Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/

C'est très net !

On sonne à la porte, cela doit être lui. Bon point, il est ponctuel ! J’allais me lever, mais mon mari me fait un signe tendre de la main pour me faire comprendre qu’il y va, galamment. Je suis assez tendue, c’est la première fois que nous faisons cela. Une rencontre réelle d’un fan internaute.

Pour mieux comprendre, mon mari et moi avons donné vie à un site Internet, que nous nous plaisons à illustrer de photos de moi, et parfois nous y faisons état de certaines expériences mémorables. Je dois dire que je suis assez étonnée et fière du succès de celui-ci. Très vite, nous nous sommes rendu compte de la venue régulière de certains internautes, et bon nombre de compliments m’ont touchée. Je me trouve séduisante, mais de là à voir autant d’éloges sur ma plastique (soyons franc, il n’y a que cela qui les intéresse), bref cela fait toujours plaisir !

Quoi qu’il en soit, le site souffle sa première bougie et nous avons trouvé amusant de permettre à l’un de nos habitués de venir assister à une séance de photos pour le site.

C’est marrant d’être à ce point excitée par la situation. Depuis ce matin je ne tiens pas en place. Certes, j’aime beaucoup me dévoiler ainsi sur la toile, mais cette fois-ci, il s’agit de réel, c’est beaucoup plus impressionnant et sans doute un cap dans notre plaisir conjugal de l’exhibition.

Nous y sommes. Dans l’embrasure de la porte, notre invité entre dans le salon. Il est comme sur la photo, il n’a pas triché – encore un bon point pour lui. Grand, brun, plutôt sec, un physique classique, ni moche, ni beau.

Je reste assise, comme paralysée, je me surprends même à baisser les yeux.

• — Alors, Dollya, tu ne dis pas bonjour à notre invité ? Ne sois pas timide tout d’un coup ! dit mon mari, sans doute pour me donner un peu de courage.

Visiblement, notre nouvel arrivé n’est pas non plus au sommet de sa splendeur. Il est donc temps que je prenne mon courage à deux mains et je me lève pour l’accueillir et lui donner une bise, embrassade sincère.

• — Enchantée, moi c’est Dollya ! Mais tu t’en doutes, je crois ! dis-je enfin, terminant par un grand sourire qui aussitôt détend l’atmosphère.
• — Moi c’est Arnaud. Ravi de te voir enfin ! En vrai, je veux dire, bien sûr !

Au fil des mots, sa voix prend de l’assurance. Finalement, il suffisait peut-être de briser la première glace.

• — Bon chérie, tu offres un verre à Arnaud, pendant que j’installe le matos, propose mon amour.
• — Bien sûr, on est là pour cela, une séance de photos. On va se tutoyer. Après tout, tu me connais bien, dans le fond !

Me voilà plus taquine et un peu allumeuse, signe que je me sens totalement à l’aise.

• — Un Martini si tu as, me répond Arnaud qui semble lui aussi se sentir peu à peu plus à l’aise.
• — Okay, je reviens de suite, assieds-toi, mets-toi à l’aise. Tu verras que nos séances photo se déroulent toujours dans une ambiance décontractée. Hein mon chéri ?

Je jette un clin d’œil complice à mon homme et file à la cuisine. Je reviens bien vite avec un plateau, trois verres, une bouteille de Martini et un Gin, pour mon homme. Ce dernier a déjà apporté son appareil photo et un petit projecteur sur pied.

Tous ensembles, nous trinquons à cette occasion, puis notre photographe finit de pousser quelques meubles du salon. Pendant ce temps, je discute un peu avec Arnaud. Bien sûr, le sujet est le site et mes photos, ainsi que ses nombreux commentaires sur le Net. Cette discussion rompt tout voile de timidité, le courant passe assez bien ; cela me rassure, j’avoue que j’avais pas mal d’appréhension. Le feeling passe si bien qu’Arnaud m’informe qu’il a amené son numérique et si je voulais bien poser pour lui. Sans hésiter, je dis oui, mais pour une photo soft. Debout, au milieu de la pièce, le peignoir baissé de sorte à dévoiler les épaules, je lui fais un clin d’œil et la photo est prise.

J’ai hâte de commencer la séance photo. Cela tombe bien puisque mon mari nous invite à débuter les festivités.

Arnaud s’assoit dans un de nos fauteuils dans le coin du salon. Quant à moi, je reste sur le canapé, calé contre un mur faisant face à l’objectif de l’appareil photo.

À présent, mon attention se porte sur cet objet. Je suis toujours étonnée de voir l’effet que me fait l’appareil : il déclenche en moi une pulsion enfouie et tout ce qu’il y a autour s’efface. Mon mari commence à me donner quelques directives, tout en douceur, les photos ont toujours été un jeu entre nous.

Je prends plusieurs poses lascives sur le canapé, mimant le sommeil, utilisant ma chevelure pour masquer mon visage, seul interdit. Au fil des poses, mon peignoir s’entrouvre légèrement. Parfois, je jette un rapide coup d’œil sur notre spectateur qui ne perd pas une miette de la scène.

Au fil des poses, l’excitation monte et les positions se font plus audacieuses. Mon jeu de jambes est plus coquin, mon peignoir est largement ouvert, ne cachant plus que des parties respectables de mon corps, mais dévoilant l’essentiel pour mes voyeurs.

Lors de ces prises de vues, je m’imagine les internautes me matant derrière leur écran. J’adore cette sensation de me dévoiler, d’attiser le regard chez l’autre. Hommes et femmes, car j’ai la chance d’avoir des commentaires des deux sexes.

Soudain, je me lève et tourne le dos à l’appareil et à mes deux spectateurs. Je tiens mon peignoir qui à chaque flash descend peu à peu. Mes épaules, mon dos, mes fesses se dévoilent et le peignoir tombe à mes pieds. C’est le moment que je choisis pour me retourner. La main sur le sexe, les épaules avancées pour gonfler mes seins. Une autre pose avec le doigt sur la bouche, l’air mutine, une vraie pin-up. Qui sait, l’un d’entre eux fera peut-être de cette photo un poster. Je jette un regard sur notre hôte, il a l’air ravi. Je décide de me rapprocher de mon photographe par quelques pas, tout en continuant d’allumer l’œil mécanique.

Mon homme profite de l’occasion pour faire des multiples gros plans de mes lèvres, de mes seins, mon nombril dont je suis très fière, et bien sûr de mon sexe, lisse pour mieux se dévoiler.

Je m’amuse à poser ma main sur l’entrejambe de mon mari. Je saisis sa verge à travers l’étoffe et la serre fort. Sa bosse est ferme et paraît si épaisse dans son jean. L’envie d’aller plus loin est trop forte. Je masse à présent son membre puis déboutonne mon jean. Je vois mon chéri faire un léger signe de tête en direction d’Arnaud. Aussitôt, je lui fais une petite moue pour lui faire comprendre de se taire et de me laisser faire.

Tout en déboutonnant son jean, je rejette mes cheveux en arrière d’un geste aérien. À présent, je désire montrer mon visage. Mon partenaire croise son regard dans le mien, il peut voir mes yeux pétiller et un grand sourire s’affichait sur mon visage. Il sait très bien que j’adore la fellation, bien plus que les photos.

Sans doute, parce que c’est un acte très exhib. En effet, mon chéri se contente de me regarder lui donner du plaisir. Alors, je lui montre mes talents.

Je sors son joujou et n’hésite pas une seconde à le fourrer dans ma bouche. Son goût, la chaleur de sa chair sont des sensations qui me rendent folle. Cette sensation est délicieuse. Mes joues se creusent et ma langue s’active, c’est si bon. Ce qui me plaît le plus c’est de sentir le regard de notre internaute sur moi. Il nous regarde et j’aime ça. Soudain, une idée me vient en tête, quoi de plus excitant que d’immortaliser ce moment ? J’interromps ma gâterie, non sans regret, pour proposer à mon homme :

• — Chéri, tu veux bien que notre invité prenne quelques photos ? En souvenir… Mon grand sourire ne laisse pas trop de choix à mon partenaire.
• — Comme tu veux… si tu es sûre, ça me va, me répond-il le souffle légèrement court.

Sa réponse ne me surprend pas et je me tourne en direction d’Arnaud.

• — Et toi, ça te dit ? Toutes les photos que tu veux. Tu n’es pas venu pour ne rien faire quand même ! dis-je en conclusion pour garder une ambiance détendue.

Je n’écoute pas trop Arnaud bredouiller un semblant de réponse et repars à l’assaut du sexe de mon homme. Je savoure cet instant et encore plus lorsque les premiers flashs enveloppent notre moment coquin.

Pour être plus à l’aise, mon mari a retiré son pantalon. Sa bite est à mon entière disposition. Je le lèche avec passion et plaisir, les gémissements de mon partenaire ne se font pas attendre. Je lape son gland, ma main imprimant une branlette rapide. Ce jeu dure quelques minutes et, pour détendre ma mâchoire, je repose sa bite entre mes seins. Mais la tentation est trop forte, je ne tarde pas à reprendre son engin dans ma bouche, bien calé entre mes lèvres. Ma gâterie devient plus énergique, une de mes mains se plaque sur ses fesses. Autant pour les caresser que pour lui faire comprendre que je veux qu’il jouisse au fond de ma gorge.

Je me déchaîne sans retenue sur sa bite, la branlant et la suçant tour à tour. Mon homme entreprend des légers va-et-vient, je sais qu’il ne va pas tarder à jouir ainsi. Et en effet, dans un râle puissant, je le sens se raidir, se contracter, puis ma bouche se remplit de sa semence, chaude et visqueuse. Je prends bien soin de recevoir toute son offrande, trophée de mon talent. J’avale tranquillement puis donne à mon chéri un regard complice, satisfait et encore joueur. Comme pour mieux lui prouver ma bravoure, je tire la langue.

Je détourne la tête vers Arnaud et lui lance de manière tout à fait naturelle.

• — Tu vois, en général ça se passe comme cela, nos séances… Parfois, c’est même encore plus chaud.

Pendant que mon mari se rhabille un peu, je continue à m’adresser à Arnaud qui a l’air d’avoir bien aimé tout ce qui vient de se passer.

• — Dis-moi, ça t’ennuie si on met tes photos sur notre ordi, pour voir le résultat ? Chéri, tu peux le faire tout de suite, je suis impatiente de les voir.

Mon homme une fois rhabillé prend l’appareil photo numérique que lui tend Arnaud et commence le transfert sur l’ordi. Très vite apparaissent sur notre écran des images non équivoques. Arnaud a un certain talent, je dois le reconnaître, c’est une très belle série. Les deux hommes à côté de moi paraissent du même avis que moi, vu toute l’attention qu’ils portent sur l’écran. L’une d’entre elles attire tout mon intérêt. On distingue très nettement ma bouche englobant le gland de mon amour. Cet effet est renforcé par mes cheveux qui couvrent mon visage, seule ma bouche apparaît.

• — Chéri, imprime-la de suite ! Elle est superbe !

Le temps de cliquer sur l’icône « PRINT » et l’image de l’écran sort sur le papier glacé de l’imprimante. J’attrape ce qui est à présent une photo et la regarde, ravie du résultat. Puis, tout en gardant l’œil fixé sur cette dernière, je murmure :

• — Tu as du talent, Arnaud. Elle est magnifique. Cela ne t’ennuie pas si on garde les photos que pour nous et qu’on les efface. Tu comprends, on voit mon visage à l’exception de celle-ci.
• — Non, non, je comprends, je suis ravi de vous faire ce cadeau. Cet aprèm était génial, alors je vous dois bien ça. Puis, pour une fois que c’est moi qui fais plaisir avec une série de photos…
• — J’ai une idée pour le site ! Et une façon de te remercier aussi… Faites-moi confiance tous les deux.

Le « faites-moi confiance » vise plus particulièrement à rassurer mon tendre. Je saisis un marqueur sur le bureau et décide de dédicacer la photo : « Pour une après-midi mémorable ».

• — On va la prendre en photo puis la mettre sur le site. Mais avant, j’voudrais qu’Arnaud fasse une p’tite dédicace un peu particulière… Je veux qu’il tache la photo de son sperme. Si seulement tu es d’accord, chéri ?

Je bondis dans les bras de mon homme et lui glisse à l’oreille « confiance » et il me répond de même. C’est un code entre nous que l’on a mis en place lors de nos frasques sexuelles. Nous connaissons l’un et l’autre les limites à ne pas franchir.

Reste à convaincre Arnaud, mais j’ai comme la vague impression que cela ne sera pas compliqué, car la séance photo – et surtout son final –n’a pas dû le calmer, au contraire.

• — Laisse-nous, chéri, s’il te plaît.

Il quitte la pièce mais je sais qu’il a entièrement confiance en moi et qu’il nous laisse serein.

Maintenant, seule avec Arnaud, je m’approche de lui et caresse son pantalon comme auparavant avec mon mari. L’effet ne tarde pas à se faire sentir. Je descends la braguette de son jean, puis je retire mon peignoir me dévoilant une fois de plus nue.

• — Je ne peux pas aller plus loin, j’ai promis à mon mari. Mais tu peux me mater, y’a pas de soucis…

Arnaud hésite un peu, mais il finit par sortir sa verge tendue par tous ces évènements et il commence à se masturber devant moi, la photo dans l’autre main.

C’est amusant de voir qu’il ne sait pas trop où regarder. Il hésite entre me regarder ou regarder la photo. L’originale ou le papier glacé. L’essentiel c’est qu’il me regarde, le support m’importe peu, la sensation d’être regardée et désirable est si bonne.

Pour jouer un peu plus, je me mets à genoux devant lui. Mes seins à proximité de sa bite. Il doit imaginer que je lui ferai bien une branlette espagnole, que je craquerai bien… Mais il n’en est rien, tout le plaisir pour moi est dans la suggestion. Arnaud se branle énergiquement devant moi puis soudain il dirige son gland vers la photo et plusieurs giclées blanches s’abattent sur le cliché dédicacé. Je regarde mon image maculée de son sperme et cela m’excite énormément.

Le soir même, sur notre site trône le cliché dédicacé par Arnaud et moi. En dessous de celui-ci un commentaire :

Merci pour cette après-midi. Ce site est super, le couple qui le gère aussi. Bravo à vous deux. Arno.

À l’heure où a été posté le message, nous ne pouvons pas le lire, car mon mari et moi faisons l’amour tendrement dans notre lit.

Cette expérience nous a permis de franchir un nouveau cap. J’en profite pour regarder l’œil de la caméra qui nous observe à présent…