n° 12418 | Fiche technique | 24194 caractères | 24194Temps de lecture estimé : 13 mn | 31/03/08 corrigé 31/05/21 |
Résumé: Variation sur les couplets 4 et 5 de la chanson "Sur la route de Louviers..." | ||||
Critères: fh couleurs extracon inconnu nympho grossexe campagne travail pénétratio pastiche humour -humour -occasion | ||||
Auteur : Cidoup Envoi mini-message |
Collection : Chansons grivoises |
Ell’ lui dit « Brav’ cantonnier (bis)
Avec moi veux-tu monter ?(bis)
Pour me baiser, pour me baiser,
Pour me baiser comme un voyou.
Le préfet est mon époux ».
Marie-Amélie ne saisit pas les paroles que gémit Lisette. Tout au plus croit-elle deviner qu’elle mentionne une grosse queue. Grosse queue ? Il n’en faut pas plus pour l’exciter. Elle s’avance vers la petite clairière.
Hubert regarde sa patronne un sourire en coin. Il devine qu’elle espère profiter des bonnes dispositions du bonhomme, ce qui serait compromis s’il éjaculait.
Il s’approche du couple en pleine action. Il hésite, ils sont si beaux ! Un geste impératif de Marie-Amélie le décide.
Lisette épouvantée se redresse d’un bond, prend la chemise qu’elle utilise pour se protéger des regards et se tasse en tremblant sur l’herbe. Louis met plusieurs secondes à réagir. Son phallus triomphant arrache un cri de surprise à Marie-Amélie. Pour une grosse queue, c’est une grosse queue ! Il la lui faut, celle-là ! Et sur l’heure !
Le chauffeur met quelques secondes à répondre. Lui aussi est impressionné par l’énorme engin. Il en ressent un peu de jalousie.
Louis réalise enfin le guêpier dans lequel il s’est fourré. Si cette belle dame envisage de porter plainte, son avenir dans l’administration est compromis. Du coup il débande, au grand désespoir de Marie-Amélie qui espère que ce ne sera que passager. Le cantonnier se lève, remonte son caleçon et empoigne son pantalon.
La jeune femme retourne s’installer dans la voiture. Elle est à moitié étendue sur la banquette quand Louis se présente, poussé par le chauffeur.
Le cantonnier reprend espoir. Cette femme ne resterait pas seule avec lui si elle lui voulait du mal. Il la regarde mieux. Wouahou ! Qu’elle est belle ! Autre chose que les paysannes qui font son ordinaire. Et ces bijoux ! Y a pas à dire, mais l’argent améliore beaucoup les choses ! La jupe de Marie-Amélie couvre les jambes jusqu’aux chevilles mais souligne la taille fine et les hanches épanouies. Quel cul elle doit avoir ! Ça doit être un sacré coup, se prend-il à penser. Que ne donnerait-il pas pour la baiser ! Il la dévisage de son sourire le plus enjôleur. Marie-Amélie fronce les sourcils, ce qui fait ressurgir les craintes de Louis.
Marie-Amélie note que la bosse du caleçon se gonfle d’une manière prometteuse. Elle commence à relever sa jupe qui découvre les mollets. Tout à coup, la pensée d’Antoine, son chef d’équipe assombrit le cantonnier. La bosse diminue.
Louis soupire de soulagement. La femme du préfet ! S’il manœuvre bien, son avenir est assuré dans la fonction publique.
OooOOOooO
Hubert s’approche de Lisette. La jeune fille reste prostrée. Ses épaules sont secouées par les sanglots.
À ces mots, les sanglots redoublent. Hubert, un instant désemparé, s’assied à côté de Lisette et l’attire contre lui. La jeune fille s’appuie sur l’épaule compatissante.
Lisette lève les yeux sur son interlocuteur. Elle est surprise par la couleur de la peau, qu’elle n’avait pas remarquée jusqu’alors.
Il sourit.
Le chauffeur a l’air gentil, ses gestes sont doux. Tout à coup, elle se redresse.
Elle reprend place contre l’épaule. Hubert caresse la peau douce. Il devine le galbe des seins imparfaitement protégés par la chemise. Il a envie de toucher cette chair tendre. Ses doigts tournent autour du cou, repoussent peu à peu le linge protecteur, atteignent le renflement de la poitrine. Lisette se laisse gagner par une douce somnolence. Ce n’est pas Louis, ni Antoine qui la caressent ainsi…
OooOOOooO
La jupe de Marie-Amélie découvre les genoux.
Louis s’avance.
Marie-Amélie se penche en avant pour toucher le caleçon. Elle cherche à saisir la tige à travers le tissu mais n’y parvient pas. Elle se renverse sur ses coussins. La jupe remonte à mi-cuisses. Louis avale sa salive. Il est sûr de son coup maintenant. Sans hésiter, il sort son engin et le caresse, comme pour l’affûter.
Louis, penaud, recule.
Marie-Amélie se couche sur les coussins. Elle soulève la jupe sur sa chatte poilue.
À ces mots le cantonnier (bis)
Laiss’ la rousse dans le fossé (bis)
Et va baiser, et va baiser,
Et va baiser comme un voyou
La bell’ dam’ plein’ de bijoux.
La chatte de Marie-Amélie attire irrésistiblement Louis. Il s’avance son pieu de chair bien en main. Tout à coup, un scrupule le retient. Il se retourne et essaye de voir ce qui se passe là-bas, sous les arbres.
Elle écarte les lèvres de son sexe.
Louis n’hésite plus. Il s’avance entre les cuisses largement ouvertes et enfonce son dard dans le sexe impatient de le recevoir.
Louis s’efforce de varier la cadence et les pénétrations. Il ne faut pas décevoir la belle automobiliste. Son avenir est en jeu. Pire : son honneur.
OooOOOooO
Hubert regarde du côté de l’automobile. Les oscillations du véhicule trahissent l’occupation des passagers.
Il n’a pas de temps à perdre s’il veut de son côté profiter de l’aubaine.
Lisette sourit sous le compliment. Hubert se rapproche des lèvres entrouvertes et applique un léger baiser.
Il lui prend les mains et les porte en bouche. La chemise, qui n’est plus tenue, glisse sur les cuisses de Lisette, découvrant sa poitrine. La jeune fille, tout émue du geste du chauffeur, n’y prend pas garde. Hubert se retient de la toucher de crainte d’une réaction négative. Il emprisonne la petite figure et embrasse la bouche entrouverte. Sa langue se fraye un passage et s’entortille autour de celle de la jeune fille. Celle-ci n’avait jamais été embrassée de la sorte. Elle entoure la nuque du chauffeur pour le retenir.
Hubert est satisfait. Plus la peine de prendre des précautions. Tout en jouant dans la bouche de la jeune fille, il patouille la poitrine qu’on ne lui refuse pas. Sa main descend sur le ventre, écarte les cuisses, caresse les poils du sexe avant de rapidement délivrer sa queue. Ce n’est que lorsqu’il s’est enfoncé profondément qu’il quitte les lèvres de Lisette.
Un peu inquiet de la réaction de la jeune fille, il suspend son mouvement. Elle le regarde, les yeux grands ouverts, puis l’attire à elle. Rassuré, il commence la danse d’amour.
OooOOOooO
Louis est infatigable. Par deux fois, Marie-Amélie a tressailli entre ses bras. La vigueur de son cavalier l’impressionne. Son cœur s’emballe. Elle commence à ressentir la fatigue et cesserait bien l’étreinte. Ce n’est pas l’avis du cantonnier, qui se sent en pleine forme. Ah ! la belle dame veut se faire baiser ? Elle va voir ce que c’est qu’un vrai homme ! Le frottement continu dans son vagin ranime le désir de la jeune femme. La jouissance envahit son bas-ventre, irradie dans son corps, s’amplifie, monte, monte, puis éclate dans un grognement de femelle repue.
Louis s’arrête et contemple la belle. Ses yeux sont clos, sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration haletante. Les bras pendent le long du corps.
Il se retire. La sensation de vide réveille Marie-Amélie qui n’en revient pas. Le sexe qu’elle a devant les yeux n’a rien perdu de sa superbe et est encore prêt à l’emploi. Ce n’est pas fini, pense-t-elle, sans savoir si elle doit s’en réjouir ou le regretter. Louis la retourne comme une crêpe à plat ventre. Il retrousse la jupe sur la taille.
Elle voudrait se rebeller, manifester son mécontentement mais n’en a pas la force. Deux fois elle se sera fait enculer, en cet après-midi. Pourvu que le cantonnier soit aussi prévenant que son chauffeur. Elle en doute, ce n’est pas le genre du bonhomme. Elle serre les dents et se prépare à supporter la douleur de l’introduction de l’énorme manchon, quand elle sent le gland écarter les lèvres du sexe et pénétrer dans le vagin. Le soulagement de ne pas avoir à souffrir déclenche un nouvel orgasme qui dure, dure…
OooOOOooO
Hubert est rassuré. Sur la route, l’automobile tangue toujours. Ils n’ont pas encore fini. Il a le temps de faire jouir sa jeune partenaire.
Hubert accélère pour que son plaisir rattrape celui de Lisette. Il rugit presque en éjaculant. La jeune fille se tétanise, comme sous l’effet d’une décharge électrique. Son corps s’arc-boute, reste une fraction de seconde en l’air, puis retombe.
Hubert se dégage. Elle reste étendue, les yeux clos, immobile, impudique. Le chauffeur se lève, lave son sexe au ruisseau voisin et revient vers la belle endormie. Il secoue les gouttes de ses mains.
La jeune fille prend conscience de sa tenue - ou plutôt de son manque de tenue. Elle referme les cuisses et croise les bras sur la poitrine.
Hubert obéit en souriant à cet accès tardif de pudeur.
OooOOOooO
Dans la voiture, Marie-Amélie n’a même plus la force de gémir. Les orgasmes se succèdent, Louis ne lui laisse aucun répit. Il l’a obligée à grimper à quatre pattes sur la banquette et la prend en levrette. Il est fier de son succès. La belle ne pourra pas se plaindre. La fatigue commence à se faire sentir, il n’a plus le courage de résister à la montée de la jouissance.
La jeune femme reçoit avec soulagement la semence qui annonce la fin de l’épreuve. Ouf ! C’est fini ! Elle est rompue. Jamais une étreinte ne l’avait fatiguée à ce point. Il faut dire que jamais elle n’avait éprouvé autant d’orgasmes. Combien ? Sept ? Huit ? Elle renonce à en faire le compte. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne ressent qu’une lassitude bienfaisante. Tout son corps est repu, satisfait. Avec précautions, elle s’asseoit et est tout étonnée de ne pas éprouver de gêne au niveau du bas-ventre. Dans cette aventure, elle n’a eu que du plaisir.
Elle ouvre les yeux et sourit à Louis qui remballe son attirail dans son caleçon. Un tel étalon, pas question de s’en séparer. Il ne faut pas le laisser s’enfuir. Elle réfléchit au moyen de se l’attacher. Sur ces entrefaites, Hubert s’avance, portant sur le bras le pantalon du cantonnier qui s’empresse de l’enfiler. Lisette le suit, toute timide, se demandant si Louis ne va pas la gronder pour avoir fait l’amour avec un nègre. Ce n’est pas la préoccupation du cantonnier, qui redoute l’arrivée de son chef d’équipe. Il vaudrait mieux que la préfète s’en aille, à présent. Il aura moins d’explications à donner.
L’épouse du Préfet éclate de rire.
La pauvre Lisette se cache derrière Hubert. Celui-ci intervient.
Louis ne les écoute pas. Il a entendu le bruit caractéristique du camion d’Antoine.
Le camion d’Antoine stoppe derrière la belle torpédo. Sur le plateau les collègues de Louis se penchent pour voir la belle dame avec ses beaux bijoux qui l’accompagne. Le chauffeur descend, de mauvaise humeur.
Très digne, Marie-Amélie attend que son chauffeur, qui a récupéré sa casquette, lui ouvre la porte. Elle baisse la vitre et s’adresse à Louis.
L’automobile démarre. Antoine attend qu’elle ait disparu dans le tournant pour demander :
De son côté, Louis récupère ses outils et grimpe à l’arrière, aidé par ses confrères qui s’empressent de l’interroger sur la belle dame. Louis ne leur dit rien, bien évidemment.
OooOOOooO
Dans la voiture, Marie-Amélie s’évente de la main.
Le chauffeur sourit. Ce Louis a l’air d’être un sacré coco, pour avoir mis sur le flanc l’insatiable jeune femme.
Ils font un bout de route en silence.