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n° 12522Fiche technique24047 caractères24047
Temps de lecture estimé : 14 mn
01/05/08
Résumé:  La vie, c'est parfois vraiment con !
Critères:  fh inconnu prost bizarre voir lingerie cunnilingu anulingus pénétratio fsodo -occasion
Auteur : Maldoror      
Putain de Vuitton !

Il pleuvait.


Des trombes d’eau s’abattaient sur la ville en cette sombre nuit estivale. Les gouttes d’eau s’éclataient sur le pare-brise pour disparaître aussitôt sous le puissant balai des essuie-glaces.


Il était trois heures du matin. Une chaleur étouffante.


Ma cliente m’attendait sur le trottoir, fumant une clope à l’abri d’un parapluie. Elle était d’une beauté païenne et léchée, possédant un visage de déesse sur lequel coulait une étrange perversité. Les lèvres pulpeuses, elle arborait un léger grain de beauté à leur commissure.


La vingtaine, elle portait une robe noire lacée dans le dos qui révélait le galbe de ses cuisses drapées dans un délicat bas de soie. Juchée sur ses escarpins à boucle de cuir vernis, elle était immobile, le poignet cassé pour tenir sa Vogue à l’abri des gouttes. Sa crinière blonde, ruisselante de pluie, dévalait la pente de sa cambrure orgueilleuse, une côte vertigineuse qui mettait en lumière la hauteur de ses jambes et les courbes de ses fesses idéalement rebondies.


Je pris une bouffée d’air pur par la fenêtre entrouverte et arrêtai le véhicule à ses côtés tandis qu’elle balançait sa cigarette d’une pichenette.


Je me penchai pour ouvrir la portière arrière avant qu’elle ne s’engouffre dans la voiture avec l’agilité d’un félin, le parapluie replié. Elle s’installa rapidement sur le siège, comme pour échapper de manière définitive à cette pluie diluvienne. D’où j’étais, les yeux fixés dans le rétroviseur, je pus apercevoir la naissance d’une étoffe rouge au moment où, s’asseyant, elle écarta légèrement les jambes. Cette dentelle de luxe nichée entre ses cuisses, tel un écrin recélant mille merveilles, fit exploser ma libido pour de bon. J’avais envie de baiser cette fille qui libérait mes fantasmes les plus enfouis. C’était la première fois que j’avais envie d’une femme de la sorte. Peut-être était-ce le fait de me retrouver en cage depuis bientôt trois ans, une cellule dont les barreaux portaient la rudesse du célibat.


La cliente se pencha ensuite vers l’avant d’un mouvement du buste pour m’indiquer l’adresse où je devais la déposer. Difficile d’empêcher mes yeux de lorgner son décolleté qui laissait entrevoir la naissance des seins. Sa poitrine, loin de l’opulence, affichait toutefois une rondeur des plus aguicheuses.


Satisfait par la présence de cette créature que je me faisais un honneur de conduire, je démarrai tandis qu’elle prenait ses aises sur la banquette, le visage noyé dans le décor urbain qui jalonnait notre parcours. La circulation était fluide, me permettant ainsi de jeter régulièrement un œil dans le rétroviseur pour contempler ses genoux. Les cuisses serrées à la manière des femmes très pudiques qui cherchent à cacher le trésor qu’elles recèlent sous leur jupe, elle fumait maintenant une nouvelle cigarette après m’avoir demandé la permission. Le comble, c’est qu’elle m’en avait demandé une, ayant remarqué mon paquet de Gauloises qui traînait sur le tableau de bord.


Sa voix de miel avait su m’apprivoiser, elle était venue caresser mes papilles sans que j’en devine le sens. Si bien que j’avais envie de l’entendre gémir, m’interrogeant sur la teneur de son orgasme. De quelle manière cette jeune femme jouissait-elle ? Se mordait-elle les lèvres pendant l’assaut final ? Hurlait-elle à la lune comme une louve lorsque venait la petite mort ?


Nous sillonnâmes ainsi la ville, empruntant les boulevards pour rejoindre la périphérie, lorsque, au bout de quelques minutes, elle échappa un cri de surprise.



Un sourire.


Et je m’exécutai, heureux de rester en sa compagnie plus longtemps.


Une fois là-bas, elle me remercia et me demanda de l’attendre. Ce que je fis en regardant son cul disparaître dans le hall de l’immeuble. Le quartier était un de ceux où habitaient quantité de bourgeois, tous plus fortunés les uns que les autres. Je savais qu’on y tenait régulièrement des soirées pour les types pleins aux as qui se pavanaient tranquillement au bras de leur maîtresse de vingt ans leurs cadettes. Et moi, obligé de reconduire ces salauds aux mains baladeuses et moulées dans l’or pur…


Je restai ainsi durant dix bonnes minutes, le regard perdu dans le compteur qui défilait. Ce n’était pas un problème pour moi.


Elle reparut enfin au pied du bâtiment, et se précipita à la portière en essayant de filer entre les gouttes. Elle ouvrit et, sans entrer, se pencha pour m’annoncer qu’elle n’avait pas retrouvé son sac à main et que par conséquent elle ne pourrait me payer qu’une fois sur place. Il devait bien lui rester son carnet de chèques quelque part chez elle, m’avoua-t-elle. C’est à peine si je l’avais écoutée, mon esprit s’obstinant à divaguer derrière cette jeune femme qui offrait à la rue sa croupe exceptionnelle. Je m’imaginais même deviner sa culotte pour la seconde fois.


Je lui bredouillai quelque chose qui sembla lui convenir puisqu’elle me remercia en s’installant, prenant maintenant la peine de ne pas me dévoiler son trésor.


Nous empruntâmes de nouveau les boulevards et poursuivîmes notre chemin, elle toujours réfugiée dans ses pensées.


Le silence fut résolument délicieux. Ni elle ni moi n’osions troubler cette harmonie. Elle semblait bercée par les gouttes, abandonnant son esprit à la rêverie. Je remarquai son maquillage qui avait coulé le long de ses joues suite aux assauts de la pluie. Les fins traits de khôl s’apparentaient désormais à un sillage épais qui serpentait sur sa peau savoureuse.


Il fallut vingt bonnes minutes pour arriver à l’endroit indiqué. J’aurais bien effectué quelques détours pour rester un peu plus avec elle, mais je ne souhaitais pas jouer la carte de la malhonnêteté. Cette cliente m’offrait bien plus qu’une simple course, elle éclairait ma nuit comme un phare.


Elle ouvrit la portière, déploya ses longs ciseaux, fit quelques pas en direction de l’immeuble, puis revint subitement à la voiture. Ouvrit la portière du passager avant, se pencha en m’offrant son prodigieux décolleté qui perlait sous ses seins.



Elle vit que j’affichais une certaine surprise.



Sans un mot, je coupai le moteur et verrouillai la voiture d’un geste du pouce sur la commande des clés. Avant de suivre ses jambes de gazelle à l’intérieur de l’immeuble. Elle appela l’ascenseur et s’engouffra aussitôt à l’intérieur. Ce que je fis à mon tour. Puis elle appuya sur le bouton du cinquième étage, tentant vainement de chasser la gêne qui nous habitait lentement.


Les yeux dans le miroir, je la caressai du regard, détaillant chacune de ses formes, le visage rougi par l’excitation. Je la devinais nerveuse. Le silence n’avait désormais plus rien d’harmonieux. Je savais qu’elle se demandait maintenant si sa proposition était une bonne idée. Sans doute aurait-elle dû me laisser pourrir dans ma voiture, le temps qu’elle déniche l’argent de la course…


Il était désormais trop tard. Mais trop tard pour qui ?


Les portes coulissèrent pour laisser place à une cage d’escalier très moderne et parfaitement entretenue. La jeune femme s’approcha du numéro 5 et…



J’avoue que je n’y avais pas pensé une seule seconde, tourmenté par la puissante érection que ma cliente exerçait sur moi. Les clés étaient dans son sac Vuitton. Inévitable. Je savais maintenant combien le sac à main des femmes pouvait être retors lorsqu’il le désirait.



Je sortis mon téléphone cellulaire de ma poche et le lui tendis. Un sourire de sa part.



Puis elle s’éloigna dans l’escalier avant de composer le numéro. Je n’en pouvais plus. J’étais terriblement excité, sans que je sache si c’était dû à elle ou à cette situation des plus cocasses…


Je l’entendis bientôt murmurer, la bouche collée à mon portable, m’imaginant déjà le sentir pour m’imprégner de son odeur. Un parfum troublant où se mêlaient les effluves de la fumée de cigarettes.


Dans le message qu’elle laissa, je notai un prénom, le sien. Pénélope.


Elle revint ensuite vers moi en faisant la moue.



Un silence.



Elle esquissa un sourire nerveux pour réponse. À l’évidence, ce n’était pas une bonne idée.



Et avant même qu’elle me réponde, je pris les escaliers et descendis à la voiture récupérer quelques outils dans le coffre. Je ne mis pas une minute pour la rejoindre, un très fin tournevis à la main.


Elle était assise sur les marches, les coudes sur les cuisses. Elle m’attendait, visiblement épuisée.



Elle me considéra du regard, sans que je devine si elle me suspectait.



Ce qui était vrai. J’adorais fracturer les appartements avec mes potes, quand on était adolescents.


Silence.



Et au bout de cinq petites minutes, je finis par en avoir raison. Je n’avais pas perdu la main. Le claquement caractéristique de l’ouverture lui tira le sourire et elle apparut soulagée.



Je la suivis tout d’abord dans un couloir pour arriver dans un loft au décor design et moderne. Une large baie vitrée donnait sur les immeubles d’en face, au loin, offrant une vue d’ensemble sur le paysage urbain.


Le salon était énorme, dépourvu d’artifices. Un carrelage blanc, un divan rouge en U, un écran plat, et un bar américain. Un autre couloir menait sans doute à la chambre et aux sanitaires. En pleine journée, cette pièce devait être copieusement éclairée.



Ce que je fis.



Elle fila au bar et revint déposer le verre sur la table basse en face du divan.



Ses hanches ondulèrent sous ses pas pour s’estomper dans l’ombre du couloir, telle une apparition spectrale.


Assis sur le divan en cuir, j’examinai la place. Pas de doute, cette fille vivait dans le luxe. Ses parents devaient être fortunés, ou bien, moins probable, elle palpait déjà un paquet de pognon.


Au bout de longues minutes, elle me rejoignit, la mine grave. Se servit un whisky. Puis, s’installant à l’autre bout du divan, croisa ses longues jambes en prenant une gorgée.



Elle déglutit.



Sans m’en rendre compte, je la dévorais du regard, la mâchoire crispée. Ses interminables jambes galbées à deux mètres en face de moi et ses seins presque révélés me foutaient une trique d’enfer.


Elle dut s’en apercevoir puisqu’elle se leva pour se planter face à la baie vitrée qui reflétait maintenant son visage.



J’acquiesçai d’un signe de tête tout en sirotant mon whisky, les yeux plantés dans son cul.



Cette affirmation fit exploser quelque chose dans ma tête.


Je me levai sans un mot, déposai mon verre sur le coin de la table, et me glissai lentement dans son dos nu, une tempête sous mon crâne. Je transpirais, j’avais les mains moites et mon cœur battait la chamade.



Et d’un geste souple, je caressai sa hanche de la main. Fermant les yeux, elle laissa couler sa tête vers l’arrière et posa son verre.



Accompagnant ses mots d’un geste travaillé, très érotique, elle releva lentement sa robe noire sur ses fesses en jouant des hanches, dévoilant des jarretelles noires et un string en dentelle rouge. Sa croupe était magnifique, deux pommes gracieuses séparées par un trait de fusain.


N’en pouvant plus, je plaquai mon bas-ventre contre son cul, la queue en feu. Pénélope était maintenant contre la baie vitrée, les mains à hauteur de la tête sur la vitre, la joue écrasée.



Mon pouce effleura sa nuque tandis que de l’autre main, je dégrafai mon pantalon qui s’affala lourdement au sol dans un froissement d’étoffe. Avant de faire de même avec mon caleçon. Ma queue était déjà dressée, en fièvre. Je la laissai dériver sur la peau douce et onctueuse de ses fesses, glissant ma main dans son profond décolleté pour caresser son sein droit. Il tenait dans ma paume, une perfection que j’avais devinée au moment où elle m’avait indiqué son adresse. Je taquinais maintenant l’aréole au gré des soupirs de Pénélope.


Puis je délaçai le lien qui maintenait sa robe dans son dos, tandis que d’un mouvement d’épaules, elle la faisait glisser sur ses courbes jusqu’aux chevilles dans un bruit feutré. Une magnifique guêpière noire en dentelle la scindait au niveau de la taille.



Elle passa alors ses pouces dans l’élastique de son string et entreprit de le faire glisser sur ses cuisses. Je m’accroupis derrière elle, mon visage à quelques centimètres de ce cul incroyable. Je passai alors ma langue sur le galbe de ses fesses en y laissant l’empreinte de ma salive avant de m’insinuer dans sa raie. Un léger parfum de sueur et de vanille envahit aussitôt mes narines. Mes papilles se délectaient de ce sillon étroit gorgé de plaisir. Je taquinai tout d’abord son anus, crachant une première fois pour humecter l’entrée de ce délicieux orifice.


Pendant ce temps, mes doigts s’aventuraient dans sa fente parfaitement lisse. Humide, elle dégageait des effluves infernaux, émergeant de ce puits de jouissance un vice sans fin. J’entendais la jeune femme gémir à chacune de mes attentions, ma langue lapait, s’introduisait, jaillissait, forçait un passage. Mon nez était dans sa raie, respirant son sexe comme jamais.


Haletante, Pénélope faisait aller sa croupe d’avant en arrière pour mieux s’imprégner de mon désir.


Presque malgré moi, ivre de son corps, ma langue descendait lentement d’un étage pour arriver au seuil de son antre. Je titillais maintenant son clitoris avec une précision scientifique, espérant déclencher le compte à rebours d’une explosion programmée.


Lorsque.


Elle se cambra vers l’avant, implorante, les mains sur la vitre et la nuque brisée par l’intensité de son désir.


Je me relevai et, prenant ma queue à pleine paume, introduisis mon membre dans sa fente. Le choc fut si violent qu’il faillit me terrasser, me plongeant dans un état second comme seules les femmes peuvent le faire lorsqu’elles s’offrent à vous.


J’empoignai ses hanches et commençai à aller et venir en elle, déterminé à percer ses entrailles. Sa colonne vertébrale était maintenant à l’horizontale, les mains en appui sur la baie vitrée. Pénélope hurlait sous mes coups de boutoir, déversant soupirs et gémissements à chacun de mes assauts. Je voulais briser son échine, casser ce petit cul qui m’appartenait pleinement.


Notre coït dura quelques longues minutes plaintives lorsque je sentis que j’allais venir. Je me retirai instinctivement et la contraignis d’une pression des paumes sur ses fesses à s’agenouiller. Désormais à quatre pattes, le cul bombé, l’élastique de son string tendu entre ses cuisses et une joue contre le carrelage, Pénélope agonisait. Je saisis alors ma queue, crachai une nouvelle fois dans sa raie, humectai mon membre, et forçai son second tunnel. Elle cria sous la surprise, pliant sous la puissance de ma queue qui s’enfonçait difficilement en elle. Arrivée à la moitié, je commençai un mouvement de va-et-vient qui la déchira de part en part. J’étais dans son cul. Au plus profond d’elle-même.


Je me retirai une nouvelle fois, aussi vivement qu’au moment où j’avais glissé hors de sa fente et perdis le contrôle en libérant un flot de sperme qui s’étala sur ses fesses, éclaboussant son dos et ses reins dès la première giclée. Trois autres s’éparpillèrent sur son cul et sa cambrure exceptionnelle sans que j’en maîtrise la trajectoire. Râlant, l’écume aux lèvres et le voile de l’orgasme devant les yeux, je contemplai mon foutre sur son épaisse crinière désormais souillée à jamais de ma semence.


Et tandis que je vacillais sur mes jambes, épuisé par l’effort, Pénélope se releva, le dos ruisselant de sperme chaud. Elle laissa couler le string à ses chevilles, leva une jambe pour s’en débarrasser, et me quitta sans un mot pour rejoindre le couloir qui menait vers la salle de bains en martelant le carrelage de ses talons aiguilles. Le foutre dévalait la pente de ses courbes en d’épais sillons visqueux et blanchâtres pour longer ses fesses rebondies.


Je ramassai alors le string et m’affalai dans le divan rouge. Bus une gorgée de whisky pour tenter de reprendre mes esprits, en vain. Mû par une nouvelle excitation, celle de sentir le cul de Pénélope dans ma paume, je saisis à nouveau ma queue et me branlai vigoureusement pour décharger très vite dans la lingerie que je m’empressai de fourrer dans ma poche. J’allumai enfin une cigarette et rangeai ma queue flasque et molle dans mon pantalon. Je n’avais pas baisé depuis des années, mais ça avait valu le coup d’attendre…


Pénélope ne tarda pas à revenir, affublée de la même tenue, sa fine toison en lumière et la peau débarrassée de ma semence. Elle s’approcha de la table basse, grilla une cigarette, le regard noir. Les multiples sourires qu’elle m’avait offerts durant la course s’étaient définitivement estompés.



Sans un mot, je me levai et la saluai avant de rejoindre l’entrée.



Et comme je me retournai, affichant la déception sur mon visage, elle s’empara d’un escarpin qu’elle s’empressa de jeter dans ma direction.



Je descendis les escaliers en silence, abasourdi, la main crispée sur le string dans ma poche. Je ne savais pas trop quoi penser de ce départ précipité. Après tout, n’était-ce pas elle qui avait raison ? C’était une pute, elle m’avait donné ce que je voulais et, à partir de là, je n’avais plus aucune raison de rester.


Arrivé en bas, je déployai le morceau d’étoffe pour le respirer encore une fois avant de plonger dans la nuit. L’odeur de mon sperme se mêlait maintenant au doux parfum que j’avais longuement humé quand je l’avais léchée.


Le hall de l’entrée.


Je poussai le battant de la porte en chêne lorsque je perçus un énorme fracassement au dehors. Un bruit de tôle froissée, défoncée, accompagné d’éclats de verre.


Je surgis immédiatement dans la rue et manquai m’évanouir. Le corps de Pénélope, lardé de coupures de verres, gisait encastré dans le toit de mon taxi dans une position difforme. Un long hurlement cogna à l’intérieur de mon crâne sans qu’aucun son ne s’échappe de ma bouche.


Je m’approchai en prenant soin d’éviter les flaques de verre qui jonchaient l’asphalte, presque sur mes gardes, comme si cette vision cauchemardesque allait m’agripper à la gorge. Sa tête perlait le long de la vitre côté conducteur, la nuque brisée et un filet de sang sur les lèvres. Son bras pendait dans le vide, laissant sa main choir sur le sol comme un animal blessé, sans défense. Ses larges yeux verts me fixaient, accusateurs, de quoi me hanter jusqu’à la fin de mes jours.


Impossible.


Je ne pourrai survivre à ça.


Alors je m’empressai de vomir sur le bitume et me hâtai d’ouvrir la portière côté passager. Ouvris la boîte à gants, empoignai l’objet, la crosse dans la main. Tremblante.


Le pistolet. Un 9mm. Parabellum que je possédais en cas d’agression.


Puis sans réfléchir davantage, de peur de devoir vivre avec, plantai le canon dans ma bouche, le cœur au bord des lèvres. Actionnai le chien.


Putain de Vuitton !