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Temps de lecture estimé : 8 mn
11/01/08
Résumé:  Deux jeunes filles, seules dans une piscine.
Critères:  ff jeunes profélève poilu(e)s fépilée piscine nudisme cunnilingu uro -mastf -uro
Auteur : Lit Thé Ratures            Envoi mini-message
Histoire d'eaux 1982

Laure habite encore chez ses parents, une villa située dans le parc du centre sportif municipal d’une banlieue huppée. Elle profite de ses moments de calme pour y courir, ou bien, luxe absolu, se baigner seule dans l’une des deux piscines. Cette rentrée est importante car elle prépare l’admission dans une grande école réputée et, à part le sport, elle a prévu de sacrifier ses loisirs pour réussir. Footing le matin, cours et révisions la journée et natation le soir.


Laure a toujours aimé l’eau. C’est facile pour elle, née d’un père directeur d’un centre de loisirs et d’une mère prof de gym, elle a toujours vécu à proximité d’un bassin. Très jeune, elle a appris à nager et, même si elle a préféré les études à la compétition, elle a continué de nager et même de pratiquer quelques années la natation synchronisée. Ces activités lui ont donné beaucoup de grâce et sculpté une belle physionomie. L’habitude de voir garçons et filles en maillot, ou nus dans les vestiaires et sous les douches, sans fausse pudeur, avec le naturel des sportifs, lui a appris à aimer les corps et le sien en particulier. Petit à petit elle a commencé à mieux apprécier la courbe d’un muscle, l’arrondi d’une hanche, le rebondi d’une fesse. Elle sait reconnaître le grain de la peau.


Discrète sans être naïve, elle a perdu sa virginité dans les bras d’un gentil garçon, sans douleur ni grand plaisir et chaque fois qu’elle a ressayé les expériences masculines se sont révélées bien ternes. Dans ces moments elle pensait à des filles plutôt qu’au mec s’agitant au-dessus d’elle. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est tournée vers ses amies. Sans être experte, ce glissement vers Sapho lui a fait découvrir le plaisir à la fois doux et sensuel, dont les fulgurances se traduisent souvent par une moiteur inondante…


Comme tous les ans, c’est devenu un rituel, Laure achète ses premiers maillots de la saison, une pièce pour le sport et deux pièces pour elle, plus sexy. Elle se regarde dans le miroir de la cabine d’essayage d’une boutique du centre-ville. Elle vient de passer un superbe maillot blanc. Le soutien-gorge est bien rempli par ses deux jolis seins d’un honorable 90b. Elle lisse avec application l’étoffe du bonnet, souriante à l’idée que ses aréoles si foncées seront peut-être visibles quand le tissu sera mouillé. En ajustant la culotte elle se dit qu’il est temps qu’elle mette un peu d’ordre dans sa toison en friche. Elle qui était si fière de ce buisson qui a fait d’elle une femme et plus la petite fille qui courrait toute nue au bord de la piscine. Sous les douches, les filles se regardent, comparent leurs pilosités. C’est à celle qui aura la plus grosse touffe. Il parait que ça plaît aux mecs, se dit-elle, mais plaire aux garçons… Elle se trouve pas mal avec ses longues jambes musclées, encore bronzées au sortir de l’été, son ventre plat où se dessinent délicatement ses abdominaux. Ses épaules fines sont un peu larges, car toutes ces années de natation ont un peu modifié son apparence. Sa mère, une belle Sicilienne, lui a donné sa peau mate, ses yeux noirs aux sourcils épais et sa bouche bien dessinée avec des lèvres aussi foncées que ses tétons. Ce n’est plus une fille, mais pas encore tout à fait une femme…


Cette rentrée 82 revêt une couleur particulière avec l’arrivée de Ilse au centre municipal. Ilse, nageuse d’Allemagne de l’Est a fui son pays au lendemain d’une compétition internationale et a demandé l’asile politique. Trop content de l’opportunité politique et du coup de pub pour le club, le maire l’a recrutée comme entraîneuse de natation. Elle a passé l’été à apprendre le français et va assurer son premier entraînement ce soir. Laure n’a jamais vu une telle excitation dans le vestiaire, car aucune des filles ne connaît la nageuse allemande.


Elles sont accueillies par le sosie de Brigitte Nielsen, souriante au bord du bassin. Si ses seins sont moins volumineux que ceux de l’actrice, elle est aussi grande, elle a le même corps musclé et les cheveux blonds, presque blancs, coupés en brosse.

Elle possède cette autorité naturelle qui ne souffre pas de discussion quand elle commande aux filles trois kilomètres d’échauffement. Les deux heures qui suivent sont dures, mais chaque fille aura eu son conseil, sa petite phrase et le sentiment d’avoir été étudiée par la superbe walkyrie en maillot. Laure a croisé le regard d’Ilse quand elle a retiré son bonnet de bain, libérant sa masse de longs cheveux, noirs et si frisés qu’ils en paraissent crépus. L’attention de la nouvelle prof rend Laure à la fois fière et timide. Fière d’avoir été remarquée pour autre chose que ses qualités de nageuse, et intimidée par les secrets qui se cachent derrière ce sourire. Elle rentre chez elle avec ce souvenir et, dans son lit, elle imagine que les doigts qui la caressent sont ceux de la belle Allemande…


Deux jours plus tard, Laure attend 20 heures pour pouvoir enfin profiter seule de la piscine. Comme à son habitude, elle n’allume que les lumières du bassin, créant une ambiance bleu turquoise presque irréelle. Cette solitude lui permet de se baigner nue. Elle plonge et enchaîne les longueurs, modulant le rythme de ses coulées. C’est au détour d’un virage qu’elle découvre Ilse qui l’observe depuis le bord du bassin. Dans la pénombre, Laure voit qu’elle est nue, et peut être plus nue qu’elle car, là où aurait dû se trouver la toison pubienne, Laure ne voit rien, si ce n’est le haut d’une fente qu’elle n’a jamais aussi bien aperçue. Très naturelle, Ilse se laisse glisser dans l’eau et prodigue quelques conseils à Laure qui écoute d’une oreille distraite. Elle pense à cette femme nue à côté d’elle, à ses seins magnifiques, plus gros que les siens, à son sexe sans poil qui ne ressemble pourtant pas à celui d’une petite fille. Surprise, vexée que son jardin privé ait été découvert par la néréide si pure, pour la première fois elle se sent moche, ridicule, elle a presque honte de la touffe qui orne son ventre. Et sans un mot, les larmes aux yeux, elle sort de l’eau, prend sa serviette et rentre chez elle.


Cette nuit-là, elle se caresse à se faire mal, maltraitant son sexe, enfonçant durement un flacon de bain moussant qui, habituellement, entre si facilement tant la cyprine coule quand elle est excitée. Quand elle a le blues, Laure maltraite son corps. Le matin suivant, elle court ses cinq kilomètres plus rapidement que d’ordinaire. Pas de déjeuner à midi, elle jeûne. Elle angoisse à l’idée du prochain entraînement, à l’idée de revoir celle qui, malgré elle, la rend si insignifiante, si nulle. Le lendemain soir, trop perturbée, elle éclate en sanglots dans le vestiaire et Marie, sa meilleure amie, la raccompagne chez elle, sans comprendre ce chagrin qui diminue à mesure qu’elles s’éloignent de la piscine. Mais il faudra toute la douceur de Marie et quelques baisers très tendres et appuyés pour calmer ses pleurs. Epuisée, Laure s’endort d’un sommeil sans rêves.


Après, avec le calme du week-end, Laure retrouve un semblant de sérénité. Elle refuse toutes les invitations de ses amies pour bien travailler et, le soir venu, elle se rend vers sa piscine pour quelques longueurs délassantes. Le bâtiment est étonnamment ouvert, Laure se glisse discrètement à l’intérieur, pensant découvrir des jeunes qui viennent parfois batifoler dans le bassin. Mais tout est calme. À pas de chat, elle poursuit son investigation pour découvrir le bassin fumant, seulement éclairé des lampes sous-marines, comme à son habitude.


Ilse est là.


Cachée, Laure en profite pour observer dans le détail celle qui la met dans cet état. Qu’elle est belle ! pense-t-elle. Elle descend dans la zone d’entretien sous le bassin, pour découvrir la nageuse allemande au travers des hublots. Ses ondulations sont parfaites, elle ressemble à une sirène tant elle fait corps avec l’élément liquide. Ses fesses et ses seins semblent profilés, donnant des courbes sublimes à sa silhouette. Rêveuse, Laure réalise qu’elle est en train de tomber éperdument amoureuse. Dans un état second, se découvrant un courage insoupçonné, avalant tout amour propre, toute timidité, elle se lève, se rend dans le vestiaire où elle se déshabille en un instant et, d’un pas décidé, marche nue vers le bord du bassin. Debout, souriante, de l’eau jusqu’à la taille, Ilse la regarde arriver, lui ouvre les bras et murmure : "Viens". Laure plonge le plus gracieusement possible pour ressurgir devant Ilse.


Elle est attirée par deux bras qui se ferment autour d’elle. Ses seins sont doucement compressés par ceux d’Ilse, dont elle sent les tétons se durcir en même temps que les siens. Laure regarde la blonde qui lui sourit tendrement. L’eau se mélange à ses larmes de bonheur, alors elle ferme les yeux et entrouvre les lèvres, attendant le baiser qui vient comme par enchantement. Enfin ! se dit-elle, quand la langue d’Ilse s’introduit délicatement dans sa bouche. Leur baiser est intense et doux. Leurs salives se mélangent. Ilse glisse une cuisse entre celles de Laure, pour que leur union soit plus parfaite, que leurs corps s’entremêlent. Laure espère que l’eau dissimulera l’abondance de sa liqueur de fille qui recouvre ses lèvres intimes. La cuisse d’Ilse s’agite lentement, au même rythme que sa langue dans la bouche de Laure, la pression se fait même plus forte contres les lèvres du sexe de la jeune française. À son tour, Laure parvient à emprisonner la cuisse d’Ilse et sent sur sa cuisse la délicate pression de la chatte nue de sa nouvelle amante. Laure est soudain tétanisée lorsqu’elle ressent sur sa peau une sensation de chaleur inhabituelle. Une vague chaude glisse sur elle, se mêlant à l’eau. Ilse a stoppé son baiser et la regarde dans les yeux. Etonnée de ne pas être choquée, surprise d’apprécier cet hommage inconnu, qu’elle aurait trouvé dégradant ou dégoûtant quelques minutes plutôt, Laure maintient et appuie même sa cuisse contre ce minou qui s’oublie sur elle. Le contact du sexe lisse de sa compagne mélangé à la cascade dorée qui s’en échappe et une foule de sentiments d’abandon total, d’humiliation, d’excitation, provoquent chez Laure un orgasme aussi inattendu que fulgurant.


Pour se remettre de ses émotions un peu inavouables, Laure, tremblante, se laisse glisser sous l’eau et fait quelques brasses, rapidement rejointe par Ilse. Les deux jeunes femmes se lancent alors dans une chorégraphie aquatique d’une sensualité à couper le souffle. Elles se frôlent, se touchent, s’embrassent et se caressent sous l’eau. On ne sait plus à qui est la main qui touche un sein pointu, à qui est la cuisse qui effleure une fesse ronde. Les deux corps sont tellement emmêlés qu’on ne distingue plus que la crinière et le pubis brun de Laure, les cheveux clairs et courts d’Ilse disparaissant dans la semi obscurité.


C’est en riant qu’elles sortent de l’eau pour se précipiter sous les douches. Inséparables, collées, elles se rincent du chlore de la piscine, s’embrassant à nouveau. Ilse prend le visage de Laure entre ses mains, et, avec son accent germanique, lui dit à quel point elle la trouve jolie, que ses cheveux sont superbes, qu’elle aimerait s’endormir en les touchant. À son tour, Laure lui raconte qu’elle avait peur de la revoir depuis l’incident de l’autre soir, qu’elle l’avait trouvé si belle, si pure et, prenant la main de sa prof pour la poser sur ses poils pubien, elle explique la honte de sa touffe si vulgaire. Du bout des doigts, elle touche les lèvres lisses et gonflées, les caresse délicatement comme on toucherait un bijou. Sans perdre le contact avec le fruit de son amante, qui se gorge d’un jus parfumé, Laure s’agenouille et embrasse le sexe avec tendresse. Doucement, sa langue s’insinue entre les deux lèvres, le goût d’Ilse se répand dans sa bouche. Le parfum qui l’envahit est à la fois doux et iodé, aux nuances délicatement poivrées. La brune se délecte de ce nectar et sa langue part à la recherche de la source, explorant chaque repli de la fleur de son amoureuse. Laure entend sa respiration s’accélérer, elle sent de légers frémissements dans les chairs dont elle se délecte. Une première contraction parcourt la blonde quand la langue de Laure effleure son bouton. Et quand celui-ci disparaît entre les lèvres de Laure pour être aspiré et subtilement sucé, Ilse se laisse aller en gémissements et mouvements du bassin. Elle colle son ventre contre le visage de Laure et s’avance, pour que son clitoris ne sorte plus de la bouche de sa maîtresse brune. À son tour, elle libère sa jouissance dans une exaltation sensuelle.