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Temps de lecture estimé : 11 mn
09/04/08
Résumé:  Une rencontre inattendue, et un homme perdu se sent revivre.
Critères:  fh fête entreseins fellation cunnilingu préservati pénétratio fsodo -occasion -fellation
Auteur : Jashers
Camille

Corps, seins, bouche, hanches. Tout est sans limites. La chaleur, le toucher. Je te sens trembler. Tes cheveux noirs se couchent sur mon visage, j’ai mes mains sur toi. Je te sens vibrer, je me sens vivre.


Voilà quelques mois que j’erre sans but. Le temps n’a plus d’importance, je me sens vide. Tous ces êtres me semblent étrangers, je suis absent. La société n’a pas besoin d’homme comme moi, je suis égaré. Le terme « amour » si facilement lâché, me fascine, me dégoûte. Je ne sais pas si je sais aimer, si j’aime.


24 mai, depuis bientôt un an, je n’ai pas fait de rencontre. Je ne côtoie plus de femmes. Sûrement trop déçu, sûrement trop craintif. La confiance se perd si vite. C’est bête à dire, mais nous sommes si faibles, un échec et nous remettons tout en question. Je crois que je ne réponds plus aux normes. Je ne suis pas l’homme que le monde aime. Je ne suis pas ce trader de trente ans plein d’assurance qui aime rouler à 300 Km/h avec trois playmates sur le banquette arrière, qui considère que le système tourne autour de lui, qui ne comprend pas pourquoi nous ne nous battons pas pour gagner notre pain. Je ne suis pas cet homme qui par plaisir aime écraser les autres sous prétexte que la vie l’impose.


Je ne suis pas cette star du porno avec un sexe de trente centimètres qui pourfend des chairs pendant des heures à n’en plus finir, sans émotions. Non, je suis un homme simple et je ne comprends plus les gens. Le monde tourne si vite que j’ai l’impression qu’il m’a oublié.


Un soir mon ami de toujours m’appela.



Et voilà, je me suis laissé embarquer dans cette soirée où j’ai 90 % de chance de me faire chier. Mais bon, laissons-nous nous emporter dans cette histoire. Je n’avais pas grand-chose à perdre et puis ça me ferait plaisir de revoir mes amis d’enfance.


Nuit, déjeuner, métro, taffe, manger, taffe, métro. Une journée comme une autre s’achevait. 21 heures approchaient et me voilà prêt.


Clap ! Clap ! Les bottines des femmes raisonnaient dans la rue. Le charme de la nuit m’avait toujours fasciné. Ces couleurs, ces rencontres, tout semblait arrêté, tout semblait si différent. Alors, je marchais à pas réguliers, me rapprochant chaque seconde de mes amis. Ce soir, je me suis juré de revivre.



Greg m’ouvrit la porte, le sourire aux lèvres, et m’accueillit en me prenant dans ses bras.



Je rentrai timidement dans le salon où bon nombre d’invités étaient déjà en pleine conversation, d’autres déjà sur la piste de danse improvisée. Je fis le tour et saluai tout le monde. Quelques personnes, que je n’avais pas vues depuis longtemps et qu’il m’était agréable de revoir. Eloïse, à la fenêtre, ne m’avait pas entendu entrer. Je m’approchai d’elle et posai ma main sur son épaule.



Puis elle me serra dans ses bras.



(Je dois vous prévenir, mais vous avez dû déjà le constater, qu’Eloise dit très souvent « oh » et je dois dire que ça lui confère un côté plutôt charmant)



Alors je m’exécutai, je me rendis dans la cuisine et me servis un whisky. Puis ayant pris le choix d’être sociable, je retournai dans le salon pour converser. Et bla et bla bla et bla, je dois avouer que le sujet ne m’emballait guère mais je faisais comme si j’étais intéressé. Greg me rejoignit et nous commençâmes à parler de notre jeunesse.


Soudain Eloïse se leva, me regarda et me fit un clin d’œil tout en esquissant un léger sourire. Elle traversa le salon, s’approcha de moi, je crus qu’elle souhaitait me parler, mais elle passa à côté de moi et se rendit vers l’entrée. Elle ouvrit la porte et salua des amis qui rentraient promptement. Les bises s’enchaînèrent. Puis mes yeux se posèrent sur Elle.


Le temps s’arrêta, je marchais pieds nus sur la plage, les vagues bruissaient et me rappelaient que j’étais dans un songe.


Elle s’approcha de moi, me regarda et me fit la bise.



Elle était tout simplement superbe, une de ces femmes qu’on rêve de rencontrer, qu’on n’ose à peine imaginer entre ses bras. Grande, svelte, des cheveux noirs très longs, des yeux couleur charbon qui vous électrifient. Sa poitrine gonflée s’écrasait sur son manteau, m’indiquant qu’elle était opulente. Ses jambes, musclées et mates, me signalaient qu’elle pratiquait du sport. Elle retira son manteau. Stop ! J’aimerais que cette image se grave dans mon esprit à jamais. L’élégance du geste ajoutée à son charme naturel m’éblouissait. J’avais le sentiment de redevenir un gamin, fasciné.


Elle salua bien sûr tous les invités, je sentis très vite qu’elle attirait toutes les convoitises, mais étrangement elle ne fut que très peu attentive à ces regards, à ces paroles, et à ces gestes pas du tout anodins dans le langage de la séduction. Moi je ne savais pas le pratiquer. Je fus donc normal. Par contre je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder Je crois que quelque part c’est ce qui lui plut…



Je pourrais vous décrire précisément comment se passa notre conversation. Toujours est-il que nous parlâmes pendant des heures. Mes yeux lui appartenaient, ma bouche aussi. Nous n’étions plus que tous les deux. Au fil de la conversation, elle vint se positionner à côté de moi. Je sentais sa sexualité. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais certaines femmes dégagent ce petit truc inexplicable. Ce petit truc qui te signale que le sexe pour elle est plus qu’une formalité. Tu ressens cette envie, ce désir, cette joie qui lui brûle la peau. Bientôt deux heures du matin, je sentais la fin venir et, je ne sais pas pourquoi, je me mis à espérer qu’elle voudrait beaucoup plus.


Mais elle se leva, prit son manteau, embrassa Eloïse et Greg et se rendit vers l’entrée sans même m’adresser la parole. Je fus surpris, mais je dois admettre que vu mon état je ne pouvais pas m’attendre à autre chose. Elle ouvrit la porte puis se tourna vers moi. Elle s’arrêta et me fixa du regard. Dans ce regard qui m’appelait, je sentis toutes ses envies. Je pris mon manteau, serrai chaleureusement Greg et me tournai vers Eloise.



Je pris Camille par la main et, dans son sourire, je pouvais déceler le plaisir d’être là avec moi. Nous descendîmes par l’ascenseur où nous fûmes serrés l’un contre l’autre. Je pus sentir son parfum qui venait chatouiller mes sens. Je sentais la chaleur de sa peau. J’embrassai la base de son cou puis je remontai doucement jusqu’à sa bouche. Ses lèvres pulpeuses et brillantes me rendaient fou. Une secousse ! Nous sommes au rez-de-chaussée. Je sors, l’entraînant dehors. Il n’y avait plus que nous deux, la terre aurait pu s’écrouler que je n’aurais vu qu’elle. J’étais dans ses yeux, j’étais dans son corps, sa chair. Nous marchions rapidement pour arriver chez moi. Nous étions en train de fuir, courant vers notre liberté.


Clap ! clap ! Ses bottes rythment nos pas. Nous arrivons. Mon appartement se trouve au deuxième étage. La porte claque et je la vois, belle dans mon salon. Ses cheveux noirs retombant sur son visage lui donnent un air espiègle. J’étais prêt à voyager.


Je m’approchai d’elle doucement puis l’attrapai par les hanches, mes lèvres se lièrent aux siennes, dès cet instant nous ne fûmes plus qu’un, partageant nos respirations, nos faiblesses et nos désirs. Nos embrassades nous menèrent dans ma chambre où elle me jeta sur le lit. Le jeu pouvait commencer. Je sentais chez elle cette folie créative, cet esprit libre. Elle enleva doucement sa robe tout en grimpant sur moi. Allongé, je fus quelques secondes paralysé par cette initiative. Plus le temps avançait, plus je percevais la tigresse qui l’habitait.


Elle avait ce que j’appelais « des fesses à la Brésilienne », rondes et musclées. Ses seins ronds et gros, ses hanches, ses jambes, son ventre. Camille avait tout simplement un corps parfait. Je ne pus m’empêcher de l’attraper par les fesses, ce qui lui provoqua un petit sourire.


Sur moi, ses yeux fixaient, cherchant à me sonder. Sa bouche était toujours contre la mienne, sa langue léchant mes lèvres. Puis elle prit ma main et mon doigt. Je me laissai entraîner par ses gestes. Elle mit mon doigt dans sa bouche, le suçant de façon sensuelle.


Son corps contre le mien, elle put sentir que mon sexe était déjà bien dur, alors elle retira ma ceinture promptement, glissa sa main sur mon torse et descendit doucement pour rentrer dans mon boxer. Cette main étrangère sur mon sexe, quel bonheur.


Elle aventura mon sexe hors de son logis, le regarda, comme cet enfant qui apprécie du regard sa friandise avant de la consommer. Elle posa ses lèvres sur mon gland. Quelques bisous humectant toute la surface, et elle prit entièrement mon gland dans sa bouche, sa langue vint lécher tout mon sexe, dans toute sa longueur, faisant des tours. Puis ayant parcouru, apprécié l’engin, elle le mit dans sa bouche, ce qui me provoqua un émoi indescriptible. Elle commença un va-et-vient que je ne pourrais jamais oublier. Elle aimait ça et c’est ce qui rendit cette fellation divine. Elle me suçait et me masturbait, intensifiant mon plaisir. Tout en me suçant, Camille me lançait des regards de plus en plus pervers.


Langue, bouche, sexe, gland, lèvres.


Cette gâterie dura quelques minutes, mais ce fut, je crois la plus intense fellation qu’on m’offrit.


Je ne pus m’empêcher de lui rendre la pareille. Je l’attrapai par les épaules et l’allongeai à côté de moi. Ses seins aplatis par leur poids la rendaient vulnérable et si sexy (j’ai toujours aimé cette image d’une femme nue sur un lit ses seins écrasés par leur propres poids). Je mis ma bouche sur sa poitrine, appréciant leur grosseur, puis commençai à lui lécher les tétons. Voyant qu’ils durcissaient, je compris que je lui donnais du plaisir, ce qui me mit en confiance. Ma langue parcourait ses mamelons. Je lui ôtai son string, découvrant son sexe rasé. Ma main vint le parcourir, appréciant sa peau douce. Mes doigts posés sur son clitoris, je lui provoquai un petit soupir, je sus où attaquer.


Étrangement, sans la connaître j’avais l’impression que mon corps anticipait le moindre de ses désirs, de ses envies. J’arrivais à lire en elle, son corps me parlait. Une main sur son clitoris et l’autre parcourant son vagin. Elle mouillait, fermait les yeux comme pour mieux apprécier, comme pour percevoir chaque déplacement de mes mains sur elle, sentir chaque millimètre, comprendre chacune de mes intentions. D’abord ma bouche puis ma langue parcoururent son clitoris. Elle frémissait. Quel plaisir de rendre heureux quelqu’un !


Ma langue se posa sur son vagin, puis je me mis à la goûter. Léchant son sexe avec intensité parfois, avec lenteur d’autres fois, je voulais lui faire comprendre à quel point elle me comblait de bonheur, ce bonheur qui s’était enfui pendant longtemps et qu’elle savait faire ressortir.


J’avais envie de me sentir en elle.



Je pris un préservatif et posai mon sexe à l’entrée. Je n’entrai pas, j’attendais, la faisant patienter, jouant avec son désir. Elle ouvrit les yeux, me regarda et d’un mouvement brusque provoqua la pénétration.


Mon sexe en elle, cette chaleur autour de mon chibre. Chaque mouvement entraînant des émotions, des sensations. Je lui faisais l’amour avec calme et sensualité et je sentais qu’elle voulait se sentir possédée, alors j’accélérai le rythme, tout en me retenant, car je sentais que je pouvais exploser à n’importe quel moment. Mon désir débordait. Après quelques minutes en elle, j’éjaculai. Elle ne fut bizarrement pas surprise. Je fus presque honteux, mais son attitude ne changea pas, me faisant comprendre que pour elle ce n’était pas important, seul l’instant, le partage, la découverte comptaient.


Alors elle sortit mon sexe, enleva le préservatif et recommença à me sucer. Mon sperme étant sur ses lèvres, sa langue venait récupérer quelques gouttes. Au bout de quelques minutes je me remis à bander. Elle mit ses fesses devant moi, me faisant comprendre qu’elle voulait que je la prenne en levrette, ce que je fis après avoir embrassé son sexe.


Je me mis derrière elle, appréciant par la même occasion son dos, ses courbes, ses fesses. Ayant pris le soin de me remettre un préservatif, cette fois je la pénétrai d’un coup. Mon sexe était de nouveau en elle. Je commençai à la prendre, et à chaque coup de boutoir, elle lâchait un petit soupir.


J’accélérai le rythme, la rendant de plus en plus incontrôlable ; le plaisir nous happait. Nous n’étions plus ici, nous étions dans notre monde. Plus rien n’avait d’importance, seuls son plaisir et le mien, seuls les messages de son corps m’importaient.


Pendant que je la pénétrais, elle se mit à sucer ses doigts et posa sa main sur ses fesses. Ayant trouvé l’entrée, elle entra un doigt dans son cul. Cette vision m’excita au plus haut point, alors je me mis à la baiser de plus en plus fort. Un doigt puis deux, elle soupirait de plus en plus fort, ses respirations devenaient saccadées. D’un coup elle attrapa mon sexe pendant que je la pénétrais, le sortit et le posa à l’entrée de ses fesses. Doucement elle le glissa à l’intérieur, d’abord mon gland, qui passa avec difficulté, puis mon sexe entier. Quelques secondes dans cette position, et son anus s’adapta à la largeur de mon membre. J’entrepris de la sodomiser, essayant de ne pas la brusquer ni lui faire de mal. Mais je sentais qu’elle voulait que j’accélère. Apparemment ce n’était pas la première fois qu’elle pratiquait cette position.


La sodomie m’a toujours excité, cette pratique a quelque chose de bestial, c’est le plaisir du sexe poussé à son paroxysme.


Je la sodomisais, me calquant sur le rythme qu’elle imposait. Ses mouvements de fesses me guidaient, je n’en pouvais plus. Camille me rendait fou. Alors je continuais de plus en plus rapidement, je voulais lui faire atteindre la jouissance, surtout lorsque je sentis quelques tremblements qui m’indiquèrent que j’y arrivais presque. Puis soudain, elle vibra complètement de plaisir. Je sentis sa mouille couler sur ses cuisses, elle fut désarticulée quelques secondes. Je compris qu’elle venait de jouir.


Je n’avais jamais fait l’amour comme cela, tout était si conventionnel si retenu. Elle savait mettre à l’aise et faire ressortir ce qu’il y avait de mieux en nous.


Toujours en elle, Camille se remit de ses émotions et se mit en tête de me faire jouir à mon tour. J’étais toujours figé dans son cul. Elle se mit à accélérer violement, m’arrachant quelques gémissements. Elle mordait ses lèvres en même temps. Ses fesses claquaient, mes testicules frappaient son vagin toujours humide, puis elle comprit que j’allais venir.


Je sortis mon sexe, elle enleva mon préservatif et me présenta devant ses gros seins. J’éjaculai sur sa poitrine, quelques jets atterrirent sur sa bouche et son visage, lui décrochant un sourire coquin. Sa langue recueillit le sperme que je lui offrais. Ses seins étaient maculés de mon foutre. Elle regarda puis m’embrassa… Ses doigts se posèrent sur mon sperme pour en apprécier la texture. Elle se rendit dans la salle de bain et revint nettoyée. Moi je restai là quelques secondes, étourdi.


Elle s’approcha de moi et m’embrassa de nouveau avec fougue. Je m’allongeai sur le lit et je m’endormis dans ses bras.


Ce fut la nuit la plus belle de ma vie, la vie où je me remis à vivre.