n° 12478 | Fiche technique | 19774 caractères | 19774Temps de lecture estimé : 12 mn | 18/04/08 |
Résumé: Christophe se douche... Il rêve. Luc vient le rejoindre... | ||||
Critères: h hh douche cérébral revede fellation hdanus hsodo init | ||||
Auteur : Cidoup Envoi mini-message |
Christophe est en sueur après un footing de quelques kilomètres. Il est tout fier d’avoir distancé Luc. La dernière fois qu’il l’a aperçu, il s’appuyait, essoufflé, à un tronc d’arbre, lui faisant signe d’attendre. Ce qu’il n’a pas fait. Ce n’est peut-être pas charitable, mais Christophe en ressent une profonde satisfaction, car Luc s’est souvent, trop souvent, moqué de lui. Il a fait sa connaissance dans l’entreprise où il effectue un stage dans le cadre de ses études. Luc, responsable du département marketing, l’a pris sous son aile et vient souvent l’encourager dans son travail. Il semble apprécier le garçon et l’a invité à courir ensemble un samedi après-midi, pour se faire pardonner de l’avoir mis en boîte, lui a-t-il assuré.
Élodie, l’épouse de Luc, sourit en le voyant déboucher le tee-shirt trempé. Elle lui propose d’utiliser la salle de bain à l’étage pour une bonne douche : la troisième porte à gauche sur le palier, précise-t-elle. Elle est drôlement bien foutue cette femme, pense-t-il en grimpant les marches, quelle silhouette ! Et quel regard ! À faire bander un impuissant ! Et lui, Christophe, n’est pas impuissant… Luc ne doit pas s’embêter au lit ! Le garçon étouffe un petit rire : il ne refuserait pas si elle proposait de l’aider à se doucher !
Pour une salle de bain, c’est une belle salle de bain ! Une grande baignoire ronde avec plein de trous, sûrement un jacuzzi, trône dans un angle. Christophe hésite, il n’a jamais essayé. Ce doit être agréable, ces bulles qui vous chatouillent… Non, il n’aurait pas le temps d’y flemmarder. Il accroche le sac contenant ses vêtements de rechange, se déshabille et pénètre dans la cabine de douche aux vastes proportions et aux portes transparentes. Il y a de la place pour deux là dedans. Son petit studio d’étudiant est bien incapable d’héberger un tel monstre. Pourtant quel plaisir ce serait d’y entraîner ses conquêtes, Fabienne la dernière en date en particulier ! Un soupir soulève ses épaules, il ne faut pas rêver, ses faibles moyens ne lui permettent pas de s’offrir ce luxe. Raison de plus pour en profiter chez Luc.
Il ouvre l’eau. Brrrr ! Il reçoit une violente giclée d’eau froide. Il détourne le pommeau le temps que le thermostat règle la température. Ouf ! Cela va mieux. La douchette est en position massage. Il va la modifier quand un souvenir surgi du fond de sa mémoire interrompt son geste. Tiens ! Pourquoi pas ? Il promène le jet sur son corps. La pression de l’eau gratte agréablement l’épiderme. Quelques centimètres plus bas, elle soulève les poils à la base du sexe. Il se revoit adolescent dans une cabine semblable, non, plus petite… La première fois où il a pris conscience du plaisir sexuel… Comme aujourd’hui, il promenait le jet sur son corps…
…Pour s’amuser il le dirigeait sur le bout encore encapuchonné de son sexe. La découverte ! Il avait la surprise de le sentir grossir sous la caresse de l’eau, de le voir s’allonger, raidir, pointer à l’horizontale. Une étrange langueur l’envahissait. La pression liquide agissait comme de multiples petits marteaux dont les secousses se propageaient dans tout le corps. C’était à la fois énervant et délicieux. Il tremblait, avait de la peine à tenir debout, mais ne cessait pas la douce torture. Sous l’émotion il ne parvenait pas à maintenir le pommeau immobile. Le jet déviait, atteignait le bas ventre ou le sommet des cuisses, mais il le ramenait bien vite sur la bosse du gland, l’emplacement le plus sensible. Il avait eu l’idée de coincer la douchette dans le porte-savon. L’eau jaillissait presque à l’horizontale mais en reculant dans l’angle de la cabine il parvenait à la faire tomber sur le dessus du sexe rigide, pile au bon endroit. La peau du prépuce tendue à craquer laissait pointer un peu de chair rouge violacé, fendue à l’extrémité. De temps en temps, un frisson le secouait du ventre aux orteils. Il s’empressait de remettre la verge en place sous le jet et, le dos appuyé contre la paroi, il jouissait de cette sensation jusqu’alors inconnue… Des coups frappés à la porte par sa mère inquiète du temps qu’il passait dans la salle de bain, l’avaient fait reprendre contact avec la réalité…
Christophe sourit. Sa mère n’a jamais compris pourquoi, subitement, il se douchait si souvent, alors qu’auparavant elle devait insister, menacer même. Il sortait de la salle de bain congestionné, ravi mais en même temps frustré. Une étrange sensation d’inachevé étreignait son bas-ventre car à l’époque, il n’avait pas découvert les caresses qui soulagent… Remuer ses souvenirs éveille sa virilité. Pourquoi ne pas essayer de reproduire la sensation ! Il dirige le jet dans les poils qui s’emmêlent, à la base de la hampe, sur les testicules que la pression déforme, sur le dessus du gland. C’est agréable, très agréable même, mais sans plus. Il est déçu, jamais il ne retrouvera l’émotion de ces instants de son enfance. Il poursuit néanmoins la caresse liquide…
oooOOOooo
Christophe détourne le jet, vexé de s’être laissé surprendre. Luc est entré dans la salle de bain sans qu’il s’en aperçoive et a eu le temps de voir par les portes transparentes de la cabine l’occupation du jeune homme. Il s’en veut : pourquoi a-t-il oublié de fermer à clé ? Encore des sarcasmes en perspective !
Luc se déshabille sans hâte accrochant avec soin ses vêtements au portemanteau. Christophe le contemple immobile. Le jet d’eau, toujours en position de massage, débite en pure perte contre la paroi de la douche. Le garçon a peur. Peur de ce qu’il devine que Luc va lui faire. Mais il ne bouge pas, cloué sur place. Une force plus puissante que sa volonté l’empêche de s’enfuir et c’est sans surprise qu’il voit l’homme entrer dans la cabine et refermer la porte coulissante :
Ce n’est pas une question. Il attrape la douchette, change le jet en pluie et la fixe sur son support. Il tourne sous l’averse présentant toutes les parties de son corps. Christophe n’a pas fait un mouvement.
Le garçon sort de sa léthargie. Il s’enduit les mains de gel douche et les passe sur les omoplates de Luc.
Il descend sur les reins mais n’ose aller plus loin que la naissance des fesses.
Luc lui arrache le gel douche. Ses mains balaient le dos, les aisselles, les reins, le postérieur et le haut des cuisses. Elles reviennent sur les fesses. Celles-ci, dodues, rondes, presque aussi tendres que celles d’une fille ont encore quelques choses de l’enfance. Luc prend plaisir à les recouvrir de mousse, insistant sur la raie. Christophe tremble sur ses jambes et s’agrippe au porte-savon pour ne pas tomber.
Les doigts, passant entre les jambes, enveloppent les testicules, les font rouler. Ils reviennent en arrière faire des cercles autour de l’anus. Le garçon ferme les yeux. Il sait qu’il ne devrait pas laisser l’homme agir à sa guise mais est incapable de l’en empêcher… Comme dans un rêve. Ses bras plient, il se penche en avant, le front appuyé sur le carrelage de la cabine. Personne avant Luc n’avait eu l’idée de cette caresse délicieuse, même pas Fabienne avec qui pourtant il passe des moments inoubliables. Saurait-elle lui procurer autant de plaisir ? Il s’en veut tout à coup de cette pensée. Comment ose-t-il comparer les doigts fins de sa copine avec la main grossière de l’homme ? N’empêche ! Tout honte bue, il se cambre, fesses proéminentes et jambes écartées, véritable invitation à la caresse.
Luc le prend à bras le corps. Christophe sent entre les fesses, la verge gonfler, se développer. Il appuie dessus, recherchant inconsciemment un contact étroit. Les mains chatouillent les petits tétons de la poitrine. Elles glissent sur le ventre, farfouillent dans les poils à la recherche du sexe. La honte de se faire patouiller par un homme l’empêche de traduire par une érection le plaisir qu’il éprouve. Et pourtant, il l’aime la caresse que Luc lui prodigue ! Celui-ci, changeant de tactique, badigeonne le trou du cul de gel et en force l’entrée du doigt. Le garçon soupire. Luc tourne, s’enfonce, ressort et recommence. La virilité de Christophe se libère. Il lui fallait cette intrusion ! Après quelques allers et retours, le doigt le quitte. Le jeune homme se retourne interrogateur.
Il a compris. C’est la fin des préliminaires. Le doute n’est plus permis, le moment crucial est arrivé. Il le redoute et l’espère tout à la fois. Luc va le sodomiser, l’enculer, lui faire subir les derniers outrages comme on l’écrit dans les romans à l’eau de rose. Christophe ricane pour lui-même. Outrages ? Si cela pouvait être vrai ! Il ne resterait pas immobile à attendre l’inéluctable, impatient et craintif à la fois. Est-ce que ça va lui faire mal ?
Le garçon sent le gros gland contre son trou qu’il imagine tout petit. Ce n’est plus le moment de reculer (en a-t-il été question ?). À travers le crépitement de l’eau qui se déverse en pluie, il perçoit les recommandations que Luc murmure à son oreille et les suit à la lettre :
Luc le soutient sous les aisselles.
Est-ce que Luc aurait besoin d’un encouragement ? Sans un accord du garçon, va-t-il poursuivre ? Christophe a peur tout à coup. Si Luc abandonne maintenant, qui sait s’il aura le courage pour une autre tentative ? Ne va-t-il pas passer à côté de sensations inoubliables ? Avant qu’il ouvre la bouche pour répondre, l’homme dans son dos explique :
Non, Christophe se faisait des illusions, Luc ne quémandait aucune approbation !
Le gland, bien lubrifié, force sans difficulté le barrage musculaire. Christophe est surpris de la facilité qu’il attribue au gel de douche. Il avait lu des récits de sodomie qui lui faisaient craindre le pire.
Luc pousse jusqu’à buter des poils sur les fesses.
Fort de la permission, Luc le pistonne quelques coups, lentement d’abord puis plus vite. Christophe s’accroche des deux mains au porte-savon comme à une bouée de sauvetage. Luc interrompt le mouvement, le sexe profondément fiché. Son gros manchon immobile distend le cul. Ce n’est pas douloureux, juste un peu gênant. Le garçon préfère quand il coulisse. Luc s’enduit une main d’une épaisse couche de mousse crémeuse et la referme sur la verge de Christophe.
Oh ! Cette sensation quand elle glisse sur la verge au rythme des coups de reins. Le garçon ferme les yeux. Ce n’est plus la main de Luc mais le vagin de Fabienne sa copine qui enserre sa queue d’une pression douce et onctueuse. Il est à la fois Christophe baisant Fabienne et Fabienne recevant… Pas Luc quand même ! Il est… Il ne sait plus qui il est, qui est qui. Tout se brouille. Il entend des gémissements. Quelqu’un est en train de jouir à côté, pense-t-il avant de réaliser que c’est lui qui les profère. Sans avertissement, il décharge dans les doigts qui le masturbent et glisse dans la cuvette.
Luc surpris, n’a pu le retenir. Il reste là, les bras ballants, le sexe dressé. Cela ne fait pas son affaire, il n’a pas joui lui ! Il soulève Christophe par les épaules et le met à genoux.
Il présente sa queue raide et ruisselante d’eau à ses lèvres. Le garçon le regarde d’un air hébété et refuse d’ouvrir la bouche.
Oui, Christophe adore cette caresse. La veille dans son studio, Fabienne…
Christophe prend cette… chose en main. Comment se fait-il que son cul l’ait absorbé ? Elle est si grosse ! Elle ne va pas entrer dans sa bouche ! Pour faire plaisir à Luc il passe la langue sur le gland. Il arrondit les lèvres. À sa surprise, cela passe ! Ce n’est pas désagréable. Il essaye de se souvenir des gestes de Fabienne quand elle le suce et s’efforce de les reproduire.
Luc s’appuie contre la paroi de la cabine et se retient au support de douchette. Malgré le bruit de l’eau qui continue de couler Christophe perçoit ses gémissements. Il est fier de son pouvoir. Il s’enhardit et caresse en même temps les testicules. Il s’amuse à lécher la tige puis reprend le gland entre ses lèvres. Il écarte les mâchoires pour éviter de le blesser avec les dents. Il le pompe, le faisant buter contre son palais, et lorsqu’il le retire, chatouille le méat du bout de la langue et complète sa caresse en masturbant la tige de sa main… Pouah ! Un jet tiède emplit sa bouche. Il ne s’y attendait pas et pourtant il aurait dû s’en douter ! Il recrache. Luc éclate de rire.
oooOOOooo
Christophe s’ébroue à genoux dans la cuvette de la douche. Sa verge se rétracte dans sa main. Une goutte de sperme vacille au bout avant d’être emportée par l’eau qui tombe en pluie. Où est Luc ?
Il met plusieurs secondes à revenir sur terre, à descendre des sommets où l’a entraîné sa rêverie. À son habitude il s’est monté un petit cinéma pour accompagner sa, non, aujourd’hui ses caresses. La visite de Luc, la sodomie et ce qui a suivi est le pur produit de son imagination. Whaou ! Qu’est-ce qui m’a pris ?
Ça avait l’air si véridique ! Il contrôle d’un doigt précautionneux l’état de son anus. Non, il n’y a pas de sensibilité anormale, rien qui indique une quelconque activité anale. Il a bien rêvé. Un goût de savon emplit sa bouche, Christophe ricane : il a pris la savonnette pour le sexe qu’il pompait ! Il respire soulagé. Il n’est pas homosexuel, ce n’est qu’une illusion. C’est après avoir remué des souvenirs d’enfance que son esprit s’est emballé et a monté ce scénario.
Il sort de la cabine décroche une serviette et s’essuie avec. Une chose le tracasse. Son fantasme a fait apparaître un homme, un homme qui le domine en plus ! Jusqu’à ce jour ses rêveries érotiques tournaient autour de femmes qui se prêtaient à ses caprices. Pourquoi Luc au lieu d’Élodie par exemple ? Ou de Fabienne sa copine ?
Les gestes équivoques de l’homme quand il venait s’enquérir de son travail au bureau lui reviennent en mémoire, une main dans le dos, un massage de la cuisse, une flatterie du postérieur qui se termine en caresse… Cela le mettait mal à l’aise. C’est ça ! Son subconscient s’en est souvenu et son esprit a bâti un roman dessus. Rassuré, il revêt les affaires propres qu’il avait apporté dans son sac et descend rejoindre ses hôtes…
oooOOOooo
Christophe prend congé de Luc et Élodie.
Luc claque la portière de la petite auto en lançant :
Christophe abasourdi, met plusieurs secondes à mettre le moteur en route. Il est aveuglé par l’évidence ! Son délire érotique sous la douche n’est pas le fruit de son imagination, c’est un signe du destin : son rêve est prémonitoire. Tout s’explique : il a eu la prescience de ce qui se passera la semaine prochaine !
Tout au long du trajet vers son studio, la phrase de Luc tourne et retourne dans sa tête. Il se convainc de la pertinence de sa déduction : son directeur de stage l’enculera. Est-ce que ça va lui faire mal ? Sera-t-il obligé de pomper le sexe de son tourmenteur comme dans son délire ? Quel goût ça a, le sperme ? Meilleur que le savon, espère-t-il. Il s’apitoie sur son sort. Pauvre de moi ! Quand je pense que je devrai lui faire bonne figure toute la semaine pour que personne ne se doute de ce qu’il va me faire subir ! Après ça, comment oser regarder Fabienne en face ? Et ses copains de la faculté ? Les stigmates de l’homosexualité ne seront-ils pas gravés à tout jamais sur son visage ?
En rangeant sa voiture, il retrouve un peu de calme. Est-ce qu’il n’est pas en train de se monter tout un cinéma ? Luc ne va pas le violer de force quand même ! Il est assez grand pour ne pas se laisser faire. S’il en a tellement peur il n’a qu’à se décommander, c’est aussi simple que ça. Il se fait peut-être une montagne des attentions de l’homme. N’est-il pas normal que son directeur de stage veuille témoigner sa sympathie ? Pourquoi voir le mal partout ? Il a passé un excellent après-midi en compagnie de Luc et Élodie et doit reconnaître que pas un geste du couple n’a été équivoque. Pourquoi serait-ce différent le week-end prochain ? Oui, il y retournera, avec plaisir même. Et puis… si jamais Luc… ben… euh… ben, il ne faut pas mourir idiot…