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n° 12155Fiche technique83425 caractères83425
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Temps de lecture estimé : 57 mn
06/01/08
Résumé:  Une aventurière apprend que le seigneur des terres donne une récompense à n'importe quelle femme vierge se présentant devant lui.
Critères:  #historique #fantastique f fh grossexe fsoumise hdomine humilié(e) voir fmast hmast rasage fellation cunnilingu fdanus fsodo sm
Auteur : Myhrisse            Envoi mini-message
Véronique

Véronique avait les yeux tournés vers la fenêtre, mais en fait, elle ne regardait pas dehors. Elle avait l’esprit ailleurs. Elle était heureuse de pouvoir se reposer. Parfois, sa vie d’aventurière lui pesait : pas d’attache, pas d’ami, devoir changer de lit tous les soirs et même parfois dormir dehors. Seulement, c’était la vie qu’elle s’était choisie et elle ne se voyait vraiment pas en changer. Une maison ? Un mari ? À quoi bon ! Cela avait-il réussi à sa mère ? Elle était morte en couche en mettant au monde son septième enfant, dont seul le troisième, elle, avait survécu à la petite enfance. Son père en était quasiment mort de chagrin et avait cessé de s’occuper de la ferme. À seulement treize ans, Véronique avait été obligée de tout prendre en charge pour ne pas mourir de faim. Elle avait appris non seulement à semer, planter, labourer, traire les vaches, faire la cuisine et la couture, mais également à marchander et à commercer. Trois ans plus tard, son père mourait après des années à vivre comme un mort-vivant, le visage triste et fermé, ne cessant de pleurer sur sa bien-aimée perdue. Lorsque son père partit rejoindre l’amour de sa vie, Véronique décida de vendre la ferme. Avec l’argent, elle s’acheta de quoi parcourir les rues et ainsi commença son errance. Elle gagna sa vie comme elle put. Des troupes de troubadours la prirent en leur sein. Ainsi, elle apprit la comédie, la danse et l’art de la jonglerie. C’est là qu’elle avait vu la première fois des hommes nus. Les hommes de la troupe étaient en effet peu pudiques et ils ne se cachaient pas lors de leurs ablutions dans les rivières et ruisseaux. Véronique, plutôt pudique à ce moment-là, commença à apprécier la vue puis décida, après quelque temps et quelques séductions de ces messieurs, de jouer à son tour dans la cour des grands. Au départ un peu malhabile, elle apprit vite et apprécia rapidement le jeu de la séduction mais, ayant toujours peur d’une grossesse toujours dangereuse, refusait toujours l’acte ultime à ses partenaires. Elle ne les laissa cependant pas seuls avec leur excitation. En effet, un jeune homme plus intrépide – et peut-être plus excité - que les autres lui fit réaliser sa première fellation et Véronique en fit de nombreuses autres par la suite. Jamais un homme ne la toucha. Le plaisir, elle le donnait, mais personne ne lui en avait jamais donné et Véronique n’imaginait d’ailleurs pas qu’il put en être autrement. Une femme pouvait avoir du plaisir, elle le savait puisqu’elle s’en donnait elle-même, mais jamais aucun homme ne le lui proposa et jamais elle ne fit le premier pas. Elle aimait cependant prendre en bouche les membres turgescents de ces mâles en chaleur, jouer avec eux, contrôler leur plaisir et si l’un d’eux osait sortir une pièce après la gâterie, Véronique la lui jetait au visage en partant. Elle le faisait pour le plaisir et certainement pas pour l’argent. Elle n’était pas de ses filles-là !


Soudain, elle se rendit compte que dehors, sous ses yeux plongés dans sa contemplation du vide, une dispute avait lieu. Elle sortit, curieuse et se demandant s’il n’y avait pas là possibilité d’aventure. Un petit gros hurlait contre une jeune femme visiblement terrifiée au bord des larmes.



La jeune paysanne s’effondra en larmes.



Ce disant, il lui claqua violemment les fesses et la jeune femme s’éloigna en pleurant. Véronique, elle, n’avait pas perdu une miette de la conversation et ses oreilles avaient tinté. Elle s’approcha de l’homme gras et souffla d’une voix douce et agréable :



Le petit gros la jugea d’un regard en haussant un sourcil désapprobateur face à cette femme habillée en homme portant une dague à la ceinture.



L’homme la dévisagea en souriant. Il ne la considérait apparemment pas comme capable d’être encore pure. Véronique n’y prit aucunement garde et s’éloigna, non sans remercier l’homme de ses explications. Elle allait maintenant devoir se rendre au château. Elle y était le mois dernier et n’avait pas entendu parler d’un tel accord. Dégoûtée, mais ravie à l’idée de gagner aussi facilement une telle somme, elle prit la route. C’était ce qu’elle gagnait en au moins six mois d’errance. Même sa participation au cambriolage de la maison d’un des ducs ne lui avait apporté que six pièces d’or après le partage.


Le voyage lui avait paru interminable. Dans ses rêves, elle voyait les dix pièces et ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce qu’elle pourrait acheter avec : un cheval, des couvertures, des cordes, de la nourriture, des vêtements et même une armure légère de cuir. De quoi être capable d’être acceptée dans un groupe de mercenaires. Ils en réclamaient en Armanie, le pays voisin, et les payaient un bon prix, à condition d’être correctement équipé. Elle arriva en ville au petit matin, après avoir dormi à la belle étoile à l’entrée – elle était arrivée après la fermeture des portes.

Les rues étaient encore silencieuses. Certains marchands commençaient à ouvrir mais les passants étaient rares. Véronique se rendit au château. Elle n’y était jamais allé mais savait où il se trouvait. Elle s’arrêta devant l’arche permettant de pénétrer dans la première cour extérieure. Des gardes se tenaient devant, la protégeant.



Véronique se contenta de lui envoyer un regard noir pour toute réponse. Le capitaine finit par hausser les épaules et lança :



Véronique lui tendit la dague qui pendouillait à sa ceinture.



Il ne semblait pas la porter dans son cœur. Logique. C’était souvent contre des aventuriers comme elle qu’il avait à ouvrir le combat. Véronique obtempéra et elle put entrer, sans arme. Elle monta les marches menant au grand hall, se sentant écrasée par la magnificence du bâtiment. Le hall en lui-même, entièrement en marbre, avec un plafond à dix mètres de hauteur, agrémenté de statues, de colonnes, le tout éclairé par de nombreux chandeliers disposés un peu partout. Cela devait nécessiter une quantité de bougies mais également de serviteurs incroyable. Véronique continua à avancer, de plus en plus perdue dans cet univers si différent du sien. Elle trouva un garde, devant une haute porte. Il lui désigna un escalier sans même lui adresser la parole.



Elle descendit quatre étages avant de trouver un autre garde qui lui annonça qu’elle était au bon endroit. Il lui désigna un couloir qu’elle emprunta. Deux officiels étaient là, discutant. Un petit page semblait s’ennuyer ferme à leurs côtés. À son approche, la conversation cessa tandis que les deux hommes le déshabillaient des yeux. Ils se sourirent rapidement. Il ne faisait aucun doute qu’ils ne voyaient pas comment une telle femme pourrait encore être pure.



Véronique ouvrit de grands yeux. Primel ? Ce nom faisait écho à son souvenir. C’était le nom d’une des nombreuses déesses priées dans les environs. Elle se força à se rappeler et finalement, elle se souvint : Primel était la déesse de la virginité.



Véronique ne comprenait vraiment pas pourquoi on lui posait toutes ces questions mais s’y plia de bonne grâce. Après tout, ça n’était pas des questions trop dérangeantes.



Véronique sourit à ce que cet homme devait sûrement penser comme une insulte mais qui était, aux yeux de la jeune femme, un vrai compliment. Elle était fière de sa liberté, de son indépendance vis-à-vis des hommes, et de tout le reste.



Véronique sourit. Elle savait à quoi s’attendre et ne fut donc pas surprise. Elle suivit le page qui lui fit passer la porte. Elle se retrouva dans une pièce relativement petite, une sorte d’antichambre. Deux gardes étaient postés de part et d’autre de la porte et une femme installée dans un fauteuil se leva et s’approcha d’elle. Cette femme ne donnait vraiment pas envie qu’on s’approche d’elle. Vieille, ridée, les yeux rapprochés et terrifiants, des mains fourchues, un nez crochu, un visage dur et sévère. La vieille la fit avancer d’un pas afin qu’elle monte sur une petite estrade de bois la surélevant par rapport au reste de la pièce. La vieille dame se plaça alors devant elle et souffla :



Véronique se contenta d’ouvrir le bout de tissu sur ses braies, celui-là même qui permettait aux hommes de libérer leur vessie aisément sans avoir à retirer tous leurs vêtements. La vieille fit la moue, visiblement contrariée par l’allure que prenaient les choses. Elle hocha tout de même la tête et s’approcha. La vieille se pencha et écarta les lèvres intimes de la jeune femme sans douceur. Véronique cria lorsqu’elle sentit un objet froid et métallique toucher son sexe, forçant avec brutalité l’entrée de son intimité.



Véronique se replaça mais comprit pourquoi la petite paysanne timide avait refusé. Cette vieille était terrifiante et ne faisait rien pour mettre en confiance. L’objet métallique la toucha à nouveau et Véronique serra les dents, attendant que ce moment désagréable soit passé. Après tout, cela valait largement dix pièces d’or. La vérification dura. La vieille tirait ses lèvres intimes, les malmenant, usant de son objet mais ne cessait pas. Était-ce donc si difficile à déterminer ? Cette vieille n’y connaissait rien !



Véronique fut totalement soufflée par cette phrase. Elle se lavait régulièrement et jamais ses poils n’avaient été le moins du monde dérangeants pour quoi que ce soit. Sur le coup, elle ne sut quoi répondre et resta bouche bée alors que la vieille se relevait et allait chercher un rasoir, du savon, de l’eau et un linge propre. Véronique n’était toujours pas revenue de sa surprise lorsque la vieille annonça :



Véronique fut rasée en deux temps trois mouvements. La vieille semblait plus experte dans l’art de raser que de vérifier la virginité. Véronique put admirer son sexe nu et trouva cela étrange sans être laid. La vieille, sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, se remit entre ses cuisses et entreprit de lui triturer à nouveau les lèvres intimes. Véronique trembla à nouveau au contact du froid du métal mais cette fois, la vieille se releva rapidement pour souffler d’une voix qui trahissait une légère surprise :



Véronique entendit l’un des gardes siffler. Véronique en ressentit une certaine fierté. Elle venait d’épater ces messieurs, et elle en était sacrément fière. Elle descendit de l’estrade après avoir remis en place la fermeture sur ses braies puis souffla :



Véronique ne détestait pas les jupes. C’était juste peu pratique pour ses aventures.



La vieille lui lança un regard neutre, puis la déshabilla des yeux avant de sourire, très vite. Son visage redevint neutre une seconde plus tard. Véronique n’en revenait pas. Oui, vraiment, la pauvre paysanne n’aurait pas eu une chance. Quoi que, elle était venue en robe, elle. Véronique se dit alors que même en robe, la vieille aurait probablement trouvé une autre raison de la faire se déshabiller. Véronique lança un regard sans équivoque à la vieille et commença à se dévêtir doucement, avec langueur, tout en ne lâchant pas la vieille des yeux. Véronique adorait séduire et aguicher. Par son déshabillage érotique, elle espérait faire bander les soldats jusqu’à ce qu’ils en souffrent, ne pouvant atteindre aisément leur engin sous leur armure de cuir et mailles. Ça serait une maigre, mais bien réelle vengeance sur ces porcs qui, visiblement, n’attendaient qu’une chose : pouvoir se rincer l’œil. Elle se plaça de dos par rapport à eux, car elle savait que ce que les hommes aimaient le plus était d’imaginer. Il valait mieux sous-entendre que montrer. Le silence qui se fit alors qu’elle ôtait lascivement sa chemise de lin prouva qu’elle obtenait l’effet escompté. Elle pouvait entendre la respiration des gardes s’accélérer. Elle retira ses bottes, puis ses chausses, en prenant soin de bien montrer ses longues jambes. Enfin, elle délaça les nœuds retenant ses braies et les fit tomber. Lorsqu’elle eut terminé, elle se pencha pour ramasser les vêtements. Elle choisit volontairement de ne pas s’accroupir mais de se pencher, offrant ainsi sa croupe aux regards des soldats et, à leurs halètements, il était clair que le spectacle leur plaisait. Véronique posa les vêtements sur une commode.

La vieille lui lança alors un regard peu plaisant.



La vieille amena une bassine. Véronique secoua la tête mais ne répliqua rien. Si cela pouvait faire plaisir à cette vieille folle. Elle tenta de lui prendre l’éponge des mains mais la vieille refusa de la lâcher, répétant que c’était à elle de le faire, si bien que Véronique finit par laisser tomber et se laissa laver. Lorsqu’elle sortit de l’eau, sèche et propre, elle sembla enfin convenable aux yeux de la vieille.



Véronique fronça les sourcils alors que les hommes s’approchaient avec une joie non dissimulée. Ils la menèrent le long de plusieurs couloirs, montèrent quelques escaliers pour finir par la laisser seule devant une porte où ils avaient frappé. Pendant tout le trajet, ils l’avaient matée mais ne l’avaient jamais touchée. Véronique n’avait même pas essayé de cacher son corps, sachant cela totalement vain. Elle ne voulait pas montrer le moindre signe de faiblesse. Ce fut donc le dos droit qu’elle attendit en silence dans le couloir devant la porte. Elle ne tenta même pas de se cacher lorsqu’un groupe de nobles passa et ils ne semblèrent pas vouloir se frotter à elle, sentant probablement qu’ils avaient de quoi s’y piquer. Finalement, après une assez longue attente, la porte s’ouvrit, dévoilant un homme qui lui fit signe d’entrer sans réellement la regarder. La porte ouvrait en fait sur une antichambre. L’homme frappa à une autre porte, au fond de la pièce. Une voix s’éleva de l’intérieur. Véronique ne comprit pas mais l’homme ouvrit la porte en grand et fit signe à la jeune femme d’entrer la première. Elle obtempéra et la porte se referma derrière elle, laissant le guide dehors.


Véronique se trouvait dans une chambre sublime. Un grand lit à baldaquin se trouvait à sa droite. Des fenêtres ouvrant sur des balcons donnant sur un immense jardin apportaient une luminosité maximale en cette heure avancée de la matinée. Des commodes et des secrétaires étaient posés contre certains murs et des chaises trônaient çà et là.



Une voix d’homme, douce mais ferme avait dit ces mots. Véronique ne sursauta pas mais se maudit de sa stupidité. Attirée par le mobilier luxueux, elle n’avait pas fait attention à vérifier qu’elle était seule. Elle s’avança, et, masqué derrière une des colonnes du lit, un homme se dévoila. Il était vêtu simplement d’une chemise en soie noire, de braies et de chausses sur lesquelles remontaient des bottes courtes. Il ne portait ni insigne, ni tabard, ni bijou, ni couronne. Son regard noisette la déshabillait des yeux, pour autant que cela fut possible alors qu’elle ne portait aucun vêtement. Il semblait réellement surpris. Probablement la contenance de la jeune femme le désorientait-il car Véronique gardait la tête haute, les bras le long du corps, ne cherchant absolument pas à se dérober à son regard. Dans ses yeux qu’elle ne quittait pas, elle lut un étonnement certain. Encore un qui ne comprenait pas comment elle pouvait encore être pure. Finalement, le visage du noble redevint vide de sentiment. De sa ceinture, il décrocha une bourse. Il l’ouvrit, faisant tomber dans sa main dix petites pièces jaunes, qu’il remit ensuite en place.



Il la regardait dans les yeux, son regard se faisant de plus en plus ferme, mais Véronique ne comptait pas perdre ce duel. Elle hocha la tête sans le lâcher des yeux. Le regard du noble se fit de plus en plus sombre. Visiblement, cela prenait une tournure qui lui déplaisait.



Le noble lui envoya un regard noir, semblant ne pas apprécier du tout la façon dont elle s’adressait à lui.



Le regard du noble changea. De rageur, il se fit neutre pour devenir légèrement souriant mais pas suffisamment pour que Véronique soit certaine de ce fait. Apparemment, la situation, finalement, lui plaisait.



Le noble haussa les épaules et partit tirer une cordelette. L’homme qui avait fait entrer Véronique apparut.



L’homme hocha la tête puis disparut pour revenir quelques minutes plus tard, pendant lesquelles les deux protagonistes ne s’étaient pas quitté des yeux.



L’homme s’éclaircit la voix avant de lancer :



Véronique ouvrit de grands yeux. Quel était donc l’autre critère ?



Véronique fronça les sourcils alors que le noble congédiait son serviteur.



Le noble se contenta de la regarder, n’épargnant aucune parcelle de son corps. La réponse était claire.



Véronique lui lança un regard noir.



Véronique attrapa au vol la petite pièce qu’il lui avait lancée.



Véronique lui lança un regard noir. Elle détourna les yeux pour regarder la porte.



Véronique lui lança un regard de défi. Des fellations, elle en avait fait beaucoup et à chaque fois, ses partenaires avaient été ravis. Peut-être pas au début, s’avoua-t-elle à elle-même, mais maintenant, elle se considérait comme une experte. Elle rit doucement. Elle allait détrousser ce noble arrogant et il allait devoir vider le contenu de sa bourse en plus de ses bourses. Elle s’avança donc et le noble sourit en ouvrant ses braies, dévoilant un sexe un peu raide. Elle se mit à genoux et il souffla :



Il était méprisant et insultant. Véronique lui lança un regard noir et répliqua :



Véronique siffla à l’insulte mais ne répliqua rien.



Elle ne comprit pas cette remarque et décida de ne pas y prêter grande attention et de se concentrer sur la tâche actuelle. Elle avança les mains mais il lança :



Le noble ne répliqua rien et Véronique suçota le gland avant de mettre en bouche une partie du sexe à moitié dressé et d’entamer un va-et-vient langoureux, alternant succion et coup de langue comme elle savait si bien le faire. Ce faisant, elle ne quitta pas le seigneur des yeux, désireuse de voir sa réaction. Elle s’échinait sur lui depuis plusieurs minutes mais le sexe, après une montée de son durcissement, se stabilisa pour ne plus bouger. Habituellement, ses partenaires avaient tous joui après un tel traitement. Le noble semblait s’ennuyer à mourir et Véronique en prit ombrage plus qu’elle ne le crut possible. Elle s’y mit de plus belle, regrettant de ne pas pouvoir utiliser ses mains pour s’aider. Lorsque le noble bailla à s’en décrocher la mâchoire, Véronique cessa de s’activer et s’écria :



Véronique sentit une rage monter en elle.



Véronique lui posa sa pièce d’or dans la main, tremblante de fureur.



Elle venait de perdre une bataille, mais certainement pas la guerre. Elle ne pouvait imaginer repartir les mains vides, c’était hors de question. Il venait de la ridiculiser, mais elle comptait bien renverser la situation. Les dix pièces d’or seraient bientôt à elle, qu’il le veuille ou non. Bientôt, il cracherait son jus pour elle. Elle devait juste apprendre à le connaître davantage, savoir ce qui le faisait jouir, connaître ses fantasmes et ses envies. Alors, Véronique, toujours à genoux, hocha la tête. Oh oui, elle voulait la récompense.



Véronique ne répliqua rien. Elle allait moucher ce noble arrogant. Oui, elle sortirait d’ici avant le soir et la bourse pleine de la récompense promise.



Véronique serra les dents pour ne pas répondre. Il testait ses nerfs et elle comptait bien lui montrer qu’elle était la plus forte.



Véronique lui envoya un regard noir pour toute réponse. Le noble sourit puis lança :



Véronique ouvrit de grands yeux. Cela, elle ne s’y attendait pas du tout. Elle baissa les yeux, cherchant à comprendre. Elle avait souvent donné du plaisir, mais elle ne l’avait jamais reçu et jamais la bouche d’un homme ne s’était posée ailleurs sur elle que sur son cou et sa nuque, ayant toujours refusé le baiser à ses amants de passage. Elle releva les yeux vers lui, cherchant une aide qu’elle savait pourtant pertinemment ne pas y trouver. Le noble lui envoyait un regard totalement neutre. Elle tourna ces pensées dans sa tête. Était-ce vraiment possible de la faire jouir juste avec la bouche ? Elle se touchait parfois, et le plaisir était souvent au rendez-vous, mais c’était son corps, elle le connaissait. Comment pourrait-il l’amener à jouir sans la connaître ? Arriverait-il à la faire décoller simplement en usant de ses lèvres et de sa langue ? Elle le regarda avec profondeur. Il semblait si sûr de lui, si arrogant. Il avait dû faire cela de nombreuses fois pour être aussi imbu de sa personne. Les autres femmes avaient dû accepter et s’en mordre les doigts mais elle était plus forte qu’elles. Elle n’était pas une petite paysanne timide. Elle était une aventurière, ayant déjà connu les choses du sexe même si la pénétration finale était réservée à son futur mari. Elle hésita un long moment, pendant lequel le noble ne la brusqua pas. Il se contenta de la regarder en débattre avec elle-même dans le plus grand silence. Finalement, elle lança :



Le visage du noble se couvrit instantanément d’un grand sourire.



Véronique lui céda ce point. Elle obéit donc en grommelant. Elle s’étendit sur le lit soyeux sur lequel était posée une lourde et chaude couverture. Véronique n’avait jamais eu l’occasion de dormir dans un tel lit. Ceux des auberges n’étaient pas trop mal mais cela n’avait rien à voir avec cette merveille. Elle serait bien restée là toute la vie si ça n’avait été les circonstances.



Elle comptait bien en effet tout faire pour ne pas jouir : penser à un cadavre, à la mort de sa mère, à celle de son père, aux nombreuses fois où elle s’était retrouvée dans la panade après un coup manqué. Elle sentit son souffle chaud sur ses pieds. Il commença à les lécher doucement, gobant ses orteils puis remonta sur sa cheville gauche, son mollet, atteignit son genou, continua sur sa cuisse, passant de l’intérieur à l’extérieur avec douceur, parfois, baisant, parfois suçant, parfois léchant. Véronique fermait les yeux, tentant de faire abstraction des doux attouchements. Le noble passant sur le bord extérieur de sa cuisse pour atteindre ses hanches, remonta le long de ses côtes pour atteindre son aisselle et remonter sur son bras gauche écarté. Il s’occupa de son biceps, puis lécha furtivement l’intérieur de son coude, amenant un frisson que Véronique fut incapable de maîtriser. Elle avait fermé les yeux pour ne pas voir la scène et se concentrer sur les viscères du cadavre qu’elle faisait tout pour se représenter mais avait de plus en plus de mal à ne pas ressentir la douceur des lèvres du noble sur son corps. Il était doué pour réveiller chaque zone nerveuse de son corps. Après avoir atteint ses doigts qu’il avait sucés en imitant lascivement le geste de pénétration, il remonta le bras en sens inverse et arriva à sa nuque. Ses baisers dans son cou et sur ses lobes d’oreille firent gémir Véronique qui dut lutter de plus belle pour oublier les caresses. De plus en plus, ses pensées dérivaient. En lieu et place des cadavres, elle voyait d’anciennes connaissances : des hommes des caravanes de forains avec leurs corps d’athlètes et leurs regards séducteurs. Elle avait de plus en plus de mal à retenir son plaisir et ouvrit les yeux lorsqu’elle se rendit compte qu’il l’embrassait à pleine bouche alors qu’elle avait toujours refusé cela à tous ses amants. Elle détourna la tête, rompant le baiser et il ne se plaignit pas, continuant simplement en passant au côté droit, comme si la bouche n’avait été qu’une étape dans la découverte de son corps morceau par morceau.



Il ôta sa veste de soie, dévoilant un corps sublime. Véronique n’en sentit que plus son cœur battre et sa respiration s’accélérer. Il connaissait ses qualités et en jouait à merveille. Elle retint difficilement un gémissement lorsqu’il lui suça les doigts. Elle se força à penser à autre chose lorsqu’il descendit ses côtés et atteignit ses hanches, du côté droit cette fois. Il lécha sa jambe comme la première pour finir par son pied. Véronique était dégoûtée de sentir ses seins se dresser et son intimité se mouiller davantage à chaque baiser, chaque succion, chaque coup de langue précis. Ayant terminé les zones classiques de son corps, il remonta sur son cou, le traitant de telle manière que Véronique ne fut plus en mesure de penser à autre chose qu’au sexe. Fini les pensées parasites, elle était dans le moment présent et ne parvenait plus à s’en détacher. Elle ne contrôla plus ni sa respiration, ni ses battements de cœur, ni les frissons et crispations divers de son corps lorsqu’il commença à prendre soin de sa poitrine. Il joua avec elle et Véronique crut jouir uniquement de ses caresses mais se retint au prix d’un effort et d’une volonté incroyables. Il descendit alors sur son ventre, lécha son nombril, entrant et sortant sa langue, présage des actions à venir. Enfin, il arriva sur son intimité. Elle dégoulinait littéralement, trempant le drap recouvrant la couverture. Son clitoris était gonflé et dressé et le noble n’eut qu’à l’effleurer de sa langue pour que Véronique hurle son plaisir qu’elle ne parvenait plus à retenir. L’orgasme fut violent, intense et bref. Lorsqu’elle reprit conscience, elle entendit le noble lancer :



Elle se mit à genoux au pied du lit avec difficulté. Elle regarda le noble se rhabiller.



À ces mots, il ouvrit la porte et disparut dans l’antichambre voisine. Véronique n’avait pas encore tout à fait repris ses esprits lorsqu’un serviteur entra avec un plateau merveilleusement garni de viandes, légumes, fruits, sauces, épices, fromages, pains et vins en tout genre. Véronique dévora à s’en faire exploser l’estomac. Une fois, par le passé, elle avait mangé ainsi. Avec un groupe de voleurs, elle avait pénétré une maison de nobles. Apparemment, une fête se préparait car des mets succulents étaient disposés çà et là dans la cuisine, attendant l’aube qui allait bientôt poindre. Ils n’étaient même pas entrés plus en avant. Ils s’étaient arrêtés net devant la quantité énorme de nourriture délicieusement offerte et avaient tout avalé. Cette fois, tout était pour Véronique et elle ne se priva pas de dévorer le contenu entier du plateau. Enfin repue, elle entreprit d’explorer un peu plus en avant la pièce. Les différentes commodes étaient fermées à clef mais à l’aide d’un coupe-papier trouvé sur un meuble, elle parvint à les ouvrir. Ils ne contenaient malheureusement que des papiers administratifs qui auraient sans doute valu quelque fortune, à condition de savoir à qui les vendre et ce n’était pas le cas de Véronique. Elle ne trouva rien de plus intéressant. Seul un gros coffre posé au fond de la pièce résista à ses tentatives d’ouvertures et Véronique, en connaisseuse, sut qu’elle ne pourrait l’ouvrir sans la clef ou un matériel plus perfectionné. Elle trouva également une porte cachée mais n’entra pas dans le petit couloir sombre. Elle n’était pas là pour cambrioler le palais mais pour arracher des pièces d’or à un noble arrogant. Pour le moment, elle dut bien avouer n’avoir pas tout à fait réussi dans cette tâche. Il s’était même arrangé pour qu’elle ait une dette envers lui. Oui, ça partait vraiment mal. Elle se promit de faire mieux la prochaine fois. Elle ne comptait pas le laisser la manipuler ainsi. Elle réussirait et il n’aurait qu’à bien se tenir.

Il ne revint que tard dans la soirée, après qu’on eut apporté un dîner et un pot de chambre à Véronique. Le noble semblait fatigué. Il retira sa veste puis ses bottes de façon mécanique, s’aspergea un peu d’eau sur le visage et ne regarda Véronique qu’ensuite. Elle l’attendait sagement à genoux, le regard baissé. Elle comptait bien être la docile petite chienne qu’il désirait pour le forcer à lui donner la pièce d’or qui allait avec.



Véronique obtempéra mais presque à reculons. Lorsqu’elle fut près de lui, il lui écarta les fesses et lança :



Elle n’avait même jamais imaginé qu’on put faire ça mais ne comptait pas montrer son étonnement. Une certaine crainte la submergea. Elle craignit en effet que cela soit douloureux, surtout s’il comptait être « brutal », comme il l’avait annoncé.



À ces mots, il sortit de la pièce. Pendant son absence, elle fut rassurée de savoir qu’il comptait agir pour limiter sa souffrance mais ne put s’empêcher de se demander pourquoi ce noble semblait si gêné de la blesser. Il n’avait pas semblé désirer se préoccuper d’elle jusque-là, bien au contraire. Il revint avec un petit flacon en argile fermé d’un bouchon en liège.



Véronique obéit tandis que le noble ouvrait le flacon et faisait couler un peu de son contenu sur ses mains qu’il étala. Véronique, qui regardait la tête tournée, remarqua qu’il semblait s’agir d’un liquide gélatineux : une sorte d’huile, probablement. Après s’en être correctement enduit les mains, il entra avec douceur un doigt dans l’anus de la jeune femme. Véronique fut surprise par cette douceur alors qu’elle s’attendait à de la brutalité. Soudain, elle se rendit compte d’une chose. Elle s’avança un peu, se libérant aisément de l’intrus et lança :



Véronique se fit soudain l’effet d’un marchand de tapis. Elle était en train de marchander son corps.



En voyant le sourire sur le visage du noble, elle rajouta :



Véronique acquiesça. C’était exact que s’il lui avait déchiré l’anus en la prenant immédiatement sans préparation, elle aurait sûrement refusé et serait partie, gains ou pas. Elle se demanda un instant s’il la laisserait partir bien qu’elle soit en dette. Elle évacua très vite cette question, se disant qu’elle était inutile, étant donné qu’elle repartirait avec les dix pièces d’or promises.



Il entrait et sortait doucement.



Elle obéit et sentit une nette différence. La sensation était étrange mais pas insupportable. Elle se crispa instinctivement lorsqu’un second doigt rejoignit le premier puis se relâcha, permettant à un troisième d’entrer facilement. L’huile permettait un passage aisé et les va-et-vient en furent supportables. Lorsque le seigneur considéra que l’ouverture était suffisante, il retira ses doigts et présenta son sexe huilé que la situation avait bien fait grossir. Véronique gémit en le sentant en elle. Lorsqu’il commença à la labourer, elle ne put s’empêcher de penser que, effectivement, elle appréciait qu’il ne soit pas trop bien membré. Ainsi, elle en souffrait moins. Elle put constater qu’il était en effet brutal. Une fois la préparation achevée, il perdit toute douceur et se lâcha. Lorsqu’il se déversa en elle et sortit, Véronique avait mal mais ce n’était pas intolérable. Le noble alla s’asseoir sur le lit pour se remettre de ses émotions. Il contempla Véronique qui s’était mise à genoux et sentait couler le sperme le long de ses fesses, puis sur ses cuisses.



Il attrapa une cordelette pendue près du lit et la tira trois fois. Quelques minutes plus tard, des serviteurs entraient avec une grande bassine en bois qu’ils posèrent dans la chambre. Ils installèrent un grand linge blanc dedans puis la remplirent d’eau chaude qu’ils apportaient de l’extérieur. Ils posèrent également du savon et un drap pour s’essuyer avant de disparaître. L’animation avait duré quelques minutes seulement et aucun des serviteurs ne s’était intéressé aux personnes présentes dans la chambre. Le noble se dévêtit avant d’entrer dans l’eau et de proposer à Véronique de l’y rejoindre d’un geste.



Véronique réfléchit à la situation. Elle dégoulinait de sperme et les restes de son propre plaisir du matin étaient encore présents sur elle. Un bain lui ferait le plus grand bien avant de dormir. Elle le rejoignit donc et plongea avec délice dans l’eau chaude, sans toutefois lâcher des yeux le noble afin de capter ses réactions. Elle se plaça en face de lui et il commença nonchalamment à se laver, presque comme si elle n’existait pas. Il lui passa le savon mais le regard fut bref. Lorsqu’ils furent lavés, il souffla :



Véronique fit la moue avant de lancer :



Véronique fit la moue au ton éreinté que le noble se donna. Il semblait ne plus pouvoir bouger un membre sans mourir d’inanition. Elle secoua la tête sous ce tableau qu’elle trouva ridicule puis s’approcha de lui avant de lui tourner le dos. Prenant son sexe durci en main, elle se colla au noble avant de descendre et de guider son membre vers son petit trou encore bien dilaté. La hampe de taille moyenne fut enfilée sans difficulté et Véronique entama un va-et-vient lascif qui dut plaire au seigneur car la taille de l’engin augmenta significativement entre les reins de la jeune femme. Le noble, regagnant soudain de l’énergie, prit en main la poitrine de celle qui le chevauchait et malaxa les deux seins assez lourds avec plaisir. Véronique fit en sorte de ne pas le montrer mais elle appréciait. Elle s’en étonnait elle-même mais les va-et-vient qu’elle contrôlait et la position maîtrisée lui permirent de prendre du plaisir d’autant que les caresses du noble sur ses seins étaient plaisantes. Rapidement, un râle sortit de la gorge du noble. Elle serra les dents pour ne pas gémir sous l’effet de son plaisir à elle. Dès qu’il eut joui, il la repoussa avec peu de ménagement. Véronique regagna sa place à l’autre bout de la baignoire alors que le noble, les yeux clos, semblait simplement savourer l’instant présent. Véronique fit de même, souriant à l’ironie de la situation. Elle ne pensait pas qu’elle aurait pu apprécier et pourtant, à la maîtrise de la situation, elle était parvenue à prendre un sacré plaisir et cela sans perdre la face devant le seigneur qui ne s’était rendu compte de rien. Véronique finit de se laver puis sortit de l’eau et se sécha. Le noble ne l’en empêcha pas. Il ne la regarda même pas. Il sembla un instant à Véronique qu’elle n’existait même plus puis le noble souffla, les yeux toujours clos :



Véronique obéit et rapidement, un serviteur entra et posa sur une petite table qu’il posa près du seigneur toujours immergé un plateau recouvert de nourriture. Le noble se servit en vin et fruits sans accorder le moindre regard à Véronique. Après un temps que la jeune femme trouva particulièrement long bien qu’il ne dut pas durer plus d’une quinzaine de minutes, le noble sortit de sa torpeur, se sécha seul, s’avança vers le lit sans la moindre pudeur malgré sa nudité, referma les rideaux entourant le lit à baldaquin avant de disparaître à l’intérieur. Véronique resta ainsi seule, livrée à elle-même un bon moment, avant de décider de se coucher sur un des tapis moelleux sur le sol. Elle avisa une couverture pliée sur le sol et s’en recouvrit, se disant qu’elle devait probablement être là pour elle.

Le lendemain, elle s’éveilla lorsque le soleil éblouit son visage. Un serviteur venait d’ouvrir les rideaux. Elle se redressa. Les tentures recouvrant le lit à baldaquin étaient encore closes, donc, le seigneur devait encore être là. Elle entendit remuer puis elle entendit :



Véronique se leva immédiatement et entreprit d’obéir. C’était de l’argent bien facilement gagné ! Le noble ne se priva pas de mater son corps nu, bougeant et se dévoilant à chaque fois que Véronique levait les bras pour attacher le rideau en hauteur, mettant parfois un genou sur le lit pour s’aider. Véronique lui apporta ensuite le plateau qu’un serviteur devait avoir apporté, remarquant dans le même temps que la bassine ayant servi de baignoire avait disparu et que le sol était propre. Les serviteurs qui étaient venus nettoyer pendant la nuit savaient être furtifs, c’était certain.



Il lui tendit deux pièces d’or.



Véronique eut l’impression de fumer de rage. Tout ça pour un malheureux titre ! Elle ne se plaignit toutefois pas, se contentant des deux pièces logées au creux de sa main.



Le noble la regarda en haussant un sourcil. Il semblait surpris. Il ne s’attendait probablement pas à ce qu’elle soit joueuse à ce point.



Elle sourit en le libérant des couvertures sous lesquelles il ne portait rien et commença à le lécher comme il l’avait fait avec elle. Pendant toutes les caresses, toutes les succions, tous les coups de langue, et ce où qu’ils soient placés, le noble resta de marbre, se contenta d’avaler ses raisins et son pain épicé avec une sorte d’ennui évident. Sa verge s’était à peine dressée et Véronique en était verte de rage. Elle avait tout donné et l’effet était nul.



Véronique le lui donna, dégoûtée et le noble se leva, s’habilla, puis quitta la pièce, laissant Véronique seule avec sa fureur. Il revint un peu après le déjeuner.



Elle s’approcha de lui à quatre pattes. Elle comptait bien en effet gagner sa pièce d’or pour docilité, cette fois. Elle se plaça à genoux devant lui alors qu’il lança :



Véronique hocha la tête.



Véronique obéit et prit le sexe à demi mou du seigneur en bouche. Elle savait où lécher, juste sous le gland et alternait les phases lentes et rapides, de succion ou de léchage, comme pas mal d’hommes lui avaient appris à le faire. Elle fit donc son possible et le résultat fut que le sexe gonfla, certes, mais pas autant qu’elle l’aurait désiré, ni qu’il était censé le faire dans cette situation.



Elle le reprit en bouche et s’essaya à l’avaler davantage. Lorsque le gland toucha le fond de sa gorge, une nausée lui fit faire un mouvement de recul.



Plus facile à dire qu’à faire ! Pensa Véronique. Elle le reprit tout de même et se força à l’avaler. Elle y parvint, se surprenant ainsi elle-même et pensa à nouveau que le seigneur avait eu raison de dire qu’elle louerait la petite taille de son sexe. Ainsi, il y en avait moins à avaler. Sous les spasmes amygdaliens, le sexe du seigneur grossit rapidement. Véronique entama un va-et-vient lent, alternant gorge profonde et simple succion et rapidement, le seigneur se mit à trembler et souffla d’une voix rauque :



La seconde suivante, Véronique recevait une première giclée, puis une seconde et enfin une troisième, qu’elle parvint à avaler. Elle l’avait déjà fait et bien que ça ne lui fut pas particulièrement plaisant, elle obéit assez aisément. Il se retira puis se rhabilla, apparemment satisfait. Véronique, elle, était contente car elle saurait maintenant comment faire réagir le noble et n’en gagnerait que plus d’argent. Il lui tendit la récompense promise puis souffla :



Véronique en rougit de la tête aux pieds. C’était la première fois qu’elle se caresserait devant quelqu’un et elle sentit une pudeur qu’elle ne se connaissait pas monter en elle. Elle se reprit rapidement et considéra l’offre. Il lui proposait de l’argent en échange de son plaisir à elle, sans aucune brutalité. Elle hocha la tête, ravie de cette proposition. Elle se coucha d’abord sur le tapis moelleux puis, considérant la pièce d’or qu’elle tenait en main, fit un geste pour la poser au sol et ainsi être plus libre de ses mouvements.



Véronique mit la pièce dans sa bouche, contre sa joue gauche, ses dents l’empêchant d’entrer plus en avant et s’installa confortablement. La pièce ne la dérangeait pas plus que cela. Une fois étendue, elle commença à se caresser les seins sous le regard satisfait du noble. Elle ferma les yeux et s’imagina avec ses beaux forains. Ces mains caressant sa poitrine, la malaxant, la tordant, jouant avec ses tétons étaient les leurs. Ce doigt massant avec douceur ses lèvres intimes n’était pas le sien, mais celui de ce beau jeune homme, rencontré par hasard dans une auberge et à qui elle avait offert une pipe mémorable sous la table du petit établissement peu fréquenté. Elle revit ensuite cet orgasme muet qu’elle avait eu avec le seigneur, ignorant ce qui se tramait juste devant – ou plus exactement sur – lui, la veille au soir. Rapidement, le plaisir monta tandis que son petit bout de chair rose gonflait et se dressait sous ses caresses. Lorsqu’elle le pinça doucement, son ventre se crispa et des spasmes l’envahirent alors qu’elle ne pouvait retenir ses cris de contentement. L’orgasme passé, elle rouvrit les yeux pour constater que le noble rangeait son sexe dans son vêtement alors que du sperme était étalé sur le sol. Apparemment, il s’était masturbé en la regardant se caresser, et le spectacle lui avait plu. Il lui lança une seconde pièce que Véronique attrapa au vol puis il sortit pour rejoindre les nombreuses affaires qui l’attendaient dehors.


Elle passa une après-midi ennuyeuse. Il y avait bien de l’animation par la fenêtre mais cela n’attirait pas spécialement Véronique. Le ballet des nobles à cheval, des femmes de la cour somptueusement vêtues et de leurs caprices laissait la jeune femme de marbre. Si encore il y avait eu une rixe ou un combat de chevaliers, là, ça aurait pu être intéressant, mais voir des robes de dentelles et de soie ne l’attirait pas du tout. Elle tourna donc en rond jusqu’au soir, serrant dans ses mains son gain, ces deux pièces d’or qu’elle voyait déjà transformées en armes, armures, cheval, corde, nécessaire à crochetage et autre matériel de mercenaire. Enfin, bien après la tombée de la nuit, le noble revint. Il semblait éreinté. Véronique s’approcha à quatre pattes et se retourna, cambrant son dos, lui offrant ses fesses ouvertes.



Véronique sourit au compliment. Il la sodomisa en la préparant d’abord avec ses mains huilées, comme la veille, puis ils prirent un bain durant lequel elle dut à nouveau mener la danse. Puis, une fois propre, il lui demanda une fellation complète, mais précisa que cette fois, il voulait « qu’il la caresse en même temps ».



Elle en avait maintenant quatre et d’habitude, elle les prenait en main quand elle avait besoin de sa bouche et inversement. Là, elle avait besoin des deux et ne pouvait les poser au sol.



Ce disant, son regard tomba sur l’intimité de la jeune femme.



Elle recula en sifflant :



Elle inséra les pièces une à une, faisant attention à ne pas les enfoncer trop profondément. Le noble sourit à cette vision et sa verge grandit un peu. Lorsque Véronique eut enfin la bouche et les mains de libre, elle réalisa la demande du seigneur et elle le fit à merveille, remportant ainsi une cinquième pièce d’or, puis une sixième pour bonne conduite. Ça avançait plutôt bien. Elle laissa les pièces dans son ventre pendant la nuit : c’était plus sûr que dans sa main. Elle était ravie et le lendemain, elle en gagna une de plus en suçant correctement son seigneur. Lorsqu’il revint à midi, Véronique l’attendait de pied ferme. Il lui lança un regard joyeux, la détaillant puis souffla :



Véronique réfléchit. Où était le piège ? Le pauvre homme n’avait probablement pas vu de femmes depuis nombreux jours, voir plusieurs années. Il ne devait pas avoir beaucoup la possibilité de se masturber. Il allait donc probablement déborder de spermes. La croyait-il incapable d’en avaler une quantité importante ?



Véronique lui lança un regard noir. Oui, elle allait donner ce petit plaisir à ce pauvre esclave. Il méritait bien un peu de plaisir et puis, elle y gagnerait trois pièces d’or et moucherait ce sale noble arrogant. Le croyait-il vraiment incapable de faire cela ? Eh bien, il se trompait.



Véronique sourit. Ainsi, il ne pouvait pas se masturber.



Il attrapa une cordelette puis lança :



Le seigneur tira le bout de corde et quelques secondes plus tard, un serviteur entrait, ainsi que deux gardes qui escortait un prisonnier visiblement hagard, ne sachant pas ce qu’il se passait. Véronique sursauta en le voyant entrer. Cet homme avait la peau complètement noire. C’était un sauvage, un barbare. Elle envoya un regard noir au seigneur qui, lui souriait pleinement.



Ils sortirent alors que le prisonnier fixait intensément Véronique, nue, agenouillée devant le seigneur. Véronique lui rendit ce regard. Il était magnifique, ce prisonnier, avec ses muscles saillants et bien faits. Il ne portait qu’un simple pagne, couvrant à peine son sexe qui se dressait chaque seconde un peu plus sous la vision de la jeune femme sublime prosternée près de lui. Véronique voyait le pagne se gonfler doucement, de plus en plus, et un instant, elle eut peur que le pauvre homme n’éjacule rien qu’en la regardant. Elle ne le voulait pas. Elle devait lui faire une fellation profonde, et pour cela, il devait rester bien droit.



Le prisonnier regarda, abasourdi, la jeune femme venir vers lui en marchant comme un animal, s’arrêter devant lui, à genoux, puis approcher ses mains de lui et soulever son pagne. Véronique cessa de respirer en voyant ce qui se cachait dessous. Elle n’en avait jamais vu d’aussi grosse et d’aussi longue et là, elle comprit. Elle envoya un regard noir au seigneur qui lui sourit en retour. Il avait gagné d’avance. Jamais elle ne pourrait avaler un tel monstre. Elle ne pouvait déjà presque pas engloutir le gland. Véronique sentit à nouveau de la fureur monter en elle. Elle pouvait dès maintenant déclarer forfait, elle avait perdu de toute façon. Elle regarda le pauvre homme qui ne comprenait rien. Elle ne pouvait pas le laisser ainsi, c’était criminel. Après un dernier regard noir vers le seigneur, elle entreprit d’enserrer dans ses mains l’énorme engin de l’esclave. Il gémit instantanément et ferma les yeux, profitant au maximum de ce merveilleux traitement. Elle le lécha mais ne tenta même pas de le sucer vraiment. Il y aurait fallu la largeur de trois bouches et la longueur de trois gorges pour l’engloutir. Rapidement, le jeune homme jouit et la semence la recouvrit presque entièrement tant elle était importante. Lorsqu’il fut vidé, le seigneur fit venir les gardes qui l’emmenèrent. De nouveau seuls, le seigneur souffla :



Véronique se rendit vers la bassine.



Le regard du noble était particulièrement clair. Il n’en était pas question. Elle comprit alors ce qu’il attendait d’elle et les mit dans sa bouche une par une, les nettoyant. Ensuite seulement, il accepta de les prendre en souriant puis sortit de la pièce, laissant Véronique, seule, dégoulinante de sperme et plus en colère contre elle-même que jamais. Elle venait de tout perdre, à cause d’un pari stupide. Elle était contente : au moins, ce prisonnier aurait vécu quelques heures de plaisir. Au moins, un malheureux avait gagné quelque chose à ce petit jeu. Comment avait-elle pu accepter ? Elle avait été si proche et il avait fallu qu’elle accepte ce pari idiot. Elle s’en voulait plus que jamais. Les jours passaient et elle n’avait toujours rien. Il lui semblait que c’était une éternité auparavant qu’elle comptait partir le soir même de son arrivée avec les dix pièces d’or promises. Trois jours plus tard, elle était toujours là, couverte de spermes, après une énième humiliation. Y avait-il un quelconque déshonneur à partir maintenant ? Assurément oui. Elle ne partirait pas les mains vides. Elle plumerait ce noble arrogant. Oui, elle n’allait certainement pas le laisser l’humilier de la sorte. Elle regagnerait les pièces perdues, quoi que cela lui coûte. Il verrait qu’elle n’était pas faible, il verrait qu’elle pouvait gagner, qu’elle en était capable et il s’en mordrait les doigts. Le soir, lorsqu’il entra, elle remarqua qu’il lui lança un regard bizarre, mais qui disparut rapidement.



Véronique lui envoya un regard noir. Le sperme sur elle commençait à la dégoûter. Quelques minutes plus tard, elle rejoignit le seigneur dans le bain et se lava avec bonheur. Il ne lui demanda pas de sodomie, ce qui la surprit mais elle ne dit rien, le laissant profiter de l’eau chaude tranquillement. Une fois qu’ils furent tous deux propres et secs, il s’assit sur le lit et lui fit signe de s’approcher. C’était inhabituel. Depuis trois jours, il se contentait de disparaître après le bain derrière les rideaux de son lit à baldaquin.



Tout pour gagner, pensa-t-elle.



Véronique considéra la situation. Elle avait l’occasion de le plumer en beauté. Elle sentait que si elle refusait ce défi, il la ferait partir de toute façon, puisqu’il était lassé. C’était maintenant ou jamais. Elle allait pouvoir lui prouver qu’elle était douée. En même temps, elle se demanda s’il était physiquement possible pour un homme de jouir dix fois dans la même journée. Après tout, ils se fatiguaient vite. Elle fit la moue. Finalement, le défi ne semblait pas si évident que cela. Le noble ne la pressa pas, se contentant de la regarder peser le pour et le contre. Après une longue réflexion, elle finit par annoncer son accord et le noble se coucha.

La nuit fut agitée. Elle ne savait pas trop à quoi s’en tenir. Elle était angoissée. Demain allait être un grand jour : celui de sa victoire sur le noble. Elle comptait bien repartir avec le trésor. Lorsqu’un serviteur vint ouvrir les rideaux, elle le congédia et agit elle-même, n’hésitant pas à s’exhiber afin d’éveiller l’envie chez le seigneur. Après avoir ouvert les rideaux entourant le lit, elle lui apporta son petit déjeuner et décida d’agir un peu différemment. Elle avait remarqué qu’il appréciait le raisin. Il ne mangeait en fait pratiquement que cela, le matin. Elle en décrocha donc un grain, le tint entre ses dents et le présenta au maître qui accepta l’offrande et le baiser qui suivit. Véronique répéta l’action, sauf que cette fois, ses mains caressèrent le torse musclé du seigneur. Au troisième raisin, les mains étaient descendues sur les abdominaux et au quatrième, elle avait entamé un va-et-vient lascif sur le membre durcissant du noble, qui, apparemment, appréciait grandement cette prise d’initiative de la jeune femme. Véronique s’empara alors d’un pot de confiture et enduisit doucement le membre dressé du noble avant de le lécher avec envie. Le noble souriait. Pour la première fois, il semblait s’intéresser à elle pendant le petit déjeuner, alors qu’il l’avait ignorée à chaque fois jusque-là. Elle finit par engloutir complètement la fière épée, jusqu’à la garde et elle ne mit pas longtemps à recevoir la semence du noble. Elle se retira alors en souriant. Le jeu était bel et bien parti. En réponse à ce sourire, il se leva et tira une cordelette. Plusieurs serviteurs entrèrent, certains aidant le noble à s’habiller et d’autres proposant une robe à Véronique, qui l’enfila aisément. C’était une robe simple, comme celle d’une suivante de peu de noblesse.



Il sortit alors et elle le suivit. Il commença par inspecter la garnison du château. Au milieu des soldats, ce n’était pas vraiment le bon moment. Il rendit ensuite visite à un diplomate d’un pays voisin qui était malade. Il regarda le meilleur médecin du pays s’activer à lui redonner santé et vigueur. Là encore, ce n’était ni le lieu, ni le moment. Il se rendit ensuite dans une grande salle du palais où il discuta avec des nobles. Véronique ne comprit strictement rien à la conversation. Tout ce qu’elle sut, c’est que dans cette salle bondée, elle ne pouvait pas agir et l’heure tournait. On était déjà au milieu de la matinée. Son visage se faisait de plus en plus boudeur. À ce train-là, elle ne pourrait jamais intervenir ! Lorsque le seigneur quitta la salle de bal, Véronique l’attrapa dans un couloir et le plaqua contre un mur avant de l’embrasser comme si elle était en manque. La fermeté du geste surprit le noble qui ne répliqua pas et se laissa embrasser. Véronique le caressa puis s’agenouilla avant de l’avaler à nouveau. Elle eut beau s’échiner, elle ne parvint à rien. Au bout d’un moment, ce fut lui qui la repoussa, annonçant qu’il avait autre chose à faire. Véronique secoua la tête tandis que le seigneur s’éloignait. Il disparut dans un couloir et une femme s’approcha alors, tout sourire.



La femme semblait, au vu de ses vêtements, être elle-même une suivante. Elle devait donc croire que Véronique était du même rang qu’elle et apparemment, elle l’avait vue agir avec le seigneur. Elle gloussait comme une dinde.



Véronique lui lança un regard circonspect.



La jeune femme souriait et rougissait. Elle s’approcha de Véronique et lui souffla au creux de l’oreille.



À ces mots, la jeune femme partit en gloussant de plus belle, disparaissant à son tour dans un couloir attenant. Véronique fronça les sourcils. Elle n’avait jamais entendu dire que cela aidait en quoi que ce soit. Elle secoua la tête. C’était n’importe quoi. La femme avait tenté de se moquer d’elle, tout simplement. Elle regarda autour d’elle. Évidemment, le seigneur avait disparu. Comment allait-elle pouvoir le retrouver ? Elle erra dans les couloirs, perdue dans cet immense château inconnu. Après un temps qui lui parut interminable, elle rencontra enfin un garde.



Le garde le lui indiqua sans perdre ce regard méprisant qu’il lui jetait. Elle le remercia tout de même avant de suivre la direction indiquée. Les indications étaient correctes car elle arriva à la salle à manger où elle trouva le seigneur. Elle vint se placer debout, un peu derrière son siège et il lui tendit une écuelle contenant de la nourriture, le tout sans cesser de bavarder avec son voisin. Véronique s’en saisit et en avala le contenu, buvant de temps en temps dans la coupe que lui offrait le seigneur. Il y avait une bonne dizaine de personnes déjeunant avec le seigneur. Les volailles venaient d’être servies. Véronique n’en douta pas, ce repas allait durer longtemps, probablement plusieurs heures. Poissons, poulardes, mouton, bœuf, cerf, fromage et dessert, cela risquait de prendre un certain temps, or, justement, le temps comptait. Le seigneur était détendu. Les discussions semblaient peu tournées vers le travail et plutôt à la détente. C’était le moment où jamais, seulement, il y avait dix autres personnes dans la pièce. Elle allait devoir agir devant eux si elle voulait avoir une chance de remporter la victoire, d’autant que, si elle attendait un peu, la digestion aidant, il deviendrait complètement inapte au service. Décidée et en même temps dégoûtée, elle se mit à quatre pattes et disparut sous la table.

Elle ne sut comment réagirent les autres convives mais lorsqu’elle s’agenouilla devant le seigneur et qu’elle vit son visage, il était tout sourire. Il la laissa agir sans bouger, si bien que Véronique n’avait pas accès à son petit trou. De toute manière, elle ne comptait pas essayer et passer pour une idiote devant cette petite suivante. Oui, elle ne comptait pas être le dindon de la farce. Elle s’appliqua à le sucer, en le gobant entièrement sans que cela ne change rien. Elle n’obtint pas la moindre réaction. Elle finit par arrêter d’elle-même, comprenant que cela n’avait pas le moindre effet. Elle décida de changer de tactique. Il en voulait plus ? Il en aurait plus. Elle sortit de dessous la table, poussa les écuelles, les verres et les plats posés devant le seigneur et s’assit sur la table. Puis, elle commença à se dévêtir lentement, sans prendre en compte les autres convives, autant hommes que femmes. Elle dévoila sa poitrine et attrapa la main du seigneur afin de la poser sur l’un de ses seins. Il la regardait agir et son plaisir était évident. Il malaxa le sein offert tandis que Véronique retroussait lascivement sa jupe.



Véronique n’entendit aucune chaise bouger. Le duc avait dû le prendre comme une invitation qu’il ne comptait apparemment pas refuser. Véronique eut rapidement relevé entièrement sa jupe en offrant maintenant son intimité au seigneur. Elle attrapa sa seconde main et la posa sur son sexe légèrement humide. Il accepta de lui prodiguer cette caresse. Véronique, du coin de l’œil, vérifiait que ses actions avaient bien de l’effet sur le seigneur et le durcissement de son sexe lui apprit que c’était bien le cas. Après quelques minutes de ce jeu, elle repoussa doucement le seigneur avant de se retourner sur la table, présentant ses fesses au noble qui ne mit pas longtemps à comprendre et à accepter l’invitation. Il s’approcha mais Véronique lui tendit un flacon d’huile, attrapé sur la table. Il comprit ce qu’elle voulait et le fit volontiers. Après l’avoir préparée de ses doigts et devant l’assistance médusée mais visiblement ravie, il entra sans douceur et lui labourant l’arrière-train. Grâce à l’huile et à la préparation, ce ne fut pas trop douloureux et Véronique accompagna même le mouvement, bougeant ses hanches au rythme du seigneur, qui ne tarda pas à éjaculer dans un râle rauque. Cette fois, Véronique n’avait pas joui mais elle était contente. Elle avait sa deuxième pièce. Elle perdit son sourire en voyant les regards avides que lui lançaient les convives.



Plusieurs hommes de l’assemblée rougirent et certaines femmes firent la moue en voyant les braies maculées de sperme de leur mari. Le seigneur se rhabilla et se rassit puis reprit son déjeuner, tandis que Véronique, à nouveau masquée dans sa robe, attendait patiemment un pas en arrière. Le repas fut aussi long que Véronique le pressentait.

Après le déjeuner, Véronique n’essaya même pas, sachant qu’un peu après la digestion et si tôt après son précédent orgasme, le seigneur ne serait certainement pas en forme. Il continua à travailler et Véronique le suivit de salle en salle, s’ennuyant à mourir. En fin d’après-midi, alors que le seigneur discutait avec un groupe de ministres dans les jardins, Véronique sentit que c’était le moment. Elle se plaça entre le roi et ses interlocuteurs et l’embrassa avec fougue. Le seigneur, d’un geste, congédia les officiels qui n’eurent pas besoin qu’on le leur dise deux fois. Véronique entraîna alors le noble un peu plus loin, près d’une fontaine.



La fontaine étant en plein soleil, l’eau avait toutes les chances de ne pas être trop froide. Il faisait beau. La proposition tenta tellement le noble qu’il accepta. Ils se dévêtirent tous deux et entrèrent dans l’eau. Véronique le caressa partout, autant des mains que de la bouche et le noble la laissa volontiers agir. À nouveau, Véronique fut ravie de constater que ses efforts payaient. Apparemment, le jeu érotique, en plein milieu des jardins, excitait beaucoup le seigneur. Après de longues caresses, tant sur le corps que le membre du seigneur, Véronique s’agenouilla et entreprit une fellation à gorge profonde. Lorsqu’elle comprit que, malgré la situation, il n’allait pas jouir, elle décida de tenter le tout pour le tout. Après tout, et si c’était vrai ? Elle glissa ses mains sur les fesses du noble et commença à les masser tout en ne perdant pas son membre dur. La caresse le surprit mais sembla avoir de l’effet car son sexe gonfla de manière significative. Encouragée par ce bon résultat, Véronique osa aller plus loin. Son doigt trempé de l’eau diffusée par la fontaine entra sans difficulté dans le petit trou du noble qui ne refusa pas la caresse, mais au contraire, s’ouvrit à elle. Sur son visage, Véronique lut autant de surprise que de plaisir et à peine remua-t-elle légèrement le doigt qu’elle reçut une quantité non négligeable de sperme dans la bouche. Il y en eut tellement qu’une partie lui échappa et disparut dans l’eau de la fontaine. Elle cessa ses caresses en souriant. Finalement, ça marchait. Elle n’était pas si bête, cette suivante. Véronique s’en voulut de ne pas l’avoir remerciée car elle ne pourrait maintenant plus. Le noble, lui, sortit de l’eau et se coucha sur l’herbe, appréciant la chaleur des rayons du soleil sur sa peau. Véronique le rejoignit et s’allongea à côté de lui.


Pendant plusieurs minutes, rien ne se produisit puis le seigneur se tourna vers elle et commença à lui caresser les seins. Véronique ne bougea pas, surprise de ce geste. Prenant cela pour une invitation à continuer, il se fit plus hardi et lui suçota les mamelons. Il était réellement doué dans cet art et Véronique le laissa faire, heureuse de ce geste de tendresse envers elle. Il la lécha, la caressa, n’épargnant aucune zone de son corps comme il savait si bien le faire. Véronique jouit lorsque ses lèvres s’activèrent sur son sexe trempé et, à peine eut-elle récupéré de son orgasme qu’elle sentit le bâton du seigneur se présenter à l’entrée de sa grotte secrète encore inviolée.

Il la regarda dans les yeux, cherchant dans son regard son consentement. Elle en avait plus qu’envie. Il avait su la rendre folle de désir. Mais plus que tout, Véronique voyait le membre plus gros que jamais et elle sentit qu’il ne manquait plus grand-chose pour qu’il explose de nouveau, lui apportant une nouvelle récompense sonnante et trébuchante. En guise de réponse, elle entoura le corps du seigneur de ses jambes et l’attira sur elle, l’empalant en elle. Véronique gémit sous la pénétration brutale qui brisa sa barrière virginale mais très vite, les va-et-vient se firent plaisants, d’autant que le seigneur jouait en même temps avec le bouton d’amour gorgé de sang de la jeune femme. Ils jouirent quasiment en même temps sur l’herbe fraîche du jardin. Il se recoucha alors près d’elle en souriant. Il semblait plus heureux que jamais tandis que Véronique comptait ses gains : quatre pièces. Cela n’avançait pas trop mal et Véronique se sentait merveilleusement bien. Elle avait eu deux orgasmes consécutifs. Elle n’aurait jamais cru cela possible tout comme elle n’avait jamais ressenti une telle plénitude. Ils restèrent ainsi à se reposer une bonne heure après quoi le seigneur se leva et Véronique le suivit, encore sous le choc de ses jouissances multiples. Il retrouva les ministres et finit sa discussion, une conversation que Véronique n’écouta absolument pas, trop concentrée sur le plaisir qui se diffusait encore en elle. Lorsque Véronique sortit de sa torpeur, elle se rendit compte que la nuit était tombée sans même qu’elle ne s’en rende compte. Elle reconnut alors le couloir et la porte menant à la chambre du seigneur. Sur le lit avait été posé un plateau contenant de quoi copieusement dîner. Une baignoire remplie d’eau chaude attendait leur bon vouloir. Le seigneur attrapa une grappe de raisin qu’il posa près de la baignoire, se dévêtit sans pudeur et entra dans l’eau, appréciant la chaleur qui l’envahit instantanément. Véronique l’y rejoignit. Lorsqu’elle s’approcha du seigneur, il souffla :



Il semblait vraiment fatigué. Ce n’était en fait pas tellement étonnant. Il avait eu une journée de travail sacrément chargée et il avait déjà joui quatre fois. Véronique soupira en se remettant à sa place tandis que le noble fermait les yeux. Il devait vraiment être éreinté car il s’endormit dans le bain. Véronique, quant à elle, était sortie assez vite et avait remis la robe et s’était couchée. Elle l’entendit se lever et se coucher une petite heure plus tard. Elle savait que c’était inutile de tenter quoi que ce soit et ceci fut confirmé lorsqu’elle l’entendit ronfler doucement à peine dix secondes après qu’il ait disparu derrière les rideaux. Elle avait donc gagné quatre pièces d’or. Ça serait ses gains finaux. Une bien triste victoire. Quatre petites pièces d’or pour quatre journées complètes passées à le satisfaire. Véronique, elle-même très fatiguée, dormit remarquablement bien malgré la déception. Elle était tellement éreintée qu’elle n’entendit pas le serviteur ouvrir les rideaux, pas plus que le seigneur prendre son petit-déjeuner et s’en aller. Ainsi, lorsqu’elle s’éveilla, elle était seule dans la chambre. Elle sortit et l’officiel dans l’antichambre s’adressa immédiatement à elle.



Pliés et propres, posés sur une chaise, se trouvaient ses effets, ceux avec lesquels elle était venue. Sur cette pile était posée une bourse de cuir. Elle s’en approcha tandis que l’officiel ajoutait :



Elle les regarda. Voilà, c’était sa récompense. Quatre jours d’efforts pour ça. Elle soupira. Et maintenant ? Elle allait devoir revivre sa vie de mercenaire, reprendre ses cambriolages, parcourir les routes. Elle sortit, raccompagnée par un garde. On ne lui offrit même pas la possibilité de revoir le seigneur. Avec l’argent, elle s’acheta un cheval mais elle ne parvint pas à la frontière avec l’Armanie. En effet, lorsque, trois mois après son départ du château, elle constata que son ventre ne saignait toujours pas, elle comprit. Elle s’arrêta dans un village accueillant, y séduisit un jeune, gentil et mignon paysan et obtint sa main. Il ne sut jamais qui était le père du petit garçon qu’il éleva et le seigneur ne connut jamais son existence. Véronique vécut simplement heureuse dans ce village qui l’avait accueillie, même si des rumeurs courraient un peu partout quant à l’identité du père du petit Charles.





Je remercie chaleureusement Minou pour son aide précieuse dans la réécriture de ce texte ainsi qu’André pour m’avoir donné le temps de changer la fin et de manière générale, pour les corrections de mes textes.