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n° 12071Fiche technique105317 caractères105317
Temps de lecture estimé : 57 mn
11/12/07
Résumé:  Une paysanne se voit proposer une forte somme d'argent en échange de sa venue au château du seigneur des terres.
Critères:  fsoumise hdomine humilié(e) voir rasage fellation cunnilingu fsodo init fantastiqu
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message
Isabelle

Isabelle se tenait devant l’estrade. Le héraut venait d’arriver et de s’annoncer avec son tambour. Il tenait dans sa main un rouleau de parchemin que bientôt, il lirait à la population paysanne amassée devant lui. Isabelle regarda autour d’elle et fit un signe de la main en voyant apparaître le chapeau de paille de son père. Il s’approcha rapidement, escorté de ses deux fils. Il avait les traits tirés de l’agriculteur qui a vu sa dernière récolte aux trois quarts dévorés par des insectes. Quelle nouvelle allait leur apporter ce crieur public ? De nouveaux impôts ? Une nouvelle taxe ? Pire : une nouvelle guerre ? Isabelle lança un sourire rassurant à son père, mais le visage de cet homme fatigué par la vie ne changea pas. Doucement, le village dans son ensemble arriva et se plaça sur la place principale. Des enfants étaient montés sur des barrières et d’autres même sur les toits des plus basses chaumières. Il y avait peu d’animation dans le taudis alors un héraut suscitait toutes les attentions, quelque fut la nouvelle apportée. Le crieur cessa de jouer de son tambour et la foule se tut en même temps que le grondement. Le messager déroula un grand parchemin, prit une grande inspiration, puis lut :



Les villageois avalèrent difficilement leur salive. Dix pièces d’or ? Trois années entières de récoltes n’auraient pu offrir une telle somme ! Ce village valait bien moins que cela. Dix pièces d’or contre la simple venue d’une jeune femme ? Isabelle sentit le regard de son père et de ses frères peser sur elle.



Isabelle baissa les yeux et fronça les sourcils. Yvan n’avait pas tort. Elle hocha la tête, embrassa ses frères puis son père et partit pour la ferme en courant. En quelques minutes, elle réunit le matériel utile et partit pour le château.


La ville entourant le château était immense. Isabelle se sentit moins en sécurité dans ces rues que dans les routes, finalement parfaitement sécurisées, qu’elles avaient empruntées pour venir. Elle remonta la rue principale pour arriver devant l’arche s’ouvrant sur le château. Une dizaine de gardes surveillait ce point de passage. Isabelle s’approcha timidement. Un garde se tourna vers elle, la détaillant des pieds à la tête. C’était une jeune femme comme il en voyait des dizaines tous les jours. Une pauvre paysanne vêtue d’une robe taille unique en chanvre gris serrée à la taille par un simple cordon. Elle portait des sabots et une coiffe dissimulait à moitié une chevelure brune mal peignée et sale. La jeune femme puait le cheval et la saleté. Le garde n’aurait pas approché cette femme pour tout l’or du monde. Peut-être qu’elle aurait été belle une fois lavée, mais pour le moment, elle était totalement repoussante.



Pour elle, tous les soldats étaient des sergents. Le capitaine ne s’offusqua pas de cette erreur à laquelle il était plus qu’habitué.



Le capitaine soupira. C’était la cinquième depuis l’aube. Il en défilait tous les jours. Il lui fit signe de passer. Isabelle passa sous l’arche, le ventre noué par la peur. Elle ignorait quoi faire et encore moins où se rendre. Elle avait réussi à faire le trajet en seulement treize jours. Elle était éreintée. Elle était sale. Elle sentait le crottin de cheval dans lequel elle avait marché plus d’une fois pendant son long trajet. Elle ne voulait qu’une chose : qu’on lui donne son argent et vite rentrer chez elle. Elle ne se sentait pas à l’aise dans cet environnement si différent du sien. Elle monta les marches et un garde lui désigna l’endroit où elle devait se rendre. Ses sabots résonnèrent sur les pierres du hall d’entrée. On la dirigea vers un escalier qu’elle dut descendre. Elle arriva alors dans un couloir. Deux hommes bavardaient gaiement tandis qu’un jeune page attendait, s’ennuyant visiblement. Lorsqu’ils la virent arriver, ils la détaillèrent, leur regard se faisant aussi dégoûté que celui du capitaine à l’entrée et l’un d’eux lança :



Isabelle hocha timidement la tête.



Isabelle ne comprenait pas pourquoi on lui posait toutes ces questions, mais s’y plia de bonne grâce. Après tout, ça n’était pas des questions trop dérangeantes.



Elle rougit de la tête aux pieds, n’osant répondre à ce notable, tandis que les deux nobles souriaient.



Isabelle ne comprit pas un traître mot de ce que le notable venait d’annoncer. Le page la fit passer la porte, qui se referma derrière elle avant même qu’elle n’ait compris quoi que ce soit. Elle se retrouva dans une pièce relativement petite, une sorte d’antichambre. Deux gardes étaient postés de part et d’autre de la porte et une femme installée dans un fauteuil se leva et s’approcha d’elle. Cette femme ne donnait vraiment pas envie qu’on s’approche d’elle. Vieille, ridée, les yeux rapprochés et terrifiants, des mains fourchues, un nez crochu, un visage dur et sévère. Isabelle baissa les yeux en tremblant, ne comprenant pas ce qui se passait. La vieille la fit avancer d’un pas afin qu’elle monte sur une petite estrade de bois la surélevant par rapport au reste de la pièce. La vieille dame se plaça alors devant elle et souffla :



Isabelle ne s’était pas imaginé une seule seconde qu’on aurait pu ne pas la croire. En y réfléchissant, elle se dit qu’elle avait été stupide. Évidemment qu’ils vérifieraient, sinon, toutes les femmes du pays se déclareraient pures. Isabelle remonta sur la plaque.



Isabelle se tourna vers les gardes qui la mataient sans sourciller. Ils ne comptaient visiblement pas détourner les yeux.



Isabelle releva sa jupe jusqu’à ses genoux.



Isabelle obéit, mais fit en sorte que ses fesses restent cachées. Elle en offrit ainsi le moins possible aux gardes.



Isabelle obtempéra, mais avec difficulté.



Elle lui attrapa les genoux et les écarta sans douceur. Isabelle n’osa pas se rebeller et se laissa faire, au bord des larmes. La vieille se pencha et écarta les lèvres intimes de la jeune femme sans douceur. Isabelle cria lorsqu’elle sentit un objet froid et métallique toucher son sexe, forçant avec brutalité l’entrée de son intimité.



Isabelle, qui avait resserré les cuisses au toucher de l’objet métallique, les rouvrit, ne voulant pas voir les deux hommes avides s’approcher d’elle. La vieille força à nouveau l’entrée du paradis de la jeune femme et cette fois, Isabelle retint ses cris et son envie de s’enfuir. Jamais son père ne lui pardonnerait si elle partait maintenant, si près du but. Isabelle ne s’était jamais sentie aussi honteuse alors qu’elle entendait rire les deux gardes dans son dos. Isabelle ne comprenait pas pourquoi la vieille n’avait pas toujours pas terminé. Était-ce donc si difficile que cela à déterminer ? Isabelle sentait ses lèvres être tirées et étirées par les mains sèches de la vieille et elle se sentait de plus en plus mal à l’aise.



Cette réflexion rendit Isabelle plus rouge qu’une tomate, d’autant que les gardes faillirent s’étouffer de rire. La vieille s’éloigna et revint avec une bassine remplie d’eau. Sur le rebord étaient posés un savon et une lame de rasoir qui semblait très coupante. Enfin, la vieille avait posé sur son bras un linge sec et propre. Isabelle, bien que morte de honte, laissa la vieille lui laver le sexe, frottant avec le savon sans la moindre douceur. Certains passages faisaient frémir Isabelle, lui amenant des sensations étranges mais agréables jusqu’alors inconnues.



Isabelle ne comptait pas bouger. Elle laissa la vieille agir, se forçant à ne pas fondre en larmes. Elle se sentait humiliée et rabaissée. Elle ne put empêcher une larme de couler sur sa joue, mais retint les suivantes. Après plusieurs minutes, la vieille essuya le sexe maintenant parfaitement lisse de la jeune femme. Avec un ton d’une femme qui venait de vaincre une hydre à huit têtes, elle s’exclama :



Isabelle descendit plus bas que terre. Elle n’osa même pas regarder sa propre intimité, ne voulant pas la découvrir rasée. Elle tint donc sa jupe entre ses yeux et son sexe, laissant la vieille réinsérer sans douceur l’objet métallique. Très vite, elle annonça :



Isabelle soupira. Tout ça pour en arriver là. Ça avait été difficile, mais cette fois, ça y était. Elle allait enfin gagner la prime. La vieille rangea le matériel de rasage puis lui fit signe de descendre de l’estrade.



À ces mots, la vieille fit rouler ce qui sembla d’abord être à Isabelle un tonneau très large, mais qui, une fois posé au sol à côté d’elle, se trouva être une large bassine en bois.



Isabelle eut un instant envie de la prendre au mot et de sortir, mais son père serait furieux. Elle ne pourrait jamais lui dire qu’elle n’avait pas l’argent parce qu’elle avait refusé de se laver. Elle ôta donc ses sabots et entra dans la baignoire. Elle délaça le cordon qui resserrait sa taille et enfin, fit tomber sa robe. Elle s’accroupit pour la ramasser et la mettre en dehors de la bassine, ne voulant pas, en se penchant, offrir un spectacle plus grand encore aux gardes derrière elle. La vieille, qui ne semblait pas se préoccuper de la nudité de la jeune femme, lança le vêtement dans une panière puis entreprit de nettoyer Isabelle avec une éponge. Elle la fit mettre à genoux pour tremper ses cheveux et les laver. Isabelle sentait peser sur elle le regard des gardes, d’autant plus insistant qu’elle devenait propre. Ses cheveux sales et emmêlés se retrouvèrent lisses et doux. Son corps maculé de tâche révéla une jeune femme à la peau claire d’une pureté angélique. Les jambes tachées de crottin retrouvèrent leur douceur et leur beauté. La vieille ne s’arrêta que lorsqu’Isabelle présenta une propreté parfaite. Elle la fit alors se tenir debout, les pieds dans la bassine remplie d’eau. La vieille lui fit signe de sortir et elle l’essuya d’un drap propre, séchant ses cheveux. Toujours nue sous le regard des gardes qu’elle sentait même si elle ne les voyait pas, Isabelle n’osait plus parler ni bouger. Elle ne savait pas comment réagir. La vieille revint pour la coiffer sommairement, mais suffisamment pour que les cheveux encore humides soient à moitié domptés.



Isabelle regarda la vieille qui eut un sourire malveillant l’espace d’une seconde. Isabelle l’avait-elle imaginé ? Car maintenant, la vieille avait ce même visage neutre et sévère. Isabelle réfléchit mais rapidement, la vieille lança :



Qu’allait dire son père ? Cela se compliquait de minute en minute. Voilà ce qu’il lui dirait : après tout ça, tu t’es débinée ? Après avoir accepté l’humiliation, tu es partie à cause d’un bout de tissu ? Un homme voit un peu de ton corps et alors ? Cela vaut largement les dix pièces d’or ! C’est une fortune ! Isabelle se décida.



Les gardes s’avancèrent. Isabelle mit un bras devant ses seins et l’autre sur son pubis maintenant glabre alors que les gardes, en passant à côté d’elle, ne se privèrent pas de poser leurs yeux partout sur son corps offert. Ils la firent sortir par la porte d’où elle venait. Les deux officiels et le page étaient toujours présents. Isabelle n’osa pas sortir. Les gardes attendirent, puis, voyant qu’elle ne venait pas, retournèrent en arrière et l’un d’eux lui lança un regard noir. Isabelle s’avança alors sous les regards insistants des hommes présents sans le couloir. Elle sentit leur regard sur ses fesses rondes et fines alors qu’elle leur tourna le dos pour suivre les gardes. Ils montèrent les marches. La pierre froide n’était pas très agréable mais les tapis du large couloir de l’étage des hauts nobles furent beaucoup plus appréciables. Le couloir était vide. Ils ne croisèrent personne. Les gardes stoppèrent devant une grande porte en bois et l’un d’eux frappa tandis que son collègue se retournait pour poser sans détour ses yeux sur le corps de la jeune paysanne. Isabelle s’empourpra et raffermit ses bras protecteurs sur ses parties intimes. Elle n’entendit pas ce que le garde dit au dignitaire derrière la porte mais il ressortit et lança en direction de la jeune femme :



Les gardes s’éloignèrent alors, non sans un dernier regard sur la jeune femme. Isabelle se retrouva seule dans cet immense couloir décoré d’armures sublimes, d’armes et de magnifiques tapisseries. Chacun de ses objets devait coûter plus qu’elle ne gagnerait jamais en toute une vie. Elle ne se sentait pas à sa place et lorsque trois nobles arrivèrent dans le couloir, elle se sentit plus perdue que jamais. Lorsqu’ils la virent, ils s’approchèrent d’elle. Isabelle ne savait que faire.



Isabelle secoua la tête.



Ils partirent dans un rire sonore. Isabelle n’osait pas lever les yeux sur eux et tremblait de la tête aux pieds. Elle sursauta lorsque l’un d’eux attrapa son bras et la plaqua contre le mur. Elle voulut se débattre en usant de son autre main mais un second noble l’avait maintenue comme le premier. Elle était maintenant complètement offerte aux regards de ces hommes. Celui qui lui tenait le bras droit passa une main sur son intimité en soufflant :



La porte menant au bureau du seigneur des lieux s’ouvrit. Un homme en sortit et regarda la scène. Sa réaction surprit Isabelle. Au lieu de s’énerver, il sourit et lança simplement :



Les nobles lâchèrent Isabelle et s’éloignèrent en bavardant gaiement. Isabelle replaça ses bras pour cacher un maximum de son corps alors que le dénommé Arvin lui faisait signe de le suivre. La porte ouvrait en fait sur une antichambre. Arvin frappa à une autre porte. Une voix s’éleva de l’intérieur. Isabelle ne comprit pas mais Arvin ouvrit et fit signe à la jeune femme d’entrer la première. Elle obtempéra et la porte se referma derrière elle, laissant Arvin dehors.


Isabelle se trouvait dans une chambre sublime. Un grand lit à baldaquin se trouvait à sa droite. Des fenêtres ouvrant sur des balcons donnant sur un immense jardin apportaient une luminosité maximale en cette heure avancée de la matinée. Des commodes et des secrétaires étaient posés contre certains murs et des chaises trônaient çà et là.



Isabelle sursauta. Elle n’avait pas vu qu’il y avait quelqu’un. Elle s’avança et, masqué derrière une des colonnes du lit, un homme se dévoilé. Son regard noisette la déshabillait des yeux, pour autant que cela fut possible alors qu’elle ne portait aucun vêtement. Il était vêtu simplement d’une chemise en soie noire, de braies et de chausses sur lesquelles remontaient des bottes courtes. Il ne portait ni insigne, ni tabard, ni bijou, ni couronne. De sa ceinture, il décrocha une bourse. Il l’ouvrit, faisant tomber dans sa main dix petites pièces jaunes, qu’il remit ensuite en place.



Isabelle hocha la tête sous le regard de cet homme qui la fixait dans les yeux, ne semblant pas vouloir regarder ailleurs. Son regard perçant finit par la mettre mal à l’aise et elle baissa les yeux.



Isabelle avala difficilement sa salive. Elle n’avait du tout fait attention à cela dans le message du héraut. Il fallait qu’elle mérite cet argent ? Elle se sentit perdue, prise au piège. Elle leva un regard vers cet homme qui la fixait toujours dans les yeux, attendant visiblement sa réponse. Elle baissa la tête et souffla d’une voix misérable :



Isabelle se sentit bête, comme une enfant rabrouée. Elle avait fait tout cela pour rien. Évidemment qu’elle n’allait pas recevoir dix pièces d’or juste pour ses beaux yeux. C’était idiot de penser cela et très égoïste. C’était effectivement très injuste envers ceux qui méritaient réellement cet argent. Il ne suffisait pas de faire quelques kilomètres à pied pour mériter une telle somme. Isabelle se sentit de plus en plus mal dans ce silence pesant que le noble ne semblait pas vouloir rompre.



Isabelle leva les yeux sur le noble, ne comprenant plus.



Le noble sourit devant son regard interloqué et souffla :



Isabelle parlait vite, perdue, ne comprenant plus rien. Ses pensées défilaient à toute vitesse. Elle serrait ses bras contre son corps. Sa nudité ne lui importait plus devant cet homme qui semblait ne pas s’y intéresser le moins du monde. Elle se sentait idiote devant ce noble qui lui faisait la morale.



Isabelle fut déstabilisée par le silence qui suivit. En levant les yeux vers lui, elle constata qu’il semblait attendre quelque chose d’elle. Difficilement, elle souffla d’une petite voix :



Elle obtempéra, se disant qu’elle aurait probablement dû le faire depuis longtemps. Une simple paysanne doit se prosterner devant un roi, cela lui semblait maintenant évident.



Isabelle ajusta sa posture. Sa nudité lui redonna le rouge aux joues alors que le noble s’intéressait maintenant à son corps et non plus simplement à ses yeux.



Isabelle obéit en conservant son dos droit.



Isabelle en trembla. Elle allait littéralement offrir son corps au regard de cet homme en agissant de la sorte.



Isabelle plaça ses bras dans son dos et eut toutes les peines de monde à garder le dos bien droit, la poitrine offerte et les jambes écartées découvrant son sexe lisse. Les yeux baissés, Isabelle vit son intimité pour la première fois depuis qu’elle avait été rasée. Elle ne s’était pas vue ainsi depuis son enfance et elle se sentit plus nue que jamais. Elle détourna le regard pour viser le parquet, ne pouvant supporter cette vision. Elle sentit alors peser lourdement sur elle le regard de cet homme.



Isabelle se sentit insultée. Ce n’était pas un compliment. Il l’avait dit d’un ton moqueur et suffisant. Elle n’osa rien répliquer.



Isabelle secoua la tête. Elle ne voulait pas obéir.



Isabelle ne pouvait pas partir. Elle ne pouvait pas accepter sa défaite. Elle était plus forte que cela. Elle voyait bien ce qu’il était en train de faire d’elle : une pute. Il n’y avait pas d’autre mot. Elle se donnait pour de l’argent, comme ces filles qu’elle avait toujours méprisées. Elle ne valait pas mieux qu’elles. Sa famille avait besoin de cet argent, désespérément besoin. Elle avait le choix entre rentrer chez elle les mains vides et humiliée ou bien en sortir salie mais vainqueur, car à la fin, c’est bien elle qui aurait gagné. En échange de son corps, cet homme était prêt à lui donner plus d’argent qu’elle n’en verrait jamais, elle, la pauvre petite paysanne seulement « pas mal ». Elle allait devenir la putain la plus chère du royaume. Ça serait sa victoire. Elle se plia donc aux exigences de son « client » et se mit en position animale.



Elle obéit. Elle méprisait cet homme, plus que tout. Elle détestait son arrogance, sa suffisance, sa supériorité. Il croyait avoir gagné mais c’était elle qui gagnait. Il la caressa alors sans ménagement, prenant possession de ses hanches, de son dos, de ses fesses qu’il écarta, de son ventre puis de ses seins avec lesquels il joua, n’hésitant pas à pétrir jusqu’à ce qu’elle en souffre et à tirer ses tétons mais elle ne lui offrit pas la joie de l’entendre crier. Elle voulait garder sa fierté et son honneur.



Il passa ensuite ses mains sur ses cuisses et remonta jusqu’à son intimité.



Il caressait ses grandes lèvres. Isabelle dut avouer que les caresses étaient douces et agréables, mais elle ne voulait pas l’avouer.



Elle était elle-même surprise d’avoir répondu cela. Elle aurait voulu mentir, mais de surprise, elle avait lâché la vérité. Elle se reprit une autre claque, plus violente cette fois.



Un doigt pénétra alors plus à l’intérieur, entre les petites lèvres qu’il étira sauvagement et qu’il malaxa comme s’il testait leur résistance. Elle se retint à nouveau de hurler, mais se fut plus difficile.



Isabelle reprit la posture indiquée malgré la douleur causée par les caresses du noble. Lorsqu’elle sentit un doigt s’approcher de l’entrée de son jardin secret, elle gémit et tenta de s’y soustraire. En réponse, il retira son doigt, posa une main douce et rassurante sur ses fesses et souffla :



Isabelle ne s’en sentit pas du tout rassurée.



Le noble ouvrit la bourse pendue à sa ceinture, en sortit une pièce et la glissa dans la fente de la jeune femme, la poussa à l’intérieur, mais pas très loin. Puis, il se redressa. Isabelle avait sursauté, plus à cause du froid du métal jaune qu’à cause de la pénétration. Elle sentait la pièce dans son ventre et c’était une sensation étrange. Elle avait en elle le prix d’une récolte complète. Avec ce qu’elle avait déjà, ils pourraient reconstruire une partie de la ferme. Si elle partait maintenant, elle aurait déjà de quoi plaire à son père. Mais si elle restait, elle pourrait en avoir dix fois plus.



Après tout, dès qu’il en demanderait trop, elle pourrait partir. Il semblait sincère quand il la disait libre de s’en aller à tout instant.



Elle le détestait. Non, ce jeu ne lui plaisait pas. Elle réfléchit et en fait, si, ce jeu lui plaisait mais pas comme il le pensait. Il croyait dominer mais elle le faisait.



Il eut un sourire énigmatique puis il se pencha et souffla :



Il y eut un petit silence. Isabelle douta alors qu’elle contrôle quoi que ce soit. Il se redressa plus souffla :



Il lui plaça une deuxième pièce dans le ventre. Isabelle se dit que finalement, elles n’étaient pas si difficiles que cela à gagner, ces pièces. Elle changea d’avis la seconde suivante, alors qu’il entra sans ménagement un doigt dans son anus. Elle cria autant de surprise que de douleur.



Elle voulut le lui refuser, mais lorsqu’il entra un second doigt en force, elle ne put réfréner ses cris. Il sortit puis souffla :



Comme elle ne répondait pas, il claqua méchamment une de ses fesses.



Elle obéit et sentit les pièces glisser dans son ventre. Elle eut un instant peur qu’elles tombent. Elle porta ses mains sur son sexe, mais il lança :



Elle contracta son ventre, mais douta de pouvoir le faire réellement longtemps. Lorsqu’elle fut correctement position, il proposa :



Il hocha la tête puis s’approcha d’elle. D’une main, il lui releva la tête si bien qu’elle avait la bosse dans les braies du noble juste en face du visage.



Elle obtempéra en grimaçant. Elle ouvrit l’écrin de tissu, dévoilant un sexe déjà bien dur. Isabelle, n’en ayant jamais vu avant, ne sut s’il était gros ou petit. Le noble força alors sa bouche de son pouce puis y enfourna sa hampe sans ménagement. Il maintenait sa tête entre ses mains maîtrisant ainsi parfaitement le rythme et la profondeur de la fellation. Isabelle se reculait parfois, prise de nausées mais il la tenait et put jouer avec elle comme il l’entendait. Jamais Isabelle n’osa bouger ses mains pour se libérer. Elle avait besoin de cet argent et comptait bien partir avec le pactole. Elle se concentrait surtout sur son ventre, mais elle sentait que si le jeu durait trop longtemps, elle finirait irrémédiablement par perdre quelques-uns de ses gains.



Elle hocha la tête bien que ne sachant pas du tout à quoi s’attendre. Lorsqu’une giclée parvint dans sa bouche, elle avala, mais un second jet la prit par surprise et la moitié s’écoula sur son visage, tombant sur le parquet. Une troisième et dernière gerbe arriva dans sa bouche et elle parvint à l’avaler, non sans difficulté.



Alors que son visage ait été débarrassé des derniers restes, il laissa son doigt dans la bouche de la jeune femme et lança :



Elle obéit. Il sembla satisfait. Il regarda ensuite le sol et remarqua :



Isabelle regarda le parquet et se résolut à le lécher, sous le regard moqueur du noble, ravi du spectacle qui s’ouvrait devant lui. Lorsque le sol fut à nouveau propre, elle se remit à genoux.



Elle la reprit en bouche et la lécha.



Il saisit une autre pièce et la plaça dans le ventre accueillant. Ce faisant, il fit légèrement remonter les autres, ce qui ravit Isabelle. Avec ce qu’elle avait maintenant, ils pourraient réparer toute la ferme, s’acheter de nouvelles bêtes et même obtenir des semences pour l’année suivante. Elle regarda la bourse à la ceinture du noble. Il le remarqua et lança :



Il lui fit signe de s’approcher du lit. Elle crut qu’il voulait qu’elle aille dessus mais comprit rapidement que ça n’était pas le cas. Dommage, il avait l’air tendre et moelleux. Elle n’avait jamais dormi dans un vrai lit, juste une vieille paillasse mal bourrée de paille. Il la plaça debout, le dos contre l’une des colonnes du lit à baldaquin.



Il s’éloigna, ouvrit un coffre dont il sortit divers objets. Isabelle resta debout, se reposant contre le montant, se demandant ce qui allait suivre avec appréhension. Cet homme semblait capable d’inventer toute sorte de choses qu’elle n’aurait jamais imaginées. Il revint et attacha une corde à l’un de ses poignets. Ce faisant, il annonça :



Cette situation le ravissait visiblement. Isabelle lui envoya un regard noir. Elle comptait bien lui montrer qu’elle était capable. Elle ressortirait de cette pièce lorsque dix pièces seraient logées dans son ventre, et pas avant. Ce noble suffisant en aurait pour son argent. Il lui attacha les poignets au-dessus de la tête, passant la corde dans un anneau en haut de la colonne. Isabelle se demanda si tous les lits de ce genre en avaient ou bien s’il l’avait rajouté lui-même dans ce but. Elle le vit alors saisir une barre métallique de la longueur d’un bras environ. Au bout de celle-ci se trouvaient deux attaches en cuir fixées par de solides rivets. Il lui fit écarter les cuisses et attacha la barre au-dessus de ses genoux. Ainsi, Isabelle ne pouvait pas resserrer les cuisses, même si elle le désirait. Elle contracta plus fortement son ventre, ne voulant pas perdre son trésor.



Il ôta alors sa chemise, dévoilant un torse magnifique. Il s’approcha d’elle lentement, la regardant d’abord partout puis la fixant dans les yeux. Il lui donna alors un baiser sublime et tandis qu’il durait, ses mains descendirent sur les hanches de la jeune femme, la faisant frissonner. Si la bouche du noble collée à la sienne ne l’en avait pas empêché, elle aurait volontiers gémi. Après la brutalité dont il avait fait preuve pour la fellation, une telle douceur parut inconcevable à Isabelle. Les mains du noble arrivèrent sur la poitrine de la jeune femme, qu’il massa avec tendresse puis de plus en plus fort. La respiration d’Isabelle se fit plus rapide et elle commença à avoir singulièrement chaud. Le noble continuait de lui offrir un remarquable baiser puis il quitta ses lèvres pour poser sa bouche humide sur son cou, ses mains ne cessant leurs caresses sur ses rondeurs. Isabelle ne put s’empêcher de gémir. Le noble continua de l’embrasser partout, sa bouche descendant maintenant vers ses seins aux bouts tendus par l’excitation. Elle geint lorsqu’il lui téta les mamelons. Isabelle n’aurait jamais imaginé qu’un homme pouvait faire cela. À ces yeux, seul un bébé le ferait. Elle était perdue et sentait tout son corps vibrer sans son consentement. Les lèvres du noble quittèrent ses seins pour descendre sur son ventre et il se retrouva à genoux devant elle, mais elle n’en retira aucune gloire, car elle ne s’en rendit qu’à peine compte. Elle était concentrée sur les lèvres humides et la langue joueuse de son client, qui descendait, de plus en bas. Après avoir léché son nombril, il continua la descente et lorsqu’il arriva à son mont de vénus, elle contracta les cuisses, espérant les resserrer, mais la barre l’en empêchait. Les mains de l’homme continuaient de lui masser les seins lorsque sa langue effleura sa fente.



Il ne tint aucun compte de ce cri. Ce n’était pas le mot convenu. Lorsque la langue s’aventura plus en avant, Isabelle sentit son ventre bouillir. Elle ne comprenait pas ce qui se passait et était incapable de dire si elle aimait ou non. C’était agréable, très agréable, mais elle ne voulait pas perdre le contrôle. Elle ne voulait pas le laisser la dominer. Or, elle avait l’impression qu’à chaque caresse, à chaque coup de langue, à chaque téton pincé, elle perdait un peu plus. Lorsqu’il se mit à sucer un petit bout de chair proéminent et gonflé, Isabelle sut qu’elle avait perdu cette bataille. Son ventre fut envahi de spasmes incontrôlables tandis qu’elle fut incapable de réfréner un cri de plaisir, puis d’horreur en sentant glisser les pièces hors de leur logement. À l’instant même où les bouts de métal sortirent, le noble cessa tout attouchement, laissant Isabelle au bord de l’explosion. Elle comprit qu’arrêter à ce moment précis était le pire de tout ce qu’il lui avait fait.



Elle se força à ouvrir les yeux. Dans la main du noble, elle vit les trois pièces d’or, gluantes, mais aisément reconnaissables. Isabelle se sentait fatiguée. En un instant, elle venait de tout perdre. En un instant, il venait de lui prouver sa supériorité.



Elle obtempéra et il lui mit la première pièce dans la bouche. Elle la suça, découvrant le goût de son propre plaisir. Il la reprit, l’essuya sur ses braies puis fit de même avec l’autre pièce. Pour la dernière, il lança :



Il la logea au creux de son intimité puis alla chercher un chiffon dont il se servit pour essuyer les cuisses trempées de la jeune femme. Isabelle n’avait pas envie de parler, ni de partir, ni de rester. Elle ne savait plus ce qu’elle voulait. Elle avait une pièce dans son intimité. Perdrait-elle sa dignité en partant maintenant alors que moins de dix minutes plus tôt, elle en avait deux de plus ? Elle le sentit l’essuyer succinctement puis la détacher. Il la retint, car elle eut du mal à se tenir debout. Il la coucha sur un tapis de l’autre côté du lit, la recouvrit d’une couverture chaude puis souffla :



Isabelle ne s’était jamais sentie aussi fatiguée, même après une journée au champ. Elle s’endormit immédiatement.


Elle fut réveillée par une sublime odeur de nourriture. Elle ouvrit les yeux et découvrit son client, attablé, en train de déjeuner. Il la regardait en souriant.



Elle se leva, laissant la couverture traîner par terre et s’avança vers lui. D’un geste, il lui fit comprendre qu’elle devait s’agenouiller à ses côtés. Elle obéit, se mettant dans la position qu’elle avait apprise la veille. Il prit un morceau de viande qu’il plaça dans la paume de sa main et qu’il tendit vers elle. Lorsqu’elle retira ses mains de son dos pour s’en saisir, il retira sa main en la regardant dans les yeux. Elle comprit ce qu’il attendait d’elle. Elle remit ses mains en place et mangea dans la main tendue.



Isabelle ne répondit rien, se sentant plus humiliée que jamais. Régulièrement, il passait une main dans cheveux, comme un maître caressant son animal de compagnie. Le repas fut cependant agréable. Isabelle n’avait jamais rien mangé d’aussi bon et surtout, elle eut droit à une quantité illimitée de viande alors que, paysanne pauvre, elle ne mangeait habituellement que du gruau de blé et d’avoine avec un peu de pain. Ici, chaque plat contenait des épices sublimes, de la viande, des légumes divinement cuisinés. Elle put goûter des fromages délicieux et des desserts sucrés qui ravirent ses papilles, le tout arrosé d’un vin léger, délicat et subtil. Le noble ne restreignit absolument pas la quantité, lui en offrant autant qu’elle le souhaitait, si bien qu’elle finit par en avoir mal au ventre à force d’en manger autant, elle qui était peu habituée à une nourriture à foison.

Lorsque le repas fut terminé, le noble lança :



Elle hocha la tête, comprenant parfaitement la nature du danger en question.



Il se leva alors et sortit, laissant la jeune femme seule. Isabelle resta longtemps dans la chambre avant que le serviteur n’arrive, mais elle ne s’ennuya pas, car depuis les fenêtres, elle voyait le jardin où des belles dames et de beaux seigneurs allaient et venaient, se promenant à pied ou à cheval, entrant ou descendant parfois de sublimes voitures tirées par des chevaux de qualité. Elle s’amusait à regarder la ronde des nobles, emplissant ses yeux des étoffes qu’elle ne pourrait jamais s’offrir. Elle sourit en contractant son ventre, sentant à l’intérieur la petite pièce dorée. Avec cet argent, elle pourrait s’acheter une de ces robes, mais ça serait du gaspillage. Ils en avaient besoin pour la ferme. Il était hors de question de la gaspiller dans de telles niaiseries. Isabelle en était consciente, mais ne s’empêcha pas pour autant de rêver. Le serviteur qui entra ne posa même pas ses yeux sur elle. Il agit comme si elle n’existait pas, ramenant le plateau à la cuisine, nettoyant le sol, changeant les draps, tapant les tapisseries, remettant de l’eau propre dans la bassine servant à se laver succinctement le matin. Il resta un long moment sans jamais que son regard ne tombe que la jeune paysanne et lorsqu’il ressortit, Isabelle se demanda s’il avait même remarqué qu’elle était là. La jeune femme regarda alors le lit. Oserait-elle monter dessus pour se plaire dans son moelleux ? Elle en avait envie, mais soupira. Le serviteur venait de le faire. Si elle se mettait dessus, cela se verrait. Non, elle ne pouvait pas. Elle oublia son envie et continua à regarder les nobles aller et venir dans l’immense jardin, admirant les ombrelles, les chapeaux et les gants de soie. Elle resta ainsi à les contempler jusqu’à ce que le soir tombe et que le noble revienne dans la pièce. Elle attendit sans bouger. Il déposa sa veste puis la regarda et annonça d’un ton calme :



Isabelle se mit docilement en position.



La réponse le fit sourire.



Elle se releva.



Elle se remit à genoux puis dans la position demandée et s’avança vers lui ainsi. Elle ne se sentait pas humiliée, juste dégoûtée par ce porc suffisant qui croyait pouvoir tout obtenir parce que sa bourse était pleine. Lorsqu’elle fut à ses pieds, il s’accroupit et souffla :



Isabelle leva un sourcil interrogateur. Il la regarda dans les yeux puis lança :



Isabelle n’était pas sûre de comprendre la question. Ce qu’elle était ?



Là, c’était plus clair. Elle lui envoya un regard noir en réponse.



Isabelle baissa les yeux.



Pour confirmer ses dires, il sortit une pièce qu’il passa sous le nez d’Isabelle. Malgré son dégoût, elle souffla :



Isabelle se força à supporter le regard noisette de son interlocuteur et souffla :



Il sourit.



Il descendit sa main et fit entrer dans l’intimité de la jeune femme la pièce d’or promise.



Elle avait détesté cela et il se montra encore plus brutal que la veille. Elle lui donna cependant ce qu’il voulait et reçut sa récompense en échange. Elle contractait son ventre pour bien garder son trésor mais ce faisant, elle augmentait la douleur dans son ventre, celle-là même qui avait commencé quelques heures plus tôt. Elle avait bu beaucoup de vin et avait fortement envie d’uriner à présent. Alors que le noble remplissait un parchemin assis, se reposant de son éjaculation récente, elle s’approcha et souffla :



Chez elle, elle allait dans l’arrière-cour ou dans les bois. Dans ce palais, elle ignorait comment faire. Les gens devaient probablement aller dans les jardins, mais elle ne pouvait pas sortir de la chambre. Le noble ne répondit rien. Il se contenta de se lever, de prendre un seau posé dans un coin, le mettre au milieu de la pièce puis retourner à sa place. Il se remit à lire. Isabelle ne comprit pas la raison de ce manège.



Allait-elle vraiment devoir faire cela devant lui ? Elle trouva cela vraiment dégradant. Elle regarda le seau. Elle avait vraiment envie. Elle ne pouvait plus tenir. Elle finit par se déplacer, toujours à quatre pattes, jusqu’au seau. Elle se mit à genoux, l’objet entre ses cuisses.



Il savait parfaitement jouer sur la fierté de la jeune femme. Elle voulut immédiatement lui prouver qu’il avait tort. Elle libéra ses muscles. D’abord, elle sourit car le liquide jaune s’écoula sans que les pièces ne bougent mais, bientôt, elles se mirent à glisser. Elle contracta immédiatement les muscles, lui amenant une violente douleur dans le ventre.



Isabelle ne s’était qu’à peine libérée. Elle devait continuer. Les muscles de son ventre commençaient à peiner. Elle lâcha son emprise et quelques secondes plus tard, un "gling" léger annonça la chute d’une première pièce, bientôt suivie de deux autres. Le noble souriait, visiblement aux anges.



Des dizaines d’insultes passèrent à cet instant dans la tête d’Isabelle, et elle dut faire des efforts énormes pour ne pas les laisser sortir. Elle se contenta de s’éloigner du seau.



Ils se fixèrent alors dans les yeux. Le noble ne cilla pas. Isabelle finit par baisser les yeux. Soumise, elle plongea une main dans sa propre urine et en retira les trois pièces, son trésor perdu. Elle se dirigea ensuite vers la bassine remplie d’eau.



Isabelle obtempéra avec dégoût. Lorsqu’elle eut terminé, elle tendit les pièces au noble après s’être approchée en conservant la position animale souhaitée. Il les remit en place. Elle souffla :



Isabelle avait l’impression de se trouver six pieds sous terre, sous la botte de cet homme. Elle tremblait mais conservait les yeux baissés, n’osant les relever, pleurant presque sous les récriminations. Un silence suivit, long, très long, pendant lequel elle sentit le regard lourd du noble peser sur elle. Lorsqu’elle parla, sa voix tremblante et pleine de larmes sembla trancher mortellement l’air :



Il saisit alors son menton et lorsqu’Isabelle posa son regard sur lui, il avait un visage accueillant, souriant, rassurant.



Isabelle hocha la tête. Il lui sécha ses larmes avec douceur puis dit d’une voix tendre :



Ce disant, il lui tendit un verre. Elle accepta volontiers l’offre et il posa lui-même le verre sur ses lèvres, comme pendant le précédent déjeuner. Elle avala trois gorgées, l’en remercia et le noble reprit la lecture d’un parchemin sans plus se préoccuper d’elle. Il lisait à la lueur de chandelles, la nuit étant maintenant complètement tombée. Après un temps qu’Isabelle trouva interminable, il posa le dernier parchemin puis se tourna vers Isabelle.



Il saisit doucement son visage, posa simplement ses lèvres sur les siennes dans un rapide, fugace mais tendre baiser puis passa à côté d’elle en lui caressant gentiment la tête.



D’un geste rapide et sur de quelqu’un d’habitué à effectuer ce geste, il rabattit les rideaux entourant le lit et s’y engouffra. Isabelle l’entendit se mettre sous les draps puis il n’y eut plus que le silence. Isabelle souffla les bougies puis se coucha sur le tapis. Il s’avéra plus tendre que sa paillasse à la ferme. Habituée à s’endormir à la tombée de la nuit et non aussi tard, elle s’endormit très vite.


Elle se réveilla à l’aube, le coq la tirant d’habitude de ses songes. Elle se sentait merveilleusement reposée. Elle s’étira et regarda autour d’elle. Le feu brûlait toujours dans la grande cheminée en marbre et une lueur blanche filtrait à travers les rideaux de coton. Elle se leva sans bruit et se dirigea vers les fenêtres. Au milieu du trajet, elle stoppa, remarquant une chose : la table avait été nettoyée, la pièce rangée. Le seau avait été vidé et remis le long du mur. Ainsi donc, des serviteurs étaient venus pendant la nuit. Elle admira leur furtivité car elle n’avait strictement rien entendu. Sur la table se trouvait un plateau garni de fruits, de morceaux de viande froide, de pain, de fromage, de vin et autres mets appétissants. Isabelle avait faim mais elle ne toucha pas au plateau, préférant attendre le réveil du seigneur des lieux. Elle risqua un œil derrière les rideaux. Dans le jardin, l’aube naissante créait des ombres mystérieuses. Des soldats faisaient leur ronde, l’un d’eux tenant à ses côtés un féroce chien de garde en laisse. Les premières voitures arrivèrent, venant chercher des nobles visiblement pressés. Les serviteurs s’activaient. Isabelle vit même une dame frapper un écuyer peu habile ayant fait tomber une valise en plein sur une crotte de cheval. Isabelle se retint d’exploser de rire devant la scène cocasse. Elle regardait un groupe de notables attendre leur voiture lorsqu’elle entendit du bruit en provenance du lit derrière elle. Elle se retourna et remarqua qu’il bougeait légèrement.



Isabelle obéit. Le soleil était maintenant bien levé et la pièce s’emplit d’une lueur jaune mais pas encore chaude. Puis, elle s’approcha du lit et accrocha les rideaux en haut des colonnes. Ce faisant, elle levait les bras, exposant son corps nu au noble étendu qui n’en perdait pas une miette. Ce réveil n’était pas pour lui déplaire. Lorsque les trois rideaux furent attachés, il lança :



Elle obéit avec difficulté car il était lourd mais parvint à le poser sans casse.



Elle s’y plaça, comprenant qu’elle devait se mettre à genoux sans qu’il n’eut besoin de le lui demander.



Isabelle sourit, se leva, lui apporta l’écrin de cuir, se remit à genoux puis souffla, alors qu’il l’ouvrait et plongeait sa main à l’intérieur :



Il sourit, lui caressa doucement la joue puis lança :



Isabelle l’en remercia chaleureusement puis alla faire ses besoins dans le seau qu’elle plaça d’abord au centre de la pièce. Le noble la regarda faire ses besoins sans jamais détourner les yeux. Isabelle fut à nouveau gênée mais moins que la première fois d’autant que là, il n’y avait nul trésor à perdre dans la manœuvre. Lorsqu’elle eut terminé, elle reçut la récompense promise, puis, tout en se choisissant un raisin, le noble lança :



Isabelle comprit parfaitement le message. Elle souleva les couvertures, découvrant le corps nu du noble. Elle n’avait jamais vu quiconque dormir sans aucun vêtement la nuit mais cela ne l’étonna pas de la part de son « client ». Il lui fit signe de se placer sur le lit, sur lui. À quatre pattes, elle entreprit de lécher son sexe déjà un peu gonflé. Il durcit rapidement mais le noble, de son côté, mangeait son petit-déjeuner comme si de rien n’était. Après cinq minutes sans aucun regard ni réaction de la part du noble, Isabelle commença à trouver cela insultant. Elle s’échinait et il semblait s’en moquer éperdument. Elle y mit alors un peu plus de volonté, désireuse de créer une réaction chez ce mâle qui se croyait dominant. Oui, elle voulait obtenir de lui la réaction voulue. Elle le suça avec plus de passion, l’avala davantage, n’hésitant pas à lui caresser les bourses, mais le noble se contenta d’un simple soupir en réaction. Isabelle en fut verte de rage. Non, il n’allait pas encore gagner ! Il allait réagir, qu’il le veuille ou non. Elle s’acharna plus fortement.



Elle eut un instant envie de le mordre mais se dit que c’était probablement une très mauvaise idée. Elle agit de manière à suivre ses conseils mais malgré sa détermination, lorsqu’il lui annonça qu’il devait aller travailler, elle n’avait obtenu aucune réaction digne des efforts entrepris. En passant la porte, il lui lança une pièce d’or et souffla :



Ce fut la pire insulte qu’elle eut jamais reçue. Elle aurait voulu lui cracher au visage, l’insulter, le frapper, l’écorcher vif. Elle se retenait de hurler lorsque la porte se rouvrit. Il précisa :



À ces mots, il disparut. Isabelle descendit à regret du lit moelleux et avala fruits, poulet, œuf à la coque, pain, formage et vin avec grand plaisir, après avoir placé au creux de son ventre la récompense qu’elle venait de gagner de manière aussi misérable. Il venait de lui faire l’aumône. Il avait eu pitié. Elle se sentait humiliée. Cette pièce, elle n’aurait pas dû la gagner. Elle était pourtant venue en pensant les obtenir en ne rien faisant et voilà que maintenant, elle considérait ne pas mériter une pièce gagnée en échange d’une longue fellation appliquée. Elle se trouva idiote. Bien sûr qu’elle la méritait, c’était lui qui faisait tout pour qu’elle croie le contraire. Elle soupira et reprit son observation des allers et venues des nobles. Jusqu’à midi, elle ne vit venir qu’un serviteur qui, celui-ci, laissa volontiers traîner ses yeux sur son corps.

Sa Majesté revint pour le déjeuner. Elle s’agenouilla dès qu’il entra. Il s’assit et elle se plaça près de lui. Des serviteurs amenèrent de quoi déjeuner et Isabelle le regarda manger, acceptant quelques morceaux mais cette fois pas plus que de raison. Alors qu’il venait de finir le poisson, elle souffla :



Isabelle secoua la tête.



Isabelle en fut surprise, mais n’interrompit pas son seigneur.



Isabelle l’avait bien compris, mais l’entendre dire les choses aussi clairement renforça son mépris et son dégoût pour cet homme.



Il fit une pause puis souffla :



Il y eut un petit silence.



Isabelle n’en croyait pas ses oreilles. Elle avait été la troisième sur des centaines à accepter une telle humiliation pour de l’argent. Cela ne lui sembla en aucun cas gratifiant. Les autres avaient refusé d’être des putes et elle l’avait accepté. Il n’y avait aucun honneur à en retirer.



Elle hocha la tête. Elle avait lancé la question en s’attendant à ne pas recevoir de réponse. Son refus ne la surprit donc pas. Elle baissa la tête et ils ne prononcèrent plus un mot avant la fin de repas que le noble passa à lire des parchemins, sans oublier de nourrir Isabelle de temps à autre. La jeune femme n’ayant pas très faim, elle picora plus qu’elle ne mangea. Lorsqu’il eut terminé de déjeuner, il lança sur elle un regard carnassier qui fit frémir la jeune femme. Nul doute qu’il comptait s’occuper d’elle. Il alla se placer à quelques pieds devant le lit et lui fit signe de l’y rejoindre. Lorsqu’elle y fut, il lui demanda de rester à quatre pattes et la regarda longuement puis il caressa son corps : ses bras, ses cuisses, ses seins pendants, son ventre, ses fesses, son dos, ses épaules, ses cheveux puis, ses caresses se firent plus insistantes sur son arrière-train. Il massa ses fesses puis les écarta pour caresser sa raie dans laquelle il allait et venait.



Isabelle se cambra un peu plus et immédiatement, il plongea entièrement un doigt dans son anus. Elle gémit sous la douleur imprévue et tenta de s’y soustraire, mais d’une claque appuyée, il la fit se remettre en position. Il commença de doux allers et retours puis fit entrer deux doigts au lieu d’un seul. Isabelle devait se forcer pour ne pas s’enfuir. Elle souffrait beaucoup, mais ne voulait pas perdre ce jeu. Elle comptait bien partir le ventre plein d’or, quoi qu’elle dût subir pour cela. Elle faillit changer d’avis lorsqu’un troisième doigt rejoignit ses camarades mais tint bon. Finalement, il se plaça derrière elle et enfouit d’un coup brutal son sexe dur et gonflé dans son colon. Elle cria mais ne se refusa pas. Les va-et-vient lui semblèrent insoutenables et son visage fut rapidement couvert de larmes. La souffrance cessa lorsqu’il éjacula enfin et se retira. Il se présenta alors devant elle et souffla :



Malgré son dégoût, elle prit le membre en train de mollir en bouche et lui rendit sa propreté d’origine. Tout en remettant ses braies en place, il souffla :



Isabelle le remercia silencieusement alors qu’il insérait deux rondeurs froides et métalliques au creux de son ventre. Puis, il se dirigea vers la porte et lança :



Elle essuya les larmes qui subsistaient. Il pouvait être merveilleusement tendre et horriblement brutal quand il le souhaitait et elle le haïssait pour cette dualité. Elle s’assit et reprit son souffle. Elle n’avait jamais été aussi riche depuis son arrivée. Quatre pièces. C’était un record. La douleur le valait largement. Isabelle resta plusieurs heures seule et puis Madame Cyril vint la chercher. Après lui avoir passé une cape sur les épaules, elle l’emmena dans une autre pièce où elle fut rasée et lavée. Puis, elle fut reconduite à la chambre du seigneur où elle resta seule jusqu’au retour du seigneur, les serviteurs ayant profité de son absence pour agir.


Il revint après la tombée de la nuit, suivi de près par deux serviteurs apportant le dîner. Ils jetèrent tous deux un regard rapide sur Isabelle mais ne s’attardèrent pas. Isabelle et le noble furent très vite seuls.



Isabelle regarda le noble. Il semblait réellement se préoccuper d’elle. Isabelle pensa sérieusement à partir. Après tout, quatre pièces d’or, ça n’était pas si mal. Elle réfléchit un bon moment pendant qu’il grignotait les premiers mets et se servait ses premiers verres. Son père ne lui en voudrait certainement pas de rentrer maintenant. Elle rapporterait avec elle une véritable fortune, largement suffisante pour leur permettre de vivre de nombreuses années sans souci et de faire refaire entièrement la ferme et les champs environnants. Peut-être même pourraient-ils racheter les terres du vieux Pernot, en jachère depuis sa mort trois ans auparavant. Si elle restait, elle risquait de tout perdre. En même temps, il lui avait assuré qu’il était possible de conserver les pièces tout en urinant. Si elle y parvenait, alors elle pourrait en avoir bien plus, car il ne faisait aucun doute qu’il allait à nouveau jouer avec elle ce soir. Elle dormirait ici et repartirait le lendemain, avec six pièces d’or. Oui, c’était le mieux à faire. Après tout, elle n’était moins capable qu’une autre. Si c’était possible, pourquoi ne réussirait-elle pas ? Déjà, elle parvenait à les conserver même debout avec bien moins de difficulté que la veille. Lorsqu’elle se leva pour aller chercher le seau, le noble ne put empêcher un large sourire de fendre son visage.


Lorsqu’Isabelle revint, elle rendit les quatre pièces au noble, plus dégoûtée que jamais. Un verre de vin lui fit oublier le goût de sa propre urine et elle dîna dans la main du seigneur. Elle s’en voulait à mort. Elle avait eu une fortune à sa disposition et parce qu’elle avait été incapable de se restreindre, parce qu’elle en avait voulu plus, elle venait de tout perdre. Elle pensa à ces hommes qui jouaient leurs récoltes aux cartes et perdaient tout, ne pouvant jamais se résoudre à arrêter, ce disant à chaque instant que, la prochaine fois, leur jeu sera meilleur et qu’ils regagneront tout et qui, finalement, repartaient les mains vides sans plus rien pour nourrir leur famille. Elle ne valait pas mieux qu’eux. Elle maudit sa stupidité et son avidité. Le noble, lui, ne cachait pas sa joie. Il affichait un visage victorieux et ravi qui donnait fortement envie à Isabelle de le frapper et de le traiter de tous les noms. Rapidement cependant, elle se calma. Ce n’était pas sa faute à lui. Il n’y était pour rien. Il lui avait clairement proposé de partir avec ses gains actuels. Elle ne pouvait pas le blâmer. Il ne l’avait pas poussé à rester, bien au contraire. Elle se sentit complètement ridicule. Elle aurait voulu revenir dix minutes en arrière. Elle aurait pris une toute autre décision, cela ne faisait aucun doute à ses yeux. Le repas se fit dans le silence, sous le sourire du noble et le visage fermé d’Isabelle. En se couchant ce soir-là, Isabelle n’avait qu’une pièce dans le ventre et le goût du sperme du noble dans la bouche.


Le lendemain matin fut la répétition de la veille et Isabelle reçut à nouveau deux pièces, une pour le service et l’autre pour sa peine, qui ne donna pas plus de résultat que la veille. Il ne revint pas pour le déjeuner, ayant probablement beaucoup d’autres choses à faire. Des serviteurs apportèrent un plateau simple pour elle et elle put manger et boire à sa faim. Elle essayait de restreindre sa quantité de boisson avalée, mais les vins aux arômes divins la faisaient systématiquement craquer et elle buvait à chaque fois jusqu’à plus soif, si bien que lorsqu’il revint le soir, elle avait à nouveau une forte envie d’uriner. Le noble sourit à son désespoir. Tout en commençant le dîner, il souffla :



Isabelle baissa les yeux et rougit, gênée par les mots directs reflétant pourtant l’exacte vérité.



Isabelle en trembla instantanément. Elle baissa les yeux et son attitude fut totalement soumise. Un silence lourd plana un instant puis le noble reprit sa phrase d’une voix douce.



Il prononça ces derniers mots dans un ton de défi. Visiblement, il la croyait incapable d’en gagner davantage. Isabelle lui envoya un regard noir puis souffla :



À ces mots, elle partit chercher le seau. Le noble sourit à cette vision et quelques minutes plus tard, Isabelle était effondrée et le noble aux anges.



Isabelle lui lança un regard noir qui signifiait « Vous n’auriez pas pu m’expliquer cela avant ? » Il dut comprendre car il rit doucement. Il lui tendit un verre de vin et elle en but volontiers le contenu. Ce soir-là, elle s’endormit le ventre vide, car il ne joua pas avec elle. Elle en fut surprise, mais ne se plaignit pas. Le noble semblait en effet éreinté. Lorsqu’elle s’éveilla le lendemain, il n’était pas là. Il devait être passablement occupé. Elle n’avait aucune idée des occupations et obligations d’un seigneur et se garda donc bien de juger ces absences. Ce matin-là, madame Cyril vint la chercher et elle eut droit à un nouveau rasage et à un bain qui la délassa efficacement, d’autant que, n’ayant rien de précieux à conserver dans son ventre, elle put se relaxer totalement.


Le noble revint à l’heure du déjeuner et il partagea son repas avec elle. Il semblait heureux et souriait. Sa nuit avait dû être reposante ou la matinée plaisante.



Isabelle préféra ne pas demander plus de détails, sachant pertinemment qu’elle ne comprendrait probablement pas la réponse. Lorsque le repas fut terminé, le noble regarda Isabelle et lança :



Isabelle ouvrit de grands yeux et elle fut prise de nausées. Il rajouta :



La nausée disparut instantanément et les yeux d’Isabelle se mirent à briller. Soudain, l’idée lui paraissait beaucoup moins répugnante.



Le noble la regarda en souriant puis lança :



Isabelle apprécia l’offre et se libéra pendant que le noble tirait sur une cordelette près de son lit. Un serviteur arriva rapidement et le noble lui parla en dehors de la chambre, hors de portée des oreilles d’Isabelle. Alors qu’ils attendaient la venue de l’invité-surprise, le noble demanda à Isabelle se mettre en parfaite position à genoux, offerte à l’homme qui allait entrer, les yeux baissés. Elle n’eut pas longtemps à attendre. Regardant le sol, elle ne vit pas la réaction du duc en la voyant nue, à genoux, les jambes à moitié écartées, les mains dans le dos, les yeux posés sur le sol.



Isabelle sursauta. Elle avait déjà entendu cette voix. C’était celle d’un des trois nobles l’ayant malmenée dans le couloir. Elle leva les yeux pour vérifier et reçut immédiatement une claque du seigneur des lieux.



Elle n’avait pas eu beaucoup de temps, mais largement suffisamment pour confirmer de ses yeux ce que ses oreilles lui avaient annoncé. C’était bien lui : le duc Baldin. Isabelle n’apprécia pas beaucoup, mais se refusa à demander le départ du duc. Elle ne pouvait pas laisser passer cette occasion en or – c’était le cas de le dire. Elle garda donc son calme. Le duc s’approcha et la caressa.



Le duc ne se le fit pas dire deux fois. Il joua longuement avec la poitrine d’Isabelle, n’hésitant pas à maltraiter ses tétons durcis puis ses mains descendirent sur son ventre et sur son intimité.



Le seigneur n’insista pas. Le duc caressa les fesses d’Isabelle puis se plaça devant elle. Il délivra son sexe de son écrin de tissu et Isabelle le prit en bouche. Il était un peu plus gros que celui du seigneur, qui sembla n’en prendre aucun ombrage. Il regardait le spectacle avec un grand sourire mais ne se touchait pas. Lorsque le duc s’approcha de la jouissance, cependant, le seigneur sortit son sexe de ses braies et commença à se branler avec plaisir. Alors que le duc ralentissait la cadence pour en profiter le plus longtemps possible, le seigneur se leva et se plaça derrière Isabelle. Il la fit se mettre à quatre pattes en douceur et ce, sans qu’elle n’ait à cesser la fellation. La jeune femme se laissa faire. Elle sut ce qui allait se produire et se força à garder son calme. Elle allait être riche, c’était tout ce qui comptait. Ils pouvaient faire d’elle ce qu’ils voulaient, elle s’en moquait. Elle le faisait pour le contenu de la bourse pendue à leur ceinture et pour rien d’autre. Son cul se déchira lorsque le seigneur y entra sans douceur, sans même l’avoir préparé de ses doigts. Elle cria mais la bouche pleine, il lui fut difficile de se plaindre plus en avant. Ils jouirent presque en même temps. Ils se regardèrent en souriant et se retirèrent. Isabelle avala le sperme du duc puis nettoya son sexe pendant sur sa demande et dut faire de même avec le seigneur. Son seigneur lui offrit alors une pièce et le duc une autre, ravi de l’emplacement de la tirelire. Les deux hommes lui demandèrent alors de rester à quatre pattes pendant qu’ils reprenaient des forces. Pendant un long moment, ils discutèrent de ce qui venait de se produire, la décrivant par des mots crus, vulgaires et insultants. Isabelle se força à se taire mais elle se sentait mal. Son seul réconfort était les deux rondeurs métalliques dans son intimité. Ça avait été dur, mais elle avait réussi à les obtenir. Lorsqu’ils furent reposés, ils décidèrent de recommencer, mais en échangeant leur place. Isabelle avait craint qu’ils ne le fassent. Elle reçut deux nouvelles pièces pour ce travail et les deux hommes reprirent leurs descriptions humiliantes. En plein milieu d’une discussion, le duc lança :



Isabelle regarda le seigneur qui considérait la proposition.



Isabelle réfléchit. C’était plutôt facile, humiliant, mais facile. Elle hocha la tête en signe d’accord.



Isabelle se leva et sortit, retrouvant l’antichambre puis le couloir sublime. Elle le traversa sans rencontrer personne. Elle prit l’escalier et le descendit, soupçonnant la cuisine de se trouver plus bas. Elle descendit trois étages et se trouva dans un couloir identique au précédent, quoiqu’un peu moins somptueux. Trois hommes qui passaient lui jetèrent un regard enjoué mais n’allèrent pas vers elle. Isabelle n’essayait même pas de cacher son corps. Elle voulait juste trouver la cuisine et le faire vite car si elle traînait, elle soupçonnait que le seigneur s’en servirait comme d’une excuse pour ne pas la récompenser. Elle descendit deux étages supplémentaires, mais ce n’était qu’un couloir de pierre sans décoration. Cependant, de là, elle sentit une odeur de nourriture. Elle s’engouffra dans le couloir et suivit les effluves jusqu’à un escalier qu’elle descendit. Plusieurs couloirs plus loin, elle se retrouva dans une pièce remplie de soldats en train de déjeuner. Ils se tournèrent tous vers elle, la dévorant littéralement des yeux. Un homme, qu’elle reconnut comme étant le soldat l’ayant fait entrer, s’avança et demanda :



Elle sentit peser sur son dos et ses fesses des dizaines de paires d’yeux mais fit son possible pour ne pas y prendre garde. Elle suivit les instructions du capitaine. Dans les couloirs, elle croisa beaucoup plus de monde : serviteurs, intendants, notables, marmitons. Ce fut très difficilement qu’elle avança, se sentant scrutée de toute part. La cuisine était immense et tous s’activaient à la préparation du dîner. Isabelle s’avança vers une femme en train de couper des légumes et demanda :



La femme la détailla de haut en bas avant de lui désigner un homme du menton. Isabelle la remercia et se dirigea vers le chef de cuisine. Sa ceinture était remplie de couteaux de tailles diverses et variées. Il maniait les différents instruments pour découper un mouton qui avait été égorgé depuis peu. Le chef de cuisine arrêta ses œuvres en voyant venir la jeune femme vers lui.



Isabelle comprit alors que c’était une habitude du duc d’avoir ce genre de demande farfelue.



Le chef souriait et secouait la tête. La situation le faisait rire. Un marmiton arriva quelques minutes plus tard avec un plateau moyennement lourd contenant les mets requis. Isabelle remercia à nouveau le chef de cuisine et remonta. Ce fut difficile mais elle parvint à tout apporter sans casse à la chambre du seigneur. Elle dut s’arrêter à plusieurs reprises pour faire remonter les pièces dans son ventre en contractant ses muscles car l’effort avait tendance à les faire descendre. Les deux hommes sourirent pleinement en la voyant revenir.



Le duc sortit une pièce et la lui inséra avec plaisir. Les deux hommes croquèrent dans un biscuit. Isabelle, de son côté, considérait la situation. Cinq pièces. Elle n’avait jamais été aussi riche. Allait-elle rester pour en obtenir davantage ou bien partir maintenant, déjà bien alourdie, avec de quoi recevoir toutes les faveurs de son père ? Alors qu’elle réfléchissait, le duc lança :



Il se leva et alla ouvrir le coffre, dont il sortit la barre et ses deux attaches de cuir, ainsi qu’une corde. Isabelle sut ce qu’il voulait faire. La dernière fois, elle avait eu un plaisir sans nom, il fallait bien le reconnaître, mais elle avait aussi perdu tous ses gains. Serait-elle capable, cette fois, de contrôler son corps ? Elle se laissa attacher, mais lorsque le seigneur s’approcha pour l’embrasser, elle tourna la tête et souffla :



Le seigneur s’écarta un peu, l’obligea à le regarder dans les yeux et demanda :



Sans un mot, le noble détacha Isabelle. Puis, il actionna une cordelette et madame Cyril arriva, la robe d’Isabelle et ses sabots dans les bras. Elle déposa le tout et sortit.



Isabelle passa la robe qui avait été lavée puis enfila ses sabots.



Le seigneur ouvrit la porte et lui fit signe de passer la première. Isabelle se sentait rassurée. Elle s’était longtemps demandée s’il allait vraiment accepter qu’elle parte ou s’il ne s’agissait que d’un odieux mensonge. Apparemment, il comptait bien tenir parole. Ils marchèrent dans le plus grand silence le long de plusieurs couloirs, descendirent plusieurs escaliers pour finalement se retrouver dehors par une poterne ouvrant sur une rue peu usitée de la ville.



Il ferma alors la poterne et la jeune femme se retrouva toute seule. "Isabelle". Il l’avait appelée par son prénom. Ainsi donc, il le connaissait. On lui avait probablement dit mais il avait pris la peine de le retenir. Elle regarda la bourse et l’ouvrit précautionneusement. À l’intérieur, elle trouva une bague, très simple, en pierre qu’Isabelle reconnut comme étant de l’hématite, son oncle en vendant sur son marché. Sans ornement, elle était plus que banale mais pour Isabelle, c’était un trésor. Un cadeau du seigneur. Elle se surprit elle-même à trouver ce geste merveilleux. Ça n’était rien, mais c’était tout. Elle passa la bague, accrocha la bourse vide à sa ceinture et sortit de la ville sans difficulté. Une fois dehors, elle se cacha dans un buisson et libéra son ventre de son contenu. Sans honte ni gêne, elle nettoya les pièces en les prenant en bouche avant de les mettre dans la bourse et elle reprit le chemin de son village.




Isabelle regarda dehors, se demandant ce qui faisait autant de bruit. Elle n’avait pas vu le village animé depuis la fête de l’équinoxe quelques mois plus tôt. Elle sortit. La ferme était magnifique. En vingt ans, elle avait prospéré. Des cinq pièces qu’elle avait ramenées, son père avait su bâtir un empire fermier qui avait enrichi tout le village. Isabelle avait épousé le fils d’un riche fermier voisin et les deux domaines avaient été réunis. Ses frères avaient également pris pour épouse des filles d’agriculteurs et ainsi, les terres avaient pris de l’ampleur, gagnant encore en force. Des cinq pièces, il ne restait plus rien, mais les bénéfices chaque année venaient des terres et des bêtes. Isabelle aurait pu se dire heureuse. Mère de trois fils et d’une fille, mariée à un homme important à la tête de plusieurs hectares, elle avait tout pour l’être. Cependant, elle ressentait un manque dans sa vie et ce manque concernait clairement la partie de son corps entre les genoux et la ceinture.

Quelle n’avait pas été sa déception la nuit de ses noces ! Son mari ne savait faire qu’une chose : entrer, labourer et sortir. Il ne la regardait même pas, ne la caressait même pas, ne s’occupait pas d’elle. Elle aurait pu ne pas avoir de seins, de ventre, de fesses et de lèvres que ça aurait la même chose. Pendant des années, elle avait accepté ce traitement, puis, prétextant en avoir assez d’être sans cesse grosse, elle lui interdit l’entrée de son jardin et il s’y résigna. Pendant encore deux ans, elle se contenta du vide, du néant, mais dans ses rêves, elle revoyait les quelques jours avec le seigneur. Elle avait l’impression de sentir sa langue sur sa vulve, ses mains malaxant ses seins, son sexe pénétrant son cul avec brutalité. Un matin, trempée, tremblante de désir, elle se caressa elle-même doucement les seins alors que son mari dormait encore. Ses seins durcirent immédiatement. Plus les jours passaient, et plus elle osa se caresser fermement. Bientôt, elle triturait ses tétons, mais son ventre en feu en réclamait lui aussi. D’abord, elle s’interdit d’aller plus loin, mais ne tenant plus, elle descendit et sa main se posa sur sa chatte, lui arrachant un gémissement qu’elle ravala immédiatement, de peur d’éveiller son époux. Ce ne fut que deux mois plus tard qu’elle osa entrer ses doigts dans son intimité et le lendemain, elle osa même forcer son autre trou. Seule, dans son lit, elle retrouva cette sensation délicieuse, son ventre déchiré de spasmes incontrôlables, cette bouffée de chaleur, ce plaisir intense qui monte puis explose. Comme elle aurait aimé le crier, ce plaisir, mais son époux n’aurait pas compris. À presque quarante ans, quand il lui revint en mémoire ces moments avec le seigneur, elle n’éprouvait plus ni honte, ni culpabilité, ni dégoût, mais des remords de ne pas être restée plus longtemps, de n’avoir pas joué davantage et une certaine mélancolie. Pourquoi était-elle partie alors qu’il allait lui offrir ce plaisir qu’aucun homme ne lui donnerait plus jamais ? Elle le regrettait amèrement. Elle avait eu un amant fabuleux et l’avait fui. Elle n’avait pensé qu’à l’argent. C’était honorable. Elle voulait le bien de sa famille, mais ne pouvait s’empêcher de regretter ces jours merveilleux. Elle portait la bague offerte par le seigneur. Elle ne l’avait jamais retirée.


Isabelle suivit les bruits jusqu’à la place principale. Le village était réuni. Un héraut jouait du tambour. Lorsqu’il annonça que le nouveau seigneur, le fils du précédent, avait décidé d’honorer Primel, Isabelle sourit. Elle rejoignit Amanda, sa fille, et l’envoya au palais avec pour ordre de ramener cet argent qui leur permettrait d’acheter un nouveau moulin pour le village qui en avait bien besoin. Isabelle la jalousait, mais son temps à elle était fini. Il fallait l’admettre. Elle regarda Amanda, terrifiée par le voyage devant elle, disparaître sur le sentier et elle ne put s’empêcher de sourire.