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n° 12103Fiche technique12143 caractères12143
2016
Temps de lecture estimé : 8 mn
19/12/07
Résumé:  Après leur rencontre peu ordinaire de l'après-midi, nos deux compagnons trouveront-ils le sommeil ?
Critères:  hh jeunes copains vacances école amour voir intermast fellation nopéné init -prememois -initiat
Auteur : BlueAngel            Envoi mini-message

Série : Sports et Langue

Chapitre 02
Une nuit agitée

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Un peu plus tard, Denis et moi prîmes le chemin du restaurant universitaire pour le repas du soir. La distance à parcourir était courte, mais le rythme de marche de mon voisin de chambre était tel que le trajet sembla durer une éternité. D’autant plus que Denis était nettement moins bavard que durant l’après-midi : nous n’échangeâmes pas une parole avant d’entrer dans la salle aux tables multicolores où nous prenions le repas. Les autres stagiaires étaient éreintés, mais enchantés de leurs multiples activités sportives. Les conversations tournèrent beaucoup là autour même si certains se préoccupèrent de la façon dont ce pauvre Denis avait occupé son temps.


Après le repas, nous rejoignîmes les salles de loisir. Denis, de son côté, s’installa devant l’écran géant d’une télévision qui proposait – vive les programmes d’été – une nouvelle rediffusion du « Gendarme et les extraterrestres ». De mon côté, j’accompagnai d’autres stagiaires pour une partie de billard. À la fin de celle-ci, je constatai que Denis n’avait pas attendu le triomphe des gendarmes sur les ennemis venus du ciel… Il avait dû descendre se coucher. Je ne tardai pas l’imiter.


À mon arrivée dans la chambre, la lumière était éteinte et la respiration régulière de Denis semblait indiquer qu’il était déjà tombé dans les bras de Morphée. Je me déshabillai dans la semi-obscurité, renonçant à ouvrir ma penderie à la recherche d’un pyjama, de crainte de réveiller mon compagnon de chambre. La tiédeur un peu moite de cette nuit estivale n’invitait d’ailleurs pas à se couvrir et je me glissai, nu, sous le drap de lit qui m’attendait…


Cette nuit-là, le sommeil fut très long à venir. Sans cesse, je revoyais, comme dans un film en boucle, la scène de l’après-midi. Qu’avions-nous fait ? Que nous était-il arrivé ? Jamais auparavant, je n’avais imaginé avoir un jour des contacts physiques avec un autre garçon. Était-ce moi qui avais voulu ce qui s’était passé ? Était-ce moi ou étais-je tombé, par erreur, dans les désirs d’un autre ? Denis ne m’avait pas adressé la parole de la soirée. M’en voulait-il ou avait-il peur de m’avoir choqué ? J’avais peine à croire que j’avais réellement vécu ce que ma mémoire ramenait inlassablement au premier plan de mes souvenirs.


J’avais peine à y croire, mais mon corps, lui aussi, se souvenait ! Et se souvenait parfaitement : je n’en pris pas conscience tout de suite, mais à voir ces images tourner sur l’écran de mes paupières fermées, j’eus bientôt une solide érection. L’effleurement du drap sur mon sexe tendu acheva de me ramener, encore et encore, aux sensations inédites de l’après-midi. La tension devint telle que je dus me branler. Et pour la première fois de ma vie, en pensant à un garçon…



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C’est la lumière du jour, je crois, qui me tira de mon sommeil. Il faisait à peine clair et extrêmement silencieux. Quelques oiseaux, au loin, s’éclaircissaient la voix. Je regardai les chiffres lumineux de mon bracelet-montre : il était à peine quatre heures trente. Sans bruit, je me tournai sur le côté, cherchant une position qui me permettrait de me rendormir.


Mais en basculant ainsi, je découvris un spectacle inattendu. Sur le deuxième lit, voisin seulement d’une trentaine de centimètres, Denis dormait, couché sur le dos. Son corps entièrement nu, à l’exception de la gangue de plâtre qui enveloppait sa jambe droite, était découvert, ses mouvements nocturnes ayant fait glisser le drap sur le sol de la chambre.


Un réflexe de pudeur me força à fermer les yeux, mais je ne pus m’empêcher de les rouvrir rapidement. Comme devant une œuvre d’art, je me sentais submergé par différentes émotions. Sans faire un mouvement, je commençai mentalement à détailler ce spectacle qui me faisait penser à une photo de magazine. La lumière et les ombres jouaient avec les reliefs du corps de Denis. Ses paupières closes et son air détendu donnaient à son visage une douceur extrême. Ses joues et son menton, légèrement obscurcis par la barbe d’un jour, contrastaient étrangement avec la finesse de sa peau et le sourire de ses lèvres entrouvertes.


Au rythme de sa respiration lente et profonde, son ventre et son torse se soulevaient régulièrement et ajoutaient à la scène une touche de calme et de sérénité. Entre ses jambes, légèrement écartées, une forêt sauvage de poils blonds enveloppait son sexe au repos et s’avançait effrontément vers son nombril. Son pénis était moins impressionnant qu’en « tenue de combat » mais trouvait joliment sa place dans le paysage. La jambe gauche de Denis offrait le spectacle d’une cuisse musclée et d’un mollet vigoureux (le vélo ?). Les boucles de ses cheveux semblaient, elles aussi, s’être détendues pour la nuit.


Je ne sais combien de temps je restai ainsi à contempler ce corps offert à mes regards… Mais au cœur de son immobilité, je remarquai bientôt un léger mouvement. La verge de Denis s’allongeait, imperceptiblement, prenait du volume et amorçait, sans se presser, un très léger mouvement ascendant. Je pensai qu’il rêvait. Et je me demandai si son rêve lui faisait revivre notre promenade de la veille…



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Absorbé par le lent éveil de son membre, je ne réalisai pas immédiatement que Denis avait entrouvert les yeux. Ce n’était pas un rêve, mais la sensation d’être observé qui ranimait ses ardeurs. Il humecta ses lèvres d’un petit coup de langue et chuchota :



Denis se tut et resta pensif quelques instants, les yeux au plafond. Puis, doucement, il tendit la main vers moi, au-dessus de l’espace qui séparait nos deux lits. Je répondis à son mouvement et nos mains s’unirent, tel un pont, traversant un large fleuve, une frontière.


Nous restâmes un long moment sans bouger. Sans parler non plus. La tiédeur de sa main et la douce pression de ses longs doigts sur les miens calmèrent l’orage qui s’était, toute la nuit, abattu sur mes pensées… Dans un doux murmure, Denis m’invita à le rejoindre… Sans hésitation, je traversai le no man’s land et m’étendis contre lui, couché sur le côté.


Je posai la tête sur son épaule tandis qu’il passait un bras derrière ma nuque et commençait à me caresser le dos. L’une de mes mains alla se perdre dans ses beaux cheveux bouclés tandis que l’autre prenait position sur son ventre.


Étrangement, nous nous immobilisâmes dans cette position et nos respirations se calquèrent l’une sur l’autre, profondes et apaisées. Ce fut un moment hors du temps. Plus rien d’autre n’existait. Nous aurions pu rester ainsi une vie entière… Mais délicatement, Denis se tourna vers moi et déposa un baiser sur mon front. Je le lui rendis sur le torse avant de me redresser et de partir à la recherche de ses lèvres. Nos deux bouches s’unirent dans un baiser qui dura, lui aussi, une éternité.


Nos langues se jetèrent dans une « bataille de serpents » passionnée et le goût de cette étreinte me parut parfumé et enivrant. Nos cœurs battaient la chamade. Nous étions tellement absorbés par le baiser qu’aucun autre mouvement ne l’accompagna pendant un long moment. Le plâtre de Denis lui ôtait une part de mobilité, mais, au bout d’un temps, il posa sa main restée libre sur mon épaule, descendit sur ma poitrine, titilla l’un de mes mamelons durcis et poursuivit son équipée vers ce lieu où je sentais affluer tout le sang brassé par mon cœur emballé.


Après avoir taquiné mes testicules rebondis, Denis s’empara tendrement de ma verge et, maintenant le gland humide entre son pouce, son index et son majeur, commença lentement à le masser à travers son dernier rempart de peau fine. Je ne pus réprimer un grognement de plaisir et je m’abandonnai tout entier à cette caresse intime. Sentant que j’allais venir, je posai ma main sur la sienne pour ralentir ses mouvements tellement doux.


Denis prit alors ma bite à pleine main et poursuivit plus lentement. Il la comprima avec adresse, faisant coulisser la membrane de mon gland dans de longs mouvements amples et rythmés. Le désir avait atteint son paroxysme. Progressivement, j’étais en train de perdre tout contrôle sur moi-même. Instinctivement, l’une de mes mains retrouva les cheveux bouclés de Denis et s’y agrippa comme pour me retenir de sombrer tout entier dans l’abîme de plaisir qui s’ouvrait à mes pieds.


Mon sperme gicla avec force sur le ventre de Denis et je sentis aux mouvements de sa main qu’il était heureux de m’avoir conduit jusqu’à cet orgasme magnifique.


Bien décidé à lui rendre la pareille, je m’agenouillai aux côtés de Denis et, penché sur lui, je l’embrassai sur le ventre à plusieurs reprises. Mes mains se perdirent dans sa toison pubienne et je finis par y enfouir mon visage. Les odeurs mâles que j’y découvris recommencèrent à aiguillonner mes sens. La verge de Denis avait retrouvé sa taille impressionnante de la veille. Je posai mes lèvres sur les bourses tendues de mon ami. Je mordillai tendrement sa hampe fièrement dressée. Le liquide poisseux qui avait envahi son gland ne demandait qu’à être goûté. J’entrouvris la bouche et posai un baiser au sommet de son membre.


Ma langue fit à plusieurs reprises le tour de son gland. Saveur nouvelle, je découvris le goût légèrement salé de son jus. Dans un long va-et-vient, j’accentuai mes mouvements de succion. Caressant au passage la peau intérieure de ses cuisses, mes doigts glissaient délicatement sous les testicules de Denis, les massant, les pinçant doucement, les lâchant, les reprenant…


Denis bougeait peu, concentré sur la montée de son plaisir. Il avait posé l’une de ses mains sur mes fesses et, glissant les doigts le long de ma raie, entreprit des allers-retours de moins en moins timides jusqu’à ma rondelle contractée.


Mon sexe recommençait à bander comme rarement je l’avais vu le faire… Et chaque passage des doigts de Denis sur ma rondelle renforçait le retour de cette nouvelle érection.


Soudain, Denis se cabra et me prévint que sa verge allait éclater, qu’il ne pouvait plus se retenir… Je ralentis le rythme de mes succions tout en diversifiant les mouvements de ma langue. Le sexe de Denis durcit encore. Et dans un spasme violent, évacua le sperme sous pression en une dizaine de saccades.


Surmontant une légère surprise, je bus le nectar de Denis et j’entrepris de lui nettoyer le gland à petits coups de langue.


Nos sens calmés par la détente de nos sexes, nous nous endormîmes ensuite l’un contre l’autre, comme deux amants dont c’est l’habitude… À sept heures précises, nous fûmes extraits de ce sommeil sans rêves par la musique du réveil de Denis. Le petit déjeuner était prévu à huit heures… Notre premier cours d’anglais à neuf…