n° 12148 | Fiche technique | 12022 caractères | 12022Temps de lecture estimé : 8 mn | 03/01/08 |
Résumé: Après nos rencontres virtuelles sur internet, notre rendez-vous. | ||||
Critères: fh hotel cinéma noculotte fellation pénétratio fsodo tutu -totalsexe -fellation | ||||
Auteur : Ellecoucou Envoi mini-message |
Salle des pas perdus, gare du Nord. 12 heures, notre premier rendez-vous. Dix minutes d’avance. Le cœur qui bat. Vas-tu venir, vais-je te plaire ? Trop de questions. Allez courage, assume ! Il ne va pas te manger !
Je t’attends et prends place à l’intérieur, au chaud. Depuis plus d’un mois nous échangeons des mails, des textos, nous passons du temps les soirs en chat. Il nous fallait nous rencontrer, savoir si nos peaux, nos sens, nos phéromones étaient compatibles. Bien sûr nos photos nous ont permis de savoir que le physique ne serait pas une barrière mais l’allure générale, ta démarche, tes gestes, ta voix, tout cela va avoir beaucoup d’importance.
Je t’aperçois à travers la vitre, je te reconnais, tu as mis tes lunettes. Tu me cherches, je te vois prendre ton téléphone. Ça sonne, c’est toi. Je ris.
Je te réponds en allant te rejoindre et avant même de te faire la bise je sais que tu me plais. Oui, je sais que nous deux, c’est possible… Grand sourire, petits coups d’œil en coin. Hum ! Pas mal, grand, belle prestance, cheveux grisonnants, front dégarni, chapeau à la main. Que dois-tu penser de moi ?
Femme souriante ? Certainement : je souris toujours. Enfin presque. Femme de caractère, je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Je suis très franche et j’aime dire les choses au bon moment. Quarante-sept ans depuis peu, taille normale, plutôt mince, allure sportive. J’entretiens ma ligne, avec piscine toutes les semaines. Cheveux courts, teints car j’ai quelques cheveux blancs. Ma petite coiffeuse est très douée et les mèches colorées qu’elle me fait me rendent jeune.
Quelques banalités échangées…
Le voyage, j’ai pris le train pour monter sur Paris.
Le temps, c’est novembre et il fait froid. Mais surtout ton regard et le mien qui se cherchent, se trouvent… Nous décidons d’aller manger et sortons de la gare. D’un même pas nous avançons rapidement. Envie de te toucher… Je te prends la main, tu me souris, me parles un peu de toi, de ce que je ne savais pas. Nous allons déjeuner ensemble, nous trouver une brasserie sympathique et sans chichis. Cela tient à peu de choses un choix de resto quand on ne connaît pas. Je préfère l’intérieur de la salle, pour nous mettre un peu en retrait. La serveuse nous donne la carte. Entrecôte frites, ce sera parfait pour nous deux, cuisson à point. Les mêmes goûts…
Et toujours se regarder, se sourire et envie de trouver tes doigts, te toucher. Tu sembles intimidé, peut-être déjà le désir ?
Je suis bien.
En dessert, je demande une salade de fruits, gourmande que je suis ! Tu préfères finir sur un café. Tu me proposes le carré de chocolat qui l’accompagne mais tu m’as dit adorer ce petit morceau de fondant noir, je te le laisse. À peine est-il dans ta bouche que je t’avoue que moi aussi j’aime. Une minute après, sans rien avoir demandé, la serveuse m’en offre un. Elle écoutait notre conversation, elle a compris que c’était notre première rencontre. Des amants qui se séduisent, les phalanges qui s’emmêlent sur la nappe. Nous ne formons pas un couple ordinaire. Le désir doit se voir…
Nous ne savons pas de quoi sera fait notre après-midi. C’est à peine si en mangeant nous en avons parlé. En sortant dans la rue, nous décidons : si nous allions au cinéma jouer aux ados ? L’après midi la salle n’est pas comble, nous nous installons tout au fond. La pénombre me laisse deviner ton visage volontaire.
Le film commence. Ton pouce et le mien se cherchent, se caressent, assez longtemps. Je n’ose te regarder mais je sens tes yeux sur moi. Je préfère rester dans le film, dans l’histoire de cette fille qui cherche son compagnon de voyage. Un petit ami… Va-t-il devenir son amant… ?
Ta main abandonne la mienne, glisse sous mon pull. Hum ! Frissons… Ta paume est douce sur mes tétons. Je suis nue sous le pull, ma peau est pour toi… Je l’avais imaginé pour que tu touches encore mieux, et je pensais bien en arriver là ! J’en avais déjà envie, ce matin…
Fermer les yeux, ne plus qu’entendre les voix, la musique. Tes doigts qui me caressent, me frôlent. Ta main qui prend le chemin de la fente de ma jupe, qui remonte le long de mes bas. Le haut de ma cuisse… Viens, entre dans ma chaleur et ma douceur…
Pas de culotte non plus, je savais que tu viendrais là ! Cherche mon désir, mon envie. Ma jouissance ! Juste tressaillir, ne pas crier, oh non, mais fondre, fondre tellement c’est bon. Oh oui, continue ! Hum, si nous allions dans une chambre ?
Oui, quitter ce film, reprendre la rue. Tu as réservé un hôtel tout à l’heure, juste avant de me voir. Tu avais pris ce risque… J’aime ça.
Te suivre dans les escaliers, passer devant pour entrer. Tu me plaques au mur près de la fenêtre. Ton visage s’approche… Tes lèvres. Un baiser. Oh, que j’aime ! Tes doigts sur mon cou, je penche la tête, frissonne. Oui, respire mon odeur, sens entre mes seins, fais glisser ma jupe. Regarde-moi, en bottes et en bas, sexy en diable pour ta vue. Ma peau t’attend.
Me déposer sur le lit, en travers. Ton visage près de moi. J’ai envie d’un baiser. Me laisser griser, emporter sans retenue, vibrer sous tes paumes. Partir à la recherche du plaisir, m’abandonner sous et dans tes bras. Vivre ce moment de façon intense, pouvoir en garder le souvenir comme un cadeau de la vie. Ne pas réfléchir, juste vouloir ton sexe en moi, te donner ma jouissance. Caresser ton corps, ton corps d’Apollon, ferme, musclé, chaud qui m’apporte sa chaleur, à moi qui ai toujours froid. Réveiller mon sang endormi, lui donner un élan de renouveau, être bien, heureuse. Être simplement amante, sincère et coquine. Ne pas vouloir trop me montrer, mais te donner à voir mon corps sans détour. Bien me caler les fesses contre toi pour être encore plus caressée, juste au creux de ma hanche.
Et moi j’aime la caresse entre ta raie et ton sexe. Ta peau y est douce, très douce. Communion des sens, harmonie vibratoire… Que c’est bon, merveilleux de faire l’amour ! Se donner, donner du plaisir… Ton contact contre mes cuisses, ta main, tes doigts qui découvrent mon corps. Tes effleurements qui remontent sur mes flancs, ton parfum qui se mélange au mien… Mon minou est tout chaud, tout doux. Des perles roses attendent à l’orée de mes lèvres, qui s’ouvrent à la vie comme des pétales de fleurs. Ta langue, ta bouche et tes doigts.
Viens me caresser, me lécher, me humer. Viens vers mon calice. Depuis si longtemps j’attends ce moment ! Mon puits rêve de douceur. Que ton bâton d’amour, dur, fort, ferme, me fasse vibrer, gémir, défaillir, me fasse jouir… jouir, rire et couler des larmes de bonheur aux coins de mes yeux.
Ta bouche m’aspire, me respire, m’attire. Tes lèvres qui partent à la recherche de mon intimité, ta langue qui me fouille, ta langue m’emporte. Et moi qui te donne, oui qui te donne mes cris, mes frissons, mes râles. Envie surtout de toi en moi. De ta queue bien profond. Te diriger vers mon minou. Te prendre dans ma paume et te mettre au chaud. Oui, baise-moi !
Rentrer, sortir, aller, venir. Oh ! Bouge bien, défonce-moi ! Encore et encore ! Ma chatte a faim… Prends tout ! Retourne-moi. Je te veux collé à moi, mon petit cul tout contre toi. Ne plus bouger, en cuillère. T’aspirer, te lover, garder bien serré ton sexe qui bande. Lui qui a envie, gorgé, tendu, fier. Oh ! Mes fesses au chaud contre ta peau !
Couchés sur le côté, tes bras m’entourant, tes mains me caressant, ton souffle au creux de mon oreille. Oh ! J’aime cette caresse qui me fouille aussi cet orifice. Moment trop intime. Viens mettre tes doigts sur mon petit bouton, ouvre-le. Cherche et trouve. Tourne la serrure et fais sortir mes râles, mes cris, mon désir, mon plaisir. Une fois, dix fois, vingt fois entre tes doigts, jouir, jouir encore et encore. Fondre, me tendre, me cambrer, me donner. Oh ! Prends mon cœur, c’est pour toi…
Envie de ta verge dans ma bouche maintenant… Couche-toi, laisse-moi faire. Te sucer, te lécher, monter descendre sur cette queue si dure et si belle, si offerte. Pour ma bouche, pour mes doigts. Ton envie m’inspire, j’aime te voir bander, être dressé. Oh ! Tu vas exploser, ton gland est si gorgé, ta petite fente si ouverte, je vais t’aspirer. Je vais goûter à ton jus, tout prendre, tu vas te vider. Explose ! Oui explose dans ma bouche, je te veux. J’ai envie de toi, de ton sperme, de ta semence, de ton jus, de ton élixir. Avaler tout ton foutre… Merci, mon cœur !
Se reposer. Ne rien dire, juste te caresser un grand moment.
Et recommencer. Que j’en avais envie ! Et encore ! Tout ce désir resté en suspens si longtemps ! Que c’est bon de s’offrir, de recevoir ton sexe tout au fond de moi… Dure, ta queue ! Oh, bande mon ami, bande, je sens ton envie, à toi aussi, alors use de moi comme il te plaira, tourne, retourne et contourne-moi, lèche, mange, force, caresse, aime-moi ! Donne-moi ton corps à envelopper de mes bras, à caresser, à magnifier. Mes yeux de félins dans les tiens. Vois tout le désir qui s’y cache, yeux de chat remplis de lumière…
Je suis là devant toi, nue, mon cul offert à tes yeux, la croupe rebondie soulevée, les jambes un peu écartées. Ma peau respire l’envie de toi, mon regard t’appelle, mes pupilles ne mentent pas.
Tes mains sur moi, ta bite renflée et tendue me caresse, elle vient se poser contre ma fente, monte et descend, s’attarde pour bander encore plus. Mes hanches ondulent, suivent ton rythme. Quelle candeur, quelle douceur ! Continue, pose ton doigt sur mon petit trou, lentement ; effleure-moi.
Cherche le taquet, qu’il fasse s’entrebâiller le passage… Continue doucement. Ta langue aussi… Oui, que s’ouvre cette caserne des mille et une envies, pour toi seulement, mon cœur ! Viens te perdre et découvrir mon trésor. Fais-moi jouir autrement, que je connaisse l’abandon total. Oh oui, j’ai envie de toi comme ça aussi. Oh ! Dépose en mon corps ta semence, ton jus, je veux t’entendre me prendre et crier pour moi.
Oublier le temps… En perdre la notion…
Et pourtant, il faut se lever, quitter ce lit ou nos corps se sont aimés. Dehors la nuit n’est pas encore tombée. Les lumières de la ville ne sont pas éclairées. D’un même pas, nous marchons en direction de la station de métro. Tu me tiens près de toi, contre toi, ta main presque sous mon sein. Oh, que j’ai aimé ce moment ! Parmi les passants, le va-et-vient, l’agitation d’une fin de journée, être protégée, guidée et avancer ensemble…
Descendre les marches pour arriver au moment de se quitter. Ne pas trop parler, juste un dernier bisou, une dernière étreinte… Prendre un ticket. Le tumulte de l’endroit me presse à passer. Être de l’autre côté et ne plus te voir. Je n’ai même pas pu te faire un petit signe de la main. Beaucoup trop de monde. Étais-tu de l’autre côté à attendre ou bien déjà parti ? J’aurais tant aimé te le donner, ce dernier sourire…