n° 12409 | Fiche technique | 14502 caractères | 14502Temps de lecture estimé : 9 mn | 30/03/08 |
Résumé: Je découvre avec ma voisine des plaisirs inattendus quand survient ma compagne... | ||||
Critères: ffh extracon voisins massage fellation cunnilingu pénétratio jeu -couple+f | ||||
Auteur : Tournandy Envoi mini-message |
Un salon-salle à manger d’une petite maison de faubourg. Une pièce aménagée sans goût précis, aux chaises sagement rangées. Un intérieur simple et banal qui brille autant par sa propreté que par la discrétion de ses habitants. En fait d’habitants, nous dirons plutôt habitante, Suzy.
Elle est assise à côté de moi, sur le divan. Nous regardons d’anciennes photos de famille, soigneusement collées dans l’album posé sur ses genoux. Elle caresse des yeux et du bout des doigts ces vieux clichés, nomme ces inconnus de papier, précise un détail, rallume la flamme de ceux qui se sont éloignés. Je ne l’écoute que d’une oreille et la regarde à la dérobée, lorgnant sa poitrine, qu’elle a généreuse, et ses jambes cachées sous sa jupe.
Suzanne - c’est son vrai prénom, mais tout le monde l’appelle Suzy - est ma voisine depuis mon emménagement, il y a deux ans. Veuve, elle a deux enfants qu’elle voit rarement. Elle dépasse la cinquantaine mais a gardé toute la physionomie que je lui retrouve sur ces photos.
Elle est grande, bien qu’un peu voûtée. Son teint pâle s’éclaire sous l’argent de sa belle chevelure bouclée. Son regard doux et lumineux, filtré par un rideau de longs cils, brille dans un visage un peu triste. Ses lèvres sont fines et bien dessinées. Sa poitrine, aux seins que j’imagine un peu relâchés, reste encore toute en rondeurs. Son ventre est plat ainsi que ses fesses, toutes petites. Une distinction, un charme discret se dégagent d’elle. Ses robes et jupes ne dévoilent que chevilles et genoux, mais je devine par-dessous des jambes longues, douces et blanches. Bizarrement, elle ne porte jamais de bas, ni de pantalon.
Depuis une chute qui lui a valu deux mois de plâtre, elle est devenue plus proche : ma compagne et moi la côtoyons davantage, la soutenons et l’aidons dans son quotidien. C’est à cette époque qu’elle a longuement parlé d’elle et des siens. Je l’écoutais beaucoup, posais furtivement ma main sur son épaule. Ce geste rapide, auquel Suzy s’est habituée, est devenu une marque d’attention et peut recouvrir plusieurs significations. Il ponctue ma présence et mon écoute. Il traduit un accord, un peu à la manière d’un hochement de tête. Il soutient, encourage, lors des moments de doute. Il salue enfin, lors des bonjours et des bises de circonstance.
Aujourd’hui, j’effleure encore son épaule, mais cette fois de façon continue. Suzanne ne manifeste ni gêne ni désapprobation. Elle se tait, tout simplement. Dans le silence des pages qui se tournent, mes mouvements se font de plus en plus amples. Et lorsqu’elle referme l’album, mes deux mains tracent de longs et lents va-et-vient d’une épaule à l’autre. Suzy croise alors les bras, les ramène sous sa poitrine, se penche en avant et, se tournant un peu de côté, m’offre son dos.
Elle hoche la tête et m’adresse un petit sourire pour toute réponse.
J’élargis encore mes caresses et, partant de la colonne vertébrale vers l’extérieur, je dessine des ovales réguliers et me dirige peu à peu vers le bas du dos. Au passage, à travers les fines mailles de son gilet blanc, je sens parfaitement les larges bretelles de son soutien-gorge, ainsi que la fermeture à trois agrafes. Au niveau des reins, Suzy laisse échapper un petit gémissement. Manifestement, elle ne reste pas insensible à ce genre d’attouchements. Je m’attarde sur cette zone en de lentes figures appuyées pour glisser ensuite quelques doigts entre étoffe et peau.
Je relève le bas du gilet et découvre une chair légèrement adipeuse, tendre et duveteuse. Je la masse encore longuement et y dépose quelques baisers. À chacun d’eux, je perçois un frémissement qui court sur tout le corps de ma voisine. Je continue mes effleurements, retroussant le vêtement, jusqu’à ce que le fin tricot, coincé par les bras croisés, reste tendu sous le soutien-gorge.
Elle s’exécute sans mot dire, sans un regard vers moi, semblant juste très absorbée par le déboutonnage des boutons. D’un geste preste, elle retire l’habit qu’elle jette sur le côté et reprend aussitôt la pose. Fugacement, j’ai pu apercevoir la forme d’un sein magnifique, enveloppé dans un profond bonnet.
Mes doigts frôlent sa nuque, écartent légèrement ses cheveux, courent sur ses épaules. Je fais glisser les bretelles de son soutien-gorge, libérant le haut du dos. Je le masse très lentement, de mes paumes, de mes avant-bras, de mes joues, de mes lèvres. Je descends doucement jusqu’à la fermeture du sous-vêtement, que je dégrafe délicatement.
Ah ! Comme ce dos si blanc, si doux, si tendre me saute maintenant au visage avec toute la force de sa nudité ! Comme je voudrais plonger en lui, me baigner dans ses courbes, m’enfoncer dans son velouté ! Ce dos si imperceptiblement vibrant, si vivant, comme je voudrais en saisir les frissons, me fondre dans sa chaleur !
Une vague d’excitation monte en moi, s’insinue dans tous mes membres. Comme je voudrais repousser Suzy au fond du fauteuil, lui arracher le soutien-gorge, la trousser sans ménagement, la sucer, la pénétrer, la posséder toute entière ! Comme je voudrais ! Et pourtant quelque chose de plus fort encore, de plus doux peut-être, de plus partagé m’en empêche… Suzy n’a toujours pas bronché. Elle respire profondément. Je la sens savourer en gourmet les mille frémissements qui l’agitent, en apprécier les infimes tensions, en goûter les subtils relâchements.
Un peu calmé, je pose ma tête sur son dos, mes mains sur ses côtés. Nous restons ainsi plusieurs minutes, presque engourdis, moi ne la touchant que du bout des doigts…
Un bruit cassant et sec vient déchirer cette torpeur. C’est la porte d’entrée. Des pas résonnent dans le hall. Ma voisine se redresse, tendue, en alerte.
Les pas se rapprochent, la porte de la pièce s’ouvre. C’est Isabelle, ma compagne ! Suzy est pétrifiée, la bouche crispée. À notre vue, mon amie se raidit aussi, écarquille les yeux. Je l’entends dire, comme dans un demi-brouillard :
Question inutile, car l’instant d’après, elle a compris. Elle s’avance vers moi ; je me relève et fais deux pas dans sa direction. Arrivée à ma hauteur, elle plante son index dans mon buste et me jette, droit dans les yeux :
Elle me repousse sur le fauteuil, m’embrasse fougueusement, avec une passion que je ne lui connaissais pas. Elle déboutonne ma chemise, tout en continuant de m’embrasser. Ses mains s’abattent sur mon torse, fourragent mes cheveux, pétrissent mon visage, sa langue harponne la mienne. Diable, quel entrain ! Je sais qu’Isabelle aime faire l’amour, mais quand même ! Comment d’ailleurs expliquer un tel débordement, si ce n’est par la flamme jalouse qui brille dans ses yeux ? De toute évidence, la rivalité lui donne des ailes.
Peu après, elle se redresse et m’envoie un regard adouci, presque complice. L’incongruité de la situation l’excite, comme un jeu nouveau. Elle se tortille, se touche, se palpe, commence à se déshabiller. Elle retire son cache-cœur et pelote sa magnifique poitrine par-dessus son balconnet. Elle malaxe tellement ses nichons qu’ils viennent de déborder de leur bonnet. D’un mouvement vif, elle les libère définitivement en se déhanchant de plus belle.
Suzy, quant à elle, se sent de trop. Elle s’est relevée et, immobile et penaude, maintient toujours son soutien-gorge sur ses seins. Je me plante face à elle, relève son menton, pose mon regard dans le sien, mes mains sur les siennes. Je lui dis simplement :
Elle hésite, ses paupières brillent de larmes, oscillent d’Isabelle - qui vient de retirer sa minijupe - à moi. Je serre un peu plus ses mains, me plonge dans ses yeux. Elle hésite encore, puis m’adresse un petit sourire accompagné d’un léger hochement de tête : elle a compris que je désirais la combler autant que ma compagne a envie de prendre son pied. Et elle aussi attend sa part de volupté.
Je lâche ses mains qui se laissent aller : son soutien glisse et tombe à terre. Je vois enfin ses deux seins sublimes, lourds, un peu relâchés, mais encore en courbes harmonieuses. Ils sont d’une blancheur délicate, presque transparente, finement veinés et ponctués par un petit téton. Je les devine tendres, chauds et délicieux à lécher comme à sucer.
Je tends mes mains, les presse un peu, pour en éprouver la texture, les soutiens, pour en évaluer le poids, les fais légèrement sauter pour en vérifier le maintien. Je les caresse enfin pour en ressentir tout le velours, et aussi pour les émoustiller, les aguicher, les exciter. Suzy ne dit rien. Derrière ses cils, ses yeux brillent toujours, de plaisir cette fois.
Isabelle entre-temps s’est complètement dévêtue et profitant de ma station debout, elle me déshabille aussi, déboucle ma ceinture, ouvre ma braguette, retire mon pantalon, enlève mon caleçon.
Me voilà ainsi à poil, en érection face à Suzy. Mon amie sent mon léger trouble mais n’en a cure : elle se glisse entre ma voisine et moi et entreprend de me sucer. Elle m’aspire d’un coup puis, par petites pressions des lèvres et de la langue, remonte le long de mon membre. L’excitation aidant, je plonge la tête dans seins de Suzy. Je les lèche, les tète, en gobe l’aréole, en titille le téton. Notre voisine soupire, gémit discrètement : la fièvre se gagne.
Je presse le visage de mon amie contre mes cuisses et ôte la jupe que Suzy portait encore. Sa culotte m’apparaît, telle que je pouvais l’imaginer : taille haute et bien couvrante. Mais qu’importe ! Déjà ma main se glisse sous l’élastique, masse le bas-ventre, se dirige vers le pubis. Je sens toute la chaleur et la moiteur de sa motte, la douceur de sa peau. Mon majeur s’insinue dans sa fente humide, à la recherche de son bouton secret.
Isabelle quant à elle a ralenti ses va-et-vient. Elle ne me suce plus, mais me lèche doucement. Elle temporise pour faire monter encore la pression puis, me tirant le bras, m’invite à me coucher sur le dos. Je m’exécute. Elle m’enjambe aussitôt mais ne s’empale pas de suite : elle se flatte le clitoris sur le bout de mon gland. Je profite de cet instant de répit pour tendre les bras vers Suzy et lui chuchoter :
Ma voisine enlève sa culotte et m’enfourche, elle, juste au-dessus de ma bouche. J’ai à peine le temps d’entrevoir une toison foisonnante et grisonnante que j’ai déjà le nez dans de troublantes intimités. Un subtil mélange de musc et d’effluves de savon se dégage de sa chatte : Suzy sent bon l’animal, mais un animal entretenu et propret.
De la langue, je cherche à ouvrir ses lèvres, à débusquer son clitoris. Elle m’aide, en décollant les pans de ses trésors charnus. Un goût âpre s’accroche à mes papilles, pendant que le bout de ma langue bute contre son bourgeon. Je l’emprisonne, je le libère. Je le bouscule, je l’effleure. Je le suce, je le mordille. Je le mange, je le bois. Je le sens enflé, dur, plein à craquer. Suzy gémit sans retenue.
Pendant ce temps, Isabelle s’est empalée sur moi. Elle s’enfonce et remonte en de larges mouvements élastiques. Elle m’aspire et me refoule régulièrement, comme un piston. Puis, peu à peu, à la manière d’un ressort qui se comprime, elle diminue l’amplitude des va-et-vient, en augmente la cadence. De seconde en seconde, le tempo s’accélère. Elle rythme sa respiration de mots soufflés, de « Oh oui », de « C’est bon », ou de « Encore, encore ».
Elle devient un diapason qui vibre, qui vibre, qui m’attire et me tient à distance, qui vibre, vibre, vibre… jusqu’à l’éclatement, jusqu’à la note ultime, jusqu’à notre jouissance commune. Je me laisse aller dans un profond râle ; Isabelle se raidit, lance un long cri dans les aigus puis, dans une cacophonie d’émotions, retombe en de furieux coups comme le battement sourd d’une grosse caisse. Le vacarme des sensations peu à peu éloigné, elle se dégage de moi, se couche à mes côtés et caresse alternativement nos sexes.
Tout à mon amie, j’avais délaissé Suzy qui se rattrapait en se masturbant et en profitant de mes soubresauts. Sa main agile entretient l’excitation d’un clitoris prêt à exploser. Nous le titillons, moi du bout de la langue, elle du bout des doigts. Elle l’effleure, rapide et légère, jusqu’à ce que, arrivée au sommet du plaisir, elle le presse vigoureusement et inspire bruyamment. Une vague de douceur la parcourt de bas en haut, remonte jusqu’aux épaules, puis redescend lentement pour remonter encore, à la manière des vagues qui, sur les cours d’eau, ondoient d’une rive à l’autre. Au fil des allers-retours, ces ondulations s’estompent, se noient silencieusement dans le calme et le souffle régulier. Elle me sourit, se penche sur moi, dépose un baiser sur mes lèvres en murmurant « Merci » puis s’écarte et s’étend de l’autre côté.
Durant quelques minutes, nous restons couchés, tous trois, nous touchant du bout des doigts. Dans la sérénité retrouvée de la pièce, seuls nos trois corps nus sur le tapis central trahissent ces moments de passion. J’embrasse Isabelle puis me tourne vers Suzy. Elle me regarde malicieusement en plissant les paupières. Et derrière le rideau de ses cils, je lis dans ses yeux brillants la promesse de nouveaux plaisirs partagés.