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n° 12123Fiche technique7770 caractères7770
Temps de lecture estimé : 5 mn
26/12/07
Résumé:  Nouvellement inscrite dans une salle de sport, je me donne à fond. Je vais ensuite profiter du sauna pour me reposer car je suis lessivée.
Critères:  fh inconnu sauna gymnastiqu ascenseur massage
Auteur : Ellecoucou  (Amoureuse de l'amour, j'ai beaucoup à donner !)            Envoi mini-message
Détente

En cette fin d’année, j’ai pris une grande décision, je me remets au sport. J’ai pris quelques kilos, il faut que je fasse un peu d’exercices. Je me suis inscrite dans mon quartier à la salle de sport où j’habite depuis peu. Étant nouvelle dans cette ville, rencontrer des gens en sortant du travail me fera du bien.


18 h, j’arrive. Tout de suite, j’enchaîne cours de stretching puis un peu de vélo et du Power Plate… Deux heures à suer. Je me donne à fond, un peu trop. Je vais vraiment profiter du sauna pour me reposer car je suis lessivée, j’ai trop exagéré. J’en peux plus.


Au fond du couloir, m’a-t-on dit. J’entre, personne : je peux m’allonger, je suis si fatiguée que j’en ferme les yeux. Ah, vraiment bien de souffler !!! Dormir… Une caresse, une caresse sur mon pied, c’est doux, elle remonte le long de mon mollet, ma cuisse, suit mon bras, mon épaule, juste un effleurement qui se prolonge dans mon rêve. Un doigt au creux de mon cou, passe sur mon menton, s’arrête sur ma bouche. Entrouvrir mes lèvres. Ouvrir les yeux… Ah !!! Un homme



Étrangement, je n’ai pas peur. J’ai vu de la bienveillance dans son regard.



Que c’était bon cette douceur, cette caresse. Mon corps, ma peau, mes sens en redemandent. Alors, je ferme de nouveau les yeux et ses mains s’égarent sur moi. Partir dans le désir. M’abandonner sous ses paumes, respirer au rythme de son exploration de mon anatomie. Ses doigts glissent sous mon maillot de bain, trouvent mes tétons durcis d’envie. Son majeur descend jusqu’à mon entrejambe, écarte le tissu, s’insinue dans ma chaleur. Je vibre son sa pression, sa caresse se fait experte, mon clito réagit vite, très vite. Oui jouir, jouir ici, là sans retenue, mouiller d’être fouillée. Oh jouir, jouir et le regarder me faire vibrer. Oh, lui donner à ce bel inconnu tout mon plaisir caché au creux de mon aine. Humm que j’avais envie. Oh, qu’il m’embrasse. Oh, j’ai envie de sa bouche. Oh, qu’il me donne un baiser. J’ai envie qu’il me prenne, me donne son sexe, qu’il entre dans mon corps, qu’il me baise ! Envie.


*** *** ***



Hier, l’abandon dans les bras de mon inconnu s’est plutôt bien fini. Nous nous sommes quittés juste avec un baiser et un « tchao bella ». Je ne souhaitais pas plus de toute manière. Mais aujourd’hui j’ai envie de le revoir, donc retour à la salle de gym. Cours de stretching, il n’y est pas. Normal, il n’y a que des femmes. Et je vais attendre de le rencontrer par hasard sans le chercher. Enfin pas trop. Bon ! Il n’en finit pas ce cours. Vite vite que j’aille faire du vélo, il sera peut-être là-bas !


En effet, je l’aperçois au fond de la salle, pédalant. Alors je reste le plus proche de l’entrée et prends le premier appareil disponible. Faire celle qui ne l’a pas vu. Attendre que ce soit lui qui m’aborde. Oh ! Ce que j’en bave, mais tant pis. Ah ! le voici derrière moi, ses deux mains qui m’aident à soulever les poids.



Vite, j’abandonne en jouant à la petite chose fragile…



Vite debout, moi aussi, j’en ai assez pour aujourd’hui et une chaleur sèche me fera du bien. Je le suis. C’est en arrivant devant la cabine que je m’aperçois qu’hier je me suis trompée, j’étais dans le quartier des hommes et ils sont nus dans le sauna. Honte pour moi… Je bafouille. Il rit à pleines dents.



Je me douche en vitesse et sors de la salle quelques minutes plus tard. Il était déjà sur le pas de la porte à m’attendre.



Et me prenant la main, il m’entraîne dans la rue.



L’immeuble est tout proche. Il avance vite. Nous ne nous disons rien, juste nos mains qui se serrent fort. L’ascenseur arrive. S’engouffrer dedans, attendre que les portes se ferment. Et nos bouches, et nos langues qui se retrouvent. Humm que c’est bon. Et son corps qui s’appuie contre le mien, ses mains qui me pétrissent les seins. Il me soulève, m’embrasse avec avidité. Oh ! Fondre, fondre de bonheur.



Sa main bloque l’ascenseur, il me retourne, me saisit les hanches. Je plie sous son attente, lui montre mes fesses, mon petit cul. Oh oui, qu’il me prenne vite vite, qu’il me fourre, me bute, me baise, me donne de grands coups de reins. Me fasse jouir debout, mes mains appuyées contre la paroi. Que son sexe m’emporte, me fasse oublier le temps, le lieu. Oh que j’aime être prise sauvagement, sentir le désir du mâle en rut, sa queue dure, dure tendue, gorgée de désir pour moi. Oh oui, que c’est bon !!!


Oh que ce fut bon ! Reprendre ses esprits, se rhabiller en vitesse. Rire aux éclats. Remettre de l’ordre à nos vêtements et appuyer sur le bouton de l’ascenseur pour qu’il se mette en marche.


Stephen habite au 4e étage d’un immeuble ancien, construit dans les années 30. Sur le palier attendait une dame âgée.



Elle bougonne, vraiment pas contente.



En même temps, il me fait un clin d’œil.



L’entrée étroite de son logement donne sur un grand séjour, meublé avec goût, style contemporain mais chaleureux. Homme raffiné. Bon point pour lui. Sur la table du salon, un magazine ouvert en double page sur un reportage en Afrique et un vase baroque. Un beau ficus près de la fenêtre semble apprécier la clarté, il est très dru, son propriétaire doit bien s’occuper de lui.



Je hoche de la tête pour acquiescer. Il revient s’asseoir près de moi sur le canapé en cuir.



Je n’ai plus envie de parler. Ses yeux dans les miens, nos pupilles se miroitent, son regard vert est beau, envie encore de m’y perdre. J’approche ma main de sa cuisse. Je pose mon verre sur la table basse, lui enlève le sien de ses mains et me glisse contre lui pour prendre ses lèvres. Humm, oui, un baiser encore un baiser de lui. Encore sa bouche ! Je glisse mes doigts sous sa chemise, détache ses boutons un à un. Sentir sa peau sous le bout de mes phalanges. Elle est douce, le caresser doucement.


Envie encore de lui. Fondre, fondre, partir…