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n° 12578Fiche technique30319 caractères30319
Temps de lecture estimé : 17 mn
21/05/08
Résumé:  Don Booth aux prises avec une mystérieuse histoire de possession démoniaque.
Critères:  f fh ff fhh inconnu religion bizarre voir exhib fmast hmast fellation pénétratio humour policier -policier -voyeuract
Auteur : Yuri Netternich            Envoi mini-message

Collection : Don Booth
La mission pour le Seigneur

Un léger vent printanier soufflait sur cette bonne vieille ville de Chicago, rendant l’air un peu plus respirable mais manquant de faire s’envoler mon chapeau, réplique presque exacte de celui de Bogart dans « Le Faucon Maltais ». Putain de climat !


Je naviguais entre les piétons qui déambulaient sur la Cinquième Avenue en essayant de gober une bouchée de mon hamburger en provenance directe de « Chez Jack ». J’avais à peine eu le temps de faire cinq mètres depuis son fast food que j’avais déjà renversé du ketchup sur ma chemise. Putain de sauce !


Et putain de piétons aussi ! Pas moyen de regagner mon bureau tranquillement ! Une tâche pourtant hautement passionnante m’y attendait : classer mon « fichier client » (une énorme pile de feuilles volantes) en compagnie de mon assistante, la délicieuse Karen. J’avais déjà écrit le scénario : la laisser parler tout en classant le « fichier client », puis me lancer avec elle dans une immense partie de crac-crac-boom-boom.


Mais quelqu’un de très haut placé avait décidé que cette journée serait funeste pour moi. Non seulement, j’avais ruiné ma chemise avec la sauce de « Chez Jack », mais en plus, j’étais suivi. Ça ne faisait aucun doute. Tout en prenant une bouchée de mon burger, je tournai discrètement la tête (essayez d’accomplir ce geste et vous comprendrez tout de suite qu’il faut un réel talent pour y parvenir).


Je découvris un homme étrange, de très grande taille, fin comme un poteau téléphonique, entièrement vêtu de noir… Une sorte de croisement entre un croque-mort du Far West et une allumette géante. Je restai comme un imbécile au milieu de la rue, incapable de détourner le regard, captivé par cet étrange homme. Un gigantesque frisson me saisit, j’avais froid, j’avais peur, et surtout, je n’avais plus faim. Étrange sensation…


Je jetai mon burger dans la poubelle la plus proche et vis du coin de l’œil l’allumette géante se rapprocher de moi. Il me dominait de toute sa haute taille et fixait un regard pénétrant droit dans mes yeux. Je n’osais plus bouger, tétanisé par la présence de cet homme. Il se mit à parler d’une voix étrange, fluette mais mélodieuse :



Je pus enfin retrouver la voix.



La première impression d’étrange terreur était maintenant passée. En fait, ce Bozeck commençait à sérieusement m’énerver avec ses histoires mystiques.



J’hésitais entre hurler de rire, rentrer chez moi retrouver Karen et le « fichier client », ou faire les deux en même temps. En y réfléchissant à deux fois, ce pasteur avait un peu un style à la Max Von Sydow, ça en devenait presque parodique.


Il dut s’apercevoir de mon impatience car il ajouta immédiatement :



Là, ça changeait tout. Le client est roi, et l’argent est Dieu : jamais ma petite formule fétiche n’avait été si bien adaptée. J’attendais la suite.




ooOOOoo




On ne se lance pas dans une mission pour le Tout Puissant sans être préalablement parfaitement préparé. C’est pourquoi, avant de m’occuper du mystérieux cimetière d’Adam Street, je suis tout de même repassé par le bureau pour régler le problème « fichier client ». En fait, je n’ai pas touché vraiment au fichier client, mes mains étant toutes occupées à parcourir le corps de la délicieuse Karen, étalée au milieu des feuilles volantes et succombant sous mes assauts divins.


Maintenant que j’étais dans ma vieille Ford, garée devant le cimetière maudit, je me disais que j’avais bien fait de prendre des forces avant de partir. Des buissons aussi fournis que la barbe de Perry Mason, des arbres plus morts que les pensionnaires de l’endroit, une nuit sans lune en train de se lever, blafarde, sur ce décor de film d’horreur de deuxième zone…


Je pensais à Karen qui terminait le « fichier client » et je me disais que j’aurais mieux fait de rester avec elle pour entamer un deuxième round tout aussi intense que le premier. Parce que là, excusez-moi l’expression, mais je me faisais chier grave ! Sans compter qu’en plus, avec ce que m’avait dit le cureton cet après-midi, je commençais presque à avoir les boules.


Prenant mon courage à deux mains (à défaut de mon assistante), je sortis de la voiture, une puissante lampe torche à la main, et me dirigeai vers le cimetière. D’un geste machinal, je tâtai mon fidèle colt sous ma veste. Nerveux le Don ? Non, qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Il n’y avait pourtant pas de quoi être émotif. Un cimetière, même un brin à l’abandon, ça reste un cimetière, c’est-à-dire un carré de pelouse sous lequel reposent des macchabées prêts à surgir pour se jeter sur moi comme dans Resident Evil ! Arrête, Don ! Il n’y a pas de raison de flipper !


Je fis le tour du cimetière, plus pour vaincre cette idiote peur que pour prendre mes marques. Rien de spécial ; des tombes, de l’herbe trop haute, une vieille souche pourrie… Cet endroit foutait les boules, mais il n’avait rien de hanté. Les pasteurs ne devraient pas lire Stephen King après leurs messes…


Soudain, un craquement lugubre retentit plus loin sur ma gauche. Je me jetai à terre, la main sur le Colt, manquant de faire dans mon froc. Putain, Don ! Je t’ai dit d’arrêter de flipper pour des conneries ! Je me dissimulai derrière une tombe appartenant à la famille Williams (un bon détective doit avoir le sens des détails, même dans les moments catastrophiques).


Une silhouette approchait, à une dizaine de mètres de moi, cachée par la pénombre. Le craquement lugubre que j’avais entendu ne provenait sûrement pas de l’os d’un mort vivant, mais plutôt d’une branche morte sur le sol. Et cette silhouette était visiblement faite de chair et de sang, et semblait aussi vivante que moi.


Le portrait défraîchi d’une certaine Edna Williams, morte en 1922, me scrutait sur la pierre tombale mais, malgré tout le respect que j’ai pour les morts, je m’en fichais un peu, car je voyais maintenant mieux la silhouette qui m’avait terrifié l’espace d’un instant, et cette silhouette était résolument féminine ! Une jeune fille, pas plus de vingt-cinq ans. Très grande, assez mince, limite maigre, vêtue de noir de la tête aux pieds, les cheveux noirs aussi, très longs. Elle approchait doucement dans ma direction, et je restai planté derrière la stèle des Williams, paralysé par cette subite apparition féminine.


J’aurais pu très bien me lever et interpeller cette fille, lui demander ce qu’elle faisait là, mais ma légendaire sagesse me conseillait de rester tranquille et d’observer la suite des événements.


La fille s’est assise par terre, adossée à une grosse branche morte. Un silence de mort régnait dans le cimetière, et dans la pénombre, le visage de la fille faisait une tache blanche au milieu de ses cheveux et ses vêtements noirs. Captivé par cette apparition mystique, je ne parvenais pas à détourner mon regard d’elle. Et puis, petit à petit, la tache blanche de son visage fut rejointe par une autre tache blanche. Je ne rêvais pas, la fille avait doucement déboutonné sa robe et je distinguais maintenant sa poitrine nue.


Elle commença à se caresser les seins, très doucement et avec beaucoup de sensualité. J’étais comme fasciné, mais très vite, mon sexe se rappela à mon bon souvenir, hurlant à la mort, mécontent d’être enfermé dans le carcan de mon slip. Je défis doucement ma braguette, sortant la pauvre petite chose suppliciée.


J’entendais maintenant la respiration de la fille, elle commençait à haleter sous ses caresses. J’imaginais ses tétons durcis par le froid, roulant entre ses doigts experts. Elle prenait les lobes de ses nichons, les pétrissaient façon « boulanger ». Je vis l’une de ses mains descendre doucement sur son ventre et s’infiltrer entre ses cuisses. La main gauche sur les seins, la droite sous sa culotte, la fille se donnait savamment du plaisir. J’entendais maintenant distinctement ses soupirs de plaisir qui ne faisaient que m’exciter encore plus. Ma main allait et venait frénétiquement autour de ma queue, et je me mis à jouir en ne pouvant retenir un grognement de plaisir.


Monumentale erreur ! La fille avait dû m’entendre. Elle arrêta ses mouvements, regarda dans ma direction, se leva d’un coup et partit en courant sans même prendre le temps de rajuster ses vêtements. Je me levai pour la suivre… et je me cassai bêtement la gueule par terre ! Pourquoi faut-il toujours que j’oublie de remonter mon froc après m’être mis la bite à l’air ?



ooOOOoo




Le vent soufflait toujours, implacable dans sa volonté de déraciner la crasse de la ville et de l’emporter au loin. L’après-midi était déjà sévèrement avancée quand Karen daigna enfin pointer le bout de son nez au bureau. Je me débattais au milieu des feuilles volantes, vestige du « fichier client », lorsque son apparition m’emplit de joie. Enfin une femme à qui parler, parce qu’après tout, une femme est la mieux placée pour m’aider à comprendre les femmes. J’attaquai donc directement en lui révélant tous les détails de ma sortie nocturne de la veille.



Mon Dieu, j’avais oublié qu’elle aimait parler, et que j’étais vraisemblablement parti pour une longue tirade sur la fameuse psychologie féminine…




ooOOOoo




Et me voilà revenu dans ce bon sang de cimetière qui me fichait les boules. La nuit était tombée et une lueur blafarde tombait sur nous en provenance d’une lune à demi cachée par des nuages annonciateurs de tragédie. Karen semblait plus excitée que jamais et n’arrêtait pas de jacasser sur ses délires littéraires d’un autre temps. Je ne l’écoutais même plus, concentré sur le moindre bruit, à l’affût du moindre mouvement suspect, comme un chasseur guettant sa proie vulnérable du haut d’un mirador. Oui, je sais, j’en fais un peu trop, mais c’est vous dire à quel point l’atmosphère était dantesque.


Comme la veille, la fille arriva dans un tourbillon de ténèbres glauques, et Karen serra sa main autour de mon bras. C’est dingue à quel point la ferme poignée de main d’une amie sur l’un de vos membres peut vous rassurer…


Comme la veille, la fille s’adossa contre la souche d’un arbre mort et commença à se dépoitrailler. Toujours la même cérémonie des taches blanches dans la nuit, ces seins qui émergent des ténèbres pour venir brusquement flatter mon regard, ces mains qui caressent ce jeune corps plein de désir qui se cambre sous les caresses savamment prodiguées. Je me sentais un peu jaloux de constater qu’un homme n’aurait jamais été capable de faire jouir une femme aussi bien qu’elle mais, en même temps, combien de femmes pouvaient prétendre me branler mieux que je le faisais moi-même ? Juste retour des choses, mais mon ego en prenait quand même un coup en voyant cette fille se faire un plaisir solitaire sûrement plus fort que ce que je ne pourrais jamais lui apporter…


Au moment où la fille attaquait consciencieusement sa vulve, Karen se leva. Sans un bruit, telle une chatte agile, elle s’approcha de la fille. Celle-ci ne s’enfuit pas comme la veille. Elle arrêta juste ses mouvements dans un air surpris. D’où j’étais, je n’entendais pas distinctement ce que Karen lui disait, mais ça avait l’air passionnant parce que la fille, immobile, les mains sur les parties les plus intéressantes de son anatomie, ne bougeait plus et écoutait.


Je savais que Karen avait beaucoup appris à mon contact. Ses techniques d’investigation, d’observation et d’interrogatoire étaient maintenant très bonnes. Bien sûr, il lui manquait mon flair légendaire pour réussir à se hisser à mon niveau de compétence, mais je me disais qu’elle s’en sortirait sûrement. Elle allait doucement mais sûrement cuisiner la fille et en quelques minutes, elle saurait tout ce qu’il fallait connaître de cette étrange créature.


Avec le recul, je me dis que j’avais dû louper quelque chose dans l’éducation de Karen… Au lieu de continuer à parler avec la fille, elle se mit en effet à l’embrasser ! Non, mais c’est dingue ce truc ! J’amène Karen avec moi en tant qu’assistante et, au lieu de m’aider à nouer le contact avec la suspecte, elle allait carrément se bécoter avec elle !


Karen était maintenant assise sur les genoux de la fille et continuait à lui rouler des pelles d’une manière plus que passionnée. Elle lui flattait la poitrine pendant que son bassin s’agitait contre le corps de sa partenaire. Celle-ci ne resta pas passive très longtemps et entreprit de glisser ses mains sous le chandail de Karen afin de venir la peloter. Mon assistante lui facilita l’accès à sa poitrine en enlevant ledit chandail et se retrouva peu à peu aux trois quarts effeuillée.


La nuit était fraîche et j’imaginais aisément les sensations que cela devait lui procurer : cette chair de poule sur toute la poitrine, ces tétons qui se durcissent sous l’effet du léger vent froid… Je bandais comme jamais, et le spectacle de ces deux jeunes femmes en train de s’embrasser à pleine bouche, de se caresser la poitrine, de frotter leur corps l’un contre l’autre sans aucune retenue… C’en était trop pour moi ! Je sortis brusquement de ma cachette, la braguette déjà ouverte, et courus les rejoindre.


C’est dingue comme des choses en apparence bien engagées peuvent soudain déraper. En me voyant arriver la queue à la main, la fille se mit à crier, repoussa brutalement Karen qui s’étala de tout son long par terre, et prit la fuite. Je restai bêtement debout au milieu du cimetière, la bite encore dure sortie de mon pantalon, une Karen dépoitraillée et à moitié assommée à mes pieds, et une suspecte en fuite… une fois de plus.


Je pris alors la seule décision qui s’imposait : je rangeai mon membre à sa place et fermai ma braguette, ravalant mes pulsions. Karen se relevait, reprenant doucement ses esprits.



Bien sûr, cher lecteur, j’aurais très bien pu lui dire la vérité, à savoir qu’elles m’avaient tellement excité que je n’avais pas pu me retenir. Mais comprenez-moi, mon ego surdimensionné de mâle macho n’aurait sûrement pas résisté à un tel aveu de faiblesse.




ooOOOoo




Je sentis un froid glacial pénétrer dans mon bureau avant même que le pasteur ne franchisse le pas de la porte.



J’essayais d’employer un ton normal, mais ma voix trahissait ma tension nerveuse. Je ne sais pas comment ce type s’y prenait, mais il me foutait les jetons avec ces airs de rédempteur mystique.



Il avait hurlé tellement fort que j’avais failli tomber de mon siège. Je me disais que celui qui avait besoin d’un exorcisme en urgence, c’était plutôt lui.



Inutile de continuer la conversation, le pasteur ne m’écoutait plus. En plein recueillement, il psalmodiait des mots sans suite en latin…



ooOOOoo




Une nuit de plus dans ce maudit cimetière… Mais, cette fois, c’était la dernière. J’allais oublier mes pulsions sexuelles et j’attraperais cette fille pour tirer l’affaire au clair une bonne fois pour toutes ! Grand inquisiteur suprême, je la questionnerais pour connaître ses motivations, et ensuite je ferais un rapport détaillé à Bozeck. À lui ensuite de faire ce qu’il voudrait, cette affaire ne me regarderait plus.


Entre cette exhibitionniste gothique qui s’enfuyait à chaque fois qu’elle voyait mes attributs masculins et ce curé à moitié fou qui priait en latin pour le salut de mon âme, je commençais à en avoir par-dessus la tête de cette affaire !


Fidèle au rendez-vous et nullement effarouchée par les histoires des dernières nuits, la fille se pointa à l’endroit habituel, près de la souche. J’attendis qu’elle commence sa masturbation. Elle déballa sa poitrine, éternelle tache blanche dans les ténèbres, et s’allongea sur le sol tout en pétrissant ses seins. Rapidement, sa main se glissa sous sa jupe. Je bandais dur, mais avec un contrôle total de mon corps, je résistai à la tentation de me caresser.


Rapide comme le jaguar à l’affût, je jaillis de ma cachette et me ruai sur la fille. Avant même qu’elle n’ait eu le temps de se relever, j’étais sur elle, plaquant son corps au sol dans une superbe prise de catch.


Je ne sais pas pourquoi, mais dans cette histoire rien ne se passait comme je l’aurais voulu. Je m’attendais à ce que la fille se débatte et essaye de s’enfuir, ce qui m’aurait permis d’étaler au grand jour ma force herculéenne en maîtrisant ce jeune corps frémissant. Au lieu de cela, la fille noua ses jambes autour de ma taille, m’emprisonnant sur elle.



Le Père Bozeck aurait été à ma place, il aurait hurlé un truc du genre « NON, TON ÂME EST POSSÉDÉE, TU NE M’ATTIRERAS PAS DANS TON PIÈGE ! », suivi d’une litanie de mots latins incompréhensibles… Mais je n’étais pas le Père Bozeck, j’étais Don Booth, dans toute la splendeur de sa faiblesse d’âme. Je glissai donc la main sous mon ventre pour ouvrir ma braguette et sortir ma queue tendue.


Dans l’action, la robe de la fille s’était complètement retroussée sur ses hanches. Elle ne portait rien en dessous et je sentais juste sous mon gland un vagin chaud et trempé. Je m’enfonçai précipitamment dans cette grotte accueillante, lui arrachant un léger soupir de contentement, et je me mis à la pistonner avec une frénésie fiévreuse. Sous mon corps, je sentais le sien se cabrer pour aller au-devant de ma pénétration. Cette fille était un vrai volcan, une éruption de désir ; elle frétillait comme un poisson hors de l’eau qui cherche à retrouver son élément.


Grandiose ! Ce plaisir soudain et impromptu m’empêchait de gamberger, parce qu’après tout, pourquoi cette fille se donnait maintenant à moi après m’avoir fui deux soirs de suite ? Karen serait là, elle ne manquerait pas de se lancer dans une longue conférence sur la si étrange psychologie féminine mais, pas plus que je n’étais le Père Bozeck, je n’étais Karen, et je me contentai de prendre ce qu’elle voulait bien me donner sans poser de questions.



Cette voix, je la connaissais. J’arrêtai mon va-et-vient dans la fille. Celle-ci semblait également frappée de stupeur. Elle essaya de se dégager, mais j’étais couché sur elle et elle ne pouvait bouger. Je levai la tête en direction de l’homme qui nous avait interrompus.



J’avais déjà rencontré ce Dob Nooth par le passé (voir « À la poursuite du faux pivert ») : qu’est-ce qu’il venait faire dans cette histoire !



Il lisait en moi comme dans un livre ouvert…



Le fait est que, couché comme je l’étais sur la fille, la bite encore à moitié plantée dans son vagin, je donnais tout sauf l’impression d’être plongé en pleine enquête…



Ça tombait bien qu’elle ait dit ça, ma queue commençait à ramollir. Ce trouble-fête de Dob Nooth d’un côté, une fille super canon de l’autre, mon choix était vite fait ! Je repris donc ma besogne. Malgré l’interruption, ma bite continuait à faire de la spéléologie dans cette caverne moite et chaude qui réagissait en parfaite harmonie avec mes mouvements. J’en avais totalement oublié Dob Nooth, mais celui-ci avait le chic pour venir s’incruster dans ma vie. Il s’approcha de ma partenaire, sortit son membre de son pantalon, et vint lui plaquer sur le visage.


Non mais pour qui il se prenait celui-là ! C’était MA partenaire, pas la sienne ! Mais la partenaire en question avait décidé de se montrer gourmande ce soir. Elle prit le sexe ainsi offert dans sa bouche et suça mon confrère. Un brin jaloux, je continuai tout de même mon pistonnage en règle, mais c’est alors qu’une autre voix se fit entendre.



Manquait plus que lui…



Bon, là, franchement, l’intervention de Dob Nooth était déjà limite, mais maintenant, Bozeck qui se pointe, c’était trop. Je quittai avec peine la douce chaleur du corps de la fille et m’écartai.



Le pasteur semblait avoir totalement perdu la raison. Dob Nooth s’était redressé, la queue toujours brandie. La fille semblait passive, les cuisses largement écartées.



Moi personnellement, ça ne m’aurait pas dérangé d’aller faire un petit voyage dans sa luxure bestiale.



Ça y est, qu’est-ce qu’il va encore nous sortir, le cureton…



Le fait est que le pasteur releva sa soutane et nous dévoila une superbe érection ! Je m’attendais à le voir anathématiser toute la création, mais au lieu de cela il se contenta de dire :



Et il se mit à genoux entre les cuisses ouvertes de la fille et empala son membre dans l’intimité de la tentatrice.


Les fesses à l’air, notre Bozeck oubliait toute mesure et limait en profondeur la fille. Voyant cela, cet idiot de Dob Nooth ne trouva rien de mieux à faire que de présenter à nouveau son membre devant la bouche de la fille qui le saisit avidement entre ses lèvres.


Le trio infernal se déchaînait, Nooth pour prendre son pied, Bozeck pour « expier », et la fille pour une obscure raison.


J’aurais bien sûr pu venir reprendre ma place quelque part, mais le fait de voir Nooth et Bozeck s’éclater ne me donnait pas envie d’y revenir. Ma queue définitivement molle, je remballai mon engin et quittai la scène surréaliste qui se déroulait devant mes yeux. Que tous ces fous règlent leur histoire à leur manière, moi je préférais oublier toute cette sombre histoire, et surtout ce cimetière qui me filait décidément les boules…