n° 12067 | Fiche technique | 14772 caractères | 14772Temps de lecture estimé : 9 mn | 11/12/07 |
Résumé: Je feignis une larme pour sortir ma nouvelle pochette. Quel bonheur de retrouver ces odeurs qui nous rajeunissaient de dix ans... | ||||
Critères: fh collègues hotel amour noculotte fellation cunnilingu nostalgie -coupfoudr -amourpass | ||||
Auteur : Humoureux Envoi mini-message |
Dix ans déjà…
Nous nous étions rencontrés à Paris, à l’occasion d’un séminaire réunissant les principaux cadres français de cet important cabinet d’audit américain. Bien que mariés tous les deux, ce fut le coup de foudre immédiat. Dès le cocktail de bienvenue, nous n’avions d’yeux que l’un pour l’autre. Notre idylle démarra dès le premier soir, avec fougue, rage, investissement total, sans peur du qu’en-dira-t-on ! Mais très vite, cette liaison provoqua la jalousie de mes collègues et l’atmosphère professionnelle me devint irrespirable. Comme à cette époque je tenais encore à ma femme, je changeais donc d’emploi et de secteur professionnel. Et notre liaison en resta là.
C’est la lecture d’une information dans une revue financière qui me fit retrouver la trace d’Élisabeth. Elle avait poursuivi une brillante carrière au sein du même cabinet d’audit et venait d’être nommée à Bruxelles, à la direction de la division Europe !
Je me fendis donc d’un petit mot de félicitations, sans autre arrière-pensée. Par retour, je recevais un mel ainsi rédigé :
Cela me fait vraiment plaisir de te lire. Tu es super sympa. Mercredi prochain, je suis à Paris. Si tu le veux, on se voit à l’heure de l’apéritif au bar du George V.
Comment résister à une telle invitation ?
Le mercredi suivant, après que nous ayons échangé nos numéros de portable, je me suis rendu avenue George V, le cœur un peu serré. Quelle personne allai-je retrouver ? Qu’était-elle devenue sur un plan personnel ? Comment se passeraient nos retrouvailles ?
Personne au bar. Je me fis annoncer par la réception.
Dix longues minutes s’écoulèrent. Lorsque je vis arriver Élisabeth, toujours aussi lumineuse, ses longs cheveux blonds soyeux étaient réunis dans un chignon qui lui allait très bien, en fait. Une veste bleu marine et une jupe moulante très "haute couture", un chemisier blanc à grand décolleté, meublé par ce collier de perles que je lui avais connu.
Je ne pouvais rêver meilleure reprise de contact.
Autour de deux coupes de champagne, je lui racontais ma nouvelle vie professionnelle dans l’immobilier, ma passion persistante pour l’archéologie et les voyages au Proche-Orient, mon divorce aussi, consécutif à une vie de couple qui avait perdu toute saveur et qui était donc devenue sans intérêt.
Élisabeth me résuma son cursus professionnel, cette vie à la fois passionnante et trépidante, sous la pression permanente des associés américains, son divorce également, lié à cette vie professionnelle incompatible avec une vie de couple. Comme elle n’avait pu avoir d’enfant, son divorce avait été sans conséquence.
Je suivis donc Élisabeth en direction des ascenseurs en redécouvrant ce cul que j’avais tant caressé, embrassé, adoré. La jupe moulante laissait supposer qu’Élisabeth portait un porte-jarretelles. Était-ce habituel, ou avait-elle fait cet effort pour m’être agréable ?
Quelques minutes plus tard, affalé dans une des bergères du hall, Élisabeth m’arracha à ma rêverie.
Toujours cette impatience, ce besoin d’aller vite, de ne pas perdre une minute. Elle n’avait pas changé…
Arrivés à la brasserie, nous eûmes la chance d’être installés à une table d’angle. Nous étions ainsi assis côte à côte. La qualité et l’abondance du plateau de fruits de mer n’avaient pas changé, le Muscadet l’accompagnant non plus. Plusieurs fois, nos genoux se frôlèrent, nos regards aussi. Comme je suçai plus ou moins bruyamment pour aspirer la chair d’une patte de crabe, Élisabeth partit d’un grand éclat de rire.
La chair de la patte de crabe dépassant de ma bouche, je m’approchai de celle d’Élisabeth, avec un petit clin d’œil de connivence. Élisabeth aspira à son tour la chair et je sentis soudain la chaleur de ses lèvres pulpeuses que j’avais tant appréciée.
Notre dîner se poursuivit dans une atmosphère très détendue et nous riions d’observer autour de nous tous ces gens qui dînaient et donnaient l’impression de s’emmerder à cent sous de l’heure. Nos petits jeux ne faisaient rire que nous deux. Chacun invitait l’autre à gober une huître. Je décortiquais soigneusement les grosses crevettes, les trempais dans la mayonnaise et les donnais à déguster à mon invitée. Comme dessert, notre choix se porta sur les profiteroles au chocolat. Le dessert que nous avions pris la première fois. L’occasion de nous remémorer plein de bons souvenirs.
Il était 23 heures passées quand notre repas se termina.
Nous étions en milieu de semaine. Donc, pas la foule. Le maître des lieux nous installa dans une banquette en retrait du podium.
Une chanteuse de blues noire, accompagnée par un trio piano-basse-batterie, en provenance de La Nouvelle-Orléans, chantait admirablement le blues et incitait à la mélancolie. Pris par l’ambiance, je saisis la main d’Élisabeth, avec tendresse et, comme au premier soir, Élisabeth posa sa tête sur mon épaule. La musique nous fascinait tous les deux et nous n’avions pas besoin de nous parler, tant nous étions en phase.
L’arrivée de la bouteille de champagne interrompit notre tendre moment. J’invitais Élisabeth à porter un toast à nos retrouvailles. Nos regards émus se croisèrent et je vis une larme poindre dans ses yeux.
Ses yeux s’embuaient de plus en plus et je pris ma pochette en soie couleur bordeaux pour lui essuyer les yeux.
Soudain, je me rappelai, en effet.
Élisabeth se leva, me prit la pochette et se rendit aux toilettes. De retour, discrètement, elle remplaça ma pochette par sa petite culotte ! À mon tour, en guise de remerciement, je la gratifiais d’un profond baiser langoureux. Nos langues se croisèrent, se mêlèrent, s’entrelacèrent. Nous avions complètement oublié le blues louisianais.
Je feignis une larme pour sortir ma nouvelle pochette. Une petite culotte de soie rouge et noir déjà imprégnée des odeurs musquées intimes de mon ancienne amante. Quel bonheur de retrouver ces odeurs qui nous rajeunissaient de dix années…
Élisabeth s’aperçut de mon érection au travers de mon pantalon. Profitant de l’obscurité, elle glissa sa jambe droite entre mes jambes et m’excita encore plus.
Nous n’eûmes aucune difficulté à trouver un taxi devant Le Méridien. Et, comme au premier soir, j’étais avec Élisabeth, amoureuse, sans petite culotte…
La place de l’Étoile était encombrée. Le chauffeur de taxi n’était intéressé que de s’extirper du trafic. J’en profitai pour glisser une main entre les cuisses ouvertes d’Élisabeth. De fait, elle portait un porte-jarretelles, comme je les aime, son intimité était déjà bien humidifiée par le désir et je récupérais provisoirement ma pochette imbibée de larmes pour y ajouter cette sécrétion féminine synonyme de désir.
Lorsque le taxi s’arrêta, nous étions devant le George V, et c’est le chasseur, certainement habitué du fait, qui nous interrompit dans notre lien amoureux et nous invita à descendre.
Sans passer par la réception, où l’attendaient quelques fax, Élisabeth m’emmena directement vers les ascenseurs. La porte refermée, nous reprîmes notre étreinte et je sentis le genou d’Élisabeth se faire de plus en plus pressant sur mon sexe en érection.
L’inconvénient des ascenseurs modernes, c’est qu’ils sont rapides…
En peu de temps, nous étions au 5e étage, la porte s’ouvrit. Élisabeth me prit par la main et eut quelques difficultés à ouvrir la porte de sa chambre avec la carte magnétique. Je la lui pris des mains et réussis à ouvrir cette porte qui nous séparait d’une nuit de retrouvailles. Je n’eus que le temps de découvrir cette grande chambre rénovée il y a un an ou deux, avec un bureau de travail, ordinateur, télévision à écran plasma, mais surtout un grand lit avec une couette comme je les aime.
Sans mot dire, Élisabeth se débarrassa de son manteau, de sa veste et, tout en dénouant son chignon, elle entreprit de me déshabiller fébrilement. Mon imper, ma veste, ma cravate rejoignirent son manteau et sa veste à même le sol. Et de concert nous enlevâmes qui son chemisier, qui sa chemise.
Élisabeth m’apparut alors dans cet ensemble Lise Charmel, sa marque préférée – et comme je la comprends : un soutien-gorge de soie rouge et noire avec quelques guipures mettant en valeur cette poitrine ferme et sensible que je lui avais connue et le porte-jarretelles de même marque que j’avais subodoré.
Je n’eus que le temps de me débarrasser de mes chaussures. Élisabeth me balança sur le lit, m’enleva la ceinture puis le pantalon et se précipita sur moi. Nous nous embrassâmes à nouveau goulûment, et je sentais son sexe tout humidifié se frotter hardiment sur mon sexe au travers de mon boxer.
Alors que je dégrafai son soutien-gorge pour mieux découvrir ses seins qui, l’âge aidant, avaient pris plus de volume, Élisabeth descendit le long de mon corps, mordillant au passage mes tétons, léchant mon nombril, puis prenant à pleines dents mon boxer afin de m’en débarrasser.
Décidément, elle n’avait pas changé.
C’était elle qui menait la danse…
Il ne me restait qu’à me laisser faire
Élisabeth, après quelques baisers furtifs sur mon pubis et mes bourses, osa quelques petits coups de langue sur le bout de mon sexe en excitation, où perlaient quelques gouttes de bonheur. Soudain, se rappelant l’aspiration de la patte de crabe à la brasserie, elle aspira profondément mon sexe jusqu’au fond de sa gorge. Je retrouvais ces moments d’excitation limites, ces mordillements, ces succions, cette langue qui m’enveloppait adroitement le bout du sexe…
Soudain, je me mis à gicler violemment dans la bouche d’Élisabeth, qui recueillit ma semence avec toujours autant de plaisir. Tout en avalant mon sperme, elle continuait à me lécher, alors que j’étais aux limites du supportable.
J’entrepris alors de prendre Élisabeth vers moi, de la prendre dans mes bras, de l’embrasser pour la remercier de ces quelques minutes de bonheur qu’elle venait de me procurer et qui, en fait, me manquaient tant.
Je descendis le long de ses seins. Ils étaient toujours aussi fermes et avaient certainement pris une ou ou deux tailles (il faudrait m’en souvenir quand je lui ferais la surprise de dessous coquins). Ses tétons, que j’avais tant sucés, léchés, mordillés, aspirés, étaient rouges d’excitation. Tout comme son clitoris qui n’attendait que ma venue. Je le fis d’abord rouler entre mes doigts puis, à mon tour, je le léchais à petits coups de langue avant de l’aspirer, tout en pénétrant de ma main libre son sexe béant et sa petite rose.
Heureusement que la chambre devait être insonorisée. Car soudain, alors que je le pressentais par les mouvements de son corps de plus en plus amplifiés et rapprochés, Élisabeth s’éclata dans ma bouche, d’un liquide brûlant et salé, tout en criant sans retenue.
Le calme de son corps revenu, Élisabeth s’allongea à mes côtés, me déposa un chaste baiser sur mes lèvres encore remplies de sa propre jouissance et me glissa à l’oreille :