier de la chaise, et les chevilles aux pieds. Tu caresses rapidement mon sexe pour t’assurer de mon excitation, je pense que le résultat te satisfait au plus haut point.


Je te vois t’éloigner, tu me lances « Je vais chercher mon amant ! », mon cœur bat à tout rompre, nous y sommes, je ne peux plus reculer… et de toute façon même si je le voulais… tu as l’air si décidée… je suis bien attaché, que pourrais-je faire ? Je me pose mille questions. Qui va être cet « amant », depuis quand ? Comment est-il ? Jusqu’où vas-tu aller ? Le laisseras-tu te sodomiser ? Le laisses-tu jouir dans ta bouche ? Lui dis-tu les mots cochons que tu n’oses jamais me dire et qui semblent pourtant ce soir si naturels dans ta bouche ? Chaque seconde qui passe me fait mal et augmente mon excitation.


Je l’imagine déjà, bien musclé, s’activant entre tes cuisses. Tu lui grifferas les fesses pendant qu’il te prendra passionnément. Vos langues joueront une valse enflammée. Je sens déjà ton regard me transpercer pendant qu’il te prendra en levrette et qu’il rira de cet homme attaché et qui bande à voir sa femme se faire baiser. Je l’imagine déjà jouir sur tes seins, te voir ensuite te les caresser pour étaler sa jouissance sur toi, et me dire en riant que tout à l’heure je pourrai te les lécher…


Mon esprit est déjà bien parti dans ses divagations lorsque tu reviens, seule. Tu m’annonces que, finalement, ce soir je ne verrai rien mais que j’entendrai tout. Tu tires alors la chaise dans la chambre d’à côté. C’est assez laborieux, et tu le fais sans douceur, me traînant sur cette chaise comme on traîne un meuble. Une fois arrivés à destination, tu te retournes et, en me regardant droit dans les yeux, tu me dis « à tout à l’heure » avant de partir en fermant la porte derrière toi.


Je ne peux qu’entendre la suite et imaginer mille choses. J’entends une porte s’ouvrir, des pas, des vêtements qui tombent au sol, puis probablement des soupirs. Fichue porte, je n’entends finalement pas grand-chose, je me sens terriblement frustré, attaché seul sur cette chaise pendant que tu t’éclates à côté. Au bout de quelques minutes j’entends des gémissements, ce sont les tiens. Cela accélère rapidement, tu prends vraiment ton pied ce soir… Tes gémissements se transforment presque en cris. Je t’entends crier des « Hum, c’est bon », des « Oh oui ! Vas-y », et des « Oh ! plus fort !! », à tel point qu’on vous croirait en train de tourner un porno, et moi je ne dis rien mais je viens de jouir. Je sens le flot de ma jouissance qui s’écoule de mon vit, et qui coule ensuite le long de mes jambes. Je crois n’avoir jamais joui aussi fort, sans pourtant que personne ne me touche.


Tu as joui une première fois, allez-vous remettre ça ? J’entends des pas, à nouveau cette porte, il s’en est allé, ce fut bien rapide (mais efficace dirait-on).


Tu ouvres ma porte et tu viens te lover contre mes bras. Tu m’embrasses tendrement, ta bouche est chaude. Tu frottes doucement ta chatte contre mon sexe ramolli, elle est encore chaude et humide. Tu me détaches les mains, je peux enfin te serrer dans mes bras.



Tu pointes la goutte de sperme au bout de mon sexe.



Tu te relèves et détaches mes pieds.



Mon Dieu, ça y est, je vais voir celui qui vient de faire jouir si fort ma femme. Je vais voir celui qui a fait de moi ce « cocu content ». Est-ce que je suis prêt ?



Je suis à la fois rassuré et déçu. Mais au fond je crois que je suis tout de même plus rassuré que déçu…



À ces mots, mon sexe se réveille à nouveau, décidément ce soir tu sais comment me rendre dingue !



Oh là, que me réserves-tu encore ? Et, qui sait… la prochaine fois ?…