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Temps de lecture estimé : 10 mn
30/01/08
Résumé:  Voyons comment se porte notre couple après trois semaines.
Critères:  ff jeunes couple grosseins douche amour massage cunnilingu anulingus humour -amourpass -fhomo
Auteur : Skratsch      Envoi mini-message

Série : Le pull-over rouge

Chapitre 03
Les péripéties d'une baignoire

Je tourne la clé dans la serrure et ouvre la porte.


Personne.


À la cuisine ? Non.


Dans la chambre ? Non plus.


Salle de bain ? Ouiii !


Ma beauté ! Mon ange ! Ma démone ! Voleuse de cœur et porteuse d’extase ! Ma jolie Melimel s’est encore endormie dans la baignoire. On dirait une princesse ou une fée des sources, ainsi assoupie, ses cheveux flottant autour d’elle à la surface de l’eau.


À en juger par la quantité de mousse et la chaleur du bain, elle vient juste d’entrer. Mmm… je resterais bien là pour l’éternité à la regarder, mais d’un autre côté, cette vision réveille en moi des envies, des désirs… Je me connais, je ne tiendrais pas longtemps ainsi, alors pourquoi essayer vainement d’affronter mon impatience ?


Mes vêtements rejoignent vite le carrelage de la salle de bain et je me glisse doucement dans la baignoire, faisant légèrement onduler la surface de cette eau brûlante. Je m’assied à califourchon sur ses cuisses et la regarde. Elle soupire dans son sommeil, souffle doucement. Sa poitrine se soulève et j’aperçois un de ses tétons perçant la mousse avec majesté. Mignon tout plein. Mais je me sens d’humeur à briser la magie de l’instant. Car la Belle au Bois Dormant est toujours endormie – décidément elle a le sommeil lourd – et la Princesse Charmante se sent un peu sorcière.


Aussi je me penche sur elle et dépose un doux baiser sur son sein. Ou plutôt une multitude de petits bisous sur tout le tour de son aréole. Du coin de l’œil je peux voir les paupières de ma jolie brune se soulever, mais je ne lui prête guère attention. Ma bouche a fini par se refermer sur ce téton si appétissant que je suçote comme un petit bonbon rose, mordille et titille du bout de la langue, tout en caressant d’une main le creux de son sein rond.


C’est alors que je sens ses doigts courir dans ma blonde chevelure, caresser ma joue, et je quitte à regret son sein alors qu’elle m’attire vers son visage. Nos lèvres s’entrouvrent et se retrouvent, nos langues s’emmêlent et s’entremêlent et nos corps se complètent.



Elle fait une petite moue et dépose un bisou sur ma joue.



Elle passe ses lèvres dans le creux de ma mâchoire.



Elle capture à nouveau mes lèvres et joue un moment avec.



Elle me renverse et passe au-dessus de moi, faisant le tour de mon sein gauche avec sa langue.



Elle dépose un baiser sur mon pubis.



À ces mots, elle se saisit de mes hanches et me refait passer à quatre pattes, m’obligeant à m’agripper au bord de la baignoire pour ne pas piquer une tête sous l’eau. Sa langue s’insinue à travers ma forêt interdite à la recherche du fruit défendu. Mes seins lourds trempent dans la mousse, me procurant une sensation exquise chaque fois qu’une bulle éclate contre ma peau. La langue agile et sournoise s’insinue en moi, me chatouille et me caresse de l’intérieur, alors que les lèvres m’aspirent et me pétrissent à l’extérieur. Ses mains sont passées entre mes jambes puis remontées sur mes fesses qu’elles tiennent avec douceur et fermeté. Je suis obligée de me redresser un peu pour garder mon minou hors de l’eau.


Puis sa bouche remonte. Après avoir goûté au fruit défendu et chuté du paradis terrestre, ma Mel a décidé de s’aventurer dans les abîmes infernaux et sombres. Elle enfonce son visage entre mes fesses et embrasse à pleine bouche mon gracieux derrière, alors qu’une de ses mains retourne prendre possession de mon vagin. Elle exécute un ballet adroit et délicat, de sa langue par-derrière et de ses doigts par-devant. Je me tortille comme un ver, souffle et gémis, mes mains glissent sur le bord de la baignoire et s’accrochent au robinet que j’actionne par inadvertance.


Une eau brûlante se met à couler mais je suis submergée par le plaisir et n’arrive pas à la couper. Le choc me terrasse soudain. Deux énormes boules d’énergie qui explosent dans ma chatte et mon cul ! Putain que c’est bon ! Je crie ! Je hurle ! La vieille peau d’en dessous me répond joyeusement en défonçant son plafond à coups de balai. Je broie la main de Mélissa en refermant mes cuisses autour et celle-ci pousse un petit cri, plus de surprise que de douleur. Je me tords le dos pour agripper sa tête et la tire vivement à moi pour l’embrasser.


Elle est dans une position peu confortable, son corps ayant à peine la place pour tenir entre la baignoire et moi, mais elle répond avec enthousiasme à mon baiser. Je ronronne et passe ma langue sur sa bouche, ses joues, son front, son cou, enfonce mes ongles dans la chair de ses bras et de ses seins, de son ventre et de ses fesses, mordille ses lèvres et le lobe de son oreille, son téton, son épaule tendre et délicate. Je me fais féline. Chatte et tigresse à la fois. Si j’avais une longue queue rayée, elle ondulerait en ce moment. Mes mains se baladent sur son corps, caressant ici et griffant là, plus nombreuses que celles d’une déesse hindoue. Mais la déesse, elle est là, dans mes bras. C’est Aphrodite, Vénus et Freyja. C’est Lilith, Isis et Iseult. C’est ma reine et mon esclave, ma vie et ma mort.


Cela fait maintenant trois semaines qu’elle vit à mes côtés. Trois semaines de discussions et de fous rires, de plats cramés et d’excuses présentées sous une couette qui a vécu les jours les plus brûlants de son existence. Trois semaines de câlins et de bisous, de griffures et de batailles d’oreillers, de massages coquins et de caresses intimes. Trois semaines de jambes en l’air devant des films comiques, de pelotages devant des mélos et de galipettes devant des Walt Disney, quand ce n’était pas de baise sauvage devant des pornos.


Trois semaines de sexe, de cul, de chattes et de langues.


Trois semaines d’amour et de fusion.


Je suis ivre de cette fille ! Je l’aime. Je l’aime avec mon cœur, avec mon cul et même avec mes pieds. Je l’aime totalement. Il n’y a que mon cerveau qui n’a pas voulu se mêler de la partie, mais celui-là ne m’a jamais aidé en amour. Au moins cette fois a-t-il eu la politesse de la boucler et d’aller voir sur Mars si j’y suis, ça me fera des vacances. En attendant je suis niaise et ivre et je me fous de la gueule de bois que je pourrais me recevoir au final. D’ailleurs je me fous de tout sauf de celle que je fous. Tiens, une jolie phrase, on appelle ça de la vulgarité poétique.


Tiens, justement, ma Mel vient de succomber sous mes doigts et se met à hurler son plaisir. Elle hurle à la lune et à l’amour, à la mort et à la vie, et aussi à la voisine qui après une minute de cri ininterrompu – mazette, quels poumons ! – a repris son balai et nous fait savoir qu’elle ne partage guère notre plaisir. Aussi, par égard au troisième âge et à la bonne entente entre voisins, je capture la bouche de ma Melouche et l’entraîne dans les profondeurs de notre baignoire. Totalement immergées, en apnée, nous goûtons à un moment de béatitude et d’harmonie dans les bras l’une de l’autre, telles deux sirènes au large de Lesbos. Puis nous remontons à la surface et nous endormons, enchevêtrées l’une dans l’autre dans la mousse qui recouvre nos corps.


Quand je me réveille, la mousse a disparu avec mon aimée. L’eau est devenue froide et troublée. Je vide la baignoire et active le pommeau de douche. Les gouttes brûlantes ruisselant sur ma poitrine, mon visage et mes cheveux me font un bien fou. Après m’être lavée et séchée, je mets mes vêtements au linge sale et sors de la salle de bain en tenue d’Ève.


Mel est assise en tailleur sur la banquette et regarde la télé. Elle tient un pot de Nutella entre ses jambes nues et une petite cuillère dépasse de sa bouche. Elle n’a revêtu qu’un tee-shirt noir et une petite culotte blanche. Je tombe en admiration devant cette divine apparition. Elle tourne la tête vers moi et me fait un large sourire, retire la cuillère de sa bouche et s’apprête à parler, mais je mets un doigt devant mes lèvres pour lui faire signe de se taire. Elle me regarde avec surprise alors que je me dirige vers mon bureau sur lequel est posé mon appareil photo. Je lui fais signe de retourner à son film, ce qu’elle fait tout en avalant une nouvelle cuillère de Nutella. J’immortalise l’instant. Encore une photo de mon ange pour ma collection. J’en ai déjà tant et tant et pourtant pas assez. Elle me lance un sourire niais que je lui rends avant de venir m’interposer entre elle et la télé.



Je me retourne et constate qu’en effet Clint Eastwood est en train de faire des trous dans les méchants. Mais actuellement Clint n’est pas ce qui m’intéresse le plus. Je m’agenouille devant ma douce, retire d’un geste lent son pot de Nutella d’entre ses jambes que j’écarte largement, puis commence à tirer sur sa culotte.



Avec son adorable rire complice, elle se redresse pour m’aider à enlever sa culotte de coton que je lance en boule dans l’appartement. J’embrasse ses cuisses, sa chatte, lèche son pubis. Le goût exquis de sa peau fraîchement lavée s’accompagne de picotements sur ma langue lorsque celle-ci fourrage dans sa toison intime. Mes mains se glissent sous son tee-shirt et caressent son ventre, remontent sur ses seins qu’elles pétrissent. Ses soupirs commencent déjà à se muer en gémissements, ses gémissements en cris. Je m’active, je caresse, j’embrasse, je pelote, je lèche alors que les coups de feu retentissent dans mon dos et que Clint lâche ses mortelles répliques de beau ténébreux asocial.


Ma langue explore des recoins déjà connus, d’autres où elle ne s’était pas encore aventurée, pour faire durer le plaisir, et puis soudain Mélissa jouit, hurle et se déchaîne, chante et appelle à l’aide. Elle s’effondre sur la banquette et je viens me blottir contre elle. Le film se poursuit dans les fusillades et les phrases choc, et nous nous câlinons avec plaisir.


Mais nous sommes dérangées par quelqu’un qui tambourine à la porte. Diantre ! La vieille d’en dessous s’est décidée à monter. Je soupire. Au bout d’une minute, je dis à ma Mel :



Mélissa se lève en râlant et va enfiler sa culotte pour être à peu près présentable avant d’aller ouvrir la porte. La voix qui s’élève me semble alors bien jeune.



Moi qui m’attendais à une vieille grenouille de bénitier ! Cette emmerdeuse n’a même pas la décence d’avoir la quarantaine ! Mel paraît surprise, elle aussi, et ça l’empêche de répondre.



Aïe, Mel n’a pas encore réussi à en placer une, elle va jamais pouvoir répondre, il faut que j’intervienne. Je prends ma voix la plus innocente possible et demande :



J’enfile rapidement mon pull-over qui traîne juste à côté et m’approche alors qu’elle répond timidement :



Je viens me placer à côté d’elle et voit enfin la fameuse voisine. Elle n’est pas du tout vieille. Vingt-huit ans, tout au plus. Des cheveux bruns coupés à la nuque. Un beau visage. Des yeux marron. Des lèvres pleines. Un corps que je devine athlétique et une poitrine arrogante, bien que plus petite que la mienne. Elle porte un jean et un tee-shirt. Et elle n’a pas l’air contente.



Je lui ai répondu le plus naturellement du monde, et visiblement ça l’a perturbée. J’ajoute au cas où elle n’aurait pas compris :



Je soupire. Visiblement, elle n’a pas compris. Il va falloir lui mettre les points sur les « i ». Je pose une main sur la hanche de Mélissa et répond en la faisant lentement glisser le long de son ventre :



À présent, ma main est au bord de la culotte de ma brunette. Ça doit être suffisamment clair maintenant, mais au cas où la voisine n’aurait toujours pas compris, j’insinue mes doigts par-dessous le bout de tissu et ajoute :



Et Mélissa, sortie de son mutisme, glisse à son tour une main son mon pull et tout en agrippant une de mes fesses ajoute :



Là je crois que la voisine a enfin compris, vu la tronche qu’elle fait. Elle semble même un peu perdue. Puis elle paraît se rappeler d’une affaire urgente qui l’appelle et rebrousse chemin. J’ai quand même un peu pitié d’elle, d’autant qu’on doit être effectivement assez bruyantes, comme voisines.



Elle s’arrête au milieu du couloir, réfléchit à mon message, réfléchit à une réponse, et repart en bégayant :



Je referme la porte et fais un gros câlin à ma Mel.