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Temps de lecture estimé : 11 mn
12/01/08
Résumé:  Après avoir perdu un défi, une jeune femme accepte le gage donné par son amant : s'exhiber en voiture à la nuit tombée devant un groupe de voyeurs lubriques.
Critères:  fhhh extracon inconnu grossexe complexe forêt voiture fsoumise voir exhib fsodo -totalsexe -exhib
Auteur : Vagant            Envoi mini-message
Le gage

Lorsqu’elle est entrée dans la chambre d’hôtel où je lui avais donné rendez-vous, Sylvie n’avait plus tout à fait son aplomb habituel. Sa démarche était certes assurée, son port toujours aussi altier, mais je pouvais lire dans ses yeux l’ombre d’une appréhension, le timbre du doute dans sa voix volontaire. Ce trouble était sans doute dû à la tenue que je lui avais demandé de porter. Elle laissait présager du pire car elle n’avait qu’un long manteau sur pas grand chose : des bottes de cuir qui accentuaient sa cambrure, une minijupe qui masquait tout juste le galbe de ses formes délicieuses, une lingerie chic et choc qui mettait en relief ses petits seins pointus sous la cascade de ses mèches blondes. C’était aux antipodes de son costume habituel de working girl. Lorsqu’elle m’a vu prendre des clefs de voiture et me diriger vers la porte de la chambre, elle a immédiatement compris que je n’allais pas être le seul à profiter de son impudeur. Les règles qui régissaient notre liaison étaient simples. Quand Sylvie gagnait une de nos joutes amoureuses, elle pouvait m’imposer le gage de son choix. Quand elle perdait, elle s’exposait à mon vice. Lors de notre dernier jeu, elle avait perdu.


Nous sommes montés dans la voiture sans dire un mot. À peine installés, je n’ai pas pu m’empêcher de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Ma main entre ses cuisses crissait contre ses bas. Je l’ai sentie se détendre un peu. Mon regard planté dans le sien, je lui ai alors annoncé le programme de la soirée, le gage auquel elle devait se soumettre sous peine de me décevoir. Sous le trait appuyé de ses sourcils noirs, ses yeux irisés d’émeraude n’ont pas cillé, immobiles comme deux taches sur les ailes d’un papillon cloué dans une vitrine. « D’accord » a été sa seule réponse, aussi tranquille que si je lui avais proposé le choix d’un restaurant. La voiture a traversé Paris tambour battant, le long d’un chemin que j’avais appris par cœur, et qui nous rapprochait à chaque instant, du lieu. Une tension presque palpable montait dans la voiture au fur et à mesure que nous avancions. Une tension mâtinée de désir, qui monterait au rythme des passages dans la rue. J’ai bien cru que nos cœurs s’étaient arrêtés de battre lorsque nous nous y sommes engagés.


La première passe a été un round d’observation. Il y avait du monde ce soir-là et donc du choix. Des visages dissimulés dans la pénombre, qui apparaissaient entre les véhicules en stationnement lorsque des voitures passaient au ralenti. Des hommes, seuls. Rien que des hommes sur des centaines de mètres. Des dizaines d’hommes face à quelques couples en voiture, dans une relation en miroir entre voyeurs et de exhibitionnistes, où le spectacle des uns est les spectateurs des autres. Sylvie semblait plus détendue après ce premier tour d’horizon. Ces hommes n’étaient pas si laids, certains plutôt mignons, et être le point de mire de tous ces regards affamés, bien à l’abri dans une voiture comme à Thoiry, semblait l’exciter un peu. Je lui ai proposé de poursuivre le jeu.



Sylvie avait maintenant les yeux brillants, et j’ai perçu toute la provocation de sa remarque malicieuse. Si mon gage était de nature à la déstabiliser, elle pouvait me prendre à mon propre jeu. Nous avons entamé le deuxième tour, beaucoup plus lentement, pour bien contempler la longue file des voyeurs. Il y avait de tout. Des jeunes boutonneux aux des vieux décatis, des cadres hagards aux des manœuvres rougeauds, autant d’échantillons de misère sexuelle que de tranches d’âge et de catégories sociales, avec parfois quelques profils qui sortaient du lot. Nombreux se masturbaient à notre approche, ce qui, en un seul geste, nous les faisait passer de la catégorie des voyeurs à celle des exhibitionnistes et inversement. Ils jouaient des coudes et du poignet pour exhiber une érection présentable, la queue dressée comme un oisillon qui attend la béquée. Sylvie, si cérébrale, regardait la vulgarité du geste avec un dédain affiché, mais je sentais chez elle autre chose de plus profond, un mélange de peur et d’excitation.



À la fin du second tour, Sylvie les avait choisi : Le jeune motard aux baisers, bottes et blouson de cuir, gueule d’amour et sûr de lui, qui lui avait lancé un « vous êtes magnifique mademoiselle » lorsque la voiture était passée à son niveau ; Et puis un autre, la trentaine, mince, visage anguleux, costume anthracite impeccable, lunettes intello, très discret. Le second n’avait rien d’un homme en chasse. Pour un peu, nous aurions pu croire qu’il était un simple passant. Mais non, il attendait lui aussi, comme les autres. Nous avons entamé le dernier tour. Dans la voiture la tension avait définitivement fait place à l’excitation. Si le regard de Sylvie s’éparpillait toujours dans la rue, il luisait la luxure, et elle a eu du mal à jouer encore les indifférentes lorsque ma main s’est égarée sur sa cuisse. Elle a fini par tourner vers moi son visage souligné par un sourire carnassier, et sa main est venue directement palper la bosse qui déformait mon pantalon.


Lorsque notre voiture est arrivée au niveau du jeune motard, il s’était déjà avancé entre les voitures, sûr de son fait. Habitué des lieux, il avait sans doute croisé le regard de Sylvie, et y avait lu du désir. J’ai baissé la vitre. Le regard du jeune homme a papillonné sur le visage de Sylvie avant de se poser sur son échancrure.



J’ai redémarré pour avancer vers l’homme aux lunettes rondes. Il nous avait probablement vu discuter avec le jeune motard qui nous suivait déjà, et il a semblé à la fois surpris et heureux de voir le grand sourire de Sylvie lorsque notre voiture s’est arrêtée à son niveau.



Sylvie l’a regardé monter dans sa voiture en s’amusant de sa timidité, et elle s’est tournée vers moi pour me faire un langoureux baiser. Sa langue a glissé entre mes lèvres, a enlacé la mienne, a fouillé ma bouche passionnément, puis, lentement, ses lèvres se sont détachées des miennes, et elle a plongé dans mes yeux un regard malicieux.



Ces derniers mots m’ont fait bander plus que tout. Sylvie n’était plus la jeune femme craintive qui suit son amant dans ses fantasmes, mais une maîtresse volontaire, prête à assumer la position souveraine de reine d’une fête sybarite, et peut être même prendre les choses en main.


Nous sommes enfoncés dans le bois ténébreux, où nous avons trouvé une rue calme un peu à l’écart du ballet des voitures autours des travestis qui officiaient à une centaine de mètres de là. À peine avais-je coupé le moteur, que les lèvres de Sylvie se sont posées sur les miennes, comme si, intimidée par la situation, elle voulait se réfugier dans l’action. Nos deux voyeurs étaient à la portière, du côté de Sylvie. Ma main gauche a glissé entre ses cuisses, elle a frôlé ses bas jusqu’à la frontière de la dentelle sur sa peau nue, et elle a remonté sa jupe pour livrer ses cuisses à leurs regards égrillards.



Sylvie ne m’a pas répondu. Sa bouche avide a glissé le long de mon torse, en direction de mon sexe dur qu’elle a malaxé à travers mon jean. Enfin, elle a fait glisser ma braguette et ma verge raide de désir en est sortie comme un diable de sa boite. Sylvie a lâché un soupir de contentement en prenant mon sexe entre ses doigts, à moins que ce soit à cause du courant d’air frais provenant de la vitre que je venais d’entrouvrir de son côté. Presque rien. Un ou deux centimètres seulement, vers lesquels ses reins se cambraient, comme pour rencontrer le souffle chaud des deux hommes qui se pressaient au carreau. Sylvie m’a pris dans sa bouche et ma main a continué de remonter entre ses cuisses, jusqu’à sa chatte épilée. Conformément à mes desiderata, elle ne portait pas de culotte. J’ai posé ma main droite sur sa tête qui montait et descendait au rythme de la magistrale fellation qu’elle m’administrait. Mes doigts ont caressé ses cheveux, sa nuque, son dos jusqu’à ses reins cambrés, et ont saisi le tissu de sa courte jupe. J’ai lentement tiré dessus. Peu à peu, j’ai retroussé sa jupe, j’ai livré son sexe lisse à leur regard lubrique. J’ai continué, jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’ils voient bien son petit trou, et de deux doigts, j’ai écarté sa vulve pour leur exhiber son clitoris, avant de le masturber doucement.


Malgré la fenêtre entrouverte, nous avions de plus en plus chaud. Avec notre respiration haletante, de la buée s’était formée sur les vitres et nos deux voyeurs devaient nous regarder à travers la petite ouverture de la fenêtre pour voir quelque chose. J’ai décidé de changer de position et je me suis mis à genoux sur le siège, ce qui a obligé Sylvie à se reculer jusqu’à coller ses fesses nues à la vitre. Ah ! Se sont écriés les deux hommes qui ont vu d’un seul coup un cul somptueux plaqué contre le carreau. Sylvie a relâché mon sexe un moment pour regarder derrière elle, et elle n’a pas pu se retenir de rire en voyant le motard caresser, et même lécher la vitre qui les séparait du paradis sensuel qu’elle exhibait. Coquine, elle s’est cambrée au maximum pour plaquer sa vulve toute mouillée contre la vitre. Elle a laissé sur le carreau une traînée baveuse comme celle d’un escargot. Le jeune homme a sorti sa queue et l’a plaquée de l’autre côté de la vitre. Il a suivi la traînée à la trace, de la pointe du gland.


D’un seul coup, Sylvie s’est retournée pour leur faire face. De mes mains tremblantes d’émotion, j’ai commencé à malaxer ses seins déshabillés de dentelle dans son soutien-gorge pigeonnant. « Prends-moi ! » m’a-t-elle alors ordonné, assez fort pour que les deux hommes l’entendent. J’ai lentement glissé mon sexe dans sa chatte brûlante. Le plus jeune des deux tenait sa queue à la main, raide comme un cierge de pâque. Il se masturbait, la pointe de son gland tout contre la vitre, là où Sylvie avait laissé le plus de traces de mouille. L’autre, le timide à lunettes, était plus en retrait. Il regardait la scène en souriant, mais concentré pour ne pas en perdre une miette. Dans son pantalon déformé, on devinait un sexe monumental. Sylvie était déchaînée. Elle a d’abord fait glisser la pointe de sa langue sur sa lèvre supérieure. C’était d’une sensualité affolante, elle le savait. Et puis, en plantant bien son regard dans les yeux du jeune homme, elle a approché sa bouche entrouverte de la vitre, à quelques millimètres de sa queue de l’autre côté, et elle s’est mise à lécher les traces de sa propre mouille sur le carreau. Ça nous a tellement excités que le résultat ne s’est pas fait attendre : Il a éjaculé sur la vitre de longs jets de sperme gluant, au moment même où j’ai joui en elle. « Oh Oui ! » a-t-elle crié dans la voiture, elle aussi surprise par l’orgasme. Pendant que mon sexe encore dur allait et venait entre ses reins moelleux, le jeune homme a barbouillé la vitre comme s’il étalait son sperme sur le visage ravagé de plaisir de la belle Sylvie. Ravi, il est parti pendant que nous essayions de reprendre nos souffles dans la voiture surchauffée.



Sylvie m’avait désigné la vitre barbouillée de sperme à travers laquelle on ne distinguait plus grand chose, sinon la présence trouble de l’homme timide en costume. J’ai descendu la vitre complètement. Notre voyeur ne disait rien, il nous regardait en souriant, sans oser s’approcher. Son pantalon était si déformé qu’il semblait avoir des balles de tennis dans sa poche. J’ai senti Sylvie à la fois curieuse, et rassurée par sa timidité. Approche, lui ai-je dit gentiment. Il a obéi sans rien dire. Ses hanches ont bientôt été au niveau de la vitre ouverte. Sylvie n’avait qu’à tendre la main pour le toucher. Elle voulait voir. Elle en avait envie. Elle hésitait. Ma main s’est égarée sur son sein, l’a extrait de son écrin de dentelle, et l’a pris dans ma main. J’ai fait rouler son téton entre le pouce et l’index. Elle a tressailli. Lui aussi. « Montre ! » A-t-elle alors dit d’une petite voix mal assurée. L’homme timide a rougit, puis d’une main tremblante d’excitation, il a ouvert la ceinture de son pantalon. Il a écarté les cuisses pour que son pantalon ne tombe pas dans le caniveau. Il a défait le bouton, et il a fait glisser la fermeture éclair. Le pantalon est resté en place. Il était suspendu à la bosse qui le déformait. Et puis il a fini par tomber.

Sylvie avait beau s’y attendre, elle n’a pas pu retenir un cri de surprise. Sous ses yeux écarquillés se dressait un membre monstrueux. Long comme un pied, large, épais, au gland pourpre rutilant. À sa base pendait une paire de couilles chevalines.



Alors, comme dans un rêve, elle a approché sa main tremblante de l’énorme phallus. Elle l’a frôlé doucement. Impossible d’en faire le tour d’une seule main. Sa peau était douce, comme celle d’un petit chat tout chaud qu’elle caresserait doucement. Voir Sylvie toucher cet homme m’a follement excité. Toujours derrière elle, mon sexe avait repris sa vigueur. J’ai approché ma main de sa chatte. Elle gouttait sur mes doigts. C’était un mélange de mon sperme et de sa mouille qui coulait, qui ruisselait, qui inondait ma main et ma queue juste en dessous. Mes doigts ont glissé dans son sexe. Un, et puis deux, et enfin trois qui l’ont pénétré doucement, qui ont massé tendrement son vagin incandescent. Le bout de mes doigts s’est attardé sur son point G, cette petite zone parcheminée au cœur de son plaisir. J’y ai appliqué un massage circulaire qui l’a fait gémir. J’ai senti qu’elle n’était pas loin de la jouissance, à son petit trou qui palpitait tout contre mon gland lubrifié par sa mouille. Sylvie avait cessé de caresser timidement le sexe phénoménal dressé devant elle. Elle le branlait furieusement, à deux mains pour pouvoir en faire le tour. Elle a frotté le gland turgescent sur ses seins à moitié sortis de son soutien-gorge. L’homme timide a avancé une main timorée. Il a touché la peau de Sylvie, à l’épaule frissonnante. Ses doigts la frôlaient à peine. Ils sont descendus imperceptiblement, plus bas. Les halètements de Sylvie emplissaient tout l’espace de la voiture. Tout n’était plus que plaisir, imminence de jouissance. Au moment où ses doigts ont atteint son tétin tumescent, d’un coup de rein, elle s’est empalée sur ma queue. Elle s’est enfoncée mon dard dans l’anus alors que me doigts se crispaient dans sa chatte. L’homme et moi l’avons inondée en même temps. Mon sperme entre ses fesses, le sien entre ses seins, et les râles de nos orgasmes se sont mélangés dans la nuit noire.