Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 12340Fiche technique15082 caractères15082
Temps de lecture estimé : 9 mn
02/03/08
Résumé:  Quoi de plus beau que l'amour qui transcende les cœurs des êtres purs ?
Critères:  fh jeunes amour fellation cunnilingu 69 nopéné init exercice humour -humour -prememois
Auteur : @+ch0uM  (Il y a longtemps que je m'aime, jamais je...)      

Collection : Éternuements & Pirouettes
Avant l'Amour

Quoi de plus beau que l’amour qui transcende les cœurs des êtres purs ? Quoi de plus beau que ces deux jeunes gens qui se préparent à s’offrir l’un à l’autre, quoi de plus tendre que cette avant-communion charnelle de deux êtres qui s’aiment d’un amour si sincère et si fervent ?


Pouf pouf…


Fabrice abandonne alors les lèvres sucrées de Karine, rosies par le baiser intense et passionné qu’ils viennent de partager. Il glisse lentement le long de son fin maxillaire, il suçote au passage la fossette sur son menton étroit et bombé en y faisant tournoyer la pointe de sa langue, il slalome dans les vallons ligneux de son cou, alors que ses mains, tour à tour caressantes ou fermes, flattent ses épaules, massent, frottent, tirent jusque dans le creux de la nuque, et que la longue chevelure auburn de Karine se déverse entre ses doigts épais.


Tout au long de sa piste sensuelle sur ces courbes si parfaites, Fabrice dépose une multitude de petits baisers tendres sur la peau bronzée de Karine légèrement parfumée d’un esprit fleuri, il darde du bout de la langue et dépose une étroite traînée de salive qui luit à la lumière bleutée du lampadaire qui fait face à la fenêtre.


Ce soir, c’est le grand soir. Karine l’a décidé.


Karine est sûre d’elle, de ses sentiments, de son amour : Fabrice, le beau Fabrice, son Fabrice sera son premier. C’est lui qu’elle a choisi pour être son découvreur, c’est lui qui aura cette faveur qu’une fille ne peut offrir qu’une fois dans sa vie. Karine se sent prête à affronter Le Loup et lui offrir son pucelage.


Fabrice est agenouillé à sa droite sur le grand lit, perpendiculaire au corps gracieux de Karine. Il picore une clavicule du bout des lèvres, longe ses côtes en frottant son nez sous les aisselles peu fournies – mais bel et bien odorantes de son désir, de la pointe de son menton il dessine les courbes de sa cage thoracique jusque dans ses sillons côtiers à peine esquissés.


Certes, Karine est un peu irritée par ce contact un peu rêche car le rasage de Fabrice date déjà de ce matin, et un voile sombre sur ses joues témoigne déjà de la résurrection des poils guillotinés dès potron-minet. Mais elle n’en a cure. Seule compte l’émotion de ce moment unique…


En même temps qu’il pose une main brûlante contre ces côtes qu’il est en train d’embrasser, Fabrice passe son bras au-dessus de la poitrine ferme et menue de Karine, il se saisit de son épaule gauche avec force : elle sursaute, surprise par ce contact que ses sens n’attendaient pas.


Il relâche prise doucement, très progressivement. Le pouce placé en pivot en haut de la poitrine, il trace le contour de la clavicule du bout de l’index, laissant les autres doigts posés suivre mollement en contrebas de l’arête. Lorsque sa main atteint le sternum, Fabrice y repose sa paume et son bras pour guider dolemment ses doigts entre les deux monticules tout ronds et rouler en dessous de son sein droit.


Karine dresse la tête, mais ne peut rien distinguer que le contour du crâne de Fabrice, qui continue à lécher avec application aux abords de son sternum. Du bout des lèvres, il remonte taquiner le dessous de son sein droit : Karine frissonne et se laisse retomber lourdement dans l’oreiller, les yeux clos, comme sans vie.


De toute sa bouche, Fabrice s’est maintenant lancé à la conquête du tétin bistre, avançant lentement mais sûrement en larges cercles sur son globe pâle ; par jeu, il évite soigneusement l’aréole claire qui entoure la pointe, attentif à sa progression. Fabrice a bien deviné comme Karine bouillonne derrière ses yeux crispés, comme elle est impatiente qu’il atteigne enfin ce bout de sein, comme elle veut qu’il le happe, le morde, qu’il prenne pleinement possession de la crête si sensible de sa colline mammifère… Il sait bien jusqu’à quel point il peut faire monter le désir de sa tendre amie, et il a bien l’intention de la mener jusqu’à un point insoutenable, pour leur Plaisir.


Soudain, d’un trait, il plaque ses lèvres sur son mamelon, l’aspire vigoureusement, et sa langue entame une danse endiablée avec le téton qui n’en réclamait pas tant, pas si vite, pas si fort, et qui se dresse comme pour donner le change au muscle qui l’entortille vigoureusement.


À cet assaut, Karine gémit sourdement, expire bruyamment, et tout son corps semble se relâcher d’un seul coup de toute cette tension amoureuse accumulée.


Mais Fabrice n’en reste pas là : libérant le sein droit qu’il mordillait, ses lèvres bondissent rapidement sur l’autre téton pour lui administrer un traitement assez semblable, ses doigts viennent prendre la place de sa bouche et pinçoter le bout ocre de son sein droit.


De ses paumes larges et velues, Fabrice masse fermement les deux appas, sa bouche passe sans répit d’un sommet à l’autre pour en lécher, sucer, mordre les extrémités.


La respiration de Karine est devenue saccadée et suit le rythme des mouvements que les mains de Fabrice impriment à ces pastèques adipeuses et dont les pics se dressent avec orgueil.


Mais bientôt, il laisse glisser ses mains le long des hanches de Karine pour reprendre la route qu’il s’est tracée.


Lorsque Fabrice atteint le côté de son bassin, elle sent un long frisson lui remonter lentement des reins, tout le long de la colonne vertébrale et se répandre de sa nuque jusque dans la racine de chacun de ses cheveux.


De la langue et des lèvres, Fabrice arpente les contours de son ventre creusé depuis son sternum, il parcourt les abords du nombril du bout de la langue, il s’amuse à le fouiller, lentement, il s’y attarde encore quelques secondes et reprend sa folle descente jusqu’à la frontière de ce slip d’une blancheur virginale.


Il semble hésiter, Karine s’inquiète.


Des dents, il tiraille sur l’élastique, doucement, et Karine sent autant de coups de boutoir lui percuter le ventre de dedans.


Enfin, oui, enfin, il avance sa langue sous l’élastique jusqu’à atteindre le duvet brun clair qui surplombe le mont de Vénus : Karine s’effondre dans un long soupir de soulagement.


Soudain, comme venu en réplique de ce séisme, un spasme court secoue son ventre, et un effluve bien familier se diffuse dans la pièce. Karine expire longuement. Elle ne pense plus à rien d’autre qu’à son plaisir, elle se lâche…


C’est la première fois que Fabrice lui fait ça, et c’est la première fois qu’elle se déverse aussi fort, aussi abondamment. Elle qui se trouvait très satisfaite de ses expériences solitaires et nocturnes, elle n’imaginait pas qu’une telle puissance puisse se libérer aussi soudainement du creux de son ventre, elle était loin d’imaginer qu’elle pouvait être aussi sensible d’un endroit aussi anodin que la lisière de son slip…


Fabrice s’est immobilisé, il la regarde. Alors que la sensation de félicité béate s’estompe peu à peu, Karine reprend lentement ses esprits et commence à douter d’elle-même : l’odeur de son propre sexe l’effraie. Ou, plutôt, elle craint que ces effluves, témoins de son vif plaisir, ne répugnent Fabrice, elle a peur qu’il s’arrête là, que son odeur de Femme ne le dégoûte, au moment même où elle voudrait qu’il reprenne de plus belle…


… Et c’est ce qu’il fait. Nouveau coup de langue. Nouveau frisson. Bien moins fort, celui-ci… Mais bien là quand même ! Karine gémit ce plaisir nouveau, elle pleurerait presque.


En équilibre sur les genoux, les pieds en balancier, les mains de part et d’autre de sa poitrine, Fabrice la surplombe, portant son ombre sur elle et découpant sa silhouette dans la lumière blafarde du réverbère.


Karine ferme à nouveau les yeux, et à travers le coton qu’elle sait maintenant humide, elle sent le souffle chaud de Fabrice s’approcher de son point sensible.


Un nouveau spasme la secoue, la tord brutalement, lui vrille l’intérieur. Fabrice l’a perçu.


Il promène ses lèvres sur le tissu, sur le côté, les frotte de haut en bas, le long de ses grandes lèvres : Karine se projette tout ce chemin dans sa tête, elle tente d’imaginer où il se trouve, elle plaque l’image de sa bouche sur l’image de ce sexe ouvert et dégoulinant qu’elle aime observer dans son petit miroir après l’avoir flatté, fière de sa féminité révélée.


Elle voudrait bien que Fabrice puisse faire disparaître en un coup de langue magique la barrière de tissu qui désormais la gêne, qu’il accède enfin aux demandes pressantes de cette intimité ruisselante, à ses nymphes écarquillées pour recevoir ses caresses : Karine attend, crispée, que Fabrice se jette à bouche perdue sur son sexe détrempé qui implore le contact…


Au lieu de ça, ses lèvres agiles et sa langue brûlante poursuivent leur tracé humide dans le creux de ses cuisses, lapant, léchouillant, errant sans but apparent, de-ci, de-là.


Fabrice fait glisser sa main le long de sa hanche, Karine soupire profondément. Il l’assaille de toutes parts, de ses mains, de sa bouche, elle a l’impression qu’il est partout sur son corps, et elle adore ça !


Les doigts de Fabrice se faufilent sous l’élastique de son slip, le longent d’un côté à l’autre, reviennent, plongent vers une fesse : Karine se cambre, pour l’inciter à continuer ses découvertes, l’inviter à passer dans son dos, à suivre le sillon de ses lombaires pour glisser dans la profonde vallée accueillante de ses fesses…


Une fois, deux fois, trois fois, les ongles de Fabrice glissent entre l’élastique et la peau de Karine ; il feint d’ignorer les attentes de la jeune femme, qu’il devine pourtant sans peine !


La paume reposée sur un genou, il joint le pouce à l’index et commence à tirer sur le slip de Karine. Comme instinctivement, elle soulève les fesses, plus pour l’appeler que l’aider à retirer ce sous-vêtement qu’elle trouve maintenant bien encombrant.


Fabrice tire doucement sur le coton et emmène sa culotte jusqu’à mi-cuisses, alors que de la bouche il revient vers sa fontaine d’amour ; elle halète comme au sortir d’un 100 mètres nage libre.


Elle sent que Fabrice a changé de position, qu’il est maintenant allongé à ses côtés. D’une main, il masse sa fesse droite, titille son coccyx, à l’orée de la raie de son cul, alors que son autre main paresse sur l’aine opposée.


Elle sent comme une énorme boule se former au milieu de son ventre, osciller de haut en bas, gonfler encore, elle attend avec impatience le moment où ça va éclater, pour inonder encore un peu plus sa chatte déjà bien trempée.


Mais, lorsqu’elle avance la main droite pour agripper l’oreiller, se retenir à quelque chose, elle se heurte à la cuisse musclée de Fabrice.


Elle sursaute, surprise et écarquille les yeux pour mieux distinguer dans la pénombre, fronce les sourcils : ce sexe d’Homme qui lui fait face la regarde étrangement de son œil unique en balançant de la tête comme une vache folle.


Instinctivement, Karine l’empoigne, comme par réflexe, à deux mains, comme pour le retenir, l’empêcher, ne sachant trop que faire de cette hallebarde de chair turgescente…


Il faut bien qu’elle en fasse quelque chose, pourtant ! Elle adore ces caresses délicieuses que Fabrice lui prodigue avec tant de délicatesse, tant de précision et diabolique, mais elle ne s’était en aucun cas imaginé lui rendre la pareille !


Le ballon que Karine avait senti se gonfler dans son giron s’est complètement vidé, toute son excitation est retombée d’un seul coup.


En même temps, elle sait qu’il a voulu cette position, qu’il sera déçu, et qu’il risquera de lui en vouloir si elle ne se force pas un peu, si elle refuse de gober ce Cyclope, car elle ne doute pas que c’est ce qu’il attend d’elle…


Elle souffle doucement sur le casque fendu, violacé, Fabrice pousse un long gémissement rauque. Elle souffle à nouveau, plus fort, par petits à-coups : il s’est immobilisé, raidi. Il attend, il l’attend…


Dans sa paume, elle sent les battements violents de son cœur qui poussent et gonflent son mât de beaupré tendu vers elle.


Avec un sentiment mêlé de dégoût et d’une volonté confuse de lui faire plaisir, elle avance la pointe de la langue et lape timidement le bout du vit dressé qui n’attendait que ça.


Fabrice étouffe un nouveau cri et plonge à nouveau ses lèvres sur le bouton d’amour décapuchonné de désir et l’aspire, en bien moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.


Sous ce coup qu’elle n’attendait plus, elle se tétanise et, cette fois-ci, une énorme vague de plaisir, d’une force totalement inconnue jusqu’alors, déferle sur elle et vient se répandre longuement sur les doigts de Fabrice.


Fabrice avance ses hanches, sans brusquerie, son gland vient se placer à l’entrée de la bouche de Karine, elle ferme les yeux, ses lèvres s’ouvrent comme une fleur pour laisser cette lance de chair se blottir au creux de sa langue.


Instinctivement, elle aspire, suçote, darde sa langue contre le frein… Fabrice, se fige, se tétanise ; surprise, elle arrête d’aspirer le gland qui lui remplit la bouche, elle laisse dérouler sa langue, il respire à nouveau, elle aspire à nouveau en avançant ses lèvres plus loin sur la hampe, il laisse échapper un petit cri, elle le relâche, il soupire.


Alors, Karine encercle d’une main le sexe de Fabrice et place l’autre main sous ses bourses poilues, comme pour les soupeser de la paume. Il expire bruyamment.


Karine, qui avait commencé à faire aller et venir doucement sa bouche sur l’appendice gonflé à tout rompre, s’arrête brusquement, le gland contre le palais. Elle serre la hampe, Fabrice gémit. De toutes ses hanches, il essaie de pousser son sexe un peu plus en avant, jusque dans la gorge de Karine, mais elle le retient…



Karine tousse, une fois, deux fois, crie faiblement, la bouche pleine du phallus de Fabrice, elle essaie de le repousser en grommelant :



… Et l’instant d’après, elle répand son dîner sur le lit, en éclaboussant copieusement son ex-futur-amant.