n° 12325 | Fiche technique | 33506 caractères | 33506Temps de lecture estimé : 19 mn | 28/02/08 corrigé 01/06/21 |
Résumé: Maureen, jeune femme riche et raffinée, est invitée à LA soirée. Elle s'y prépare avec grand plaisir grâce à ses amies esthéticiennes. | ||||
Critères: ff frousses inconnu fépilée fête voir exhib noculotte lingerie odeurs massage intermast rasage cunnilingu 69 fist fdanus -fhomo | ||||
Auteur : Lit Thé Ratures (just for fun) Envoi mini-message |
Collection : One shot |
En refermant l’enveloppe contenant l’invitation pour LA soirée, Maureen était déjà dans un état second. Jeune avocate d’affaires de vingt-six ans dans un grand cabinet genevois, elle était invitée au gala dont rêvaient tous les jeunes "yuppies" de la région. Pour fêter un nouveau marché, le patron d’une célèbre start-up organisait encore une réception extraordinaire à laquelle n’étaient invités que des gens brillants, souvent jeunes, riches et généralement beaux. Dîner, vente aux enchères pour une organisation caritative… et un bal clôturerait l’événement tant prisé.
Elle s’était souvent imaginée entrant dans le hall de ce grand hôtel, sous les flashs des photographes (interdits durant LA soirée), ses longs cheveux blonds, raides et libres étincelants sur la laine de son smoking Yves Saint-Laurent. Elle avait une semaine pour se préparer : une séance de gym par jour, coiffeur, hammam, massage, esthéticienne… elle serait parfaite
« Plus que trois jours », se dit-elle en courant sur le tapis roulant de sa salle de sports.
Malgré la sueur qui faisait briller son visage, malgré l’effort qui faisait rougir ses pommettes, elle se trouvait jolie. Elle avait tout pour devenir mannequin, 1,72 m pour 54 kg, des hanches fines, un tout petit 85 B, un visage fin, des yeux bleus et ses merveilleux cheveux d’un blond naturel lui auraient permis l’accès aux podiums, mais elle avait préféré le droit, pour devenir avocate comme ses parents. Issue d’un milieu plus qu’aisé, elle n’avait connu que les meilleures écoles, les plus belles vacances, une vie de princesse, une vie de Paris Hilton (à qui elle ressemblait un peu), comme aimaient la taquiner ses amies. Mais, orpheline à dix-sept ans, à la suite de l’accident d’avion de ses parents, elle avait découvert que la liberté est souvent synonyme la solitude, et appris la prudence et le droit pour se protéger et sauvegarder un bel héritage, source de nombreuses convoitises.
« La belle héritière, brillante, riche et solitaire a besoin de perdre encore un kilo », pensa-t-elle en accélérant la foulée.
Salle de sport. Passage chez le coiffeur, pas grand-chose à faire, les pointes, un massage et un soin pour rendre les cheveux plus brillants. Le soir, elle vérifie que son smoking est toujours ajusté, elle le passe, d’ailleurs. Sentir la doublure de soie à même sa peau nue est un vrai délice, son épiderme se couvre de chair de poule et fait dresser ses tétons… Elle se regarde dans le miroir, c’est sûr, elle ira ainsi, torse nu sous la veste, elle est tellement sexy comme ça, et tant pis si on aperçoit ses seins - ou tant mieux, après tout : elle a bien le droit de s’amuser…
mais c’est demain alors !
Maureen quitte le cabinet tôt car, après la salle de sport, elle a pris rendez-vous au hammam pour un soin complet. Elle aime l’ambiance raffinée de ce bain libanais ouvert par une de ses amies de collège, où elle a ses habitudes. Elle y est accueillie en hôte de marque, comme il se doit. Elle se déshabille dans son vestiaire privé, passe un peignoir en coton et se rend dans le bain de vapeur où l’attend Aïsha. Plus petite et un peu plus ronde, la Libanaise n’en demeure pas moins une très jolie jeune femme. Ses cheveux frisés d’un noir de jais, encadrent un visage illuminé de deux grands yeux noirs et rieurs. Maureen ne peut s’empêcher d’admirer jalousement les deux magnifiques seins lourds, aux aréoles larges et foncées, de son amie. Elle l’attend, habillée d’un simple pagne noué sous sa taille ronde, qui n’a rien de disgracieux. Après des embrassades tendres et affectueuses, Maureen avoue fièrement :
Complice et attentionnée, la belle Orientale allume un bloc d’encens pour créer une atmosphère plus intime, puis retire le peignoir de Maureen et l’aide à s’allonger sur la table de massage en bois précieux. Elle la dispute gentiment en voyant les deux petits clous dorés qui percent ses tétons.
Aïsha caresse doucement la poitrine de la blonde pour en ériger les pointes et dévisser doucement les petites boules qui maintiennent en place les clous d’or. Maureen gémit doucement, elle a fait exprès de garder ses piercings (des Barbells en l’occurrence), pour le plaisir de se les faire ôter par son amie brune aux doigts experts.
Le massage peut alors commencer. Aïsha fait couler sur la peau chauffée par la vapeur quelques généreuses gouttes d’huile d’argan, et avec ses mains douces et fermes frictionne chaque centimètre carré de la peau légèrement hâlée de son amie. Elle en profite pour contrôler les endroits où le gommage sera plus appuyé. L’intimité entre les deux amies est telle que, sans hésitation, Maureen laisse la brunette glisser ses doigts sur son sexe et frémit du frôlement légèrement appuyé sur l’étoile sombre qui se niche entre ses fesses.
C’est Aïsha qui a initié Maureen à l’épilation intégrale, pratique si courante de l’autre côté de la Méditerranée. Depuis, régulièrement, la jeune femme vient voir son amie pour qu’elle lui applique ce mélange de cire et de miel qui, une fois enlevé, aura fait disparaître tous ces poils disgracieux et rendu la peau douce et parfumée. Mais ce que Maureen adore par-dessus tout, c’est le massage que lui offre son amie après ces instants douloureux. Aïsha fait couler sur ses doigts une huile mystérieuse et commence un lent massage sur le sexe de son amie, en commençant par les côtés pour se rapprocher des lèvres.
Maureen est fascinée par ce liquide magique qui calme le feu de l’épilation et fait monter en elle une vague d’excitation qui provoque immédiatement un ruissellement de cyprine. Doucement, Aïsha écarte les lèvres de son amie pour frotter le clitoris qui se gonfle en une petite bille rose qu’elle taquine du bout des doigts. Maureen lâche un premier gémissement de plaisir, qui se traduit par une nouvelle onde de sa rosée parfumée. Délicatement, la belle Sarrasine insinue un doigt entre les petites lèvres de son amie, qui ouvre instinctivement ses cuisses et gémit de plus belle. À cette invitation, Aïsha ne peut résister et glisse un second doigt dans le sexe de son amie. Le mélange de cyprine et de l’huile de massage rend la vulve de Maureen brillante et coule entre ses fesses. Les doigts d’Aïsha s’activent, provoquant contractions vaginales et bruyants soupirs.
De son autre main, la brune suit la coulée du plaisir de Maureen et glisse un doigt curieux dans la raie de son amie. Toujours couchée sur le dos, la blonde s’appuie sur ses coudes pour se relever et voir sa masseuse préférée s’activer entre ses cuisses. Tout en mordillant sa lèvre inférieure, elle autorise Aïsha du regard à finir ses caresses en poussant lentement un doigt gluant dans les replis délicats et lubrifiés de son passage le plus secret. Dans un rythme langoureux et puissant, la belle Orientale lui offre une jouissance délicieuse qui remplit merveilleusement ses deux grottes intimes. Épuisée, propre, la peau parfaite, Maureen finit par quitter ce havre de béatitude et de plaisir pour une bonne nuit de repos
Après sa nuit de sommeil et un footing au bord du lac Léman, Maureen s’offre un petit-déjeuner sur sa terrasse ensoleillée. Rien à faire avant 16 heures, quand viendra Agnès, son esthéticienne, pour fignoler un ou deux petits détails et la maquiller. Elle tourne chez elle, excitée comme une petite fille qui attend un cadeau, elle essaye dix fois son smoking. Après de nombreux tests, elle choisit une paire d’escarpins vernis de chez Balmain, noirs à hauts talons et à la cambrure vertigineuse. Ponctuelle comme une montre suisse, Agnès arrive enfin. Maureen a l’habitude de faire appel à elle, à son goût irréprochable.
Malgré son look gothique, l’esthéticienne est une grande professionnelle. Aujourd’hui, ses cheveux coupés en un carré court, sont rouge vermillon, et son maquillage assorti lui donne un petit côté vampire sexy. Petite, fine, pas de seins, un vrai garçon manqué, elle a les deux bras entièrement tatoués et une quinzaine de piercings sur tout le corps. Amies de longue date, amantes occasionnelles, c’est Agnès qui a percé les seins de Maureen et offert les bijoux en cadeau ; après que celle-ci l’avait tirée d’une longue galère. Nue, habillée de ses seuls escarpins, Maureen accueille son amie. La visagiste sourit et s’écrie en riant :
Se souvenant de l’épaisse touffe sauvage qui orne le mont de Vénus de la poupée gothique, Maureen lui rétorque sur le même ton humoristique :
Les deux jeunes femmes s’embrassent en riant. Maureen explique ses besoins, en montrant le carton pour LA soirée, son smoking et ses escarpins.
Profitant du soleil, les deux jeunes femmes s’installent dans le salon, Maureen dans un fauteuil, Agnès disposant ses produits et ustensiles sur une table à proximité. Avec délicatesse, l’esthéticienne masse le visage et le cou de son amie avec des crèmes qui raffermissent, hydratent et préparent la peau (qui en a pourtant peu besoin).
Profitant de toute l’attention et du professionnalisme qu’Agnès consacre à ses soins, imperceptiblement, lentement, Maureen lui caresse les cuisses. Agnès murmure un « Non » d’encouragement qui se traduit immédiatement par la remontée de la main de la blonde qui arrive aux fesses de l’artiste gothique. L’avocate joue alors un instant avec le pli rebondi qui sépare les fesses rondes du haut des cuisses fuselées, puis, appuyant son geste, arrive à se forcer un passage entre les cuisses pour frôler les lèvres gonflées du sexe aux poils rouges. Se retournant pour marmonner un « Tu ne peux pas t’en empêcher ! » Agnès offre aux doigts de Maureen un accès beaucoup plus aisé vers le fruit dissimulé sous la jupe en cuir qui glisse au sol comme par magie.
Tout en goûtant des plaisirs du massage, Maureen peut enfin accéder à la vulve offerte à ses caresses. Connaissant les penchants de son amie, elle ne s’attarde pas en caresses profondes, si ce n’est pour recouvrir ses doigts de la liqueur qui coule. Elle trouve automatiquement l’anneau qui orne le capuchon de clitoris. Elle étale le jus parfumé et alternativement tire sur l’anneau pour détendre la peau et caresse le bouton de son amie. Avec une infinie douceur, mais une fermeté experte, elle provoque une petite douleur en tirant sur le piercing, qui est aussitôt compensée par une caresse appuyée sur le clitoris. La respiration gémissante d’Agnès se rythme sur les doigts de Maureen, qui martyrisent et cajolent son bourgeon dont la taille augmente avec son plaisir.
Abandonnant le visage de la blonde, la petite gothique fait glisser ses mains sur les seins de son amante et joue à son tour avec les piercings qui ornent ses tétons. Elle se penche pour les lécher, les mordiller, les sucer. Brillants de salive, ils se dressent rapidement. Passant vite de l’un à l’autre, le contact entre le clou qui perce sa langue et celui des clous de Maureen produit un clic métallique qui se coordonne avec la main de la blonde sur le clitoris. Le concert de soupirs enfle et prend fin brutalement quand, dans une convulsion délicieuse, Agnès libère une giclée de son plaisir de fille sur les doigts de Maureen, comblée.
Pendant les deux heures qui suivent, Agnès va finir de transformer une très jolie jeune femme en créature sublime. Les mains sont manucurées et les ongles laqués d’un vernis rouge, coordonné avec le rouge à lèvres. Le fond de teint discret donne à la peau un éclat et un aspect soyeux magnifiques. Après avoir redessiné les sourcils, allongé et taillé les cils, Agnès applique eye-liner, mascara et une ombre délicate qui font un regard de star à Maureen. Un dernier coup de peigne, et Maureen peut enfin passer son smoking, qu’elle portera à même la peau, et glisser ses escarpins à ses pieds. Elle est prête. Elle se regarde et s’admire dans le miroir. Sensuellement, elle tourne la tête vers Agnès pour la gratifier d’un merci sincère.
Elles se séparent sur le trottoir lorsque Maureen grimpe dans le taxi.
Elle entre enfin dans le hall du grand hôtel. Après avoir traversé la foule, s’être laissée photographier, et avoir donné son précieux sésame, Maureen déambule au milieu de la jeune jet set, une coupe de champagne à la main. Elle salue quelques connaissances et part à la recherche de la table où sa place est réservée. Un serveur attentionné recule sa chaise afin qu’elle puisse s’asseoir. Quatre hommes et trois femmes, en plus d’elle, sont déjà installés et discutent d’un ton enjoué. Rapidement, les présentations se font, deux couples légitimes, deux jeunes femmes célibataires aussi insignifiantes que jolies et très déçues que les deux hommes restant à la table soient visiblement gays, et Bree de la série Desperate Housewives.
Bien sûr, ce n’est pas l’actrice américaine, mais la ressemblance est frappante. La quarantaine, une crinière rousse, longue et ondulée, des yeux verts magnifiques, de la même couleur que la robe de soie ajustée qui épouse magnifiquement les courbes de son corps. Rapidement, Maureen tombe sous le charme de Clémence. Intelligente, subtile et belle, elle dirige une grande agence de publicité. En un rien de temps, les deux femmes sont assises à côté, les deux charmants homosexuels ayant accepté avec empressement d’intervertir leurs places avec elles.
Le repas commence, elles se découvrent au fil des plats, les histoires personnelles devenant de plus en plus intimes. La vie rassemble Clémence la veuve et Maureen l’orpheline. Au cours de ces longs échanges, les regards se croisent, les bras se frôlent, les mains se touchent sans gêne, tant l’empathie unit les deux femmes. Maureen a pu admirer l’harmonie des courbes de sa nouvelle amie lorsque celle-ci s’est levée pour aller au vestiaire. Clémence n’a rien perdu de la vision offerte par la jeune avocate quand elle s’est penchée pour ramasser sa serviette. Maureen rougit même délicatement quand la belle rousse la félicite pour son bon goût en matière de bijou. Réflexion qui laisse perplexe une de leur compagne de dîner, qui ne voit ni bague, ni bracelet, ni collier, ni boucle d’oreille sur Maureen.
La vente aux enchères débute, un serveur circule de table en table pour collecter les objets personnels que chacun a apportés. Bijoux fantaisie s’ajoutent aux cravates, les carrés de soie suivent, des dîners dans des grands restaurants ou des lithographies, parfois érotiques, sont proposés… Maureen réalise soudain qu’elle n’a rien préparé et se trouve fort désemparée. Un des homosexuels sort en riant un petit godemiché doré, qui provoque l’hilarité autour de la table. Lorsque le garçon se présente devant Clémence, elle passe avec calme ses deux mains sous la table, remonte discrètement sa robe et, avec grâce et dextérité, fait glisser son string qu’elle pose sur le plateau d’argent. Bluffée, Maureen regarde avec étonnement et admiration le petit bout d’étoffe arachnéenne rehaussé de strass aux initiales de Chantal Thomass. Paniquée, Maureen emprunte le stylo Montblanc de son voisin et griffonne à la hâte un petit mot sur une page de son carnet, qu’elle plie avant de le déposer, à son tour, sur le plateau. Clémence se tourne vers sa jeune amie pour lui demander quel est donc ce mot mystérieux mis en vente.
Les objets de la table arrivent devant le commissaire priseur, qui se félicite du nouveau lot de "cadeaux" mis en vente. Le godemiché part assez vite pour trois cents francs suisses. Les autres objets de la table, plus classiques, se vendent sans éclat. Le marchand annonce :
Quelques hommes rieurs lancent les enchères. Dans un moment de silence, Maureen lève la main pour participer à la vente, à l’instant même où le marteau tombe. Le commissaire priseur annonce :
Tonnerre d’applaudissements dans la salle. Le rouge monte aux joues de Maureen, qui ne sait plus où se cacher. Le serveur apporte le string sur un plateau. La nouvelle propriétaire se propose de le rendre à Clémence qui, dans un rire sensuel, lui répond qu’elle ne met jamais les dessous des autres. Dépitée, Maureen joue un instant avec et le glisse dans une poche de sa veste.
La vente reprend. Le maître de cérémonie déplie le papier que Maureen avait oublié et lit :
Une nouvelle fois, Maureen pique un fard. Clémence prend sa main et lui glisse malicieusement à l’oreille :
Angoissée, la jeune avocate joue avec la mèche de cheveux qui lui rappelle Agnès. Ce parfum, ajouté au stress des enchères, commence à la troubler furieusement. Au grand désarroi de Maureen, si Clémence se passionne pour la vente, elle n’y participe pas. Elle commente et évalue les acheteurs potentiels.
Les enchères dépassent les mille francs suisses. Consciente des risques de son pari, Maureen commence à paniquer, malgré la main de Clémence, qui se fait de plus en plus caressante sur la sienne…
Mille cinq cents francs. Les aisselles de Maureen deviennent aussi moites que son entrejambe. Angoisse et excitation se mêlent dans un concert de sentiments qui la consument. Les yeux brillants de larmes, le regard de Maureen passe du commissaire-priseur au banquier, revenant régulièrement sur Clémence. La lèvre supérieure de la rousse tremble légèrement et se couvre de sueur, trahissant aussi chez elle une tension qu’elle a de plus en plus de mal à dissimuler. Sans lâcher la main de sa jeune amie, Clémence se dresse d’un bond et dit, d’une voix forte et ferme, ne souffrant pas la contradiction :
Le serveur apporte le billet de Maureen, qui est rapidement échangé contre un chèque. Clémence se lève, sous les acclamations de la salle, tend la main à Maureen qui la prend avec timidité et obligeance. Une larme coule sur sa joue, entraînant avec elle une coulée de maquillage. Les deux femmes sortent main dans la main, souriantes.
Elles montent dans le premier taxi. Clémence donne son adresse. Sans qu’un mot ne soit échangé, sans qu’elles n’aient lâché leurs mains, Clémence pose un baiser tendre très sensuel sur les lèvres de Maureen. L’émotion et le stress sont remplacés par une hilarité communicative, elles peuvent enfin éclater de rire et se serrer l’une contre l’autre. Le chauffeur de taxi ne perd pas une miette de la scène en regardant dans son rétroviseur.
Les baisers deviennent plus érotiques. En déboutonnant lentement la veste de Maureen, Clémence s’ouvre le passage vers le ventre plat et les seins nus de la belle blonde offerte. Du bout des doigts, doucement, elle joue avec les piercings, tirant un peu dessus, provoquant l’érection des tétons et un gémissement voluptueux de Maureen.
Celle-ci ne reste pas sans agir. Tout en rendant avec fougue son baiser à sa maîtresse, elle laisse courir ses doigts sur la robe de soie verte, glissant sa main dans l’ouverture du côté, pour trouver enfin la peau douce et laiteuse, une vraie peau de rousse. Osant à peine tirer sur les clous – « J’ai si peur de te faire mal… murmure-t-elle » - Clémence s’empêche d’embrasser les deux jolies demi-pommes aux mamelons gonflés. De sa main libre, Maureen tire sur un de ses Barbells, allongeant ainsi étonnamment son téton, tout en continuant de remonter sa main sous la robe de Clémence, dévoilant de plus en plus les longues jambes fuselées et couvertes de taches de rousseur.
Se rappelant que son amie n’a plus de culotte, Maureen cherche le contact du sexe, qu’elle imagine parsemé d’une belle toison rousse. Ses doigts trouvent enfin les lèvres, lisses et poisseuses de la sève qui monte. Poursuivant son exploration, elle découvre alors le mont de Vénus, couvert d’une prairie de boucles fines et bien taillées. Très sensible aux goûts et aux odeurs, Maureen ne peut s’empêcher de porter à sa bouche ses doigts couverts de rosée. Elle est submergée par des effluves musqués et boisés. Ce parfum capiteux est terriblement sexuel. Elle ne rêve plus que de plonger son visage entre les cuisses de la femme qui l’accompagne, de s’enivrer de cette liqueur, qui la conduit presque vers un état second, faisant d’elle une assoiffée de sexe, un animal rendu fou par le désir.
La course en taxi se termine à l’entrée de la villa, l’excitation était encore montée d’un cran lorsque Clémence avait elle-même remonté sa robe pour monter à son amante son pubis aux couleurs de l’automne.
Un peu intimidée, Maureen suit son amie qui entre chez elle. Le hall s’allume sur son passage. D’un pas de princesse, Clémence monte les escaliers qui mènent aux chambres. En dégrafant sa robe, elle offre à Maureen, comme seul horizon, la contemplation de ses fesses magnifiques. Elle ouvre une double porte puis se laisse glisser avec grâce sur un magnifique lit à baldaquin. Encore habillée, Maureen vient s’asseoir au bord du lit. Une douce lumière lui permet de découvrir le corps de Clémence, ses longues jambes au grain de peau si délicat, ses cuisses fuselées où se niche le buisson tant désiré, ses hanches rondes et harmonieuses, son ventre plat qui met ainsi en valeur ses seins aux rondeurs voluptueuses que la gravité n’a pas abîmés, son cou d’albâtre et son visage de star américaine. D’une main légère comme une plume, elle survole tous les trésors que lui offre Clémence, fascinée par le corps de cette femme qui pourrait être sa mère et pour qui elle éprouve un désir ensorceleur.
D’un gracieux mouvement d’épaule, dans le crissement délicieux de la soie qui glisse sur sa peau, Maureen fait tomber sa veste. Ses mains caressent lascivement ses seins, puis glissent sur la taille du pantalon, dont elle défait rapidement les boutons. À son tour et avec le même bruissement, le pantalon finit à terre. D’un pas, elle écarte le pantalon, pose fièrement ses mains sur ses hanches, sûre de sa beauté. À la vue de ce corps de femme nue, paraissant si jeune avec ses petits seins et son sexe lisse de petite fille aux grandes lèvres gorgées de cyprine qui coule déjà un peu, à son tour, Clémence sent une vague de désir la dévaster.
L’envie prend le pas sur la parole, et les deux femmes s’enlacent enfin, nues l’une contre l’autre. Les bouches humides et avides se rejoignent, dans un ballet de langues d’adolescentes assoiffées. Les cuisses se mélangent, se serrent. Chacune cherche à frotter son sexe enflammé contre la cuisse de l’autre, pour calmer son besoin d’être touchée. Les bouches se quittent pour mieux happer un sein, sentir gonfler un téton entre ses lèvres. Clémence découvre le contact du métal dans sa bouche, le tintement contre ses dents est à peine couvert par les gémissements de Maureen.
À son tour, la jeune avocate s’empare des seins de son amie. Avant de la lécher d’une langue pointue, elle admire l’aréole grumeleuse rose foncé. Puis, dès que celle-ci est dans sa bouche, elle gonfle et durcit au contact de sa langue. Elle mordille, aspire les seins de la rousse qui, pour l’aider, vient au-dessus d’elle. Maureen adore voir son amie lui offrir ses deux poires surplombant son visage, suspendues. Elle les embrasse longuement. Puis, d’un coup de reins délicat et précis, elle se retourne, rampe et ondule pour se retrouver tête-bêche avec son amie. Elle voit enfin le trésor qu’elle attend depuis que ses doigts l’ont découvert.
Les grandes lèvres entrouvertes lui dévoilent des petites lèvres de la même couleur foncée que les aréoles, déjà luisantes de la cyprine parfumée aux éthers entêtants. C’est d’abord avec son nez qu’elle explore le sexe de son amante. Le parfum a sur elle un effet délirant, elle sent ses tétons durcir et son sexe se recouvrir, à son tour, d’une pellicule de sa liqueur de fille. Elle peut alors commencer à jouer avec sa langue sur et entre les lèvres de Clémence, dont elle se délecte du jus. Elle joue avec les plis de la peau de son amie, les aspire et la suce, pour enfin dégager le bouton, dissimulé à la frontière des poils.
Plus experte, Clémence va vite à l’essentiel et enfonce vigoureusement sa langue dans le sillon de l’abricot de sa jeune amoureuse. Le parfum est très différent, plus discret, plus blond pense-elle, plus jeune, mais terriblement excitant. Elle connaît mieux le corps des femmes et fait rapidement réagir Maureen en accélérant ses caresses sur son clitoris. Elle le dévore et le suçote comme un petit bonbon. De son nez, elle se faufile entre le périnée et la raie obscure de la belle avocate. Elle est merveilleusement surprise par le petit jaillissement de cyprine qui remplit sa bouche, alors qu’elle a doucement glissé un doigt dans l’étoile sombre qui se niche entre ses fesses blanches.
À son tour, Maureen attrape entre ses lèvres le clitoris de Clémence et l’aspire avec application. Elle glisse un doigt dans la raie sombre de son amie pour, elle aussi, jouer avec son anus ourlé, qu’elle pénètre avec une aisance inconnue. Très rapidement, ses mouvements rythmés ouvrent le sphincter étroit, dans lequel elle peut glisser un second puis un troisième doigt. Cette pénétration provoque des ondulations du bassin, annonciatrices de l’orgasme qui secoue longuement Clémence.
Plus tard, les nouvelles amantes somnolent, et Clémence se lève discrètement pour aller chercher du champagne. À son retour, elle retrouve Maureen qui minaude sur le lit. Elle lui tend une coupe et la rejoint sur les draps. Couchées sur le dos, elles ronronnent un moment. Alors, Maureen fait couler le précieux vin sur le triangle de poils acajou. Le breuvage se perd dans les replis des lèvres, provoquant des frémissements chez Clémence. Les fesses en l’air, comme un petit animal, Maureen retourne entre les cuisses de son amie pour se repaître, à nouveau, de son corail parfumé. Sans honte, Clémence écarte ses cuisses et ses mains rejoignent Maureen pour lui caresser les cheveux, ou pour ouvrir elle-même son sexe et aider la langue de son amie.
De la pointe, elle titille le petit espace d’où jaillit le pipi, ce qui chatouille sensuellement la rousse. Elle lèche avec application le mélange de champagne et de cyprine. Elle pose un doigt sur le clitoris et commence à le caresser, à appuyer dessus pour le faire durcir. Dès qu’il commence à gonfler, elle le prend entre ses lèvres pour bien le sucer, alors son doigt s’enfonce dans la vulve foncée. Elle sent que son doigt provoque plus de frémissements que sa langue sur le bouton. Elle glisse donc un second, puis un troisième doigt dans le con offert. Le oui langoureux de Clémence la confirme dans son intuition.
Abandonnant le bourgeon pourtant gonflé, elle commence un lent va-et-vient dans le sexe accueillant. Elle salive beaucoup, pour que les lèvres brillent, soient bien lubrifiées, et qu’un quatrième doigt puisse pénétrer. Sa respiration devient rauque, mais les ondulations du bassin de Clémence sont une invitation à des caresses inavouables. Maureen regarde son index, son majeur, son annulaire et son auriculaire se mouvoir dans le sexe de Clémence. Même si elle a vu des photos sur Internet, elle n’a jamais pensé qu’elle pourrait le faire. Elle replie son pouce pour le joindre aux quatre autres. Elle ose poser ses cinq doigts contre les lèvres du sexe de son amie. Clémence prend le poignet de Maureen pour la guider en elle, pour contrôler la pénétration. Doucement, la résistance des muscles diminue, la main passe une barrière invisible et s’enfonce dans les chairs. Les sensations sont délirantes, pour l’une comme pour l’autre. Maureen voit sa main disparaître dans le ventre de son amie. Elle sent les contractions autour de ses doigts, c’est chaud et fiévreux.
Lentement, Clémence sent ses forces diminuer, et sa résistance faiblir tandis que la main entre en elle. Elle la perçoit qui la remplit, qui comprime doucement ses chairs. Elle aime voir ce poignet si fin bouger en elle, voir le regard paniqué et fou d’excitation de Maureen qui n’ose pas bouger.
D’une voix presque gutturale, Clémence en réclame encore. Elle se sent envahie, possédée par la jeune femme qui bouge enfin sa main, s’enfonçant encore en elle, appréciant l’élasticité du vagin de sa maîtresse. Après quelques allers-retours, Maureen sort ses doigts de la chatte, qui reste un instant ouverte, obscène. Cette fois, toute seule, elle remet ses doigts contre le sexe de sa chérie et, les yeux dans les yeux, délicatement mais fermement, pousse sa main à l’intérieur du ventre affamé. Sans même se toucher, elle jouit en voyant sa main disparaître sous le buisson roux.