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n° 12419Fiche technique43102 caractères43102
Temps de lecture estimé : 23 mn
31/03/08
corrigé 31/05/21
Résumé:  Variation sur les couplets 6 et 7 de la chanson "Sur la route de Louviers..."
Critères:  fh fbi extracon grossexe campagne travail pénétratio pastiche humour -humour
Auteur : Cidoup            Envoi mini-message

Collection : Chansons grivoises
Travaux Routiers - Derniers couplets

Variation sur la chanson Sur la route de Louviers

Sixième Couplet




Le lendemain par arrêté (bis)

Fut nommé chef cantonnier (bis)

Parc’ qu’il baisait, parc’ qu’il baisait,

Parc’ qu’il baisait comme un voyou

Au lieu d’casser les cailloux.




Marie-Amélie entre sans frapper dans le cabinet du préfet. Celui-ci rapproche précipitamment sa chaise de la table de travail. Des dossiers ouverts sont étalés sur la nappe qui descend jusqu’au sol.



Elle jette un coup d’œil autour de la pièce et sourit en voyant des habits masculins sur une chaise. Elle s’avance vers la table de travail et y pose un dossier.



Marie-Amélie prend le porte-plume et le présente à son mari. Celui-ci regarde la feuille, la tourne dans tous les sens.



Le préfet examine le document.



Avec un soupir, le préfet appose son paraphe. Marie-Amélie reprend la feuille de nomination.



Elle soulève la nappe. Le jeune homme tapi entre les jambes du préfet ôte précipitamment de sa bouche le sexe de son patron.



La jeune femme lâche la nappe qui retombe et tourne les talons avec élégance.



Elle claque la porte en sortant.



Le secrétaire sort tout nu de dessous la table, ramasse ses habits et s’engouffre sous la nappe. Il s’installe entre les jambes du préfet et reprend la sucette interrompue…




oooOOOooo




Onze heures moins cinq. Louis, assis sur un banc, attend d’être convoqué. Il est un peu inquiet. La belle dame, la veille, lui a bien promis de l’avancement, mais avec les femmes on ne sait jamais. Il ne faudrait pas qu’elle ait changé d’avis. Il aurait bonne mine devant Antoine qu’il a envoyé paître ce matin, quand le chef d’équipe lui refusait une journée de congé. Même Lisette lui battait froid, preuve qu’elle n’avait pas confiance dans les promesses de la belle dame et s’était réconciliée la nuit avec le chef d’équipe. À son arrivée au poste de garde, le planton semblait être au courant de sa venue et l’a conduit au bureau du secrétaire particulier du Préfet. Cela l’a rassuré. Mais maintenant que l’heure fatidique approche, ses craintes ressurgissent.



Celui-ci se lève précipitamment et s’incline devant Marie-Amélie.



Louis est abasourdi. Quel est ce poste qu’on lui propose ? En quoi cela consiste-t-il ? Bah ! Laissons venir, décide-t-il. Un inspecteur départemental, ça ne devrait pas avoir besoin de se servir souvent d’une pelle ! Marie-Amélie regarde l’horloge dans le couloir.



Elle pousse la porte sans frapper, une habitude. Le secrétaire cache vivement un papier dans un sous-main.



La jeune femme s’amuse de la figure que fait le pauvre Henri-Paul devant l’énumération des titres.



Louis s’installe sur le bord de sa chaise, le béret entre les mains.



Celui-ci fronce les sourcils mais ne fait aucune remarque. Il poursuit.



Louis gribouille un graffiti. Il ne peut décemment apposer une croix ! Marie-Amélie prend congé du secrétaire et sort, suivie du nouveau IDTR.



La jeune femme, désarmée, accepte en riant.



Le brave homme, insensible à l’ironie, ne relève pas. Marie-Amélie se dit que la fréquentation des gens frustes comporte quelques inconvénients. Enfin, que ne ferait-elle pas pour s’assurer la jouissance, même non exclusive, d’une si belle queue !





oooOOOooo




À deux heures de l’après-midi, Marie-Amélie descend dans la cour. Hubert et Louis sont en grande conversation.



La jeune femme s’installe sur les coussins.



Louis s’exécute la tête basse. Il lui répugne de commencer sa collaboration avec Hubert sur un malentendu.



Louis referme la portière et la voiture démarre d’un bond. Déséquilibré, il tombe sur Marie-Amélie. Elle le repousse en riant.



Louis la fixe les yeux ronds, la bouche ouverte.



Ce langage-là, Louis le comprend à merveille. Il baisse le pantalon et sort son engin.



Marie-Amélie la prend à deux mains.



Elle se penche et lèche le bout du gland.



Elle lâche l’engin, se renverse sur les coussins et soulève la robe sur son ventre nu.



Louis s’avance la queue pointée. Un cahot le projette contre Marie-Amélie. Il s’enfonce plus vite qu’il n’aurait voulu. La jeune femme ne lui en tient pas rigueur.



Marie-Amélie ne répond pas, absorbée à jouir de la présence de la grosse queue. C’est aussi bien que la veille, mieux si c’était possible, car les cahots de la route ajoutent à son plaisir.




oooOOOooo




Lisette est assise au bureau où Antoine, jaloux de ce qu’il a soupçonné la veille, a consigné la jeune fille. Elle rédige les rapports du chef d’équipe en tirant un bout de langue et suçant son crayon lorsque Louis débarque, suivi par Marie-Amélie, flanquée de Hubert. La jeune fille ne veut pas croire à la brusque promotion du cantonnier et il faut que l’épouse du préfet la lui confirme en personne.



Le chauffeur secoue la tête, l’air implorant.



Abasourdie par la révélation, Lisette les suit des yeux.



Sur le chemin, Lisette s’inquiète.



Lisette soupire, plus pour taquiner Louis que par conviction. Cette promotion, comme dit son nouveau patron, est inespérée. Finie la vie étriquée du chef-lieu de canton, finies les caresses écœurantes d’Antoine, qui profitait lâchement de son poste de chef d’équipe. Louis s’apprête bien à en faire autant mais, se justifie-t-elle, elle y gagne au change sur tous les tableaux : l’emploi, la position sociale et… la grosseur de queue !



Sur cette parole définitive, il l’entraîne vers la soupente où le chef d’équipe la confine lorsqu’il en a assez de la baiser. Pendant qu’elle rassemble ses hardes, il tente de l’enlacer et de la basculer sur la paillasse. Elle le repousse.



Ils vont chez Louis prendre son sac et retournent au bureau des cantonniers attendre l’automobile. Celle-ci n’est pas longue. Hubert charge les sacs dans la malle, Louis rejoint Marie-Amélie et Lisette monte à côté du conducteur. Ils passent à proximité du petit bois.



La voiture immobilisée, Marie-Amélie fait signe au chauffeur de s’approcher de la vitre.



Le chauffeur entraîne la jeune fille. Marie-Amélie se retourne vers Louis.



Il ne se le fait pas répéter.




oooOOOooo




Lisette retrouve la bouteille. Elle est presque vide.



Elle décroche la musette y place la bouteille et retourne vers l’automobile. Hubert la retient par le bras.



Elle se baisse pour se relever immédiatement en regardant sa robe.



Hubert s’empresse de dégrafer le dos. Lisette fait passer le vêtement par-dessus la tête et le suspend à la branche morte de la veille. Elle s’assied en ramenant avec les bras les genoux contre la poitrine.



Ils se regardent, les yeux brillants. Hubert approche les lèvres de la bouche entrouverte, Lisette ne recule pas. Elle retrouve la douceur du baiser qui l’avait enchantée la veille. Les mains du chauffeur ne restent pas inactives, ni celles de Lisette. Les deux amants se retrouvent allongés sur l’herbe sèche, intimement liés.



Elle frappe de ses talons le postérieur de Hubert, que l’étreinte avec sa patronne n’a pas entièrement vidé. Il est fier de faire jouir cette jeune fille qui a tout pour plaire à un homme. Heureux celui qui l’épousera. Il la comble de puissants coups de reins en rêvant qu’il est l’élu. Pour l’instant, la jeune fille se tortille, aiguillonnée par l’éperon de la jouissance.



Hubert ne se retient plus et éjacule sa semence.



Comme la veille, elle s’arc-boute et retombe quasi inanimée. Il se dégage, s’allonge à ses côtés et la caresse doucement. Elle lui sourit.



Ils restent quelques minutes allongés à se caresser. Hubert réagit.



Il reboutonne la robe quand Louis les rejoint.



Louis sort son sexe détendu et pisse contre un tronc d’arbre.



Le chauffeur s’empresse. Louis et Lisette retournent à petits pas vers le véhicule.



Il grimpe à côté de Marie-Amélie tandis que Lisette s’installe sur le siège avant.



Devant l’air étonné du bonhomme, elle consent à expliquer.



Louis s’incline et se cale dans son coin. Tout à coup, il se penche en avant.



Hubert sourit intérieurement. Ces inspections promettent de joyeux moments. Il n’est pas fâché que Louis s’occupe de sa patronne. Il préfère se consacrer à divertir la secrétaire. Il pose les doigts sur le genou de sa passagère. Celle-ci recouvre la main de sa robe. Ils se sourient…




Dernier couplet




Voici la moralité (bis)

Dans la vie pour arriver (bis)

Il faut baiser, il faut baiser,

Il faut baiser comme un voyou

Les bell’ dam’ qui ont des sous.




À son grand regret, lorsque l’auto promise fut affectée, Marie-Amélie dut renoncer aux inspections. Ce n’est plus qu’épisodiquement, lors de promenades soi-disant innocentes en compagnie d’Hubert, qu’elle retrouve Louis et Lisette, à qui le chauffeur a donné rendez-vous dans un village du département. Elle s’amuse même à initier la jeune fille aux plaisirs lesbiens lorsque les deux mâles se reposent pour reprendre des forces.


Elle est fière de son protégé, dont l’action commence à se faire sentir. En effet Louis, entre deux baises, donne de bons conseils aux cantonniers tout prêts à écouter un ancien collègue qui sait de quoi il parle, à l’inverse des Parisiens envoyés par le ministère qu’ils avaient l’habitude de subir. Le bon état des routes départementales fait l’admiration du ministre des transports, que la rumeur a attiré.



À quelque temps de là, la nomination du préfet à la tête d’une importante préfecture le comble d’aise. Ce n’est pas l’avis de Marie-Amélie, qui regrette de quitter sa province où elle avait pris ses habitudes.



Charles-Édouard se sent plein d’indulgence. Il vient d’apprendre que son secrétaire particulier, son cher Henri-Paul, l’accompagne dans son nouveau poste.



Cette dernière tournée est épuisante, surtout pour Hubert et Louis. Les deux femmes ne leur laissent aucun répit, jusqu’à ce qu’épuisés, ils crient grâce. Durant le trajet du retour, Louis laisse avec soulagement la place à côté de l’insatiable préfète à Lisette, tout heureuse de partager avec elle des instants tendres.



Hubert regrette le plus le départ du couple préfectoral. L’épouse du nouveau préfet, certes jolie et charmante, ne lui accorde qu’une attention polie et surtout il n’a plus le loisir d’accompagner Lisette dans les tournées d’inspection. La jeune fille lui manque cruellement, plus que Marie-Amélie, et ce ne sont pas les quelques rendez-vous clandestins qu’il obtient en cachette de Louis, dont il se méfie, qui le satisfont pleinement.


L’ancien cantonnier, lui, ne se plaint pas. Sa réputation est intacte et lui attire autant de succès auprès des femmes des villages traversés. Il prend soin de faire annoncer sa visite par le bureau local des cantonniers, ce qui explique qu’il trouve toujours à un détour de route de quoi satisfaire sa boulimie de sexe. Lisette le seconde en faisant profiter les conquêtes de son patron de l’expérience lesbienne acquise avec Marie-Amélie. Elle et Louis évitent de baiser ensemble pendant la tournée, pour ne pas déflorer l’aura de respectabilité qu’ils ont su construire en se conduisant en public comme nièce et oncle irréprochables. Louis se rattrape dans l’appartement, une fois les portes fermées sur leur intimité.


Il a une tendresse particulière pour son village d’origine et pour les dames qu’il y a laissées.



Celle-ci, tête-bêche avec Lisette, approuve avec chaleur. Ils sont tous les quatre couchés sur l’herbe, près du ruisseau.



Il se couche sur Marthe qui écarte les cuisses pour mieux le recevoir.



Lisette se jette sur Suzon qu’elle embrasse à pleine bouche…




oooOOOooo




Louis traverse la cour de la préfecture en compagnie de sa secrétaire, qui marche avec déférence un demi-pas en arrière à ses côtés. Hubert prépare l’automobile du préfet. Il échange un salut avec Louis tandis que Lisette lui adresse un baiser du bout des doigts.



La femme du nouveau préfet se penche à la portière. Louis s’approche et ôte sa casquette pour saluer.



La première partie de la tournée laisse Louis sur sa faim. Odile, comme se nomme la femme du nouveau préfet, élude toutes ses tentatives, sans pourtant le décourager. Il est sur des charbons ardents. Après le repas pris sur l’herbe, Hubert demande la permission de se promener. Lisette propose de l’accompagner. Odile leur donne l’autorisation.



Sa vertu ! Il manque de s’étrangler !



Dérisoire défense. De son autre main, Louis libère son sexe.



Elle rêvait de cet instant depuis que Marie-Amélie lui en avait vanté les dimensions. Elle avance la main.



Il se bat avec la jupe, découvre les cuisses. Odile positionne elle-même le gland, il n’a qu’à donner un léger coup de reins pour pénétrer.



Une de plus, se réjouit Louis. Et celle-là est drôlement gironde, en plus ! Autant que Marie-Amélie. C’est un plaisir que de la baiser. Il alterne les coups de reins rapides avec d’autres plus profonds. Odile ne sait où elle en est. L’énorme grosseur qui distend son ventre lui fait un bien fou.



Un premier orgasme la secoue.



Cela n’interrompt pas Louis qui amplifie ses va-et-vient. La jouissance renaît dans le ventre de la jeune femme. Elle noue les talons sur les fesses de Louis.



Les jets de sperme déclenchent une nouvelle secousse. Elle serre le bonhomme contre elle. Il a de la peine à donner les derniers coups de reins.



Elle retombe, quasi inanimée, psalmodiant sous l’emprise de la jouissance.



Louis se rajuste et la regarde, attendri. C’est beau une femme qui vient de jouir ! Odile ouvre les yeux et rencontre le regard souriant. Elle reprend brusquement ses esprits. Elle tente de rétablir l’ordonnance de ses vêtements.



La pauvre Odile éclate en sanglots.



Odile renifle. Un sanglot soulève ses épaules.



Louis sourit.



À ce moment, Hubert et Lisette, main dans la main, viennent à leur rencontre. Odile se lève d’un bond.



La jeune femme, perturbée par le plaisir intense éprouvé, plaisir tellement plus fort qu’avec son époux, a besoin de réfléchir. Elle prie Louis de s’installer à côté du chauffeur, craignant de ne pouvoir retenir les élans de son corps si près de cette magnifique bête de sexe.




oooOOOooo




Louis et Lisette prennent congé.



Lisette et Hubert échangent un regard de triomphe. Louis les épie du coin de l’œil.