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Temps de lecture estimé : 27 mn
08/01/08
Résumé:  Elle assiste à un vernissage pour la première fois...
Critères:  fh fff hplusag fépilée collection fsoumise voir exhib noculotte cunnilingu fgode pénétratio yeuxbandés -initiatiq
Auteur : Alaink  (qu'est ce qui est vrai ? qu'est-ce qui est fantasme ?)            Envoi mini-message
Galerie d'Art

Quand son amie lui a donné ce carton pour un vernissage, Monique était heureuse. Elle n’avait jamais assisté à ce genre de réception. Et pour une première, c’était le vernissage d’un peintre moderne et célèbre, quoique Monique n’en ait jamais entendu parler. L’amie lui avait dit qu’elle pouvait s’habiller excentrique dans ce genre de lieu… Monique avait regardé sa garde-robe ; ce qu’elle avait de plus excentrique était une robe style écolière, noire avec un col blanc, assez longue, manches courtes et boutonnée comme une soutane, avec des dizaines de boutons sur le devant. Un peu comme certaines photos de prostituées dans les anciennes maisons closes. Pourquoi pas ? La seule fantaisie tenait au boutonnage de la robe qui permettait toutes les variations, mais aussi à l’absence de sous-vêtements de Monique mais ça, personne ne pouvait le savoir…


Elle était sortie de chez elle avec la robe totalement boutonnée et s’était bien vite aperçue que ce n’était ni beau, ni pratique. Aussi, dans le taxi, elle avait déboutonné quelques boutons tant en haut qu’en bas de la robe. En haut, jusqu’entre les seins, en bas, jusqu’à mi-cuisses. Quand elle descendit du taxi, sa robe se retroussa un peu ce qui fit sourire l’hôte de la galerie. Il vérifia son carton et lui souhaita la bienvenue.


Elle n’était jamais entrée dans un tel endroit. La galerie avait une petite vitrine sur le quai, près de Notre-Dame, mais le local s’étendait en profondeur avec plusieurs salles. Monique commença à les arpenter. Elle crut reconnaître quelques têtes célèbres mais personne qu’elle reconnut vraiment. Elle alla au buffet, prit une coupe de champagne et, tout en buvant à petites gorgées, commença la visite. Les tableaux étaient modernes, c’est-à-dire pour la plupart abstraits. Elle essaya de s’y intéresser mais très vite elle décrocha et trouva cela ennuyeux. Elle regarda les autres invités. Les hommes avaient pour la plupart l’allure d’artistes. Et les femmes étaient toutes plus exubérantes les unes que les autres. Certaines par leur décolleté, d’autres par leurs couleurs criardes, d’autres par la taille de leur jupe qui ressemblait plus à une large ceinture qu’à une jupe. Monique, ne voulant pas être en reste d’excentricité, commença à déboutonner quelques boutons supplémentaires, tout en buvant sa seconde coupe et en regardant autour d’elle. De temps en temps, un homme lui souriait. Elle avait maintenant déboutonné le maximum de boutons qu’il était possible, machinalement. Le tissu de sa robe, une sorte de jersey très fin et opaque, bougeait au moindre mouvement et certains avaient remarqué que, quand elle tournait, on apercevait tantôt l’ébauche d’un sein, tantôt la totalité des cuisses. Un invité avait même cru apercevoir un triangle noir mais il avait aussitôt été accaparé par un autre invité et n’avait plus prêté attention à cette vision.


Monique était en train d’essayer de comprendre un tableau quand elle sentit deux mains sur ses hanches et des doigts qui lui touchaient le ventre. En même temps, une voix de femme, très chaude, lui dit :



Monique se tourna et se trouva face à une splendide femme dans la quarantaine, cheveux et yeux noirs, qui ajouta :



Monique suivit la créature, sans même réfléchir, tout au fond de la galerie. Elles pénétrèrent dans un luxueux bureau. L’assistante fit sommairement les présentations et s’éclipsa.



Monique était flattée d’avoir été remarquée au milieu de toutes ces jolies femmes mais demanda au peintre :



Monique rougit en pensant à sa robe largement ouverte. Elle ébaucha le geste de reboutonner quelques boutons mais le peintre se leva :



Puis, apercevant Monique :



Le directeur quitta la pièce.



Monique était troublée. Elle en avait follement envie, aussi ses hésitations fondirent et elle donna son accord.



Monique avait à peine boutonné quelques boutons qu’il ouvrît la porte et, la tenant par la main, se dirigea vers un petit groupe.




---oooOooo---



Quelques semaines plus tard, le peintre la contacta, lui rappelant leur rencontre. Monique n’y pensait plus et elle fut ravie. Elle arriva à l’adresse qu’il lui avait donnée, celle de son atelier, juste à l’heure. C’était un atelier de peintre, non loin de la place des Vosges, avec une grande baie donnant au nord. Le long des murs, il y avait des tableaux, certains accrochés, d’autres posés sur le sol. On voyait aussi deux chevalets, des palettes, des carnets de croquis et un vieux buffet qui contenait tous les accessoires du peintre. Il y avait aussi une mezzanine avec un escalier de bois. Quelques chaises et un podium complétaient le décor. Il accueillit Monique avec le sourire et l’embrassa sur les deux joues. Il lui expliqua le sens de sa nouvelle démarche, plus figurative. Il lui proposa une boisson et ils parlèrent ainsi pendant un moment puis il dit en riant :



Monique chercha un endroit pour se dévêtir mais il n’y avait aucun recoin dans cette pièce. Aussi, sans plus de façons, elle se mit nue sous son regard, posant ses vêtements sur la première chaise.



Elle ne le lui dit pas, mais elle avait eu beaucoup de plaisir à le faire et s’était même masturbée en pensant que cet inconnu allait la voir ainsi. Il l’invita à monter sur le podium et lui expliqua que ce serait des poses courtes, d’une part parce que ce n’étaient que des croquis, et d’autre part parce qu’elle n’avait jamais posé et que tenir une pose pendant plusieurs dizaines de minutes était un vrai métier. Il lui donna quelques indications sur les premières poses debout puis lui demanda de se libérer, de faire ce qu’elle avait envie de faire, de s’imaginer dans des actes de la vie courante. Intimidée au début, Monique se laissait aller doucement sous ses compliments. Et de voir par moments le regard du peintre se poser sur elle la troublait. Elle avait déjà posé nue quand son mari voulait la photographier mais le regard du peintre était plus… précis ; elle sentait qu’il détaillait toutes ses courbes, que pas un centimètre de son corps n’échappait à son regard.


Au bout d’une heure, il lui proposa une pause. Monique se sentait bien, nue, et n’éprouva pas le besoin de passer ses vêtements. Tout en buvant et en grignotant des raisins secs, il lui montra ses premiers croquis. Elle reconnaissait chaque pose et dit son étonnement qu’on puisse en quelques minutes dessiner aussi précisément. Le peintre sourit. Et la pose reprit. Après les poses debout de la première partie, il lui proposa des poses couchées. Il alla dans un coin de l’atelier et revint avec une pile de coussins. Monique s’installa et les croquis recommencèrent, rapides. Elle changeait de pose si souvent qu’elle se dit que c’était aussi fatigant de poser couchée que debout…


Alors qu’elle tenait une pose avec une torsion du corps, les épaules tournées vers la droite et le bassin à plat, il lui demanda d’écarter les jambes. Elle eut conscience que, dans cette pose, son sexe était entièrement visible, y compris les lèvres et la vulve, aucun poil ne jetant une ombre discrète. Elle eut un peu honte mais n’osa pas le dire, même quand le peintre se déplaça avec son carnet de croquis et se tint debout à ses pieds. Elle sentait le regard sur son sexe, elle en était à la fois honteuse, gênée, mais elle commençait à aimer cette soumission aux désirs de l’artiste. Tout à coup, la sonnette tinta. L’artiste alla vers la porte, l’ouvrit.



L’employé entra, vit Monique comme Monique le vit. Il eut un petit sourire et, discrètement, leva son pouce pour montrer à Monique qu’il appréciait cette vision. Malgré sa gêne, elle lui rendit son sourire.



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Lors de la deuxième séance, une semaine plus tard, le peintre lui demanda quelques poses drapée dans un drap, laissant toujours apparaître un peu de son intimité. Et il continua par d’autres poses plus exhibitionnistes. À chaque fois, Monique rougissait. Il venait de lui demander de s’asseoir à califourchon sur une chaise face à lui, le sexe bien en évidence, quand elle entendit un bruit dans la serrure et la porte s’ouvrit.



Et disant cela, il embrassa l’arrivant sur la bouche. C’était un homme dans la quarantaine, les tempes un peu grisonnantes, habillé sans beaucoup de recherche mais visiblement sportif. En les voyant s’embrasser, Monique comprit pourquoi il n’y avait jamais eu de gestes déplacés ni de propositions sexuelles.



Le peintre prit son carnet de croquis et feuilleta les pages sous les yeux de son ami.



Monique s’exécuta de bonne grâce, pivota et esquissa même quelques pas de danse. La nudité lui posait de moins en moins de problèmes et être là, nue, se montrer, on peut même dire s’exhiber, face à ces deux hommes, ne lui causait que du plaisir…



Le peintre regarda sa montre.



Et portant une chaise au fond de l’atelier, il ajouta :



Les poses reprirent, le carnet se remplit de quelques nouveaux croquis. Quand la séance se termina, Monique se rhabilla et, avant de partir, embrassa les deux hommes sur les joues. Quand elle fut partie, l’ami dit simplement au peintre :




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Les séances de croquis continuaient. Monique évoluait maintenant totalement nue avec beaucoup de naturel et de simplicité, ce qui enchantait l’artiste. Il la complimentait souvent. De temps en temps, on sonnait à la porte et un ami entrait. Monique eut l’impression que la nouvelle avait circulé et que certains venaient seulement pour la voir. Étonnant, pensait-elle, des homos qui viennent uniquement pour voir une fille nue… Et comme beaucoup de femmes, elle se disait qu’elle en ramènerait peut-être un dans les voies de l’hétérosexualité…


Un jour, le peintre lui avait demandé si elle verrait un inconvénient à poser avec un homme. Elle avait juste mis une condition : qu’il ne soit pas question de relation sexuelle. Le peintre l’avait rassuré et la fois suivante, quand elle arriva, il y avait un grand jeune homme blond, mince, qui parlait avec le peintre. Les présentations faites, il les invita à se dévêtir. Monique se mit nue sans problème, comme à l’accoutumée. Le jeune homme se mit dans un coin de l’atelier et se déshabilla lentement, en tournant le dos. Il revint enfin, totalement nu et Monique fut très surprise par la taille de son sexe. Celui-ci descendait jusqu’à mi-cuisses. Jamais, même en photo, Monique n’avait vu un tel sexe. Elle pensa que c’en était même un handicap, peu de femmes devant accepter une telle pénétration.


L’artiste leur demande des poses simples et classiques pour commencer : de face, comme s’ils marchaient, puis dos à dos, face à face se tenant par les mains… Puis il demanda au modèle de se coller à Monique et de lui tenir les fesses à pleines mains. Monique sentit sur son bas ventre et sur les cuisses le sexe de l’homme. Sexe flasque car l’homme ne bandait pas, ce qui surprenait tout de même Monique bien qu’elle devinât qu’il était homo lui aussi. Ensuite, il demanda à Monique de se mettre face à lui et au modèle de se mettre derrière Monique, collé à elle, et de lui tenir les seins. Le sexe du grand blond était plaqué contre la raie du cul de Monique, au moindre mouvement elle le sentait et, ma foi, pensait-elle, ce n’était pas désagréable. Les mains de l’homme étaient douces et bien qu’il tint les seins de Monique, il le faisait doucement, sans écraser. Quel dommage… pensa Monique en souriant !


La séance continua. Les mains du modèle parcoururent le corps de Monique, à la demande du peintre, tantôt sur ses fesses, tantôt sur les épaules ou les seins et même sur le sexe ou les cuisses, toujours avec la même douceur mais sans la moindre trace d’excitation. Pour finir, un baiser leur fut demandé, un peu comme un Rodin. Monique passa ses bras autour du cou du jeune homme, pencha un peu la tête et plaqua ses lèvres sur les siennes. Ils restèrent ainsi quelques minutes car le peintre fit plusieurs croquis en changeant à chaque fois d’angle. Monique fut tentée de passer la langue mais elle se dit que c’était à lui de le faire, s’il en avait envie. Et, hélas peut être pour elle, il n’en eut point envie…



---oooOooo---



À quelque temps de là, alors que Monique posait, la sonnette retentit. Elle reconnut tout de suite, bien qu’elle tournât le dos, la voix chaude de l’assistante de la galerie.



Il la prit par la main et l’amena de l’autre côté du podium, tout en lui disant qu’elle allait être surprise. Et elle vit Monique de face.



Monique rougissait sous les compliments. Le peintre lui dit de cesser la pose. Il sortit des bouteilles, quelques amuse-gueule et ils s’installèrent. La conversation roulât un moment sur la vente des tableaux puis l’assistante s’enquit de savoir si Monique aimait poser.



Monique ouvrit les yeux, ne comprenant pas de quoi il s’agissait.



Le peintre sourit, un peu gêné tout de même.


L’assistante se leva et entraîna Monique au fond de l’atelier, jusqu’à l’escalier de bois menant à la mezzanine. Elle s’effaça pour laisser passer Monique. En montant l’escalier, les fesses de Monique dansaient devant l’assistante. Elle ne put se retenir, elle passa les mains sur la peau douce et glissa un doigt entre les cuisses. Monique s’arrêta un bref instant sous la surprise et reprit la montée des dernières marches. Arrivée en haut, l’assistante lui dit :



Sur les murs, au sol, il n’y avait que des tableaux érotiques. Hommes nus bandants, couple faisant l’amour, fellations homo et hétéro. Monique était troublée.



Mais cette fois, ses mains ne restèrent pas sur les hanches et elles glissèrent sur les fesses et le sexe lisse de Monique. Elle se mit face à Monique et lui caressa les seins. Tout cela était si nouveau, si doux, que Monique ne disait rien et se laissait faire. Elle n’eut même pas un mouvement de recul quand l’assistante l’embrassa et qu’elle sentit sa langue pénétrer dans sa bouche. Après quelques minutes, l’assistante s’interrompit et murmura à l’oreille de Monique :



Monique ne sut que répondre. Que voulait dire ce « J’aimerais vous offrir » ? Déjà l’assistante l’entraînait et elles redescendirent l’escalier.



Monique donna son numéro de téléphone.



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Quelques jours plus tard, Monique reçut l’appel de l’assistante. Aucune consigne particulière, simplement une adresse, un interphone et être à l’heure. Dans les heures qui suivirent cet appel, Monique fut de plus en plus troublée. Elle ne comprenait toujours pas ce que voulait dire ce «je voudrais vous offrir». Enfin, pensa-t-elle, un dîner entre filles, je ne risque pas grand-chose. Aussi est-ce en toute sérénité qu’elle se rendit à l’adresse indiquée.


C’était un grand immeuble, presque une tour. Des précisions suffisantes lui avaient été données et elle trouva la porte facilement. Avant de sonner, elle regarda sa montre. Elle avait deux minutes de retard. Elle appuya sur le bouton. Presque aussitôt, l’assistante vint lui ouvrir et lui fit signe, avec l’index sur les lèvres, de ne pas parler. L’entrée était large, une petite pièce, avec une table et deux chaises. On entendait des voix de femmes dans une pièce attenante. L’assistante embrassa Monique sur la bouche et aussitôt commença à la déshabiller. Quand ce fut fait, elle prit un bandeau noir sur la table et le mit autour de la tête de Monique. Celle-ci était maintenant intégralement nue, même ses chaussures lui avaient été enlevées, et elle avait les yeux bandés. Elle sentit qu’on lui prenait la main. Elle entendit qu’on ouvrait la porte derrière laquelle il y avait les conversations. Celles-ci cessèrent.



Monique eut un peu peur. Une voix douce lui demanda de s’approcher. Monique se dirigea vers l’endroit d’où venait la voix. Une main la saisit et la tira. Elle resta immobile.



Et en même temps, elle sentit qu’on la caressait. Doucement, la main d’abord. Puis le bras, l’épaule, le visage. Une autre main, très douce également, s’était posée sur son ventre qui avait frémi sous le contact. Cette main décrivait des cercles et vint à toucher tantôt le dessous des seins tantôt le pubis. Les cercles s’agrandirent et à un moment, ils passèrent directement sur les seins et s’y arrêtèrent. Les doigts excitèrent les tétins et Monique trouva cela très agréable. Les doigts s’écartèrent et des lèvres prirent leur place. Monique commença à frissonner sous les petites succions qui faisaient saillir ses pointes. Les lèvres s’en aperçurent et accentuèrent la caresse, remplaçant les succions par des mordillements. La respiration de Monique s’accéléra. Pendant ce temps, d’autres mains touchaient son corps, ses fesses rebondies, son beau sexe lisse, son dos. Monique n’avait jamais connu une telle sensation.


Il y eut un petit mouvement et Monique fut guidée vers un autre endroit de la pièce où d’autres mains la caressèrent. Combien de mains ? Elle n’en avait aucune idée. Mais elles étaient partout, des cuisses à la bouche. Des doigts lui pénétraient la bouche, l’obligeant à sucer et à lécher. Elle sentait en même temps que des doigts s’aventuraient vers son sexe et lui écartaient les lèvres. Son sexe était humide et les doigts n’eurent aucun mal à la pénétrer. Très intimement, profondément, les doigts la caressaient. Elle eut un petit spasme, son bassin se cambra.



Elle buta sur ce qu’elle crut d’abord être une table. On lui demanda de s’y allonger. Par la hauteur, c’était bien une table mais un matelas de mousse avait été étendu par-dessus et c’était doux au dos de Monique. Quand elle fut bien installée, on lui écarta les jambes, les faisant pendre de chaque côté de la table. Elle était totalement offerte… et, à son étonnement, elle aimait de plus en plus cette sensation de soumission, que ce soit à l’atelier ou ici, avec ces inconnues. Une bouche l’embrassa, très sensuellement, longuement, pendant que chaque sein était embrassé, léché, titillé par d’autres bouches. Cette sensation était nouvelle pour Monique et elle sentait le désir monter. Une autre bouche, entre ses jambes, s’était penchée et lui léchait le sexe à petits coups. La langue pénétrait insensiblement de plus en plus profond. Monique se cambra instinctivement pour mieux l’offrir à la caresse. La langue remonta et trouvant le clitoris, l’entoura de tant de soins affectueux que Monique se cambra fortement, poussa un cri, et retomba en respirant d’une façon saccadée. Beaucoup de mains s’approchèrent et la caressèrent. De petits baisers furtifs lui étaient adressés. Elle se calma. Qu’elle était bien ! Qu’elle était heureuse ! Elle ne se souvenait pas d’avoir connu une telle volupté…


Quelques minutes plus tard, la voix chaude lui demanda de se mettre à quatre pattes sur la table. Monique obéit et, avec l’aide de quelques personnes, fut bientôt offerte. Ses jambes avaient été placées au bord de la table, de chaque côté, si bien qu’elle avait le cul offert et ouvert. Elle fut beaucoup caressée sur les fesses, le ventre. Ses seins qui pendaient furent titillés à nouveau. Monique se voulait maintenant totalement soumise et disponible pour celles qui l’avaient invitée. Sans réfléchir, elle baissa les bras, appuyant ses épaules directement sur la table, ce qui faisait ressortir encore plus sa croupe. Elle sentit que des doigts lui écartaient les lèvres, la pénétrant un peu. Puis elle sentit quelque chose de plus dur, comme un sexe d’homme. Mais vite elle comprit qu’il ne s’agissait pas d’un sexe mais d’un vibromasseur de belle taille. Heureusement qu’elle était très excitée et très mouillée car le vibromasseur était tellement gros qu’il avait du mal à pénétrer. Avec quelques allers et retours, ce fut tout de même chose faite et la main qui le dirigeait le faisait glisser adroitement. Monique trouvait l’expérience très agréable. Subitement, elle entendit un ronflement et sentit des vibrations. On venait de mettre en route l’engin vibreur. Les aller-retour avaient cessé. Seule restait cette chose qui vibrait en elle. La montée de la jouissance fut fulgurante. Monique cria, une longue plainte, son corps fut secoué de spasmes et elle s’écroula sur la table.


Elle s’agita encore un moment. Quelqu’un lui avait enlevé le vibromasseur mais le plaisir avait été si intense qu’elle mit longtemps à retrouver son calme. Des mains lui caressaient doucement le dos, les fesses, les jambes. Quand elle fut totalement calmée, l’assistante la prit par la main, l’aida à se lever et la conduisit hors de la pièce. Sous ses pieds, Monique s’aperçut que ce n’était plus de la moquette mais du carrelage. Elle toucha un bord et, allongeant les mains, reconnut une baignoire. On l’aida à entrer.



Monique entendit le bruit de l’eau qui coulait et elle sentit la douche tiède sur son corps. L’eau s’arrêta et des mains enduites de crème passèrent sur tout son corps, ne négligeant aucun recoin. C’était tellement doux et agréable que Monique crut qu’elle allait jouir à nouveau. Mais elle fut douchée avant que cela n’arrive et on s’amusa à lui passer longuement la douche sur son sexe et son périnée. Un doigt allant même jusqu’à vérifier s’il n’y avait plus aucune trace de mousse sur son anus… Elle se sentit enveloppée dans une grande serviette et les mains, énergiques cette fois, l’essuyèrent complètement. Quand ce fut fini, l’assistante la prit par la main et la conduisit dans l’entrée. Monique retrouva ses vêtements et pendant qu’elle s’habillait, la voix chaude lui demanda comment elle se sentait.



Et elle la remercia avec un baiser sur les lèvres.



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Le peintre donnait également des cours dans un atelier de dessin assez célèbre, une fois par semaine. Il demanda à Monique si cela l’amuserait de poser devant une trentaine d’élèves, jeunes pour la plupart. Monique accepta, se disant que cela ferait une expérience en plus à se remémorer quand elle serait vieille…


Elle arriva un peu avant le cours, afin de voir les lieux. L’atelier se composait d’un podium auquel on accédait par quelques marches et, répartis sur un demi-cercle, des gradins sur lesquels prenaient place les élèves. Derrière le podium, une petite pièce servait de vestiaire au modèle. Le peintre était déjà là, bavarda un peu avec elle et commença à accueillir les élèves qui arrivaient. Les gradins se remplirent peu à peu. Monique était entrée dans le vestiaire et s’était déshabillée. Elle ne connaissait pas les coutumes des modèles et n’avait pas apporté de peignoir. Aussi, quand le peintre l’appela, c’est totalement nue qu’elle fit son entrée. Le silence se fit. Les élèves la jugeaient et, malgré son plaisir d’être là, Monique était assez intimidée. Le peintre lui donna heureusement tout de suite la pose, lui rappelant quelques poses qu’elle avait déjà tenues chez lui. Monique obéit.


La pose était plus longue que devant le peintre, quelques dizaines de minutes et Monique comprit vite que le peintre avait raison quand il lui avait dit au début que poser était un vrai métier. Elle réussit à tenir mais quand la pose fut terminée, elle s’étendit et se frotta les membres pour chasser l’ankylose qui menaçait. Pour la soulager, le peintre alternait les poses longues et courtes, assise et debout, et Monique tint sans vrai problème les trois heures prévues, très heureuse de se montrer totalement nue à tant de personnes, heureuse d’obéir aux ordres donnés.


À la fin du cours, un élève parmi les plus âgés, peut-être retraité, vint la voir et lui demanda si elle accepterait de poser pour lui. Amusée, Monique le regarda et regarda le peintre qui, bien que parlant avec un autre élève, avait suivi la conversation. Il lui fit un petit signe d’acquiescement. Monique accepta donc et, prenant son agenda, fixa un rendez-vous. L’élève lui donna l’adresse et le téléphone, lui demandant simplement de le prévenir en cas d’empêchement de dernière minute. Monique lui sourit et ils se quittèrent. Le peintre vint la voir et la rassura sur cet élève, un bon élève, parmi les plus assidus.



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Le jour dit, elle arrive à l’adresse indiquée, un immeuble cossu face au bois. Interphone, montée au dernier étage. À peine arrivée sur le palier, une porte s’ouvre et l’élève l’accueille. C’est un homme d’assez grande taille, peut être la cinquantaine, cheveux grisonnants, encore assez beau. Il la fait pénétrer dans un grand salon, avec de grandes baies vitrées donnant sur la verdure. Il lui offre un café tout en lui demandant quelques détails sur sa vie de modèle. Monique répond franchement, lui expliquant la rencontre avec le peintre et les séances depuis ce moment. Il sourit, semble satisfait des réponses.



Il ne lui indique pas de lieu pour se dévêtir, aussi Monique se déshabille dans le salon et pose ses vêtements sur le dossier d’un canapé. L’élève va chercher un grand bloc de papier, quelques mines et crayons. Quand il est prêt, Monique s’installe à quelques mètres et prend une pose. Un silence religieux s’installe, juste coupé par le bruit du crayon ou de la gomme sur le papier. Les poses se succèdent et enfin, l’élève dit en posant son bloc :



Et en même temps, il lui dépose un petit baiser sur la bouche et une main lui tapote les fesses. Monique est surprise. Mais il enchaîne aussitôt :



Il revient bientôt avec deux petites bouteilles de jus de pamplemousse, les décapsule et dit à Monique :



Il lui montre la place à côté de lui sur le divan. Monique obéit. Elle fait un petit «oh» en s’asseyant car le divan est plus mou qu’elle ne le pensait et elle a basculé en arrière.



Il lui frictionne la cuisse la plus proche et continue.



Monique ne dit rien, sourit mais pense qu’il a bien les mains « baladeuses », comme on dit. Les fesses tout à l’heure, maintenant la cuisse, le ventre, jusqu’où va-t-il aller ? se demande-t-elle. Elle ne tarde pas à le savoir car il a passé son bras autour de ses épaules et tout en parlant de choses et d’autres, d’anecdotes autour des ateliers de dessin, elle sent ses doigts qui descendent doucement vers le sein. Oh, sans brusquerie, mais il appuie doucement en descendant, trouve le début du sein et comme Monique ne dit toujours rien, descend plus hardiment, parcours le galbe du sein et finit par l’englober tout entier dans sa paume. Il pourrait être son père et pourtant, Monique est plus amusée que choquée par cette aventure. C’est vrai que depuis sa rencontre avec le peintre, elle a vécu beaucoup de choses…



Il lui demande de se lever, la fait pivoter doucement devant lui, laissant sa main glisser sur tout son corps. C’est inattendu, très sensuel et Monique a un petit frémissement.



Monique n’a pas envie d’arrêter… Il continue de la toucher, puis se lève et allonge Monique sur le divan. Elle se laisse faire. Il s’agenouille, penche la tête vers le sexe de Monique et l’embrasse. Sa langue caresse les lèvres et peu à peu pénètre. Elle pénètre plus loin que Monique n’a jamais été pénétrée par une langue. Elle a fermé les yeux et commence à bouger doucement le bassin. La langue maintenant parcourt le chemin du vagin au clitoris, appuyant juste ce qu’il faut pour faire monter le désir. Elle lui prend la tête, la tire vers son ventre. Il comprend, glisse sur le corps de Monique et sa bouche embrasse bientôt les lèvres de Monique. En même temps, il a sorti son sexe raidi et a pénétré dans le temple du plaisir. Malgré, ou peut-être à cause de son âge, il agit très bien et Monique sent son ventre parcouru par des vagues de plaisir. Elle sent son ventre rouler, elle cambre les reins, se donne et fait en sorte que le sexe aille au plus profond d’elle-même, elle passe ses bras autour du cou de l’homme, l’embrasse et bafouille des mots incompréhensibles. Et quand elle sent le sperme jaillir en elle, elle pousse un cri et s’écroule dans une série de soubresauts. La tempête se calme, il l’embrasse tendrement en lui murmurant merci à l’oreille. Monique se lève en souriant et lui demande s’il y a moyen de prendre une douche car elle sent le sperme couler… Décidément, ce quinquagénaire est encore bien vert ! La douche prise sous le regard attentif et tendre de son amant, il lui tend une serviette.



Il lui jette un regard étonné.



Et, résolument, elle se dirige vers le salon. Il la suit en souriant et reprend son bloc de papier. Ils sont très détendus tous les deux et si ses poses sont plus lascives, ses dessins sont beaucoup, beaucoup plus sensuels.


Le soir, quand Monique revint chez elle, un fleuriste vint lui livrer le plus gros bouquet de roses qu’elle ait jamais vu, avec juste un petit carton : « Un dessinateur ébloui ».



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Les croquis avec le peintre avaient cessé. Il travaillait maintenant à ses toiles d’après les croquis. Monique aimait maintenant ces séances de pose, elle aimait s’exhiber, prenait du plaisir à obéir aux désirs du peintre. Aussi, c’est avec un grand plaisir qu’elle entendit sa voix au téléphone. Il lui demandait de venir pour lui permettre de « placer les lumières », comme il lui avait dit le premier jour.


Elle arriva toute joyeuse, lui déposa une bise sur les lèvres et ils rirent tous les deux. Puis ils se mirent au travail, Monique reprenant sous les ordres du peintre des poses qu’elle avait tenues plusieurs mois auparavant. Les tableaux prenaient vie et le peintre paraissait satisfait. Et vint le jour où il lui donna le carton du vernissage.



Et effectivement, le jour dit, chacun vint la complimenter sur sa beauté. Elle avait mis la même robe d’écolière que la première fois et seuls deux boutons la fermaient devant. Au moindre mouvement, ses cuisses, son ventre apparaissaient à son plus grand plaisir. Chaque fois que l’assistante passait près d’elle, elle lui caressait les fesses et s’amusait à pincer le tissu. Parfois, elle le tirait un peu en arrière, dévoilant toujours plus le corps de Monique. La soirée était très réussie, pleine de gaieté. Un journaliste d’une revue d’art vint demander au peintre l’autorisation de quelques photos. Autorisation accordée puisque ces photos illustreraient un article sur cette nouvelle série de tableaux. Après quelques clichés, le photographe demanda à Monique de poser à côté du peintre. Elle accepta avec plaisir et s’arrangea, en avançant un genou, pour faire glisser le tissu de la robe de chaque côté de la cuisse.



Monique allongea la jambe et sa cuisse fut nue jusqu’à la limite du ventre. Le jeu avec le photographe amusait Monique. Elle prit le bas des deux côtés de sa robe, et balança comme dans un french cancan. Petit à petit, elle remontait les bras et bientôt sa robe dégageait complètement son sexe et son ventre, sous les encouragements du photographe. Elle laissa retomber les pans de la robe et, écartant l’encolure d’un seul coup, sortit ses deux seins et les présenta au photographe. Il appréciait et le lui dit. Monique se tourna vers le peintre, se pencha à son oreille. Il la regarda un peu surpris et lui dit, avec un sourire :



Monique défit fébrilement les deux boutons qui fermaient sa robe, la jeta sur une chaise et se mit fièrement nue à côté du peintre. Le flash partit de nombreuses fois. Elle prit toutefois soin de ne pas trop «voler la vedette» au peintre, c’était quand même lui le héros de la fête, et elle prit des attitudes sages.


Quelques mois passèrent. L’article et deux photos avaient été publiées dans la revue spécialisée. Elle sut par le peintre que les ventes avaient été bonnes et elle s’en réjouit, s’estimant à juste titre un peu responsable de cette réussite.



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Un jour qu’elle était à son travail, elle reçut un appel téléphonique de la secrétaire de direction. Le grand patron désirait la voir. Elle en fut très étonnée. Elle l’avait croisé quelquefois mais elle connaissait à peine son nom et elle était persuadée qu’il ne la connaissait pas non plus. Alors pourquoi désirait-il la voir aujourd’hui ? Pas très rassurée, elle monta au dernier étage. La secrétaire lui sourit et alla frapper à la porte du bureau directorial.



La secrétaire s’effaça, laissant passer Monique, et elle referma la porte derrière elle. Monique était assez intimidée. Elle regardait cet homme qui lui souriait et elle ne comprenait toujours pas pourquoi il l’avait appelée et pourquoi il lui souriait. Il lui désigna un des deux fauteuils réservés aux visiteurs.



Il s’assit dans un des fauteuils et Monique s’assit face à lui. En levant les yeux, elle vit sur le mur plusieurs tableaux du peintre, dont un de la dernière série… Elle rougit fortement d’un seul coup.



Et en même temps, il prit sur son bureau la revue avec l’article illustré de la photo de Monique nue avec le peintre. Monique était très gênée. Elle ne s’attendait pas du tout à ça et ne savait quelle attitude prendre.



Monique rougissait de plus en plus.



Et il ajouta plus bas, en souriant et en se penchant d’un air mystérieux pour lui parler à l’oreille :



Monique croyait rêver. Ce que son patron lui proposait, c’était dix ans de salaire en quelques mois. Elle demanda néanmoins ce qui arriverait après le lancement. Il la rassura et lui indiqua que si elle acceptait, elle aurait simplement un changement de poste, passant de son service actuel au service relations publiques. Les prestations de lancement feraient l’objet de primes comme toutes les fois où elle apparaîtrait dans un message publicitaire. C’était trop beau et Monique demanda à réfléchir une journée. Mais sa décision était prise, c’était oui.


Le lendemain dans la matinée, elle remonta au bureau directorial et dit à la secrétaire qu’elle dise… Celle-ci la coupa.



Et elle ajouta à l’oreille de Monique :



Elle alla frapper et fit entrer Monique avant de refermer la porte.



Le patron eut un sourire, se leva et vint remercier Monique en lui serrant affectueusement une main entre les deux siennes.


La suite, vous la connaissez. Quelques mois plus tard, le produit fut lancé et Monique apparut partout, sur les affiches, dans la presse, à la télévision. Ce fut un grand succès commercial et le patron tint largement ses promesses. Monique reçut des propositions d’autres firmes, d’autres agences. Elle en faisait toujours part à son patron qui acceptait ou refusait mais elle ne quitta jamais son entreprise. Et elle ne devint pas la maîtresse du patron qui ne lui fit jamais de propositions. Comme disait Monique : il ne mélange pas travail et plaisir !


Dans la penderie de Monique, il y a toujours une robe d’écolière, noire avec un col blanc et plein de boutons devant. C’est son porte-bonheur qu’elle touche à chaque fois qu’elle veut que le sort soit de son côté.