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n° 12189Fiche technique9308 caractères9308
Temps de lecture estimé : 6 mn
20/01/08
Résumé:  Après une semaine complète d'abstinence convenue, je retrouve ma belle pour une offrande digne du cul d'une reine...
Critères:  fh fhh couleurs extracon inconnu vacances forêt fellation double sandwich -fhh
Auteur : Cabaleiro  (Vacances de rêve et retour au train-train quotidien)      Envoi mini-message
Les vacances de Catalina

Une semaine déjà que je ne vois plus Catalina. J’ai des crampes qui me tordent et me nouent le bas du ventre. Je ne peux plus rester ici. Il faut que je me défonce. Footing à fond. Trois grands tours de l’île. Etirements. Cinquante pompes plus tard, c’est mon VTT qui crie grâce. Je fonds comme une flèche sur les chemins de la Sèvre et poursuis, à bride abattue, à travers le petit bois. J’évite rapidement, en cadence, tous les troncs hérissés, arrachés, affalés sous les coups de butoir de la tempête de quatre-vingt-dix-neuf. Je fonce jusqu’à Pont Caffino. Les types qui varappent sur les parois de schiste bleu me refilent des suées. Demi-tour. Je tourne bride, sur les chapeaux de roue, et repars à toute vitesse, braquet au maxi.


Ligne d’arrivée au jardin. Je me fais trois énormes rondins d’un mètre, aux coins et à la masse. Je les éclate. Je les scie à la main. Et zig et zag, et zig et zag… Je me les farcis, les débitant hargneusement à la cognée. Je déplace, à fond de caisse, une montagne de palettes. Je réduis deux victimes en mille bois, en petits morceaux, en cure-dents. Je décloue, je tape, je scie, je retape, je re-débite, je ronge. Je trie et je range ces copeaux. J’attise et j’allume mon feu.


Illico presto, quatre-vingt-dix copies, corrigées, moyennées, re-notées, dansent et s’emballent. D’un coup, Marc Dorcel tombe aux abonnés absents, je m’effondre sur mon lit.


oooOooo



Là-bas à des milliers de kilomètres, James, après une approche amoureuse interminable, fait enfin l’amour à Catalina. Brusquement. En un éclair. Il se tourne puis s’endort. Deux minutes après il ronfle déjà. Catalina s’est fait une raison. Dix ans de mariage ont sapé leur désir. Il y a des sons étranges dehors. La tente leur fait un écran bien mince contre les bruits de la forêt. Mais, elle finit par s’endormir aussi.


Pourtant elle ne rêve pas. Pas avec cette impression-là. Elle est allongée, nue sur un divan brun. Lascive. La lune est haute dans le ciel. De grandes fleurs de lotus, bleues et mauves, encadrent le long fauteuil comme des plumes de paon. Des herbes larges se hérissent comme des dents de scie serties d’or. Palissades de herses en longues aiguilles pour la protéger. Deux lions squelettiques flairent aux alentours, l’air étonné, prêts à bondir sur des intrus, voire sur des lecteurs un peu voyeurs. Des oranges bien mûres encombrent les feuillages diaphanes. Des palmiers verts étendent leurs doigts vers sa nudité. En éventails protecteurs. Un jeune éléphant enfouit dans la végétation, une aigrette blanche haut perchée lui lance des regards biaisés, furtifs.


Catalina a les pieds joliment croisés et un bras tendu sur le dossier du canapé en direction de deux noirs magnifiques, aux pagnes multicolores, qui passent par là en jouant de leur flûte de bronze. Ça crève l’écran. Seuls leurs yeux blancs brillent dans la pénombre humide et moite de la forêt. Catalina leur fait signe de s’approcher. Etonné, l’un deux s’enhardit et lui prend ses lèvres tandis que l’autre fourrage déjà sa douce fourrure de ses longs doigts sombres. Elle sent le Congo couler entre ses cuisses. Pas l’habituel petit ruisselet sourdi par James mais une cataracte. Elle jouit intensément. Les deux gaillards se regardent et sourient. Leurs dents blanches brillent sur leur face d’ébène, sélène.


Catalina met ses mains sous un pagne. C’est carrément gros, long, immense. Elle tâte et caresse. Le noir a un petit soubresaut et laisse choir son étoffe. Il tient sa bite énorme à deux mains. Catalina suce. Elle vient juste de récupérer en cadeau une petite goutte de semence au bout du méat et cherche fébrilement avec sa langue pour en goûter encore. Dépitée, elle fait glisser le doux fourreau. La bite rentre et sort en cadence. Pendant ce temps, l’autre noir ne perd pas son temps. Il enfonce doucement son bel instrument entre les jambes inondées de la petite chipie. La bête se réveille, il lime rapidement très fort. À chaque coup de boutoir, la jeune femme ouvre grand la bouche et avale toujours plus la première friandise. C’est bon, sauvage. Une odeur et un goût musqué de cannelle, d’épices inconnues, poivrées et un peu salées.


Mise en appétit, elle leur demande qu’on la prenne de concert. Deux noirs pour une blanche. Un trio accordé. Une symphonie nocturne à trois voix. L’un s’allonge sur le canapé. Sa grosse bougie noire luit bien huilée. Catalina l’enfourche, l’enfourne, puis s’allonge sur lui. Il halète de plaisir, grognant comme un ours. Elle saisit sa bouche. Leurs langues s’emmêlent torrides. Le second va chercher un peu de foutre entre les jambes écartées, ouvre avec ses doigts le petit trou, crache, lubrifie, et se cale délicatement bien au chaud. Une bête à trois dos s’ébroue sauvagement sous la canopée. Cela dure dix bonnes minutes. Les gémissements se mêlent aux bruits étranges de la forêt. Ils jouissent soudain. En même temps. En phase. Pour Catalina c’est une éternité de bonheur, d’étoiles filantes, de jets chauds, presque douloureux et intarissables. La clameur immense fait s’enfuir l’éléphant et l’oiseau blanc.


Peu après, Catalina retrouve sa tente, se couche et s’endort. Apaisée. Le lendemain, jour du départ, il lui semble avoir rêvé. Mais un petit aller-retour de ses mains sur son sexe meurtri lui avoue que non. James a préparé du café.




oooOooo



Samedi soir. Catalina est enfin revenue. Je suis en retard. Je n’aime pas ça. Un rendez-vous, ça se respecte. Arriverai-je après le dénouement ? L’ascenseur se fait attendre. Des bruits là-haut. Métalliques. Un déménagement. Je prends l’escalier. Quatre à quatre. Prêt à bondir. J’arrive sur le palier un peu essoufflé. Sonne le signal convenu. Prends et tourne ma clé. Dans l’appartement aucun bruit. Claquant la porte derrière moi, je me dirige vers la chambre. Catalina m’attendait.


James, son mari somnole à côté. Epuisé. Rassasié. Il grogne, se retournant d’aise. Catalina à quatre pattes sur le lit est en levrette. Sa croupe rebondie, un peu rougie s’offre, superbe. Je me dévêts. Son mari n’a pas fait les choses à moitié. De la chatte bien fournie, légèrement entrouverte un petit filet translucide coule sur ses cuisses chaudes. Son petit cul a été honoré aussi. Son joli duvet en est presque figé. Quel beau mâle. Elle a dû bien jouir la garce.


Et pourtant elle en veut encore. À voir la courbure de ses reins qui tressaillent un peu. Je ne perds pas mon temps en préliminaires. Plus besoin, le fer est chaud. Il faut le battre. Je prends ma bite longue et déjà dure dans ma main et en appuyant un peu, j’imprime plusieurs mouvements entre les jambes de la belle. Du ventre poilu au haut des fesses perchées pour bien l’imprégner de la liqueur encore chaude du mélange amoureux.


Puis j’enfourne d’un coup le petit, le magnifique petit trou gourmand de Catalina. Je sens déjà les petits poils se dresser de plaisir. Ça glisse bien. Son mari n’a pas lésiné. Une bonne première charge. Son pubis est déjà trempé. De par la configuration millénaire du jouet animal, pointu au bout, joliment renflé puis recreusé en cercle. Un piston efficace et naturel de sélection pour évacuer la semence concurrente. Le liquide s’échappe doucement. On l’entendrait presque clapoter si la belle ne jouissait déjà sans retenue.


Et pourtant, en donnant des coups de reins puissants et rapides, en ralentissant consciemment la cadence pour laisser le temps à la mignonne d’en demander encore, j’enlace les jambes de ma proie, mes mains se rejoignant sur la chatte humide. Je vais maintenant l’étancher, l’épancher. Elle ne criera plus sa soif.


Je lui donne ce qu’elle réclame, parcimonieusement. Plusieurs fois avec mes doigts. En allers-retours. Elle n’en perd pas une miette, pas une goutte. Sa voix chaude devient plus rauque. Mon instrument racle déjà mieux les douces parois, il n’y a plus rien. Mes doigts me sentent aller et venir à travers la cloison. Il me faut l’honorer à nouveau. Lui donner son dû. En cadeau. Elle le mérite. Elle est si bonne, si chienne.


Bandé, préparé par une semaine complète d’abstinence convenue pour une offrande digne du cul d’une reine, je jouis. La femelle ne lèche plus, la tête levée, la bouche ouverte, elle jouit aussi. Son ventre frémit. Ses fesses tressaillent. Des spasmes voisins, concurrents, complémentaires, asynchrones parcourent tout le bas de son ventre. Des milliards d’étoiles explosent. Des crampes bloquent ses bras, ses jambes, ses pieds. Les voisins le sauront. Un feu ardent plein d’artifices.


Maintenant, tous trois nous dormons. Demain, il fera jour. Café, footing à trois, et puis après…


Après, voudriez-vous que cela vous soit conté ?