n° 12365 | Fiche technique | 12277 caractères | 12277Temps de lecture estimé : 8 mn | 10/03/08 |
Résumé: Comme tous les matins, je me traîne sur le quai comme une âme en peine. Soudain, je la vois... | ||||
Critères: fh inconnu train voir exhib intermast fellation cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Merlincurieux Envoi mini-message |
Comme tous les matins, je me traîne sur le quai comme une âme en peine. Difficile d’aller au travail. Encore plus en ce mois de juillet caniculaire. Il y a peu de monde sur le quai, peu de gens dans le train gris fatigué qui arrive. Je monte dans un wagon quasi vide. Et je la vois. Une femme splendide, brune, la quarantaine, un bronzage impeccable. Elle porte une légère robe estivale dévoilant sa belle poitrine. Ses jolies jambes croisées sont dévoilées jusque mi-cuisses. On devine la bretelle d’un coquin soutien-gorge de dentelle rouge dépassant de sous sa robe. Je me place de manière à pouvoir la voir, l’admirer, légèrement en diagonale.
Le train redémarre tandis que je me plonge dans la contemplation de cette femme. Elle n’est pas seulement belle, mais également élégante, et chacun de ses gestes est empreint d’une grâce infinie. Je me gorge de sa beauté, regrettant le trop court trajet qui nous mènera à Paris. Pour une fois, j’appelle de mes vœux un accident, un retard, n’importe quoi qui me permettrait de rester avec elle. Mais rien. Rien que le doux balancement du train.
Mes pensées errent sur son corps à l’unisson de mon regard. Je m’imagine découvrir son corps, savourer la caresse de mes mains sur sa peau, lentement, centimètre après centimètre. J’imagine sa respiration s’accélérer tandis que je la dénude, ses tétons pointer sous mes coups de langues délicats, ses cuisses s’ouvrir, son corps venant à ma rencontre.
Je m’aperçois qu’elle me regarde, maintenant. Perdu dans mes rêveries, je n’ai pas été assez discret. Je rougis d’un air coupable. Mais son sourire amusé me rassure. Elle croise et décroise lentement ses jambes, laissant sa robe remonter encore largement, deux pans tombant de chaque côté de ses cuisses et les découvrant plus encore. Je lui souris timidement. Elle semble apprécier cette admiration lointaine, et me récompense en déboutonnant le premier bouton de sa robe. Sa lourde poitrine gainée de dentelle rouge m’apparaît fugacement au gré de ses mouvements, tantôt exposée à mes regards, tantôt dissimulée dans sa robe. Tous ses gestes sont d’une affolante sensualité, d’une classe incomparable.
Elle semble m’ignorer totalement, plongée dans son magazine. Mais elle s’est tournée vers moi, ses jambes parfaitement exposées à mon seul regard, les autres voyageurs ne pouvant la voir. Mon érection devient difficile à supporter. Je replace discrètement ma queue dans mon boxer trop serré. Je la vois alors sourire d’un air gourmand, un bref instant. Elle m’observe sur le reflet de la vitre, ne perd pas un de mes regards, pas un de mes gestes.
Je laisse ma main sur mon sexe raide et, la regardant droit dans les yeux, commence un va-et-vient discret. Elle m’ouvre légèrement ses cuisses, révélant un string rouge, sans cesser, apparemment, de lire son magazine. Je me caresse pour elle, en son honneur, au milieu de cette rame de train. Et elle, pour me remercier de cet hommage à sa beauté, m’offre la vision de son corps, à défaut de s’abandonner à mes caresses.
Je vois que mes attentions ne la laissent pas indifférente. Ses tétons pointent sous sa sage robe d’été. Et une trace humide apparaît sur son string rouge qu’elle me donne à voir sans réserve, maintenant cuisses largement ouvertes, robe écartée pour ne plus rien dissimuler.
Mais le train arrive en gare. Elle se rajuste vivement et me sourit, les joues rosies sous son hâle, refermant son dernier bouton. Nous descendons ensemble, sans un mot, complices, puis elle s’éloigne d’une démarche féline dans la gare, noyée dans la foule, tandis que je la regarde disparaître.
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Le lendemain, fébrile, j’attends mon train sur le quai. Déception. Le train arrive. Elle n’est pas là.
La semaine s’écoule ainsi. Chaque matin, je l’espère, chaque matin, je me retrouve seul avec mes rêves. Cette femme me hante. Je la désire, je la veux du plus profond de mon âme. Mais elle semble s’être évaporée comme un songe fiévreux s’évanouit au réveil.
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À l’unisson de mon humeur, le temps vire au gris, devient maussade, se rafraîchit au point que je doive me remettre en costume. Moi qui mourais de chaud il y a une semaine, me voilà à grelotter sous une pluie fine ce lundi matin.
Le sempiternel train gris revient. Mais, le miracle s’accomplit ! Elle est là ! À la même place ! Et je la vois avec plaisir chercher quelque chose du regard sur le quai. Son regard s’arrête sur moi, me fixe, et elle me sourit franchement, l’air soulagé.
À mon entrée dans le wagon, elle m’ignore, semble concentrée, à lire son éternel magazine. Mais je la sens plus détendue, comme libérée d’une longue attente. Cette fois, je me place sur la banquette, juste en face d’elle. Nous sommes dissimulés aux yeux des autres voyageurs derrière la cabine des contrôleurs. Je m’installe sagement, mon regard parcourant son corps superbe comme un naufragé aperçoit une île, avec désir, avec joie et un peu incrédule de ma chance.
Elle porte un strict tailleur noir, avec une veste et une jupe légèrement fendue ; elle a mis des talons aiguilles ; ses jambes sont gainées de bas noirs. C’est la femme d’affaire dans toute sa splendeur, hautement désirable, inaccessible.
Le train démarre. Je ne veux plus perdre de temps. Je la veux. De suite. Ici. Je prends avec douceur son magazine et l’ôte de ses mains. Elle me laisse faire. Son superbe regard brun me fixe, un demi-sourire erre sur ses lèvres entrouvertes. Je tends ma main vers sa joue, et la caresse, remontant vers sa nuque. Les yeux mi-clos, elle s’abandonne à cette tendre caresse, tandis que je soupire du simple plaisir de toucher enfin sa magnifique peau bronzée.
J’approche mon visage et effleure ses lèvres d’un baiser, léger d’abord, puis, alors qu’elle vient à ma rencontre, de plus en plus appuyé. Nos bouches s’entrouvrent, nos langues se découvrent, se titillent, se caressent, puis s’entremêlent fougueusement tandis que la passion retenue nous submerge enfin. Ses mains s’accrochent à moi, jouent dans mes cheveux, caressent mon dos, se glissent sous ma veste qu’elle repousse.
Nous nous séparons enfin, à bout de souffle, pantelants, enlacés encore, grisés par la folie de cette étreinte.
La femme d’affaire a disparu, laissant la place à une femme sensuelle, affolante, excitante. Je me mets à l’embrasser fougueusement, avant que mes lèvres ne descendent au creux de son cou, vers ses épaules. J’ouvre sa veste, et enfouis mon visage entre ses seins que je me mets à lécher, à caresser, à peloter, les faisant jaillir du superbe soutien-gorge noir à balconnet leur servant d’écrin. Mon appétit semble la ravir, elle s’offre, sans un mot, ses mains courent sur la peau de mon dos qu’elle griffe lorsque je me mets à suçoter ses tétons.
Une de mes mains quitte sa poitrine pour remonter entre ses cuisses. Je découvre qu’elle porte un porte-jarretelles et des bas de soie noire. Elle me laisse totalement faire, s’abandonnant avec délices à mon désir.
Je me mets alors à genoux et fais glisser son string déjà fort humide. Elle s’ouvre largement, s’agrippant à la banquette pour ne pas tomber, haletante, rougie par l’excitation. Je me saisis de ses douces cuisses et les mets sur mes épaules, ma langue venant effleurer ses lèvres ruisselantes, déjà entrouvertes. Elle se cambre à ce contact, retenant un gémissement, mais ne me quittant pas des yeux.
Je commence alors à parcourir sa fente de ma langue, de haut en bas, de plus en plus profondément, le goût fort de son sexe me chavirant, me rendant de plus en plus fou de désir. Son bouton d’amour jaillit sous ma langue, tendu, gorgé de sang. Je le titille de ma langue, l’agace, avant de le suçoter délicatement. Son corps ondule sous ces caresses, réagit à chaque effleurement, à chaque petit coup de langue. Elle est mon violon, ma langue est mon archet.
J’aspire alors son clitoris en lui enfonçant profondément deux doigts dans la chatte. Elle m’engloutit, chavirant dans un orgasme qui la soulève, la cambrant totalement, appuyée sur ma bouche. Je bois son jus qui me trempe le visage. Je me redresse et viens sur sa banquette, l’enlace, l’embrasse tendrement, partageant le goût de son plaisir. Ce baiser, calme, profond, est plus fort encore que notre première étreinte.
Sa main vient avec dextérité ouvrir mon pantalon. Elle plonge à l’intérieur et s’empare fermement de ma verge qu’elle se met à masturber lentement. Puis, avec un regard gourmand, elle se penche sur moi et me prend en bouche.
Je suis tout à elle. Elle me suce avec douceur et beaucoup d’habileté. Ma main caresse sa nuque, son dos, l’encourageant doucement. Mais nul besoin d’encouragement ! Elle me pompe avec ferveur, profondément, attentive à mon plaisir. Le reflet dans la vitre de cette superbe femme me suçant avec amour est incroyablement érotique ! Je ne peux plus tenir : je veux venir en elle.
Je la fais se redresser. Elle comprend parfaitement mon désir, ce désir qu’elle partage si totalement. Je m’installe confortablement, et trousse sa jupe sur ses reins tandis qu’elle m’enfourche.
Je me saisis de ses hanches, et l’aide à rester stable tandis qu’elle s’empale lentement sur ma queue raide et vibrante d’impatience. Je la vois rejeter la tête en arrière, yeux clos, tandis que nous fusionnons, expirant profondément au fur et à mesure que je la comble.
Nous restons un moment ainsi, nous embrassant profondément, avant qu’elle ne se mette à aller et venir sur ma verge, jouant magistralement de son corps, variant de rythme, d’intensité. Des perles de sueurs apparaissent sur sa poitrine, que je lèche avec délectation. ; sa sueur salée laisse un goût agréable sur ma langue. Son sexe m’engloutit tout entier, nos pubis se rejoignent, s’éloignent, se retrouvent inlassablement. Mes mains caressent son corps, ses fesses, pelotent ses seins pour revenir sur ses hanches. Nous entrecoupons de baisers fougueux cette fabuleuse cavalcade. Je suis parcouru de longs frissons de plaisir, d’une intensité inégalée. Son regard enfiévré augmente le plaisir que j’éprouve, car je sais qu’elle partage les mêmes sensations, la même passion.
Comme elle commence à fatiguer, je la fais se relever, et la positionne en levrette. Je m’accroche à elle pour ne pas tomber, et la pénètre d’un coup sec, ce qu’elle accepte avec plaisir en venant à ma rencontre. Je me mets alors à la prendre vite, fort, profondément, parfaitement accompagné par de savantes ondulations de son bassin.
Notre étreinte devient alors frénétique ! Je sens mon plaisir monter mais ne veux pas jouir avant de l’avoir satisfaite ! Je me déchaîne alors, la sautant littéralement. Je ne peux voir son visage, mais elle accepte mes assauts avec un sensible plaisir. Je me retiens, le plus possible. Et suis enfin récompensé par son second orgasme, qui la tétanise, tandis que je ne cesse de la prendre. Son sexe se contracte sur le mien, m’enserre, dans un doux étau qui me fait jaillir à longs jets au fond de son vagin.
Nous nous séparons à regret, comme choqués de tant de plaisir, puis nous rajustons, nous enlaçons, savourant le calme après la tempête, si profond, si bon à partager. Nos derniers baisers deviennent tendres, calmes, profonds.
Mais le train arrive en gare. Je me contrains à la lâcher, elle s’oblige à se redresser. Nous échangeons un regard frustré. Elle me susurre :
Puis, elle descend après un dernier baiser effleurant mes lèvres.