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n° 12032Fiche technique10950 caractères10950
Temps de lecture estimé : 7 mn
03/12/07
Résumé:  Quel bonheur qu'une Europe paficiée au paf.
Critères:  grp fête échange humour -humour -totalsexe
Auteur : Samuel            Envoi mini-message
L'Europe sera orgiaque ou ne sera pas

Jasmina avec son god enfilait John qui sodomisait Helmut qui enculait Juanita qui pissait sur Bernard qui baisait Anca qui léchait le cul de Jasmina. Oui, c’était enfin la vraie Europe, celle que nous appelions de nos vœux depuis si longtemps. Anca, la Roumaine, avait été la dernière à nous rejoindre, mais elle n’était pas la dernière à entrer dans les jeux les plus coquins. Ce qui démontre que leur isolement durant un quart de siècle n’avait pas nui à leur épanouissement sexuel. Chacun jouissait dans sa langue, mais avec l’aide des langues des autres.


Bon, bien sûr, au début, c’était banal. Jasmina de Bruxelles avait rencontré John à Londres. Ils avaient baisé comme des fous devant les gardes du Palais de Buckingham impassibles. Ces fameux bonnets à poil les avaient tétanisés de plaisirs sauvages. Jasmina avait tellement mouillé que sa culotte était tombée de son propre poids. John était un européen frileux et quand, dans la nuit qui suivit, il vit le god en plastique dur sortir du sac de son amante, quand elle s’en harnacha, il eut quelques frayeurs et il se dit que les Anglais avaient bien fait de ne pas abandonner au moins la livre sterling. Il subit sans frémir son premier assaut anal, mais Jasmina sentit qu’il n’était pas prêt à passer à l’euro.


Helmut, étudiant de Hambourg, mais très Eau de Cologne, attendait Jasmina pour des travaux sur la dépollution du Rhin ; c’était un vrai problème car on avait observé que depuis un certain temps les poissons toussaient. Mais Jasmina revint avec retard et avec John. Alors, foin de dépollution. Au contraire, ce fut une furieuse pollution nocturne. L’Anglais que l’anus démangeait, envoûté par cette Eau de Cologne, qu’il n’avait jamais goûtée que de loin, s’agenouilla promptement devant un Helmut si décomplexé qu’il se promenait nu même les jours de semaine. Le naturisme et le nudisme faisaient partie de son éducation saxonne. Tout petit, il avait joué à cache-cache sous les testicules de son père et la toison de sa mère, impeccable, ordonnée comme une pelouse anglaise.


Après une fellation hésitante, dans un anglais approximatif, Helmut s’ouvrit à une plus large idée de l’Europe, faisant fi des périodes belliqueuses et des ressentiments centenaires. Il était bi depuis toujours, étant donné son refus de considérer un sexe supérieur à l’autre, et quand il se mit pour quelques mois en ménage avec un copain de fac, l’un et l’autre faisaient la vaisselle, sortaient les poubelles, sans discrimination aucune. En réalité, il préférait faire la vaisselle, car sortir les poubelles en Allemagne est une opération qui prend du temps. Il faut d’abord sortir la poubelle bleue qui contient les verres et les verres, mais seulement les verres, puis la verte qui contient les cartons, mais il faut au préalable en retirer les agrafes métalliques. On doit généralement le faire avec les dents, parce qu’avec une pince il pourrait y rester de la limaille quasi invisible à l’œil, mais très gênante pour la récupération. Je passe sur les poubelles rouge, noire, jaune et la transparente qui ne doit contenir que des préservatifs. Le tout est surveillé par un agent de contrôle qui est souvent pointilleux.


Nous en étions donc à une profonde sodomie magnifiquement exécutée par John qui malgré tout prenait un fin plaisir à baiser un Allemand ; cela indiscutablement pimentait cette scène. D’ailleurs Helmut criait malgré son endurance et Jasmina qui jouissait bruyamment sans entraves (bien qu’elle eût préféré avec entraves) dans un sofa portugais avec un god luxembourgeois ne couvrait pas ses gémissements. C’est alors qu’arriva sa co-locataire Juanita. Il faut savoir qu’à Bruxelles le mètre carré est tellement cher qu’on préfère se mettre à deux pour payer le loyer et souvent se le mettre carrément, le ou la co-locataire. Juanita était étudiante aux Beaux-arts ; elle faisait des études pour devenir modèle nue pour peintres célèbres. Elle disait souvent qu’elle voulait rattraper le temps perdu pendant le franquisme, qu’elle n’avait pas connu bien sûr, mais qu’elle avait étudié dans toute sa composante rétrograde et puritaine. Elle en avait conclu après une longue thèse qu’elle devait souffrir comme le peuple avait souffert, mais qu’alors ce soit en jouissant. C’est pourquoi elle devint vite masochiste. Et à la vue de ce pauvre Helmut sauvagement maltraité par un puissant citoyen de la reine Élisabeth, elle remonta sa robe qu’elle avait déjà courte et exhiba un derrière vierge de toute culotte, puis elle dit dans un allemand pitoyable :



C’est à dire que contrairement à Franco qui avait refusé d’aider Hitler au moins officiellement, bien qu’il en avait eu follement envie, elle, l’Espagnole venait porter secours à l’Allemand. Elle écarta même ses fesses pour qu’Helmut n’ait plus qu’à répercuter les secousses qui lui venaient de son propre assaillant. Mais Helmut avait une queue assez épaisse qui n’en finissait jamais de grossir et, sans l’aide de Jasmina toujours serviable, on en serait probablement encore aux prémisses. Un petit cul espagnol toujours désireux, mais avec les yeux plus gros que le ventre. Un gros pénis péniblement, millimètre par millimètre, se frayait un chemin et la main huileuse de la Belge fit merveille. Le bel engin fut englouti avec des cris internationaux d’admiration. On en resta là pour ce soir mémorable, mais chacun avait bien l’intention de ne plus quitter l’autre et d’entrer dans une Europe sans frontières.


C’est donc à Paris qu’on se revit le vit. Bernard, garagiste, avait un fort bel appartement dans un quartier sympathique, et il avait une employée roumaine, qui parlait bien le français, mais qui avait encore des progrès à faire pour parler avec des Français. Ils avaient aussi des conflits. Anca, timide sexuellement, voulait faire la chose, comme elle disait, mais quand les rideaux étaient tirés, et lui Bernard pensait :



Donc, bricoleur, il avait installé une caméra invisible et ses ébats étaient directement retransmis au bistrot. Anca, une fois les rideaux fermés, était diabolique, capable de toutes les audaces et Bernard se félicitait tous les jours de l’entrée des Roumains dans l’Europe. Elle prenait des positions qui n’existaient même pas dans le Kamasoutra, tour à tour gymnaste aérienne ou nageuse entre deux draps. Mais dès qu’un coup de vent faisait voler les rideaux, elle criait comme Dracula et faisait sortir immédiatement d’elle tout membre introduit. Il fallait alors beaucoup de patience pour d’abord fermer les rideaux avec une pince à linge et la réconforter en lui disant que personne n’avait rien vu ou alors le voisin aura cru qu’on changeait la literie. C’était le complexe du rideau de fer si longtemps maintenu dans ces pays au passé stalinien.


Ce jour-là, Bernard était tout fier, car il savait, enfin il était presque sûr, que tous les habitués du bistrot le féliciteraient pour une fellation tellement réussie qu’on pouvait croire à l’invention de la télévision en relief. Il avait caché la petite caméra japonaise – eh oui, parfois on pouvait être infidèle à l’Europe - dans un dent creuse et on voyait la petite bouche aller et venir avec appétit, avec gourmandise. Et surtout le final, parce qu’au fond, la fellation est assez ennuyeuse à regarder, le final était un régal. Imaginez ces yeux fiers d’Europe de l’Est, la bouche suçant le membre turgescent. Puis un arrêt brusque et la même image avec deux filets de sperme qui coulaient des commissures des lèvres. Un tableau à la Bernard Buffet…


Ce jour-là, Bernard était encore plus fier, parce qu’il savait, enfin il était presque sûr, que Sarkozy allait être élu le soir. Or, Sarkozy, c’était vraiment le candidat des garagistes européens. D’ailleurs, il l’avait dit :



Bref, il allait être élu et on allait fêter cela. Tous au siège du RPR qui s’appelle maintenant UMP, mais on préfère toujours l’appeler RPR, c’est plus viril comme sigle. Déjà les mines sont réjouies et les propos confiants :



C’est alors que passe une bande de jeunes venus de Bruxelles avec l’idée de faire la fête et qui tombe sur Anca, qui leur sourit et qui parle un roumain compréhensible avec les mains des autres. Bernard s’approche, regarde Juanita qui profite d’une brise légère pour souligner qu’elle ne porte pas grand chose sous la robe transparente et Bernard se dit :



Jasmina, armée de son god ceinture, ne peut résister plus longtemps, elle s’approche, présente son cul à la Roumaine qui la lèche au plus profond. John, sur un regard de la Belge, vient se faire enfiler comme il en a l’habitude. Helmut refait connaissance avec la verge anglaise qui entre et sort comme si elle était chez elle. Juanita reprend sa position de sainte sodomisée et, le cercle étant désormais fermé, elle pisse sur Bernard qui pète dans la soie. Le cercle est fermé et l’Europe s’est réalisée. C’était, à ne pas s’y fier, une Europe pacifiée au paf. C’est alors qu’entrent le plombier polonais nu dans sa salopette et l’infirmière bulgare sans rien sous sa blouse…