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n° 12052Fiche technique15989 caractères15989
Temps de lecture estimé : 9 mn
09/12/07
Résumé:  J'ai toujours eu un côté "bon samaritain". En général, cela ne débouche que sur des ennuis. Mais quand l'imprévu et les concours de circonstances s'en mêlent... la récompense peut être au bout du voyage.
Critères:  fh inconnu hotel voyage voir fmast intermast journal -occasion
Auteur : Humoureux      Envoi mini-message
Un voyage à Marseille qui n'est pas une galéjade

Le TGV Paris-Marseille s’apprêtait à partir. J’étais ravi de ne pas avoir de vis-à-vis et de bénéficier du maximum de place dans la voiture de 1ère classe, lorsque déboula une furie, chargée de bagages, toute essoufflée, qui vint s’affaler dans le siège me faisant face. Alors que le train démarrait, atterrirent successivement sur la tablette nous séparant l’ordinateur portable, les dossiers et deux téléphones portables. En général, les gens se saluent dans le train, surtout quand ils ont trois heures à passer en tête-à-tête, si je puis m’exprimer ainsi. En l’occurrence, rien ! Il ne me restait donc qu’à me caler dans mon fauteuil et à attaquer la lecture du Figaro du jour.


J’observais quand même cette femme, la quarantaine, vêtue très femme d’affaires : chemisier blanc, jupe droite, collier de perles, chignon sur des cheveux châtains, lunettes à monture noire augmentant encore la sévérité du regard.


Vous avouerai-je que, pour moi, un voyage en train ou en avion est un moment de décompression, de décontraction. Et j’observais donc avec beaucoup d’amusement et de curiosité cette femme qui jonglait entre ordinateur, dossiers, multipliant les coups de fil énervés.


Le TGV traversait la Bourgogne lorsque ma vis-à-vis reçut un coup de fil qui la fit exploser :



Et de mettre fin à la communication, sans autre forme de procès.


J’ai toujours eu un côté "bon samaritain" et, comme j’avais l’intention de me rendre à la voiture-bar, je proposais à cette gente dame de lui apporter un café ou un thé.



Nous eûmes donc l’occasion de faire connaissance autour de deux expressos.


Catherine dirigeait un laboratoire et elle devait participer à un colloque au palais du Pharo à Marseille. Elle avait prévu d’arriver la veille pour bien se concentrer sur son intervention. Malheureusement, la secrétaire s’était "plantée" et avait programmé le voyage en TGV 24 heures trop tôt. Réservation avait été faite, quel concours de circonstance, au Sofitel Palm Beach, celui où je descends régulièrement, tant j’apprécie le cadre et la vue imprenable sur le château d’If, le Frioul, …


J’avais compris à demi-mot la situation délicate dans laquelle se trouvait Catherine, mais la rassurait en lui confirmant que je descendais moi-même dans cet hôtel où m’attendait à l’arrivée une réunion de travail avec mes partenaires provençaux. Donc, elle ne s’y trouverait pas seule et une solution devrait être trouvée.


Arrivés à l’heure – cela arrive – en gare de Marseille, nous prîmes donc tous les deux la direction de l’hôtel en taxi, par un soleil que seule la Provence peut nous réserver. Le réceptionniste confirma que Catherine était en liste d’attente, en tête de liste, et que, dès qu’une annulation serait annoncée – ce qui est, paraît-il, courant – la chambre lui serait réservée.


Je proposais à Catherine, pour se changer les idées et décompresser, de profiter de la piscine extérieure :



Comme le naturisme n’est pas encore toléré dans cet hôtel, je me hasardai à lui proposer de s’installer sur le balcon de ma chambre pendant que je discutais avec mes partenaires. Ainsi, faute de plonger dans la piscine, elle pourrait, au moins, bénéficier du soleil marseillais. Catherine accepta volontiers. Et, quand nous montâmes dans ma chambre, le bagagiste y avait déjà installé nos bagages. Étonnant, non ? comme aurait dit feu Pierre Desproges. J’y laissai Catherine prendre ses aises et rejoignis mes partenaires dans le hall de l’hôtel.


Très curieux, comme tout Marseillais qui se respecte, ils m’interrogèrent sur cette inconnue. Et je leur racontai donc ce qui précède. Ils me regardèrent avec un petit sourire en coin, pas convaincus pleinement par ma narration des faits ! Et pourtant, ce n’était que la vérité…


Ma réunion de travail dura trois bonnes heures, dans la plus grande décontraction. Une fois la réunion de travail terminée, mes partenaires m’interrogèrent :



Avec un grand éclat de rire…



Et, sans autre forme de procès, mes Marseillais me saluèrent et me laissèrent seul dans le hall.


Je passai par la réception, où le réceptionniste me confirma que, pour l’instant, il n’avait pas reçu d’annulation… Je regagnai donc ma chambre pour ranger mon dossier et faire le point avec Catherine. Je la retrouvai allongée sur un transat, sur le balcon au soleil, profondément endormie… et complètement nue.


Ce n’était plus du tout la même femme. Le chignon avait fait place à des cheveux longs agréablement disposés sur les épaules et couvrant à peine une paire de seins, ma foi, bien proportionnés et dont les bouts pointaient honteusement sous l’excitation du soleil. Le mont de Vénus était soigneusement taillé et laissait deviner deux petits anneaux en or en guise de piercing sur le haut des lèvres vulvaires.


Je toussotai pour manifester ma présence. Mais le sommeil était trop profond. Je posai ma main droite, délicatement, sur l’épaule de Catherine, qui répondit par un petit râle avant de se tourner sur le côté. Il ne me restait donc qu’à attendre sagement que Catherine se réveille, tout en me régalant de ce corps agréable, exposé à ma vue dans l’ombre d’une impudeur.


C’est le téléphone de la chambre qui réveilla Catherine :



Une fois que j’ai eu terminé cet appel, elle me reconnut et m’interrogea :



Au bout d’un long quart d’heure, Catherine revint en peignoir de bain qu’elle laissa négligemment entrouvert, le maquillage discrètement refait et les lunettes à monture noire, si sévères, avaient fait place à d’élégantes lunettes de soleil.

Autour d’un Coca-Cola light, les présentations furent faites. J’appris ainsi que Catherine dirigeait seule ce laboratoire après qu’elle eut découvert que son mari et associé la trompait avec une jeune ingénieur travaillant dans la même entreprise. Le divorce fut prononcé et le mari volage congédié ! La tâche était lourde désormais mais Catherine se faisait un point d’honneur de réussir.


Comme j’avais compris que ce voyage était son premier dans la cité phocéenne, je proposais à Catherine d’aller dîner d’une fameuse bouillabaisse aux Catalans :



Il était temps de se préparer pour le dîner. En homme galant, je proposai à Catherine de se rendre la première dans la salle de bains. Elle en sortit une petite heure plus tard, à nouveau métamorphosée. Les cheveux avaient été peignés avec beaucoup de soin et continuaient de tomber sur les épaules. Le maquillage bénéficiait du teint rosé que la peau avait pris l’après-midi au soleil. Un petit haut en dentelle laissait deviner les jolies formes que j’avais découvertes l’après-midi, et une jolie jupe longue de couleur noire couronnait la beauté de cette femme, beauté que je n’aurais pu soupçonner au départ de Paris.



Le taxi nous emmena le long de la Corniche, nous permettant d’admirer la rade de Marseille toute illuminée. Pour un peu plus impressionner Catherine, je demandai au taxi de faire un crochet par le Vieux Port, nous permettant ainsi d’apprécier au passage la Bonne Mère, l’abbaye Saint-Victor, la mairie, … la totale, quoi !


Arrivés aux Catalans, le patron avait eu la bonne idée de nous réserver une table à la fenêtre, avec une vue imprenable sur la Méditerranée et les mouvements des bateaux.


Catherine était fascinée, ébahie :



De fait, la pêche du jour avait été excellente. Et j’avais commandé un petit bandol de derrière les fagots, qui rendait ce moment encore plus délicieux.


Soudain, je vis Catherine s’inquiéter :



Catherine ne se fit guère prier.


Le dessert maison, l’omelette norvégienne flambée, arrosée d’un calva millésimé, déconnecta Catherine définitivement de sa vie professionnelle. Elle me raconta longuement sa déception amoureuse et me jura qu’elle ne pardonnerait jamais ce que lui avait fait subir son mari. Comme elle ne cessait d’admirer le paysage, je lui proposai de rentrer à pied à l’hôtel, en longeant la mer.


Nous rentrâmes bras dessus bras dessous, ne marchant pas toujours très droit, non pas sous l’effet du mistral qui s’était levé, mais de notre consommation d’alcool un peu excessive. Comme Catherine manquait de tomber, je la retins par la taille à hauteur du Vallon des Auffes. Elle en profita pour se serrer très fort contre moi et m’embrasser avec une vigueur dont je ne me serais guère douté. Nous sommes ainsi restés enlacés de longues minutes, ignorant les coups de klaxon des automobilistes de passage. Un taxi vide nous permit de rejoindre l’hôtel plus rapidement et, tout naturellement, nous rejoignîmes ma chambre.


À peine entrés dans la chambre, Catherine me bascula sur le lit et entreprit de me déshabiller avec beaucoup d’agilité :



Mes mocassins valsèrent à l’autre bout de la chambre. Puis les chaussettes, le pantalon. J’essayai vainement de déshabiller Catherine. Mais elle avait pris la direction des opérations et ne me laissait aucune possibilité d’agir. Les boutons de ma chemise furent enlevés avec dextérité et je me retrouvais en caleçon.


Catherine, qui s’était déchaussé, vint se mettre à cheval sur moi pour se frotter sur mon sexe dressé dans mon caleçon. Sous l’excitation, je commençais à gémir. Catherine enleva alors sa petite culotte et me l’enfourna dans la bouche afin de me faire taire ! Puis elle entreprit de me caresser le corps, de le griffer avec ses longs ongles vernis. Je n’en pouvais plus. Elle me mordillait les tétons et, à chaque fois que je tentai le moindre mouvement, elle me rabattait les bras :



Avec la bouche, elle tira sur mon caleçon afin de le descendre le long de mes jambes. Mon érection de plus en plus visible compliqua un peu sa tâche, mais elle finit par arriver à ses fins. Et mon sexe eut droit à un festival de caresses buccales me menant aux limites de la jouissance.


Pour être plus à l’aise, Catherine se débarrassa de son petit haut et, surtout de sa longue jupe noire qu’elle avait remontée jusqu’à la taille. Je pouvais l’admirer, les seins pris dans un soutien-gorge en dentelle noire très classe et un porte-jarretelles de même facture qui ajoutait à l’érotisme soft. Le soutien-gorge fut prestement dégrafé et Catherine se caressa les seins, toujours excités, avec mon sexe d’une main, l’autre main étant consacrée à son intimité. Soudain, la jouissance fut la plus forte. Catherine s’éclata sur mon ventre et accéléra le frottement de mon sexe en feu sur ses seins. À mon tour, je jouis abondamment et Catherine s’empressa de recueillir ma semence dans sa bouche.


Au bout de quelques minutes, alors que nous étions tous les deux affalés sur le lit, tentant de récupérer nos respirations, Catherine eut la bonne idée de m’enlever le bâillon. Elle m’embrasse avidement, la bouche encore remplie de ma semence.