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Temps de lecture estimé : 31 mn
19/03/08
corrigé 31/05/21
Résumé:  Variation sur la chanson "Jeanneton prend sa faucille".
Critères:  fh hplusag jeunes inconnu campagne jalousie cunnilingu pénétratio humour -humour
Auteur : Cidoup            Envoi mini-message

Collection : Chansons grivoises
Association de bienfaiteurs

Variation sur la chanson Jeanneton prend sa faucille




Jeanneton prend sa faucille

Lahirette, lahirette,

Jeanneton prend sa faucille

Et s’en va couper des joncs (bis)





Jeanneton regarde sa mère un sourire en coin.



La jeune fille range sa couture. Des coups contre la porte lui font lever la tête. Elle se lève pour aller ouvrir.



Amélie se précipite et fait entrer un homme d’âge mûr, l’air respectable.



Drôle de surprise, pense Jeanneton, avoue donc maman, que tu l’attendais avec impatience cette visite.



Amélie présente une chaise. Monsieur Augustin prend place.



Elle se précipite vers le placard, sort une bouteille et un verre qu’elle remplit. L’homme renifle la boisson, en mire la couleur, puis l’avale à petits coups. Il repose le verre vide en faisant claquer sa langue.



Un ange passe.



Jeanneton s’approche du bonhomme. Elle ramasse le verre. Il la retient par le bras.



Augustin soulève la jupe et le jupon pour poser la paume à l’arrière du genou.



Amélie ramasse le linge et la corbeille à couture.



La jeune fille remplit le gobelet. Augustin farfouille sous le jupon. La caresse fait frémir la jeune fille. C’est plus fort qu’elle, elle sait qu’elle ne devrait pas le tolérer, surtout en présence de sa mère, mais ne peut contenir le soupir de plaisir que les doigts fureteurs lui arrachent.



La main remonte entre les cuisses. Jeanneton serre les lèvres. Sa mère va revenir, pourvu qu’elle ne s’aperçoive de rien ! Elle serait terriblement déçue de voir qu’Augustin ne lui fait la cour que pour avoir la fille.



Sa caresse atteint l’entrejambe. Jeanneton tremble sans pouvoir se dérober.



Augustin consent à la libérer.



Le retour de sa mère dans la pièce principale empêche Jeanneton de s’écrier. Amélie fronce les sourcils en voyant sa fille tout près de son soupirant.



Deux minutes plus tard elle descend, un châle sur les épaules et un foulard dans les cheveux. Par la porte de communication restée ouverte, elle voit sa mère de dos. Amélie est coincée contre la table par Augustin. Sa jupe et son jupon sont relevés par le bonhomme qui s’avance en écartant les cuisses. Il regarde la jeune fille qui peut lire sur ses lèvres « à demain ». Elle tourne la tête et ferme la porte avec fracas. Elle est furieuse… et jalouse ! S’il a tant envie d’elle, pourquoi fait-il l’amour à Amélie ?



Elle va dans la remise prendre une faucille et la remorque.


Ah ! Elle s’en souviendra de sa première visite chez Augustin. Elle était toute retournée du décès récent de son père et sortait souvent pour éviter de se retrouver en tête-à-tête avec sa mère qui pleurait tout le temps. Dans le village, les garçons voulaient profiter de son désarroi. Un jour qu’ils s’étaient mis à plusieurs et qu’elle désespérait s’en sortir sans dommage, Augustin avait pris sa défense. Il avait mis les garnements en fuite et l’avait invitée à se réfugier chez lui. Il avait su l’amadouer par de belles paroles. La pauvre Jeanneton était encore innocente à cette époque. Elle était tout heureuse que quelqu’un d’aussi important que monsieur Augustin s’abaisse à s’occuper d’elle. Quelques verres de liqueur avaient eu raison de sa timidité et lorsqu’elle s’était rendue compte où les caresses la conduisaient, il était trop tard. Ses faibles protestations n’avaient pas arrêté le bonhomme, d’autant que les gémissements de plaisir arrachés par des doigts habiles les contredisaient. Fataliste, elle l’avait laissé cueillir la fleur de sa virginité (Autant lui qu’un autre… de toute façon, elle ne l’aurait pas gardée longtemps…). Oh ! Il ne lui avait pas fait bien mal, la douleur et la perte de son pucelage furent vite effacées. Elle doit s’avouer qu’elle a même ressenti un certain plaisir et n’arrive pas à regretter.


Si les choses en étaient restées là, cela aurait été même bénéfique pour Jeanneton. Les garçons ne lui faisaient plus peur. Malheureusement, peu psychologue, Augustin crut bon, pour s’assurer la docilité de la jeune fille, de faire la cour à la mère, et quand celle-ci fut bien accrochée, il menaça Jeanneton de révéler leur liaison. Cela avait fâché la jeune fille qui du coup avait refusé ses invitations, qu’autrement elle aurait été prête à accepter.


Jusqu’ici elle a tenu bon, malgré les frissons que les mains fureteuses déclenchent à chaque visite mais elle ne sait pas comment faire pour sauvegarder sa réputation sans faire de la peine à sa mère.


Elle referme la porte de la remise et tire la carriole…




En chemin elle rencontre

Lahirette, lahirette,

En chemin elle rencontre

Quatre jeun’s et beaux garçons (bis)




Dans le village, des garçons sourient à Jeanneton. Elle leur répond. Ils sont bien gentils mais… Avec certains aussi, elle s’est laissée aller… sans grand enthousiasme, encouragée par ses amies à qui elle avait avoué la perte de son pucelage.



Jeanneton les avait calmées en déclarant que si elle tentait une expérience, ce ne serait pas avec les petits copains de ses amies. Elle avait porté son dévolu sur René, un garçon un peu timide qui lui faisait les yeux doux. Déception. Le va-et-vient de la queue dans son ventre ne lui avait apporté aucun plaisir, tout juste le regret de ne rien éprouver. Ses amies ne la comprenaient pas.



Jeanneton ne se sent pas le courage de persévérer dans ses recherches. Passant devant la maison d’Augustin, elle soupire. Elle ne garde pas un mauvais souvenir de la première fois… Si seulement il n’avait pas courtisé sa mère… Est-ce qu’elle ira demain au rendez-vous ? Elle est incapable de prendre une décision, partagée entre l’envie de retrouver les sensations agréables entrevues et la colère que le comportement du bonhomme envers sa mère lui occasionne.


Elle quitte le village vers l’étang voisin où elle sait trouver des joncs. Elle rencontre ses trois amies qui conduisent les chèvres au pâturage.



Fanchon propose :



Jeanneton accepte avec plaisir. Elle écoute ses amies comparer les performances de leurs amoureux. Ah ! Si elle pouvait en dire autant ! Arrivée au carrefour, elle les quitte et s’enfonce dans le petit bois…



oooOOOooo




Un car brinquebalant s’arrête au bord de la route. Quatre garçons en descendent. Le car démarre dans un bruit de ferraille et disparaît dans la poussière. Les jeunes gens regardent autour d’eux. La campagne est déserte.



Jeanneton débouche d’un sentier, tirant sa carriole pleine de joncs.



Les quatre garçons s’avancent vers la jeune fille.



Il prend les devants et salue Jeanneton avec déférence.



Celle-ci n’a pas l’habitude de tels égards. Elle est tout émue et en oublie de répondre.



Ils entourent la jeune fille. Jean-Luc veut tirer la carriole. Jeanneton est gênée de faire travailler d’aussi beaux jeunes hommes si bien habillés.



Jeanneton sourit et lui abandonne son chargement. Elle est fière d’accompagner de si jolis garçons, si polis. Ce n’est pas comme les gars du village, qui ne brillent pas par leur bon goût et ne savent pas prononcer une phrase sans un gros mot ou un juron. Elle regrette que ses amies ne soient pas là pour assister à son succès. Au bout d’une centaine de mètres, Jean-Paul se frappe le front.



Jeanneton les regarde disparaître…




Le premier un peu timide

Lahirette, lahirette,

Le premier un peu timide

Lui caressa le menton (bis)




Jeanneton est un peu inquiète d’être face à un seul garçon. Leur nombre la rassurait. Tandis que maintenant… Que fera-t-elle s’il s’avise de lui sauter dessus ? Se mettra-t-elle à crier, à ameuter le voisinage au risque de sa réputation ? Ou au contraire subira-t-elle l’assaut passivement, comme elle en a pris l’habitude ? Une petite voix intérieure lui susurre : Et si avec lui c’était différent ? Elle jette un coup d’œil à son chevalier servant. Il tire la carriole avec courage et la regarde en souriant. Elle s’en veut de ses mauvaises pensées.



Jeanneton le regarde avec des yeux ronds. En quoi est-ce extraordinaire d’aider sa mère ?



Jean-Luc pose la main sur la hanche de Jeanneton.



Sans savoir pourquoi, la main sur la hanche gêne tout à coup Jeanneton. Elle l’écarte et s’en veut immédiatement de ce geste de défiance. Pourvu que ce jeune homme ne le lui en veuille pas ! Il n’insiste pas et lui sourit. Ils cheminent quelques pas sans rien dire.



Ce jeune homme veut parler au maire. C’est donc quelqu’un d’important. Il ne s’agit pas de faire mauvaise impression. Elle se rapproche de Jean-Luc. Ils se frôlent la main en marchant.



Jean-Luc arrange les boucles et caresse le cou au passage. Jeanneton ferme les yeux. Ils sont parvenus au milieu du bois. Le chemin traverse une petite clairière couverte d’herbe verte. Le garçon lâche l’attache de la carriole et prend Jeanneton par les épaules à bout de bras.



La comparaison, qu’elle ne comprend pas bien, flatte la jeune fille.



Jean-Luc se dit qu’il a marqué un point.



Elle ne sait pas ce que cela signifie, mais ne réclame pas plus de précisions - que Jean-Luc serait incapable de fournir. Il l’attire peu à peu.



Il l’attire un peu plus.



Il plonge son regard dans les yeux de Jeanneton.



Il pose sa bouche sur celle entrouverte de la jeune fille.



Sa langue sépare les lèvres, s’enroule autour de celle de Jeanneton.



Jamais celle-ci n’avait été embrassée de la sorte. Que c’est agréable ! Elle est bien contente d’avoir rencontré ce jeune homme si sympathique, qui parle avec distinction et embrasse si bien. Elle pose la bouche sur celle du jeune homme, pour réclamer un autre baiser. Celui-ci, dans le dos de la jeune fille, voit Jean-Louis s’avancer, la couverture sur le bras. Il lève le pouce en signe de triomphe.



Il lui soulève le menton d’une caresse légère. Jeanneton, interloquée, n’a pas la présence d’esprit de le suivre et reste là, les bras ballants…




Le second un peu moins sage

Lahirette, lahirette,

Le second un peu moins sage

La coucha sur le gazon (bis)




Jean-Louis attire Jeanneton contre son épaule. Interloquée par la soudaineté de la disparition de Jean-Luc, la jeune fille laisse le garçon l’embrasser dans le cou.



Elle ne sait plus ce qu’elle désire, le retour de Jean-Luc qui embrasse si bien ou rester avec Jean-Louis, dont les bisous dans le cou lui donnent des frissons. Il la conduit doucement vers la couverture étendue à l’ombre. Elle regarde si son premier compagnon ne veut pas revenir.



Elle consent à s’asseoir, les bras autour des genoux, la tête un peu penchée en avant. Jean-Louis l’embrasse à nouveau dans le cou.



Sans attendre la réponse, il promène un bout de langue sur l’oreille.



Elle secoue ses boucles châtaines, étend les jambes et s’appuie sur ses mains en arrière du corps.



Jeanneton respire profondément, en fermant les yeux et rejetant la tête en arrière. Jean-Louis, d’un bras, soutient les épaules de la jeune fille. L’autre main empaume un sein et il l’embrasse à la naissance de la gorge.



Ces baisers multipliés font tourner la tête à la jeune fille, qui n’a pas l’idée de résister quand le garçon la pousse doucement en arrière, l’obligeant à s’étendre sur la couverture. Il parsème la figure de petits bécots, sur le front, les yeux, les joues, la bouche.



Jeanneton entrouvre les lèvres pour recevoir une langue qui explore sa bouche. Tout à la joie de retrouver à nouveau la délicieuse sensation découverte avec Jean-Luc, elle ne prend pas garde que des doigts habiles délacent son corsage et se glissent dans l’ouverture.



Nouveau baiser. Quand Jean-Louis s’écarte pour reprendre haleine, la poitrine de la jeune fille est découverte. Il se jette sur les tétins qu’il aspire et titille de la langue.



Sans se faire remarquer, Jean-Marc s’agenouille à leur côté.



Cri de surprise de Jeanneton, vite étouffé par un baiser du nouvel arrivant.





Le troisième encor’moins sage

Lahirette, lahirette,

Le troisième encor’moins sage

Souleva son blanc jupon (bis)




Fermement maintenue par Jean-Marc, Jeanneton regarde le garçon s’éloigner.



Il reprend la bouche qui ne se dérobe pas. Sa main patouille la poitrine découverte, ses doigts triturent les tétins fripés d’émotion.



Il recule en rampant. Sa tête se trouve à hauteur des seins, qu’il couvre de bécots et de suçons.



La caresse sur sa poitrine fait frissonner Jeanneton. Elle appuie sur les cheveux de son amoureux, pour lui faire comprendre de continuer ses baisers. Le garçon lance la main sur le genou, la glisse sous la jupe et le jupon, et les soulève en remontant le long de la cuisse.



La jeune fille est un peu déçue en sentant les doigts s’introduire dans son sexe. Ces garçons, tous les mêmes ! Ils ne pensent qu’à baiser ! Enfin, celui-là, il a su auparavant l’émouvoir par ses caresses sur la poitrine. Elle est tout étonnée de voir que Jean-Marc découvre son ventre et le caresse, au lieu de se placer entre ses cuisses. Mieux ! Le garçon rampe encore plus bas et vient poser la bouche sur la touffe de poils.



Les doigts découvrent le clitoris. Les lèvres le happent et le serrent.



Jean-Marc reprend sa caresse buccale.



Jeanneton agrippe les cheveux du garçon, dont elle maintient la tête contre son ventre. Jamais personne ne l’avait caressée ainsi. Elle avait bien découvert toute seule que son doigt sur son sexe pouvait l’émouvoir, son seul plaisir sexuel jusqu’à ce jour, mais ce n’était rien en comparaison avec la jouissance qui l’enveloppe.



Jean-Marc mordille la petite excroissance de chair.



La jeune fille balance la tête de part et d’autre. Elle serre les cuisses autour des joues du garçon. Pour être plus à son aise, il place les jambes de la jeune fille sur les épaules et reprend sa sucette.



Il explore du doigt l’entrée du vagin…



…et l’anus. C’en est trop pour la jeune fille qui se cambre en arrière sous l’aiguillon du plaisir.



Jean-Marc insiste et lèche avec délice les sécrétions qui sourdent du vagin. Nouvel orgasme.



Jeanneton retombe inerte les yeux clos, toute remuée d’avoir éprouvé sa première jouissance de femme. C’est de ça que parlaient ses amies ? Elle les comprend maintenant et rend grâce à ce garçon qui a su le lui faire découvrir. Elle ne s’est pas rendu compte que ce n’est plus Jean-Marc qui la cajole, mais Jean-Paul…




Ce que fit le quatrième

Lahirette, lahirette,

Ce que fit le quatrième

N’est pas dit dans la chanson (bis)




…Jeanneton tire sa carriole sur le chemin. Elle est encore flageolante sur ses jambes. Quel après-midi ! D’abord Jean-Luc et ses baisers, puis Jean-Louis et ses caresses sur les seins, Jean-Marc et ses baisers sur… Jeanneton rougit. Elle ne pensait pas, n’aurait jamais eu l’idée qu’on puisse l’embrasser là, entre les jambes. Elle doit s’arrêter et s’appuyer sur sa carriole pour ne pas tomber au souvenir du plaisir qui l’avait secouée. Et enfin Jean-Paul… Dire que jusqu’ici elle appréhendait l’introduction d’un sexe masculin ! Par deux fois il l’a fait jouir. Pour ne pas crier, elle avait mordu la chemise du garçon. Elle connaît maintenant le grand frisson et n’aspire qu’à le retrouver. Les quatre jeunes hommes resteront-ils dans les parages ?



Elle est trop heureuse et veut faire partager son bonheur.



Au lieu de prendre la direction du village, elle tourne vers le champ à Jules, où elles sont allées faire paître les chèvres. Jeanneton danse presque en les rejoignant.



Les trois filles entourent leur amie et écoutent avec intérêt son récit…



Elle est un peu jalouse, mais sait bien qu’elle ne peut pas conserver l’exclusivité des quatre jeunes gens. Les deux autres filles, vexées de ne pas avoir été aussi rapides, pressent Jeanneton de questions.




Si vous le saviez mesdames

Lahirette, lahirette,

Si vous le saviez mesdames

Vous iriez couper des joncs (bis)





Jean-Luc secoue la couverture pour la débarrasser des brins d’herbe et la plie sous son bras.



Celui-ci reste seul dans la clairière au moment où Suzon débouche. La jeune fille stoppe, étonnée. Jeanneton avait parlé de quatre garçons. Se serait-elle trompée d’endroit ? Le jeune homme ne lui laisse pas le temps de réfléchir. Il s’approche et la salue bien bas.



Quelques minutes plus tard, il quitte les lèvres de la jeune fille et la place entre les mains de Jean-Luc.



Suzon s’accroche au cou du nouveau venu et colle ses lèvres sur sa bouche. Il ne met pas longtemps à la coucher sur la couverture et à dénuder sa poitrine. La jeune fille sourit aux anges. Son ravissement s’accroît lorsque Jean-Louis soulève jupe et jupons pour embrasser son sexe. Jeanneton n’avait pas menti ! Ces garçons sont formidables ! Comme son amie auparavant, elle éprouve un premier orgasme clitoridien, sensation inconnue jusqu’alors.



Celui-ci a à peine le temps de dégainer son sexe que Suzon l’attire en elle. Elle ne se contente pas de subir ! D’un coup de reins, elle retourne la situation et se retrouve à califourchon sur le jeune homme. Elle donne libre cours à sa boulimie de sexe et chevauche son pourfendeur avec ardeur…



oooOOOooo




Dans le champ de Jules, Fanchon ne cache pas son impatience. Elle regarde si Suzon réapparaît sur le chemin.



Elle se lève et rejoint son amie.



Fanchon court vers le petit bois. Elle débouche dans la clairière au moment où Jean-Marc termine de se réajuster. Il s’approche de la nouvelle venue.




oooOOOooo




Jean-Paul vient à peine de céder la place à Jean-Luc, qui commence à soulever le jupon de la jeune fille, lorsque Lison se pointe à la lisière de la clairière. La jeune fille n’a pas eu la patience d’attendre le retour de Fanchon en compagnie de Jeanneton et Suzon toutes pleines de leur aventure, pour bénéficier à son tour des services des jeunes gens. Un instant interloqué Jean-Paul comprend qu’il doit modifier l’ordre de passage. Pas question que cette nouvelle proie attende que Jean-Louis ait baisé la précédente ! Il se précipite et entraîne la nouvelle venue dans un coin isolé de la clairière.



Celle-ci reste imperméable à son discours et cherche à deviner ce que font Fanchon et le garçon. Jean-Paul presse le mouvement et colle un baiser ventouse qui, enfin, retient l’attention de la jeune fille. Pendant qu’il embrasse savamment la belle, il cherche des yeux qui doit venir le remplacer. Personne en vue. Il ne peut éterniser les embrassades, aussi décide-t-il de passer à l’étape suivante : le pelotage de la poitrine.



Pourquoi, pense-t-il, les filles veulent à tout prix être les meilleures en tout ?


Il choisit un coin où l’herbe sèche prédomine et, pour ne pas avoir à répondre, il bâillonne sa conquête d’un baiser supplémentaire.



Lison est essoufflée. Il en profite pour la coucher sur l’herbe. Il défait les lacets qui maintiennent le corsage et dégage les seins. Ceux-ci sont très beaux, décide-t-il, et supportent la comparaison avec ceux de Jeanneton et de Fanchon. Pour Suzon, il ne peut dire, ne les ayant pas bien vus. La jeune fille ferme les yeux, ravie de cette caresse qu’elle a déjà expérimentée avec Fanchon, dans l’ombre complice d’une remise. Jean-Paul se lasse de ces attouchements pour gamines. Il se prépare à entamer la troisième étape lorsque Jean-Marc lui tape sur l’épaule.



Jean-Marc ne lui laisse pas le temps de réagir. Un baiser sur la bouche, un pelotage des seins calment la jeune fille, qui accepte le changement de partenaire. Quelques minutes plus tard, elle comprend ce que le garçon vu tout à l’heure avec Fanchon faisait. Que c’est bon ! Comment convaincre ses amants de pratiquer cette caresse divine ? Ce ne sera pas de la tarte ! Peut-être avec Fanchon ? Pourquoi pas en se caressant mutuellement ? Ces pensées coquines la conduisent à son premier orgasme de l’après-midi, vite suivi par un second, éprouvé entre les bras de Jean-Luc, qui est venu relever son copain…


Elle rabat sa jupe et s’assied. La clairière est déserte. Fanchon a disparu, ainsi que les trois autres garçons. Lison tend la main. Jean-Luc l’aide à se mettre debout.



Lison époussette sa jupe et ôte quelques brins d’herbe qui s’étaient accrochés.



Elle a hâte de quitter la clairière et de retrouver ses amies. Elle marche d’un bon pas. Elle a la surprise de voir les trois jeunes filles sur le chemin du retour vers le village, qui tirant une carriole qui poussant les chèvres. Lison se rapproche de Fanchon.



Elles cheminent quelques instants, silencieuses.



L’interpellée ne répond pas, perdue dans ses pensées. Lison se penche à l’oreille de Fanchon.



Les deux filles se serrent la main. Elles se sont comprises.


Jeanneton repense sans cesse à son après-midi. Quelle jouissance ! Comment retrouver ce plaisir ? Ce ne sont pas les garçons du village qui sauront être aussi habiles ! Pourquoi est-ce l’image d’Augustin qui se présente à son esprit ? Cela fâche la jeune fille qui ne s’intéresse plus au bavardage de ses amies…




La moral’de cette histoire

Lahirette, lahirette,

La moral’de cette histoire

C’est qu’les homm’s sont des cochons ! (Bis)




Ses trois copains rejoignent Jean-Luc.



Les quatre garçons détalent vers l’arrêt de bus…




La moral’de cette morale

Lahirette, lahirette,

La moral’de cette morale

C’est qu’les femmes aim’nt les cochons ! (bis)




Jeanneton s’éveille de bon matin. Les yeux clos, elle repense à l’après-midi de la veille. L’amour est une chose merveilleuse quand il est bien fait. Qu’est-ce qui lui a fait le plus plaisir ? Elle ne saurait le dire, chaque garçon lui ayant apporté sa part de jouissance, même le premier qui l’a seulement embrassée. Elle sourit en repensant à l’émotion ressentie lorsque la langue s’est glissée entre ses dents…


Tout à coup une pensée horrible traverse son esprit : sera-t-elle capable d’éprouver de telles émotions entre les bras d’un seul garçon ? Ou faudra-t-il qu’ils soient plusieurs ? Elle s’assied sur le lit en chemise de nuit. Elle soupire, il ne faut pas rêver. C’en serait fini de sa réputation si elle se jetait au cou de tous les garçons du village !


La jeune fille se lève. Il y a du travail aujourd’hui. Elle doit nettoyer les lapinières. Pour cela, inutile de faire des frais de toilette. Elle sort du coffre à linge un vieux corsage râpé, un jupon de coton, une jupe délavée et pour protéger le tout, un tablier gris. Elle fait une toilette sommaire avec l’eau de la cuvette, passe ses hardes et descend rejoindre sa mère qu’elle entend fourrager dans la cuisinière…



oooOOOooo




La mère et la fille terminent leur repas. Jeanneton lève la table et entasse la vaisselle dans l’évier.



Jeanneton soupire. Elle ne veut pas faire de peine à sa mère.



Elle ôte son tablier et se prépare à sortir.



On ne sait jamais : Augustin, le premier jour, l’avait caressée d’une façon fort agréable. Puisqu’elle est obligée d’aller à ce rendez-vous, autant essayer d’en retirer le maximum. Jeanneton ouvre son coffre à linge et sort un joli corsage, un jupon avec de la dentelle et sa jupe du dimanche qu’elle pose sur le lit. Elle se déshabille et entreprend une toilette complète, avec le secret espoir qu’Augustin aura l’idée de la caresse entre ses cuisses, qui lui avait fait tant plaisir.



Amélie l’embrasse.



Elle l’accompagne sur le pas de la porte et sourit quand les hommes se retournent sur le passage de sa fille. C’est qu’elle est drôlement jolie, sa Jeanneton. Pourquoi n’accepte-t-elle pas l’époux que monsieur Augustin propose ? Cela arrangerait bien leurs affaires, qui ne sont pas brillantes depuis le décès de son mari.


La jeune fille est flattée de l’intérêt que lui portent les garçons. Cela signifie qu’ils la trouvent jolie. Espérons que cela amadouera monsieur Augustin et le convaincra de ne pas utiliser la contrainte avec elle ! Elle sonne à la porte d’entrée. Une petite vieille ouvre et toise Jeanneton des pieds à la tête.



Jeanneton ne comprend pas.



La vieille servante s’efface en maugréant. Elle conduit Jeanneton au salon, où Augustin l’accueille avec chaleur.



Il lui présente un siège.



La servante quitte la pièce en marmonnant. Quelques secondes plus tard, ils entendent le bruit de la porte d’entrée qui se referme.



La première réaction de Jeanneton est de refuser, puis elle réfléchit : un peu d’alcool ne sera pas superflu.



Augustin remplit deux petits verres à liqueur. Il en présente un à la jeune fille, qui le sirote à petites lampées.



Il s’approche par derrière du siège et pose les mains sur les épaules de Jeanneton. Elle frémit. Ce n’est pas du dégoût, constate-t-elle.



Ses mains parcourent les épaules, descendent sur la poitrine, enveloppent les seins d’une caresse qui émeut la jeune fille. Elle ferme les yeux. Si elle ne voit pas Augustin, elle peut imaginer que c’est Jean-Louis qui renouvelle ses attouchements. Sa passivité encourage le bonhomme. Il délace le corsage et patouille les tendres mamelons à même la peau. Il embrasse la naissance du cou.



Jeanneton soupire de désir. Tout à coup il la fait lever, l’enlace et pose la bouche sur celle de la jeune femme. Elle sent la langue tenter de pénétrer entre ses dents. Elle les desserre et reçoit le baiser.



Elle tremble comme une feuille morte quand ils se séparent pour reprendre leur souffle. Elle est tout étonnée : Augustin, ce vieux, qui embrasse presque aussi bien que les jeunes garçons de la veille !



Il ouvre complètement le corsage qui glisse des épaules de la jeune fille et tombe au sol. Il se penche sur la poitrine offerte et l’embrasse avec chaleur.



Elle ne pensait pas qu’il puisse avoir des gestes aussi tendres et presse la figure contre ses seins.



Il se baisse, passe le bras derrière les genoux et soulève la jeune fille pour la transporter sur le sofa.



Il l’embrasse à nouveau. C’est presque aussi bon qu’avec Jean-Luc, pense-t-elle. Elle sourit quand il soulève le blanc jupon. Est-ce qu’il la caressera avec la bouche, comme l’a fait Jean-Marc ? Non. Jeanneton soupire, Augustin n’en a pas l’idée. Il sort son sexe et le présente devant celui de Jeanneton. Elle s’attend à le recevoir, mais au lieu de l’embrocher, il caresse la vulve de son gland.



Ce petit geste tendre la fait fondre.



Elle l’attire à lui. Et la magie opère ! Elle retrouve les sensations découvertes la veille.



Elle l’enserre de ses bras. Augustin, ravi de sentir la jeune fille participer au lieu de subir passivement, s’emploie à varier la cadence et la profondeur de ses coups de reins.



Il est fier que Jeanneton lance le bassin au-devant de son sexe.



Il sent la montée de la jouissance dans la tige et ralentit. Il s’efforce de ne pas jouir avant elle.



Peine perdue ! Désespéré, il lâche sa semence.



Les jets de sperme emportent les dernières résistances de Jeanneton, qui jouit sans retenue.



Augustin, à genoux au pied du sofa, halète. Il a de la peine à reprendre une respiration normale. Elle le contemple avec indulgence. Le pauvre, il n’est plus tout jeune, mais ça ne fait rien il l’a bien fait jouir. Peut-être fallait-il l’intervention des quatre jeunes gens pour qu’elle ressente enfin le plaisir. À propos de plaisir, elle regrette qu’Augustin ne l’ait pas embrassée sur le sexe. Il ne sait peut-être pas. Comment lui faire comprendre la prochaine fois, car jamais elle n’osera le demander… La prochaine fois ? Voilà qu’elle pense à recommencer avec lui !




La moral’de ces morales

Lahirette, lahirette,

La moral’de ces morales

C’est qu’y aura des p’tits cochons ! (bis)




Jeanneton aide le bonhomme à se relever et l’installe sur une chaise.



Elle lui tend le verre, qu’il siffle d’un trait.



Joignant le geste à la parole, il caresse les globes que Jeanneton ne lui refuse pas.



Jeanneton comprend que le mari qu’on lui propose est compréhensif et ne s’opposera pas aux exigences d’Augustin. Bah ! Pourquoi pas ? Elle est pleine d’indulgence envers le bonhomme, après la jouissance éprouvée.



Tout à coup, elle fronce les sourcils.



S’il veut la fille, il est nécessaire qu’il se tape aussi la mère. Augustin soupire. Bah, l’Amélie a encore de beaux restes…



Les mains du bonhomme se posent tout naturellement sur les seins qu’elles malaxent.



Elle saute sur ses genoux et entoure son cou de ses bras nus.



Le bruit de la porte d’entrée dérange leur baiser.



Jeanneton rit en nouant les lacets du corsage.



Une fois dehors, la jeune fille rejoint leur humble chaumière en sautillant. La vie est belle ! Elle et sa mère vont bientôt faire partie de la « bonne société ». Et tout ça grâce à qui ? À ces quatre jeunes garçons qui lui ont fait découvrir le plaisir. Une véritable association de bienfaiteurs ! Comment les remercier ? Peut-être qu’ils repasseront un jour par le village…