n° 12431 | Fiche technique | 24818 caractères | 24818Temps de lecture estimé : 14 mn | 05/04/08 |
Résumé: Une étudiante accepte de réviser avec Jean. | ||||
Critères: fh jeunes voir pénétratio -exhib | ||||
Auteur : Cidoup Envoi mini-message |
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LA FEMME A LA FENETRE -3-
ISABELLE
Depuis un mois, Jean n’importune plus les filles. Il n’essaye plus de leur arracher une promesse de visite à son appartement, pour réviser leur disait-il. Ouais ! Mon œil ! Pour leur sauter dessus à peine entrées, pensaient-elles. Seuls Gérard et Sylvain franchissent le seuil et seulement l’après-midi. Les étudiantes sont perplexes. Au début, elles se jalousent, essayant de deviner laquelle accapare le jeune homme. Puis, elles se rendent à l’évidence. Aucune d’elles n’a cette chance. Qu’est-ce qu’il lui prend ? Lui qui leur courait après ? Aurait-il trouvé mieux ailleurs ? Piquées au vif, elles lui tournent autour espérant se faire remarquer. Isabelle n’est pas la dernière. Elle, qui a toujours éludé les tentatives du garçon, maintenant qu’il se dérobe, lui fait du charme. Jean est flatté. Il a le béguin pour la jeune étudiante et décide de tenter sa chance. Il l’invite un après-midi à préparer ensemble un partiel. À sa grande joie, elle accepte.
Fébrile, le garçon nettoie de fond en comble son deux pièces. Tout est net et bien rangé. Il tient à faire bonne impression. Il fait des emplettes au supermarché du coin, des boissons, une bouteille de gin (on ne sait jamais), des fruits, des gâteaux et même une pizza surgelée qu’il stocke dans le compartiment à glace du réfrigérateur. Il ne veut pas être pris au dépourvu. Le cœur battant, il descend ouvrir à la jeune fille qui sonne à l’heure prévue.
Il la précède dans l’escalier et s’efface après avoir ouvert la porte. Isabelle le frôle au passage, avance de quelques pas et, curieuse, examine autour d’elle. Voilà ce fameux appartement dont il lui a tant parlé ! Rien à voir avec son minuscule studio.
Il la débarrasse de son anorak. Elle porte un gros pull sur une ample jupe rouge et verte.
Isabelle hésite. On commence par le pull et on ne sait pas où cela s’arrête. Elle scrute Jean du regard. Il attend, aucune lueur concupiscente dans le regard. Elle s’en veut de lui prêter des intentions malsaines. Il a raison, il fait chaud, elle ne sera pas à l’aise pour travailler. Son porte-document la gêne pour se déshabiller.
Elle enlève l’encombrant vêtement qu’elle suspend à côté de l’anorak pendant qu’il pose la serviette sur le bureau. Jean se retourne. La jeune fille est ravissante dans son chemisier blanc fermé au col. Il s’approche dans l’intention de la serrer dans ses bras, mais elle se dérobe. La jupe virevolte dans la pièce. Le garçon la compare à un papillon qui butine ses meubles.
Elle le précède dans la chambre.
La jeune fille hausse les épaules l’air excédé. Elle désigne les jumelles sur la table sous la fenêtre.
Jean tout rouge, se détourne de l’œil inquisiteur d’Isabelle.
Il ouvre la porte. Isabelle y jette un œil. C’est autre chose que le coin douche de son studio !
Les débuts sont difficiles. La présence d’Isabelle à ses cotés distrait Jean. Son parfum l’enivre. Il n’avait pas remarqué la fente de la jupe et réprime un sursaut d’étonnement quand la cuisse gainée de nylon apparaît dans sa presque totalité. Il se fait la remarque que le voile beige monte trop haut. La jeune fille porte un collant, dommage. L’image d’une Isabelle en porte-jarretelles le trouble (Ressaisis-toi, mon vieux. Ce n’est pas le moment de penser à la gaudriole, travaille ! )
Les deux jeunes gens étudient d’arrache-pied. À deux, les révisions vont vite. Tout à coup, Isabelle s’énerve :
Jean se penche. Plein d’audace, il pose la main sur la cuisse de la jeune fille. Elle ne réagit pas, comme si l’exercice délicat absorbait toutes ses facultés. Ses doigts tremblent au-dessus du genou de l’étudiante. Pas possible qu’elle ne s’en rende pas compte, pense le garçon. La passivité d’Isabelle le remplit d’espoir. Il doit faire un effort surhumain pour redescendre sur terre. Il parcourt des yeux le brouillon. Par chance, il voit du premier coup d’œil ce qui cloche. Il en est tout fier.
En rougissant, il obtempère (Zut ! Elle s’est reprise. Ce ne sera pas pour cette fois, dommage). Ils travaillent encore une demi-heure. À la fin, Isabelle s’étire sur sa chaise faisant saillir sa poitrine. Sa cuisse découverte ne semble pas la gêner.
Jean revient avec un verre plein et une assiette de petits gâteaux. Isabelle n’est pas au salon. Il la découvre dans la chambre en train de jouer avec les jumelles. Il pose son chargement sur la table et prend la jeune fille par les épaules. Après le stress du travail, elle est reconnaissante à Jean de son accueil courtois. Elle s’appuie contre lui en un tendre abandon. Plein d’espoir, il glisse les mains le long des bras et l’enserre à la taille. Une tape sur les doigts l’oblige à se dégager.
Qu’Isabelle se ressaisit vite !
Elle grignote un biscuit sans s’asseoir. Tout en buvant à petites gorgées, elle scrute avec les jumelles la maison de l’autre côté du parc. Jean plisse les yeux essayant de deviner ce qu’elle regarde. Il y a du monde dans la chambre de Geneviève, deux personnes. Sans les jumelles, il ne distingue pas les visages mais pense, espère qu’il s’agit de la jeune femme et son amant. Oui ! Les deux silhouettes se rapprochent, n’en font qu’une, s’embrassent. Comment Isabelle va-t-elle réagir s’ils font l’amour comme l’autre jour ?
Pour l’instant la jeune fille se plonge dans la contemplation. Elle abandonne son verre. Penchée en avant, elle pose les coudes sur la table. Les jumelles aux yeux, elle appuie le ventre contre le rebord. Le meuble est un peu bas. Cela l’oblige à fléchir les genoux. Au bout de quelques secondes, elle se campe sur les jambes écartées pour demeurer sans fatigue à la bonne hauteur. Tout à son observation, la jeune fille n’a pas conscience de l’impudeur de sa position, le cul en l’air. Jean s’amuse de la voir succomber aux plaisirs du voyeurisme. C’est tout bon ça ! Il se retient de caresser les fesses offertes. Ce n’est pas le moment ! Il doit se laisser guider par le couple en face.
Isabelle ajuste fébrilement la focale des jumelles.
Mu par une inspiration subite, Jean se précipite, passe les mains sous les aisselles d’Isabelle et défait le premier bouton du col.
La réponse, si réponse il y a, se perd dans les mains qui supportent les jumelles. Effrayé par l’audace de son geste, Jean suspend tout mouvement. Là-bas, le torse de Geneviève vire au doré, signe qu’elle n’a plus son chemisier. Il faut prendre une décision sinon le couple de l’autre côté prendra trop d’avance et il ne pourra plus imiter ses gestes. Isabelle ne quitte pas des yeux la maison et ne rétablit pas l’ordonnance de ses habits. Jean se lance. Plein d’espérance mais inquiet tout de même, il ouvre un bouton supplémentaire. La jeune fille ne bronche pas. Cela vaut acceptation. À la hâte il déboutonne le chemisier et l’enlève. Isabelle sans cesser son observation soulève un coude puis l’autre pour dégager les manches. Il pose le vêtement sur une chaise.
Geneviève en soutien-gorge noir leur fait face. De son amant, ils ne voient que les mains qui courent sur la dentelle. Jean, satisfait d’avoir rattrapé le couple, l’imite. Ses doigts glissent sur le satin blanc. Un coup d’œil par la fenêtre, la tache noire qui barrait la poitrine de Geneviève a disparût. L’homme a ôté le soutien-gorge. Il faut l’imiter, ne pas se laisser distancer. Ses doigts à regret quittent les rondeurs des seins. Au moment où il va s’attaquer aux crochets dans le dos, Isabelle sursaute. Jean, plein d’inquiétude suspend son geste.
Ouf ! Il a eu peur. Un instant il a craint que la jeune fille le rembarre. Sans réclamer de précision, il dégrafe la fermeture et dégage les bras. Ses paumes remplacent les bonnets. La jeune fille grogne quand il agace les pointes érigées. Le garçon est aux anges, depuis le temps qu’il rêve de cette poitrine ! En face, l’homme s’agite.
Elle se tait. Jean pelote les seins.
D’un bond, le garçon s’agenouille et cherche la fermeture du vêtement. Où est-elle ?
Il découvre les crochets. La jupe glisse le long des cuisses et s’étale sur le sol, tache verte et rouge. Jean la dégage des pieds de l’étudiante et la pose sur la chaise avec le chemisier. Sous son collant elle porte une petite culotte blanche. Là bas, la couleur de l’homme a viré au rose. Il s’est déshabillé ! Le garçon s’écarte un instant de la jeune fille et se débarrasse en un clin d’œil de ses vêtements. Pourvu qu’elle ne se retourne pas ! pense-t-il. De le voir nu, le sexe dressé, romprait le charme. Les dessous de Geneviève dessinent une bande noire au-dessus des genoux. L’homme caresse l’entrejambe de la jeune femme. Jean à son tour, fait glisser le collant et la culotte. Isabelle a prévu son geste. Elle a rapproché et fléchi les jambes. Le garçon peut ôter le dernier rempart de sa vertu sans qu’elle interrompe son observation.
Dans un éclair de lucidité, Isabelle se demande ce qu’elle fait là, nue dans la chambre du garçon. Quelle force plus puissante que sa volonté l’enchaîne honteuse et pantelante à cette fenêtre ? Malgré elle, elle reprend sa place, jambes écartées, ventre contre le rebord de la table. Elle a conscience de l’impudeur de sa position. Mais c’est plus fort qu’elle. Le plaisir jusqu’alors inconnu de s’exhiber la fait trembler de désir. Jean se serre contre son dos, les fesses de la jeune fille caressent son ventre. Isabelle frémit au contact de la peau du garçon. Car il est nu, elle le sait. Elle ne l’a pas vu se déshabiller, mais elle savait qu’il était nu avant qu’il la touche, nu comme elle, nu comme l’homme qui de l’autre côté du parc maintient la femme par les hanches. Des mains papillonnent sur son corps. Des doigts jouent dans les poils, s’insinuent entre les lèvres du sexe. Isabelle tremble d’impatience tout en se dégouttant de supporter l’intrusion qu’elle trouve dégradante… mais si douce… Là bas, l’homme s’agite derrière Geneviève. Ses coups de reins sont révélateurs. Le désir, exacerbé par les caresses, emporte comme un torrent les dernières résistances de l’étudiante.
Jean glisse la main entre les fesses. Isabelle augmente l’écart de ses cuisses. Il explore l’entrejambe et guide sa verge dans un puits de volupté.
La joie de posséder Isabelle est trop forte. Il n’a pas su retenir une exclamation de triomphe. Cela ne va-t-il pas rendre à la jeune fille sa maîtrise de soi ? s’interroge-t-il avec inquiétude. Il donne un coup de rein prudent, puis un deuxième ponctué par une exclamation étouffée d’Isabelle. La crainte d’être renvoyé calme son ardeur. Il était sur le point d’éclater prématurément. Rassuré, il s’évertue à la satisfaire. Elle a lâché les jumelles et tient la table à deux mains pour résister aux poussées de son cavalier. Elle ne peut, en dépit de la honte qu’elle éprouve, empêcher la jouissance de s’emparer de son être. Malgré elle, son cul se porte au-devant du sexe qui la taraude. Le verre d’Orangina à moitié vide se renverse et roule sur le parquet. En face, Geneviève debout, s’agrippe aux montants de la porte-fenêtre. Elle se tord sous les assauts de son amant. Isabelle lâche des mots sans suite. Elle extériorise sa jouissance. Jean est aux anges. Il est heureux de faire l’amour à cette fille qu’il convoitait depuis la rentrée. Il est fier de la sentir se pâmer sous ses coups de reins. Il ne fatigue pas et soutient le rythme imposé par l’homme en face.
Isabelle redresse la tête, gémit encore plus fort, puis s’effondre sur la table, le souffle court. L’homme a disparu, Geneviève reste seule. Elle répond d’un geste au pouce levé que lui adresse Jean. Il se décroche de la jeune fille, la prend dans ses bras et la transporte sur le lit. Elle s’étale, les yeux fermés, bras et jambes en croix, impudique, merveilleusement belle. Attentif au plaisir de la jeune fille, il n’a pas joui. Son désir redouble à la vision du sexe humide. Il s’approche entre les cuisses. Une marque rouge barre le ventre là où appuyait le rebord de la table. Elle ouvre les paupières. Un étonnement non feint traverse son regard à la vue de la verge dressée.
Elle tend le bras. Les doigts enserrent la verge humide. Elle l’attire en elle. Les pénétrations lentes imposées par Jean l’émeuvent et l’énervent en même temps. Elle retrouve le plaisir un instant disparu. À nouveau les gémissements sourdent de ses lèvres. De nouveau la jouissance s’empare d’elle. Jean est comblé. Faire palpiter deux fois de suite sa bien aimée, le paradis sur terre ! Quand elle croise les talons dans son dos, tambourinant ses fesses, il ne résiste plus et se soulage avec des grognements de fauve assouvi.
oooOOOooo
Elle retrouve ses esprits la première. Elle se dégage du jeune homme, honteuse de sa nudité, de leur nudité. Qu’est-ce qu’il lui a pris ? Elle s’était pourtant jurée de ne pas succomber, de résister aux tentatives du garçon. Il n’a même pas eu besoin de la forcer ! Elle s’est offerte, est tombée toute seule, plouf ! La faute aux voisins. Sacré Jean, il devait s’en douter ! Il savait ce qu’il faisait en laissant les jumelles en évidence. Non, c’est le hasard. Il ne pouvait deviner que le couple en face allait faire l’amour devant leurs yeux. Il en a profité c’est tout. Elle ne regrette rien, non, rien. Elle ne se rappelle pas une telle jouissance dans une étreinte. Les orgasmes succédaient aux orgasmes. Combien en a-t-elle éprouvé ? Eprouvé n’est pas le mot juste. Son esprit fatigué renonce à trouver le bon verbe. Tout ce qu’elle sait, c’est que c’était merveilleux, ces tremblements qui la secouaient au plus profond de son être malgré sa conscience qui lui soufflait d’avoir honte de son comportement. Elle ne se souvient que du premier qui l’a surprise dès la pénétration, et du dernier. Oui, le dernier qui a éclaté lorsque la verge son devoir accompli s’est irrémédiablement rétractée. Le glissement furtif, la sensation de vide l’ont secouée de la tête aux pieds. Elle contemple attendrie, le sexe recroquevillé au milieu des poils mouillés. Dire que cette petite chose lui a procuré tant de plaisir.
Isabelle se lève. Elle ramasse ses vêtements. Par chance, l’Orangina renversé n’a pas éclaboussé le collant et la culotte restés à terre. Dans la salle de bain, elle s’enferme sous la douche et s’asperge d’eau tiède. La fraîcheur des jets sur son sexe sensible la calme. Une ombre occulte la lumière. Jean, tout nu, la contemple. Elle se protège comme elle peut des regards effrontés du garçon qui sourit au souvenir de sa réflexion lors de sa première visite (Quand je pense que je regrettais que la porte de la douche soit transparente ! )
Il n’obéit pas et veut la rejoindre dans la cabine.
Il fait mine d’ouvrir le battant.
Son regard suppliant calme le garçon. Il enjambe la baignoire et s’asperge avec la douchette. Ses fesses nerveuses et son sexe au repos émeuvent la jeune fille plus qu’elle ne le voudrait. Pensive, elle le regarde s’éponger. Qu’aurait-elle fait s’il avait insisté ? Un frisson la secoue.
Très à l’aise malgré sa nudité, il extrait un drap de bain de l’armoire et lui tend. Elle accepte qu’il l’essuie dans le dos. La caresse du tissu manipulé avec douceur par Jean lui fait du bien. Elle s’enveloppe dans le drap.
Elle le pousse dehors avec un sourire. Décidément, il est incorrigible ! pense-t-elle.
oooOOOooo
Jean habillé l’attend au salon. Le soir tombe.
Après l’excitation de l’amour, les deux jeunes gens ne savent plus comment se comporter. La pizza terminée, Isabelle s’inquiète de l’heure.
Elle rassemble ses documents, enfile pull et anorak. Jean attend les clés à la main. En passant devant lui, elle l’embrasse sur la joue.
Il veut la retenir, mais elle s’échappe dans l’escalier. Il la rejoint dans la rue. Elle attend qu’il ouvre la portière et s’installe sur le siège passager, droite, la jupe sagement descendue sur les genoux. En conduisant, il tente de laisser la main sur la cuisse proche, mais une tape sur les doigts le ramène dans le droit chemin.
Arrivé à destination, Isabelle ouvre la portière. Jean la retient par le bras.
Sans répondre il l’attire et dépose un baiser sur sa bouche. Elle ne se dérobe pas mais garde les lèvres serrées. Il force le barrage. Elle accepte le baiser. Les langues entament un ballet voluptueux. Leur premier baiser, pense-t-elle en s’apercevant que dans leur folie amoureuse ils ne se sont pas embrassés. Jean s’enhardit et pose la main sur la poitrine de la jeune fille. Le geste réveille Isabelle. Elle se dégage et descend de la voiture. Par la vitre elle lance :
Il la regarde disparaître dans la nuit avant de réintégrer son appartement. Par habitude, il prend les jumelles. Geneviève est à son poste. Elle danse pour lui, une danse chaste ce soir.
Son esprit est tout empli du souvenir de la jeune fille. L’amour en vrai, c’est autre chose que des caresses solitaires, même accompagnées de visions enchanteresses ! C’est décidé ! Il cessera son isolement. Il s’endort, revivant en rêve son étreinte avec Isabelle.
Les jours suivants, la jeune fille évite Jean. Elle a honte de son abandon dès le premier rendez-vous. Elle a peur que le garçon affiche à son égard une suffisance qui révèlerait leur aventure à leurs condisciples. Elle a passé un après-midi merveilleux, ça, elle ne l’oublie pas, mais qu’il ne s’imagine pas, parce qu’elle a succombé une fois, que cela puisse se reproduire et qu’ils vont entamer une relation durable ! De son coté, malgré la fierté qu’il éprouve, Jean devine qu’il ne doit pas ébruiter son succès. Isabelle ne lui pardonnera pas si ses camarades découvrent qu’il s’est payé la plus jolie fille du DEUG. D’un commun accord, ils évitent de se comporter en amoureux. Tout au plus lui arrache-t-il la promesse d’une prochaine visite. Le résultat excellent obtenu au partiel plaide en sa faveur.
La première fois qu’elle est revenue, ils ont fait l’amour après la révision. Jean était fébrile, Isabelle aussi. Ils ont été déçus l’un comme l’autre. Ils n’ont pas retrouvé l’entente exceptionnelle du premier jour. Depuis, bien qu’Isabelle revienne étudier dans l’appartement, elle refuse de conclure par une étreinte malgré l’insistance du garçon toujours amoureux mais qui n’ose contraindre la jeune étudiante.
A Suivre