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n° 12125Fiche technique21959 caractères21959
Temps de lecture estimé : 15 mn
27/12/07
Résumé:  Foot ou foune, il faut choisir...
Critères:  fh couple fépilée intermast fellation pénétratio humour -couple
Auteur : Claude Pessac            Envoi mini-message
Footix

Installé devant le petit écran, Bruno suit attentivement le match. Une rencontre passionnante, alerte et vivante, l’action rebondit régulièrement. Sans être un fondu du foot, le jeune homme est accroché par la vivacité du jeu et les exploits techniques, individuels et collectifs, qui animent la partie.

Relativement avachi dans le canapé, les pieds sur la table basse, Bruno, simplement vêtu d’un short ample, savoure la douceur de cette soirée estivale. Il ne manque que la cannette de bière pour parfaire le tableau du joyeux supporter ! Mais Bruno n’est pas fanatique de cette boisson. De plus, bien décidé à s’offrir une troisième mi-temps quelque peu crapuleuse, il veut éviter d’imposer à Carole une haleine chargée de houblon.

Carole, sa douce et chère compagne, qui à cet instant se sèche les cheveux dans la salle de bains. Après avoir vaqué à mille occupations dans l’appartement, la jeune femme a disparu au début de la deuxième période. Le jet de la douche s’est prolongé un bon moment, mais depuis, silence radio !

Si elle passe autant de temps dans la salle de bains, pense Bruno, c’est qu’elle doit se bichonner, se pomponner. Je parie qu’elle est en train de s’éclaircir la foufoune.

La projection mentale de la scène éveillerait sûrement en lui un désir visible si une contre-attaque magistrale ne mettait en danger le but italien à cet instant. Les yeux rivés sur l’écran, Bruno se redresse un peu, le temps de l’action, puis s’enfonce à nouveau dans le canapé, aussitôt le danger passé.


Avec la chaleur ambiante, Bruno est gêné par ses testicules libres sous le short. Ses bijoux de famille collent d’autant plus entre ses cuisses qu’il se rase régulièrement le scrotum.

Le mâle n’est pas fait pour vivre nu, se dit-il en glissant sa main dans son short. Lorsqu’il ne bande pas, l’homme est gêné par ses balloches qui ballottent lorsqu’il marche et se coincent lorsqu’il s’assied. Mais en plus, sans poils, les bonbons collent au papier !

La main dans le short flatte son sexe détendu. Comme souvent lorsqu’il se trouve seul, en pareille situation, Bruno se tirlipote la zigounette, s’amusant à tendre et retrousser le prépuce, à faire rouler les couilles entre ses doigts. Un tic en quelque sorte !

Est-ce que tous les mecs font comme moi quand ils sont seuls ? s’interroge-t-il sans vraiment chercher de réponse.

Entendant la porte de la salle de bains s’ouvrir, le jeune homme cesse ses caresses solitaires et adopte une position plus décente. Vêtue d’un simple tee-shirt, à peine assez long pour couvrir ses fesses, la jeune femme l’a rejoint au salon et s’installe près de lui. Carole n’a pas pour habitude de se promener nue, ou quasiment, dans l’appartement. Qu’elle adopte pareille tenue ne laisse planer que peu de doutes sur ses intentions.

Bruno est cependant un peu déçu : d’une part, il n’a pas eu le loisir de vérifier ses supputations épilatoires (Carole s’est vivement assise en tailleur sur le canapé et son tee-shirt masque la cible) ; d’autre part, il espérait vaguement qu’elle adopterait une tenue plus affriolante que ce tee-shirt, souvenir des vacances. Un peu boudeur, il accepte les caresses prodiguées sur son torse sans manifester quelque réaction que ce soit. Au contraire, il affiche un intérêt passionné pour les 22 joueurs qui s’échinent sur la pelouse.

Ahah, Monsieur joue l’indifférent, constate Carole. Eh bien, on va voir si tu résistes longtemps !


Se mettant à quatre pattes sur le canapé, Carole plonge une main gourmande entre les cuisses de son compagnon, retrousse le short, libère le sexe mou qu’elle caresse un instant. Puis, sa bouche plonge sur la verge molle, la happe, l’avale.

Tu aimes ça mon salaud, hein, que je vienne te sucer avant que tu n’ais commencé à bander, que je la prenne toute petite pour la faire grandir dans ma bouche ! Tu vas être servi !

De fait, dans la chaleur moite de cette bouche active, sous les assauts d’une langue experte, Bruno sent sa queue se tendre, se dresser, gonfler, doucement mais sûrement, inexorablement.

Coup d’œil au chrono : 17 minutes de temps réglementaire, plus 3 pour les arrêts de jeu, je ne tiendrai pas 20 minutes à ce rythme-là, elle va me faire rater la fin du match !

Bruno, s’accroche, lutte, ses doigts se crispent sur l’accoudoir, coup d’œil au petit écran - coup d’œil aux fesses relevées, à portée de main, ballon, plongeon dans l’échancrure du tee-shirt, corner dangereux, petits seins tout ronds qui ballottent en cadence, rythme d’enfer, suspens insupportable, Bruno est prêt à craquer. Sa queue s’est tendue, son gland écarlate subit les petits coups de langue assassins de Carole.

Qu’elle se glisse la main entre les cuisses, qu’elle se branle un peu en me suçant, et je plonge…

Bruno s’est fixé une limite, un point de non-retour. Que Carole franchisse la ligne et elle aura gagné !

Mais la pauvrette rate le coche. Sa langue a beau s’exciter sur le gland, envelopper la hampe, caresser les couilles durcies, sa bouche a beau avaler, suçoter les bonbons, rien n’y fait !

Cet enfoiré ne bronche pas ! Putain, tu le vois pas mon cul, tu ne vois pas comme il se lève, comme il t’appelle, ma chatte a besoin de tes doigts, viens me fourrer, viens me branler salaud !

À la télé, la voix des commentateurs sportifs monte d’un cran (coup de pied arrêté, attention danger !) et Carole sent la bite lui échapper : Bruno, les hanches tendues vers sa bouche l’instant d’avant vient de reculer, Bruno s’est redressé, c’est vers l’écran qu’il est tendu – foirage des attaquants – mauvaise passe – bonhomme s’affaisse dans les coussins, et sa queue revient vers la bouche hébétée !


Hey mec, faut choisir, foot ou foune, mais pas les deux !

Dégoûtée, Carole comprend que la lutte est vaine et quitte brutalement sa position. Bruno lui lance un regard étonné.

Tu peux te brosser mon coco, pense-t-elle. Furieuse, elle quitte le canapé, file vers la cuisine boire un verre d’eau.

L’eau est fraîche, bienfaisante, coule en elle comme une source calme. Du coup, alors qu’elle était prête à filer se coucher, elle échafaude un nouveau plan.

Armée d’un chiffon, Mademoiselle revient au salon, et se plaçant délibérément entre son homme et la télé, grimpe sur la table basse et entreprend de nettoyer le lustre. Sur la pointe des pieds, épaules levées et bras tendus vers le haut font remonter son tee-shirt sur les hanches, dévoilant inévitablement les lèvres gonflées de son sexe épilé et le petit buisson joliment dessiné. Frottant, astiquant plus que de raison, la jeune femme observe le footeux à la dérobée.

Ledit « sportif » n’ose pas pousser le bouchon jusqu’à lui demander de s’enlever mais se dévisse le cou pour capter quelques images ! À droite, à gauche, il balance, un sourire boudeur accroché à la face. Bien sûr, il n’est pas indifférent, il a noté la petite chatte épilée, la toison éclaircie, il regrette même de ne pas avoir, là, juste sous la main, sous appareil photo pour prendre quelques clichés !

Jetant ses dernières forces dans la bataille, Carole demande innocemment :



Un vague grognement pour toute réponse ! Carole repose les pieds à plat sur la table, écarte délibérément les jambes.



Là, c’en est trop, et Carole lui lance rageusement son chiffon à la figure avant de quitter le salon, furibonde.



Du fond du couloir, la jeune femme lâche juste avant de claquer la porte de la chambre :



Mais, il ne peut pas y avoir de prolongations ce soir, soupire Bruno. Oh ces femmes !


Considérant sa flamberge en berne, le jeune homme range son attirail au fond de son short et retrouve l’écran, qu’il mate sans véritable intérêt désormais. Apathique, la fin du match le laisse sur sa faim. Mais dès le coup de sifflet final, télécommande – Off, extinctions des lumières et le gaillard vire son short et file vers la chambre.

Premier mètre dans le couloir, bonhomme est excité. Deuxième enjambée, un petit doute s’installe, troisième, « Elle était furieuse », quatrième, « Elle va m’envoyer sur les roses », cinquième, « Je ferais peut-être mieux d’aller coucher sur le canapé… »

Devant la porte close, pépère est perplexe ! Mais Popaul s’agite !

Ouvrant précautionneusement la porte, Bruno découvre un spectacle délicieux : allongée sur le ventre, de tout son long sur le futon, Carole dort ; son tee-shirt, à marée haute, découvre de délicieuses dunes, bien pommées, attirantes. Le vêtement vante les charmes de la région Haute-Normandie ; considérant ceux qui lui sont exposés, Bruno pense : Haute Gourmandise !

Entre les jambes à peine ouvertes, le jeune homme aperçoit les premiers reliefs de la grotte convoitée.

Je connais un touriste impatient de visiter ce haut lieu, pense-t-il en caressant distraitement sa verge qui s’éveille.


S’approchant doucement du lit, il se laisse prendre par la douceur émanant de la belle endormie.

Belle, c’est bien vrai qu’elle est belle. T’es quand même un sacré veinard mon couillon, ta petite femme est plus belle chaque jour. Mieux foutue aujourd’hui qu’au début ! Et aussi, plus…

Plus quoi ?

Plus jolie, plus gentille, plus agréable, plus facile à vivre, plus experte aussi dans leurs jeux amoureux, Bruno réalise toutes les qualités de sa compagne, elle qui lui offre tant de bonheur et de joies. Plus coquine aussi, gentiment dévergondée, prête à assouvir petit à petit tous ses fantasmes. Dès le début de leur histoire, Carole s’était révélée une partenaire fantastique au lit, gourmande et enjouée. Au-delà de leur communion d’esprit sur bien des points, ses qualités « horizontales » avaient sûrement fait la différence. Car, tout bien considéré, la passion des premiers temps n’était pas aussi ravageuse qu’on pourrait le croire. Ce sont leurs bons caractères, leur faculté commune à respecter l’identité de l’autre, ses choix et ses rêves qui leur avaient permis de s’accorder au début. La vie était facile ensemble, les jours sans heurts et leurs nuits pétillantes. Et la chimie des corps était au diapason de l’alchimie des cœurs.

Tout n’a pas toujours été rose pour autant. Après quelques mois de vie commune, Bruno avait ressenti une certaine lassitude à ce bonheur trop simple et trop paisible. Ses yeux avaient recommencé à voir, à lorgner les jupons, les jambes plus fines que celles de Carole, les poitrines plus rondes, les hanches plus minces, les sourires plus enjôleurs.

Assis sur la ruelle du futon, Bruno se remémore cette gentille assistante, au sourire charmant, aux jupes affolantes, aux mains fines et délicates. S’il avait été moins timide, moins maladroit… Parce qu’il avait tenté sa chance, maladroitement, et si elle avait dit « Oui », il se serait laissé aller… sans remord. À l’époque, aveuglé, il ne voyait plus aucune qualité à Carole, leur vie lui paraissait terne, vide.


Que de chemin parcouru depuis : bien sûr, Carole n’a pas toutes les qualités, elle ne lui donne pas TOUT ce qu’il espère, elle n’est pas la femme i-dé-a-le ! Mais nom de bleu, elle n’en est pas loin !

À commencer par le fait qu’elle me supporte ! Parce que je ne suis pas vraiment un cadeau ! Et je ne parle pas que de ce soir… Et si elle se bonifie avec le temps, on ne peut pas en dire autant de moi ! Faudrait que je fasse un peu gaffe d’ailleurs, parce que physiquement… Dans dix ans, que dis-je, dans cinq ans, achtung, bedaine Kronenbourg ! Faut que je me bouge ! Faudrait pas qu’elle me jette… parce que…



Attendri, Bruno a chuchoté ces derniers mots. Immobile, au bord du lit, et même s’il doute qu’elle soit réellement endormie, il n’ose pas s’approcher de Carole, n’ose pas la toucher, pas même la frôler.

Calmé, rasséréné, il profite tranquillement du spectacle de ce corps alangui.

Carole vient de bouger, de changer de position. Roulant sur le côté, la jeune femme a remonté ses jambes.

Dans cette position, de nouveaux horizons s’ouvrent, les berges du plaisir s’épanouissent, la petite chatte, bien close, présente le relief de ses lèvres gonflées. Bruno se rapproche, insensiblement, concentre son regard sur les fesses bien rondes, apprécie les traces de bronzage et le petit coquillage dont il aime tant la chaleur humide.

N’y tenant plus, il se prépare à grimper sur le lit lorsque la belle change encore de posture : s’allongeant sur le dos, elle passe les bras au-dessus de la tête, replie une jambe, genou en l’air, talon aux fesses, l’autre alanguie sur le matelas. Carole offre maintenant le spectacle de son intimité.



S’asseyant près d’elle, Bruno contemple le corps abandonné, offert. Carole ne dort pas, il n’est pas dupe. Doucement, précautionneusement, il retrousse le tee-shirt, caresse le ventre découvert, remonte le tissu jusqu’à libérer les seins.

Son regard gourmand détaille les trésors offerts, les petits seins laiteux et leurs aréoles pigmentées, le ventre plat et le nombril discret, le petit buisson taillé en bandeau rampant jusqu’aux lèvres entr’ouvertes, les cuisses, douces et accueillantes.

Le visage de Carole est serein, la comédie du sommeil pourrait prendre si son sexe ne tendait à déployer la corolle de ses petites lèvres ciselées, si les seins ne durcissaient sous les caresses, si les aréoles ne se contractaient pas, si les tétons ne s’érigeaient pas…

Patiemment, Bruno saoule le corps de Carole de caresses légères, des petites agaceries, de baisers aériens. La jeune femme laisse échapper quelques plaintes enamourées, mais garde les yeux clos.

Elle me fait le coup du viol de la dormeuse, s’amuse Bruno, mais je saurai bien la réveiller. Ses mains glissent toujours plus bas. Ses doigts gourmands abordent la petite forêt, s’égarent dans les boucles soyeuses.


Désireuse de savourer chaque instant, Carole allonge ses deux jambes, serrées, pour ralentir la progression des caresses, pour compliquer l’intrusion.

Les doigts de son amant sont dès lors contraints à plus d’insistance. Prenant garde à ne rien précipiter, Bruno évite soigneusement la fente où sourd le bouton sensible. Il contourne les lèvres enflées qui rosissent, flatte les abords de ce sexe parfaitement épilé, remonte sur le mont de Vénus, en apprécie le relief bombé, la toison éclaircie.

Doucement, insensiblement, sous la pression discrète mais impérieuse de ses doigts, les cuisses de Carole s’entr’ouvrent, s’ouvrent, s’écartent, libèrent le passage.


À présent écartées, les cuisses obéissantes lui ouvrent la vision totale de la petite chatte dont ses doigts ressentent la chaleur délicieuse. Dans le sillon des grandes lèvres, les petites lèvres déploient leurs frisottis, où commence à poindre le bouton d’amour. Une fine moiteur perle sur les chairs échauffées. Bruno s’allonge contre sa compagne, son sexe dur et tendu appuie sur la cuisse écartée. Et lorsqu’un doigt, enfin, plonge dans le canyon, c’est pour se noyer dans les flots impétueux d’une rivière en crue. L’index inquisiteur brave le courant, remonte le lit de cette rivière brûlante, s’abrite un instant sous le petit rocher avant de l’escalader. Le corps de Carole sursaute sous ce doux abordage, les hanches se tendent vers le doigt, son sexe réclame ses caresses indiscrètes, cet assaut merveilleux sur son clito impatient.

L’heure n’est plus à la patience, à la douceur exagérée, au simulacre de la Belle au bois dormant. Ouvrant enfin les yeux, Carole plaque sa bouche sur les lèvres de son amant, les langues se cherchent, s’enroulent, leurs souffles se mêlent, se confondent. Carole propulse ses hanches vers la main de Bruno, ses mouvements appellent des caresses plus rapides, plus indiscrètes, plus profondes. Sans retenue alors, les doigts de l’homme la fouillent, l’écartèlent, la pénètrent, plongent dans la grotte submergée, s’agitent dans son sexe brûlant, dans ce fruit juteux, palpitant, carnivore.

Impatiente, affamée, Carole s’empare du sexe de son homme, le guide impérieusement vers elle. Elle ne prendra pas le temps de flatter, de caresser, d’amadouer la queue durcie, le pieu est bien dressé, bien assez tendu pour combler sa grotte distendue par les caresses forcenées et l’impérieux désir.



Affamée, exaspérée par l’attente, Carole veut son plaisir. Elle veut subir les assauts de cette bite gonflée, sans attendre, sans partage s’il le faut.

Le sexe la pénètre presque brutalement, elle sent le pieu s’enfoncer en elle, les couilles resserrées buter contre ses lèvres, le gland cogner tout au fond de sa foune. Carole roule des hanches, son corps se tend sous les assauts répétés de la queue tendue, le va-et-vient s’amplifie, les pubis se cognent, le clito exacerbé subit les caresses des poils pubiens de l’homme. Échevelée, hagarde, furie, Carole s’écartèle pour subir encore et encore la violence de la bite déchaînée qui la bourre. Sans retenue, sans fausse honte, elle se donne, s’abandonne pour prendre et prendre encore, bien décidée qu’elle est à extirper de cette violente sarabande, son plaisir, le chemin de l’extase, cet orgasme ravageur dont l’envie, le besoin lui tiraille les tripes et l’âme. Tout son corps est tendu vers ce plaisir suspendu là, à portée, à la fois si proche et si inaccessible. Décidée, convaincue, conquérante, Carole prend la direction des opérations : obligeant Bruno à virer sur le dos, elle s’agenouille sur l’homme, s’assied littéralement sur lui et s’enfonce, brutalement, jusqu’à la garde, le pieu turgescent qui bute contre son utérus. Les mains posées sur les épaules de son amant, la jeune femme déchaînée s’enfourne la bite qui la bourre, se redresse et retombe à un rythme effréné sur la queue qui n’en peut plus de ce traitement diabolique.

C’est elle qui guide la bite dans les tréfonds de son corps, en oriente les coups, contrôle le rythme et la force. À chaque chevauchée, ses fesses claquent sur les cuisses de Bruno, ses seins gonflés ballottent, son dos se creuse, son cou se tend vers l’azur. Carole grimpe vaillamment l’échelle du bonheur, escalade presque douloureusement la pente raide de l’orgasme. Parfois, entre deux va-et-vient, elle libère la queue pour retomber sur elle et la fait glisser sur sa fente inondée pour branler son clito si sensible. Et puis machiavélique, d’un coup de reins, elle reprend la bite affolée et l’enfourne vaillamment…


Soudain, la bite coincée au plus profond d’elle-même, Carole s’arrête, se bloque une seconde, savoure les frémissements de la queue qui palpite en elle. Petit moment de calme trompeur, suivit d’un imperceptible mouvement, et son plaisir explose. La tête dans les étoiles. Carole se laisse submerger par l’extase. Une explosion ravageuse irradie de son sexe, s’échappe et roule dans son corps en vagues successives, délicieusement dévastatrices, merveilleusement libératrices. Une explosion de lumières l’aveugle et l’éclaire.

Incapable désormais de bouger un muscle, tétanisée, assommée, elle subit les coups de reins de son homme, les jets saccadés, désordonnés, du sperme qui jaillit en elle, les assauts répétés qui multiplient son plaisir, déclenchent des nouveaux ressacs, explosent ses sens. Elle ne sait plus si cette chaleur intense au delta de ses cuisses résulte de son seul orgasme ou du foutre qui inonde et submerge sa moule. Elle se laisse porter par ces myriades de bulles aiguillonnées qui pétillent dans sa chair, ces fourmillements délicieux qui picotent ses lèvres et tétanisent ses muscles. L’homme, conquérant dérisoire, en a déjà fini qu’elle parcourt encore les plaines éthérées de plaisir.


Dans le calme qui s’installe, Carole savoure chacune des petites ondes mourantes, chacune des petites vagues qui s’étalent doucement. Son visage tendu vers le ciel se détend, sa tête s’affaisse doucement, ses bras et ses coudes tremblants ne la supportent plus et la jeune femme s’affaisse lentement sur le torse de son amant. Elle glisse dans une douce torpeur engourdissante. Le sabre qu’il y a peu lui pourfendait le sexe commence déjà à perdre de sa superbe, elle le sent se dégonfler, refluer doucement vers la sortie de la grotte délicieusement douloureuse, elle s’amuse avec tendresse de ce braquemart fragile qui ne sera bientôt plus qu’un zizi ridicule.

Alors qu’elle est encore incapable de quoi que ce soit, Bruno glisse à son oreille :



Ces simples mots, à cet instant, provoquent une petite explosion dans son être, une bulle de bonheur qui submerge son cœur.

Une vague de tendresse la parcourt et l’enchante. Sereine, tout simplement heureuse, Carole trouve quelques forces pour se redresser, pose sa bouche doucement sur les lèvres de son homme, et leurs langues se retrouvent, s’enroulent se caressent.


Repue, la jeune femme roule sur le dos, savoure le calme retrouvé.

Elle a ramené ses jambes sur son ventre, ceinture ses cuisses avec ses bras, et s’accorde quelques instants encore avant de reprendre pied dans le quotidien.

Sur son sexe béant, le sperme engrangé trace une nacre qui inonde sa fente.

Assis près d’elle, Bruno sourit avec une légère condescendance. D’un doigt, il étale la gelée translucide entre les chairs sensibles, pour éviter qu’elle ne coule sur les draps.



Un flash crépite.

L’enfoiré, pense Carole, il faut toujours qu’il en profite. Ce n’est pas vraiment le moment de faire des photos ! Cachant son visage dans ses mains, Carole s’amuse malgré tout de la situation.

Faussement fanfaron, Bruno demande :



Ces mecs, ils ne doutent de rien, s’amuse la jeune femme.



Virant de bord, Carole se met à genoux sur le lit. La tête dans les coussins, elle relève la croupe, présente ses fesses et se moque :