n° 12430 | Fiche technique | 22247 caractères | 22247 3700 Temps de lecture estimé : 15 mn |
03/04/08 |
Résumé: Rencontre improbable mais pourtant vraie sur les bords d'un lac... | ||||
Critères: fh asie extracon inconnu bain voir exhib fellation pénétratio | ||||
Auteur : Tylodine Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Fille du ciel Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
L’été tirait à sa fin, août s’achevait comme usé, brûlé de soleil, dans un halo rougeâtre de sable, emporté par une tramontane aux odeurs d’huile solaire.
Lorsqu’on travaille dans le tourisme, cette fin de saison représente à la fois un soulagement et une sorte d’angoisse, due, je le pense, à la transition brutale entre la folle activité qui caractérise ces quelques semaines où le seul objectif est de satisfaire une clientèle parfois quelque peu pénible, et la chute rapide qui prélude aux longs mois d’hiver.
J’ai la chance d’avoir une activité qui me satisfait pleinement, (un centre de plongée) et qui me permet de gagner confortablement ma vie… ce qui n’est pas fréquent, de nos jours.
La côte du Golfe du Lion n’est pas Tahiti, mais, coup de chance, nous disposons d’un arrière-pays magnifique : Cévennes, Montagne Noire, Causses, ou l’amateur de nature et de tranquillité peut se réfugier sans autre difficulté que d’affronter quelques kilomètres de route en lacets.
Heureux (et récent) célibataire, de surcroît propriétaire d’un camping-car, c’est sans hésitation aucune que je venais, la veille au soir, de baisser le rideau de fer, matériel rincé, séché, les comptes en ordre et le cœur léger !
Première étape, au petit matin, l’hypermarché proche, pour un ravitaillement complet, du nécessaire… au superflu. Le caddie plein à ras bord, je me préparais à la corvée de caisse lorsque mon attention fut attirée par des éclats de voix aux consonances inhabituelles.
Le rayon des vins, assez vaste, de cette grande surface, était pratiquement désert vu l’heure matinale. Seuls, deux asiatiques, un homme et une femme, calepin en mains, s’agitaient devant les étiquettes ô combien variées de cette caverne viticole.
Piqué par la curiosité, je m’approchai, faisant semblant de choisir une bonne bouteille, lorsque la femme, se tournant vers moi, m’adressa la parole, accompagnée des deux ou trois courbettes caractéristiques de l’étiquette nipponne.
J’avoue cultiver quelques fantasmes à l’égard de l’Asie, que ce soit pour sa culture souvent étrange à nos yeux et pourtant parfois si proche, ses monuments et… ses femmes ; qu’en occidental bon teint, j’imagine naïvement, fragiles, soumises et délicieusement faites !
Mon interlocutrice ne correspondait que très peu à ces critères… et, à vrai dire, ce fut seulement sa voix qui, sur le moment, retint mon attention, à la fois douce et énergique, avec ce merveilleux accent chantant, totalement inimitable.
Plutôt grande, pour une japonaise, je lui donnais, à première vue, à peu près trente ans. La taille fine, elle portait un tailleur de bonne facture, qui, sur quelqu’un d’autre, eut paru totalement déplacé, vu la saison… et le lieu ! Sur le moment, je trouvai son visage un peu quelconque, ses cheveux noirs, légèrement ondulés, lui arrivaient aux épaules.
C’est lorsque que je la regardai en face que je ressentis une soudaine poussée d’intérêt : chose assez rare, vu son origine, elle avait les yeux d’un violet profond, je dirais, améthyste foncé ! Plus encore que leur couleur, l’intensité de son regard me troubla, et j’eus soudain la sensation que cette demande d’aide œnologique n’était qu’un prétexte.
Le mari, lui, ne semblait pas vraiment à la recherche d’une assistance ; le nez dans les bouteilles, il marmonnait d’un air bougon, consultant sans arrêt un livre et la calculette qui semblait minuscule entre ses grosses mains. Il faut dire que le bonhomme plus petit que son épouse, était pratiquement aussi large que haut, et de surcroît affublé d’une tête à faire peur.
Bénissant la réputation (généralement usurpée) de grands connaisseurs en vins, dont les étrangers gratifient parfois les français, j’entrepris de transmettre à notre japonaise mes quelques modestes connaissances en la matière. Je dois dire qu’elle écoutait avec attention, et, réalisant que je semblais m’adresser également à son poussah d’époux, elle me fit comprendre sans ambages que celui-ci ne comprenait pas un mot de la langue de Molière.
Au bout de dix minutes, nous étions toujours dans le bordeaux… ayant toutefois franchi la limite floue qui sépare le Graves du Médoc, lorsque le cerbère de mon interlocutrice, lui fit comprendre par quelques phrases gutturales, qu’il commençait à trouver le temps long.
Elle m’expliqua que son époux, Ichiro, représentant d’une firme d’appareillage médical, devait se rendre dans les locaux d’une entreprise cliente, au parc Euromédecine, à quelques kilomètres, pour un repas d’affaires.
Pris d’une soudaine inspiration, je lui demandai si elle devait accompagner son mari pour ces discussions commerciales.
Je crus bien deviner à l’ébauche de sourire qui se dessinait sur ses lèvres, qu’elle avait tout de même une petite idée sur mes intentions. Mais, le regard porcin d’Ichiro fixé sur nous, ne laissait guère place aux grands discours…
Décidant de me jeter à l’eau sans plus attendre (ça sert d’être plongeur !), tout en esquissant ce que j’imaginais être un salut à la japonaise, je lui dis d’un air sérieux que je serais ravi de lui faire découvrir quelques-uns des sites de la région, si elle ne craignait pas de passer la journée en compagnie d’un inconnu.
Re-courbettes de Monsieur et de madame ; celle-ci, sans se départir de son calme, l’œil brillant, me répondit calmement :
J’eus le plus grand mal à garder un air impassible et lui donnai rendez-vous dans une heure à côté de son hôtel. Elle acquiesça et partit sans plus attendre avec son patibulaire bonhomme, sans un regard en arrière.
Le passage aux caisses, puis le rangement dans le camping-car se passèrent dans une sorte de fébrilité, j’étais partagé entre l’euphorie provoquée par cette promesse de rencontre exotique et la crainte de m’être fait tourner en ridicule, avec au bout du compte un "lapin" peu flatteur ! Tout en prenant tranquillement la route de Montpellier, je me dis que, de toute façon, c’était une manière plutôt originale de commencer des vacances…
Arrêt au feu rouge devant l’hôtel Mercure, je prends la file de gauche… et au coin de l’immeuble… elle est là !
Peu soucieux des coups de klaxon qui accompagnent ma manœuvre d’accostage du trottoir, je me gare à la hussarde devant ma nipponne médusée… Elle ne s’attendait sans doute pas à me voir débarquer avec mon studio sur roues !
Surprise ou pas, elle réagit rapidement et quatre secondes plus tard elle était assise à côté de moi, un peu perdue, mais souriant jusqu’aux oreilles (qu’elle avait petites et délicatement ourlées !).
Je la voyais soudain perdre son assurance et se faire toute menue dans son coin, me regardant de côté avec une telle attention que je ne pus m’empêcher d’éclater de rire !
Tout en parlant, je ne pouvais m’empêcher de songer à l’incroyable somme de coïncidences à l’origine de cette rencontre ! Comment deux êtres séparés par des milliers de kilomètres, deux océans ; appartenant à des cultures, des milieux différents, se retrouvaient tout à coup réunis, comme s’ils se connaissaient depuis dix ans.
Elle me regardait du coin de l’œil, semblant suivre le cheminement de ma pensée, lissant machinalement la jupe de son tailleur bon chic, bon genre.
Mariko me regarda en souriant.
Je n’en croyais pas mes oreilles, je pensais, à quarante-huit ans bien sonnés, être capable d’évaluer l’âge de quelqu’un à deux ou trois ans près, et là… je m’étais "planté" de façon magistrale.
Tout en discutant comme des amis de toujours, j’avais quitté l’agglomération de Montpellier sans trop savoir où j’allais ; devant nous se dessinait le profil caractéristique du Pic Saint Loup, dressé comme une gigantesque forteresse face au relief plus modeste du Mont Hortus.
Nous roulions depuis bientôt une heure, nous avions dépassé Lodève et nous abordions le début de l’autoroute A75, de chaque côté de la chaussée, commençaient à apparaître les "ruffes", roches rouges en structures stratifiées qui donnent au pays lodévois son aspect si caractéristique.
Quittant la voie principale, je m’engageais sur une petite route en lacets, et après quelques kilomètres au milieu d’un paysage digne de la planète Mars, nous débouchâmes d’une petite combe adossée à une falaise de prismes basaltiques. Mariko poussa une exclamation admirative en découvrant le paysage qui s’étalait devant nous : enchâssé dans son écrin de collines pourpres, le lac du Salagou brillait sous le soleil comme un fabuleux bijou.
Sautant du camping-car, elle courut jusqu’au bord de la route en surplomb et s’assit dans l’herbe rase, sans se préoccuper de son luxueux tailleur Channel. Elle avait ôté ses chaussures et restait là, muette devant tant de beauté.
Je m’assis à ses côtés, elle me regarda, sourit, et, passant son bras autour de ma taille, se serra contre moi le plus simplement du monde. Le nez enfoui dans ses cheveux, je sentais son parfum m’envahir, je lui mis un bras autour du cou et caressai sa joue, suivant du bout des doigts la courbe douce de son visage.
Un trouble indéfinissable s’emparait de nous, je sentais contre moi le corps parfumé de Mariko, et je n’osais faire un mouvement, de peur de briser le charme de ce moment. Lorsqu’elle se tourna vers moi, l’attente que je lus dans ses yeux ne laissait aucun doute, et lorsque je me penchai vers elle, ce fut tout naturellement que ses lèvres vinrent à la rencontre des miennes.
Ce premier baiser restera toujours présent dans ma mémoire : la douceur de ses lèvres, l’odeur subtile qui se dégageait d’elle, mêlée au parfum du thym et du romarin tout autour de nous, jamais je ne pourrais les oublier.
Ce fut-elle qui se détacha de moi, subitement, le rouge aux joues :
Remontant dans le camping-car, nous descendîmes la colline par un chemin défoncé, mais praticable, et arrivâmes bientôt à quelques mètres de l’eau. Une sorte de petite plage de gravier rouge, isolée par un rideau de peupliers et de tamaris, se cachait là, occupée par deux aigrettes qui s’envolèrent à notre approche avec un cri de protestation.
Mariko se précipita, pieds nus, vers l’eau qui clapotait paresseusement et y trempa la main.
Joignant le geste à la parole, je me débarrassai en un tournemain de mes vêtements et, sans lui laisser le loisir de me répondre, je me précipitai à l’eau en criant comme un gamin !
Tout en nageant pour m’éloigner du bord, je risquai un coup d’œil en coin vers Mariko, curieux de voir sa réaction… Celle-ci ne se fit pas attendre, et, c’est d’un peu plus loin que je ne l’eus souhaité que j’assistai à un strip-tease en règle. Ma passagère se retrouva bientôt dans le plus simple appareil et, avec le plus parfait naturel, me rejoignit sans plus attendre, fendant l’eau d’une indienne souple et efficace.
Nageant côte à côte, je pouvais apercevoir, en ayant l’air de regarder ailleurs, le corps bronzé de Mariko glisser dans l’eau avec aisance, et, lorsqu’elle se mit soudain à nager sur le dos, deux seins adorables aux aréoles brunes minuscules.
Un éclat de rire me répondit et, lorsque je me rapprochai d’elle, elle fit semblant de fuir en direction du rivage.
À quelques mètres devant moi, elle sortit de l’eau, son corps musclé constellé de gouttelettes brillantes comme des perles de verre, et s’ébroua comme un petit chien.
Elle courut avec souplesse, ouvrit la porte et prit le peignoir, s’essuyant rapidement les cheveux ; puis, revenant vers moi, elle attendit que je sorte à mon tour.
Joignant le geste à la parole, elle commença à me frictionner énergiquement, d’abord les cheveux et la barbe, et le cou, et le dos, et la poitrine… Alouette, alouette, que fais-tu ?
Elle était dans mon dos et je pouvais sentir ses deux seins aux pointes durcies me caresser les omoplates, tandis qu’elle descendait avec le tissu éponge vers mon ventre, essuyant la peau d’un mouvement de plus en plus lent. L’effet ne se fit pas attendre et mon sexe que le bain avait plutôt ratatiné, commença à prendre une taille nettement moins discrète…
Horriblement gêné, j’étais bien en peine de cacher le pieu qui, continuant à grandir, formait déjà un angle droit avec mon corps, échappant totalement à mon contrôle !
Posant la sortie de bain sur le sol, Mariko s’agenouilla et prenant ma verge dans ses mains délicates, commença à lui prodiguer de douces caresses qui eurent vite fait de pousser sa rigidité au maximum. Puis, se penchant vers le gland cramoisi pointant vers elle, elle l’entoura de ses lèvres, anneau doux et chaud, tandis que ses mains caressaient la tige dressée, descendant vers les bourses tendues à en être douloureuses.
Sa langue humide tournait autour du chapeau luisant, titillant l’orifice en une caresse presque insupportable et je ne puis éviter un "Aah ! " de plaisir.
Elle entreprit d’engloutir plus avant le membre palpitant, montant et descendant doucement, enduisant de sa salive tiède la peau tendue. Mariko qui, quelques minutes plus tôt, rougissait de notre chaste baiser, se comportait à présent comme une courtisane, manifestement expérimentée !
Relevant la tête, elle libéra mon sexe et, entreprit d’étaler le peignoir de bain sur l’herbe, puis, me prenant par la main, elle me fit allonger près d’elle, et, se serra contre moi, emprisonnant entre nos deux corps l’épieu qu’elle avait contribué à dresser.
Un long baiser nous réunit, cette fois sans arrière-pensée, nos deux langues dansaient un ballet effréné, nos dents se heurtaient tandis que le ventre de Mariko se frottait contre le mien, poursuivant sur ma queue brûlante le manège commencé par sa bouche avide. Glissant les mains le long de son dos, je descendis vers ses fesses, caressant au passage le petit duvet qui, au bas des reins, marquait le début de la vallée où mes doigts s’égarèrent sans tarder.
Tandis que ma main droite caressait les globes fermes et charnus, ma main gauche descendait doucement, caressant au passage la rosette de l’anus, puis s’aventurait vers la chaleur que je sentais poindre entre ses cuisses serrées. En gémissant, elle passa une jambe autour de moi, libérant le passage vers son sexe que j’atteignis aussitôt, gonflé et chaud sous ma main.
Glissant deux doigts entre les lèvres charnues, je sentis aussitôt sourdre une humidité de bon augure ; je poussai un peu plus loin et sentis sous mes doigts se dresser la petite tige dure de son clitoris que je caressais doucement, lui arrachant un gémissement.
Poursuivant mon manège, j’enfonçai le majeur et l’index dans la moiteur veloutée de son con, continuant d’agacer du pouce le bouton si sensible qui se dressait maintenant comme un petit sexe en réduction. Elle était de plus en plus mouillée et se contorsionnait sur ma main, ses fesses remuant de plus en plus vite, tandis que je sentais croître mon propre plaisir.
Mariko, avec un petit cri, me poussa soudain sur le dos et, prenant ma pine d’une main sûre, la plaça à l’entrée de sa chatte et, d’un seul coup, s’assit sur moi, l’engloutissant jusqu’à la racine. J’eus soudain l’impression qu’un fourreau brûlant m’emprisonnait la queue, les muscles de son vagin semblaient posséder une incroyable mobilité et, tandis qu’elle montait et descendait sur moi, ils pratiquaient un massage d’une efficacité telle, que, malgré mes efforts, je voyais venir le moment où il me serait impossible de retenir la marée de sperme que je sentais monter en moi.
Le mouvement s’accéléra, Mariko, poussant un cri, eut un violent orgasme, m’inondant de sa liqueur intime au moment où, jaillissant en pulsations irrépressibles, mon foutre déferla en elle. Elle s’abattit sur moi, secouée de spasmes, accrochée des deux mains à mes épaules, murmurant des phrases en japonais d’une voix essoufflée.
Mon dard toujours aussi dur restait planté en elle, et je continuais à limer doucement, stimulé par cette voix sensuelle, par ce massage que son vagin me prodiguait sans faiblir. Lubrifié par nos sécrétions mutuelles, ce va-et-vient me procurait une jouissance jamais ressentie auparavant, ma partenaire continuait à me parler, s’interrompant de temps à autre pour me chatouiller l’oreille de sa langue agile.
Décidant de prendre un peu le contrôle, je basculai sur le côté et entrepris de faire passer Mariko sous moi, ce qu’elle fit sans protester, nouant aussitôt ses deux jambes dans mon dos. Je me mis à la pistonner comme un fou, lui arrachant des gémissements de plus en plus forts, tandis que ses seins s’écrasaient contre mon torse. Leurs pointes durcies agaçaient mes propres mamelons qui devinrent d’une rigidité et d’une sensibilité que je n’avais encore jamais ressentie.
J’avais l’impression d’avoir encore augmenté mon érection, d’avoir un véritable gourdin entre les jambes. Je m’enfonçais en elle de plus en plus profondément, comme si son sexe allait m’engloutir entièrement.
Lorsque vint l’explosion finale, elle nous emporta tous deux comme une vague, nos corps soudés, nos salives et nos fluides mêlés dans un maelstrom d’une intensité telle que nous restâmes de longues minutes avant d’émerger de ce délire des sens. Enroulés dans le tissu éponge imprégné de nos odeurs, nous avions roulé jusqu’au bord de l’eau.
Je plongeai mon regard dans les yeux de Mariko, leur couleur d’améthyste encore accentuée par le reflet des rochers pourpres bordant le lac, je voyais des feuilles et des brins d’herbe accrochés dans ses cheveux trempés. Nous échangeâmes encore un long baiser, toujours soudés l’un à l’autre, puis, je voulus me mettre sur le dos… Fatale erreur !
Prisonniers dans les plis du peignoir, nous ne pûmes rien faire lorsqu’entraînés sur la pente herbeuse du bord du lac, nous nous mimes à rouler l’un sur l’autre pour choir finalement dans l’eau peu profonde, toujours accrochés… et morts de rire !
… /… À suivre