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n° 12083Fiche technique19624 caractères19624
Temps de lecture estimé : 12 mn
13/12/07
Résumé:  Retrouvailles entre deux amies d'enfance qui se consolent ensemble d'être seules
Critères:  ff exhib noculotte fmast massage 69 -initff
Auteur : Isa59
Aventure imprévue entre femmes

Ceci est un témoignage, une petite aventure que j’avais envie de raconter depuis longtemps car elle a marqué ma mémoire et, d’un certain point de vue, un virage dans ma vie. En abordant la trentaine, les souvenirs passés bons et mauvais, les réussites et les échecs me reviennent. Et, dans cet embrouillamini d’images, c’est l’érotisme de certaines situations qui me trouble encore le plus, et j’ai maintenant envie de raconter mes petites histoires. Sans fausse modestie, elles sont probablement un peu insignifiantes, en tout cas si on les compare à celles des grandes aventurières de l’amour, mais je sens aujourd’hui qu’elles me caractérisent, qu’elles font partie de mon être, et puis surtout j’ai envie de les écrire parce que je suis heureuse de les avoir vécues, en particulier celle à laquelle je repense souvent et que j’ai partagée avec mon amie Nathalie.


Nathalie est moi étions très proches lorsque nous étions étudiantes. Elle était incontestablement ma meilleure amie. Mais nous commencions à nous perdre progressivement de vue, comme cela arrive souvent lorsqu’on rentre dans la vie active. Elle sur Bourges et moi dans mon Nord natal. Nous restions en contact par téléphone mais la vie nous avait séparées et nous ne nous voyions qu’en de rares occasions. Ce fut au mois de novembre, après une longue discussion nous ayant menées tard dans la nuit, que nous décidâmes de passer un week-end ensemble comme au bon vieux temps. Elle était malheureuse et avait le moral au plus bas à la suite de sa dernière aventure amoureuse. Une rupture qui laissait des traces. Moi-même je ne me sentais pas non plus très bien à l’approche des fêtes et nous avions besoin de nous remonter l’une l’autre.


Je me rendais donc chez elle un samedi après-midi, après avoir attrapé un train en sortant de mon travail. Elle vint me chercher à la gare et le simple fait de nous retrouver nous fit déjà le plus grand bien. Nous avions envie de rire, de bouger, de danser, bref d’oublier un peu la monotonie quotidienne. Des trois années passées ensemble à Paris, il nous restait une certaine complicité et le souvenir de quelques soirées trop arrosées. Elle était la seule personne à qui je m’étais confiée presque sans réserve. Quand j’étais amoureuse, elle était souvent la première et même la seule à le savoir. Nous n’avions pas un succès énorme auprès des garçons mais nous avions connu chacune une aventure sérieuse. Et j’avais encore le souvenir d’une soirée au cours de laquelle j’avais recueilli toutes les larmes de son corps après une séparation douloureuse. Mais c’était il y a déjà longtemps. Alors, quel bonheur de se retrouver ! L’amitié est quelque chose d’étrange, elle nous rend plus serein et même parfois plus en paix avec nous, même sans savoir pourquoi.


Nous prîmes en guise d’apéritif quelques verres chez elle, dans son appartement. Du martini, rouge. Entre plusieurs éclats de rire, je lui avouais ma vie un peu triste ces temps-ci et surtout esseulée. Je n’avais pas eu d’homme depuis de longs mois. Quant à Nathalie, elle sortait une nouvelle fois d’une aventure sans lendemain, malgré une nuit torride dont elle me détailla les moments les plus osés. C’est légèrement éméchées (humm) que nous sommes parties au restaurant, nos retrouvailles nous avaient ouvert l’appétit. Un tex-mex à deux pâtés de maisons de chez elle. Musique forte, odeurs épicées, lumière colorée. C’est là sans soute que les choses ont commencé sans le savoir. Le garçon qui nous servait était très craquant. Trop, peut-être… En tout cas, Nathalie craqua instantanément. Et, l’alcool aidant, elle ne dissimulait en rien son attirance. Dialogue provocateur pendant qu’il prenait notre commande, elle le mangeait du regard. Lui semblait amusé mais restait pro, car c’était la course dans le restaurant. Il était bondé, et les serveurs et serveuses couraient dans tous les sens.


Moi qui n’en bois jamais, j’ai pris une bière pour accompagner mes fajitas de poulet. Tant pis pour la ligne. À chaque passage de notre beau serveur, Nathalie ne pouvait s’empêcher de le regarder et de lui lancer un petit mot. Elle le draguait ouvertement. Le repas se passa très vite. Au moment de payer la note, nous étions franchement gaies, décoincées par l’alcool, et surtout peut-être émoustillées par notre chevalier servant. Mais, malgré les efforts répétés de Nathalie, il restait de marbre tout en restant vraiment sympa. N’y tenant plus, elle lui indiqua qu’elle avait laissé son numéro de téléphone sur la fiche.


Et nous sommes rentrées dans son appartement. Un peu fatiguées mais heureuses. Elle me dit :



Nous plongeâmes sur son canapé moelleux. Elle m’avoua alors :



Je souris, car j’avais parfaitement compris, et moi aussi ce repas là-bas avait déclenché mes convoitises. Alors j’ajoutai bêtement, pleine de fatalité et ne sachant pas en fait trop quoi dire :



Elle avait fermé les yeux et je devinais où étaient parties ses pensées. Son imagination l’emmenait dans les bras de ce jeune homme. Par contre, je ne vis pas tout se suite que sa main se promenait sur ses jambes. Elle me dit :



Et elle ne finit pas sa phrase.


Je marquai un temps d’arrêt. Car, même si nous nous étions souvent confié nos sentiments, nous n’avions jamais parlé ensemble de choses vraiment explicites. Et puis je connaissais bien la réponse et elle me faisait honte. Oui, bien sûr. Même si je n’aimais pas y penser, je m’étais souvent caressée toute seule dans mon lit, les pensées figées sur un homme. Mais comment l’avouer ? Il se passa de nombreuses secondes de silence. Mais visiblement elle attendait ma réponse :



Alors elle m’interrompit tout de suite :



Les yeux toujours fermés, elle prit une position plus confortable et plus allongée. Et il n’y avait plus de doute sur ses gestes. Sa main caressait tout doucement le bas de son ventre. Son autre bras soutenait sa tête sur le dossier.


Moi aussi j’avais envie. Et sans doute autant qu’elle et je l’enviais d’oser faire ce geste. Alors elle dit :



Elle remonta la main jusqu’à hauteur de son nombril puis la fit glisser à l’intérieur de son jean’s. Elle reprit alors le même mouvement mais cette fois-ci à l’intérieur de son pantalon.

Je ne savais pas quoi faire. Je voulais en faire autant. Ses yeux étaient toujours fermés, après tout je ne risquais rien. Alors, à mon tour, je quittais ma position assise sur le côté. Je n’avais presque plus peur mais je commençais à trembler, j’allais enfin me lâcher un peu. J’ai dû machinalement déboutonner le haut de mon pantalon pour pouvoir faire passer ma main entre le pantalon et la culotte. Je sentais une chaleur que je connaissais bien et ma culotte devint rapidement humide, comme toujours. Nathalie commençait à respirer plus profondément, bouche ouverte. Elle disait des mots pas toujours compréhensibles mais je compris vite qu’elle s’imaginait en train de faire l’amour dans les bras de ce garçon du restaurant. Puis, tout en gardant une main dans son jeans, elle redressa la tête et détacha deux boutons de son chemiser pour glisser son autre main sur sa poitrine. Je ne la quittais pas du regard car j’avais quand même un peu peur, et je guettais, prête à retirer ma main si elle me regardait. Mais elle n’en fit rien. Cette fois-ci, nous étions parties…


Soudain, elle se redressa, se leva, retira son jeans puis se rallongea sur le canapé. Sa main replongea dans sa culotte. En reprenant son souffle, elle ouvrit enfin les yeux et les tourna vers moi, avec un très léger sourire qui reflétait à la fois de la culpabilité et du bonheur. Je fus submergée d’une émotion indéfinissable. J’avais honte mais étais aussi ravie de céder à mon désir. Elle constata que je l’accompagnais dans sa recherche du plaisir, alors son sourire s’élargit et elle me dit :



Elle avait bien raison. Franchement rassurée par mon attitude, elle descendit sa culotte le long de ses jambes et du pied la jeta négligemment par terre. Elle écarta les cuisses et reprit son manège. Son impudeur était éclatante, elle dévoilait la partie la plus intime de son corps sans aucun embarras.


Elle dessinait avec ses doigts de petits cercles sur son sexe. Ses lèvres étaient bien apparentes et l’humidité les faisait briller. J’eus encore une fois un peu honte de moi, son sexe était parfaitement épilé en triangle, alors que le mien était bien négligé. Je compris à ce moment que j’oubliais trop de soigner mon apparence, même dans ses parties les plus intimes. Cela me faisait vraiment drôle d’être là en train de me toucher à côté d’elle et de la regarder en chemise mais sans culotte et les jambes nues. Ses doigts continuaient à tracer des cercles, mais de temps en temps elle commençait à plonger son majeur dans son vagin. De mon côté, je continuais mon geste, mais cette fois-ci à l’intérieur de ma culotte, de haut en bas et de bas en haut le long de ma chatte et en l’effleurant le plus délicatement possible, comme j’aimais le faire.


Après un moment, elle se mit à genoux sur le canapé puis ôta son chemisier à la manière d’un pull, sans le déboutonner et par la tête. Elle portait un soutien-gorge de dentelle blanche, mais sans doute de par ses caresses un téton dépassait un peu du balconnet. Sans attendre, elle se tourna, me présenta son dos et releva ses cheveux avec ses mains :



Alors, après m’être redressée, je me mis à genoux à mon tour sur le canapé et lui dégrafai le soutien-gorge. Machinalement, je fis glisser les bretelles sur ses bras. Je ne l’avais jamais vu nue et je ne pouvais m’empêcher de regarder son corps, son dos, ses fesses, et j’avais même curieusement envie qu’elle se retourne. Sans avoir de penchants lesbiens, mon regard était depuis toujours attiré par les corps féminins. Dans les vestiaires des salles de sport, je me surprenais toujours à jeter de discrets regards sur les autres femmes quand elles se rhabillaient.


Puis Nathalie me dit :



Elle se mit face à moi et entreprit de me déshabiller, tandis que spontanément je contemplais sa poitrine. Elle retira mon gilet puis mon chemisier. Mon cœur commençait à battre de plus en plus fort mais je n’avais aucune envie qu’elle s’arrête. Puis, passant ses bras sous les miens de chaque côté de mon buste, comme pour m’enlacer, elle dégrafa à son tour mon soutien-gorge et dévoila mes seins en les fixant du regard avec un sourire paisible. Puis elle me dit gentiment :



Elle ôta mes chaussures, mes chaussettes, mon pantalon, il ne me restait plus que la culotte. Je me mis debout alors qu’elle restait assise et elle continua mon effeuillage, sûre d’elle-même, d’autant plus que je me laissais faire. En prenant ma culotte de chaque côté, elle n’eut aucune difficulté à la faire glisser jusqu’à mes pieds. À mon tour, j’étais complètement nue devant elle. Son corps était plus beau que le mien. Ses seins étaient ronds et joliment dessinés. Les miens étaient trop forts et tombaient un peu. Elle me demanda de m’étendre, ce que je fis. J’étais allongée sur le ventre et elle se positionna à cheval sur mes cuisses et entreprit un massage comme dans les instituts. Ses mains partaient du haut de mes cuisses puis remontaient fermement jusque sur mes épaules, puis elles redescendaient. Chacune de ses caresses sur mes fesses et mon dos me transportait d’allégresse et de bien-être. Jamais ne n’aurais imaginé que nous pourrions nous faire autant de bien un jour toutes les deux. Et jamais ne j’aurais imaginé non plus ce qui allait arriver par la suite.


Elle fit un geste de la main pour m’inviter à me retourner tout en restant allongée. Elle était toujours installée sur mes cuisses et reprit son massage, cette fois-ci en explorant mon ventre, mes seins, mon cou et mes épaules. Ses mains étaient tellement douces… Elle prenait soin en partant de mes cuisses de parcourir mes poils pubiens. Elle descendit ensuite du canapé pour se mettre à genoux par terre. Puis elle reprit le massage sur les jambes en remontant mon genou pour le plier. Elle me frictionna la plante des pieds, provoquant une sensation merveilleuse.


C’est alors que tout bascula. Elle fit avec ses lèvres et sa langue ce qu’elle avait déjà osé avec ses mains. Elle prit mes orteils dans la bouche et les suça tendrement, me suça les pieds puis déposa des baisers le long de mes jambes. Arrivée près de mes hanches, elle écarta mes cuisses avec précaution et déposa un nouveau baiser cette fois-ci sur mon sexe, ce qui me fit tressaillir, traversée de vibrations. Je pris conscience alors que nous n’allions pas nous contenter de nous masturber conjointement mais que nous allions vraiment faire l’amour toutes les deux. Elle continua l’exploration de mon corps, embrassa mon nombril, mon ventre, chacun de mes seins. Elle s’attarda sur mes tétons pour les lécher, les mordiller et les baisouiller. Ses lèvres atteignirent mon cou puis ma joue en se rapprochant tout doucement de ma bouche. Et nos lèvres se sont jointes longuement. C’était la première fois que j’embrassais une femme. Je ne saurais dire combien de temps a duré ce baiser. Sans doute longtemps. Petit à petit, nos bouches se sont ouvertes et nos langues se sont mêlées, de plus en plus profondément.


Toujours avec des gestes sûrs et sans rien dire, elle remonta sur le canapé et se mit à quatre pattes au-dessus de moi, avec sa tête entre mes cuisses alors que son sexe était juste au-dessus de mon visage. Elle descendit tout doucement son visage et, alors que ses cheveux s’étalaient sur mes cuisses, elle glissa sa langue entre mes lèvres. Avec beaucoup de difficulté pour garder mes sens, je posai mes mains sur ses hanches et fixai du regard son sexe offert et humide. Puis ma bouche se posa sur son sexe comme pour le manger. J’avais déjà eu un sexe d’homme dans ma bouche, mais cela n’y ressemblait en rien, ni l’odeur, ni le goût. Mon visage, mon nez, mon menton furent vite barbouillés de son liquide. Mais, ne pouvant plus me contrôler, je reposai ma tête sur le canapé en fermant les yeux mais non sans poser ma main sur sa chatte pendant qu’elle plongeait sa langue de plus en plus profondément en moi et à pleine bouche. Tout en introduisant deux doigts dans son sexe, je n’ai pu retenir un cri, puis un deuxième, puis d’autres encore. Elle sentait que j’étais au bord de l’orgasme, alors elle s’interrompit pour faire durer encore un peu le plaisir. Elle changea de sens et s’allongea sur moi. Sa bouche était maculée. En souriant, je lui essuyai les lèvres avec ma main. Elle m’embrassa alors goulûment et je sentis mon odeur dans sa bouche.


Puis elle se leva, partit dans la pièce d’à côté et revint rapidement avec un sex-toy entre les mains. Elle m’expliqua que c’était avec ça qu’elle se donnait du plaisir quand elle était seule. Et elle savait s’en servir. Elle réussit à me faire jouir avec ce gode tout en me masturbant le clitoris. Au moment fatidique, je n’ai pu contenir ni même atténuer mes cris de jouissance. Le plaisir suprême fut long et, contrairement à mes habitudes, mon orgasme fut bruyant. Il me fallut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits. Car c’était à mon tour de m’occuper d’elle. J’imitai ses gestes presque au millimètre, car j’imaginais qu’elle m’avait emmené là où sa propre sensibilité érotique la guidait. Pour la première fois, je touchais un autre clitoris que le mien, j’avais le visage et les mains barbouillés d’un liquide féminin, et j’entendais une femme jouir à pleine voix de mes caresses.


La nuit fut féerique, nous nous sommes endormies l’une contre l’autre d’un profond sommeil, repues d’amour et de plaisir. Le lendemain, nous étions bien, n’avions aucune gêne ni honte, et depuis nous en reparlons librement. Cependant, nous n’avons jamais refait l’amour ensemble. La seule marque de notre aventure est que, lorsque nous nous retrouvons et qu’il n’y a pas trop de regards autour de nous, nous nous disons bonjour en échangeant un tendre baiser sur la bouche. Je crois que cette expérience, la seule que j’ai vécue avec une femme, m’a permis de me libérer enfin et complètement. Nathalie m’a raconté depuis ses autres aventures lesbiennes ou en trio. Et, à la manière dont elle décrit l’intensité de ses jouissances, je l’envie toujours.


Je garde un souvenir ému de cette nuit-là, je n’oublierai jamais le parfum de sa bouche ou encore la sensation étrange lorsqu’elle me pourléchait les orteils. J’ai depuis laissé libre court à d’autres fantasmes et ai notamment passé une nuit avec deux hommes rien que pour moi, acceptant avec un plaisir inédit ma première sodomie. Mais cela est une autre histoire. J’espère l’écrire aussi un jour.