n° 12604 | Fiche technique | 20796 caractères | 20796Temps de lecture estimé : 13 mn | 01/06/08 |
Résumé: Une veuve esseulée se fait plaisir. | ||||
Critères: fh pénétratio -occasion | ||||
Auteur : Tib Envoi mini-message |
Madame Boiseau s’emmerde.
Quinquagénaire bien tassée, le temps ne l’a pas trop démolie et c’est une veuve accorte, toute proportion gardée, ce n’est tout de même pas Sofia Loren, qui s’ennuie à bien plus que cent sous de l’heure.
Son mari l’a laissée, victime d’une longue maladie, voilà quelques années et depuis elle vit seule, sans enfant, dans sont petit deux-pièces de banlieue. Pour vivre, elle doit bosser et occupe une place de vendeuse dans une maroquinerie de la galerie marchande de la grande surface voisine.
Et voilà, tout est dit, plus rien ne se passe.
Le mal-être qui la ronge n’est pas la solitude, non, de ça elle s’accommode très bien. Ce qui la travaille c’est le manque d’activité sexuelle. Besoin bien naturel qui tourne à l’obsession. Démon de minuit ? Sans aucun doute mais l’expression ne signifie rien car, qu’il soit midi ou minuit, son envie de baiser lui travaille tout autant le corps, surtout le bas.
Bien sûr elle utilise pour se calmer ces gadgets, genre gode en caoutchouc, vibromasseur et autre produit de remplacement, voire même légumes, poireaux ou grosses carottes et même courgettes bien lisses et bien dures. Mais ces succédanés, bien que lui permettant d’atteindre l’orgasme, lui laissent un arrière-goût d’amertume, d’insatisfaction. Tout ça ne vaut pas une bonne grosse bite, à la fois raide et souple, au gland tuméfié, gorgé de sang brûlant.
C’est dimanche, jour de repos. Ces jours-là, n’étant pas absorbée par le traintrain quotidien de la boutique, c’est encore plus insupportable. Trois fois déjà, elle s’est précipitée dans la salle d’eau, trois fois, elle s’est massacré l’entrejambe et a joui en grinçant des dents pour retomber quelques instants plus tard dans son désir, son envie de baiser, d’avoir le sexe d’un homme planté au plus profond de son ventre.
Parfois, elle rêve de monter à la capitale, d’aller draguer rue Saint-Denis ou autre rue chaude, de s’offrir au premier porteur de queue venu… Tiens, un Sénégalais géant, équipé d’un braquemart de cauchemar. Et pourquoi un seul ? Deux, trois beaux mâles qui la baisent, la violent, la tronchent à répétition, par tous ses accès…
20h30. Elle décide de bouger, de prendre l’air. Après un bref passage au cabinet de toilette, un peut de poudre, un coup de peigne et tant qu’on y est, une petite masturbation du clito à deux doigts glissés sous la culotte, elle récupère sa petite bagnole dans son sous-sol-parking et en route pour une balade de diversion.
Elle tourne, elle vire dans les petites rues désertes. Maintenant elle est dans la commune voisine, un grand parking et au fond une affiche lumineuse "cinéma, trois salles, trois films".
Bah ! Pourquoi pas, un film où ça bouge, aventure ou policier, pourvu que ça remue. Le temps de garer et c’est parti.
Une heure et demie plus tard.
Bon, un film débile, sans queue ni tête où les cascades s’enchaînent, toutes plus idiotes et aussi peu crédibles les unes que les autres mais bon, pendant ce temps on ne pense à rien.
Tiens, c’est bien sa voiture, là-bas, presque au bout de la rangée mais il y a un truc, une ombre sur le capot arrière ? Elle s’approche à pas comptés, apeurée sur les bords. L’ombre en question est un mec avachi sur sa lunette arrière. Pas difficile de comprendre, il pue la vinasse à plein nez. Pas de bol, il y a des dizaines de chiottes ici et c’est sur la sienne qu’un soûlot vient se répandre.
Il bouge un peu, le tas de viande saoule. Des deux mains il essaye de se redresser mais s’écroule à chaque tentative, le tout en grommelant des mots incompréhensibles.
Aucune réaction, autant pisser dans un violon. A-t-il entendu seulement ?
Elle l’agrippe par l’épaule, le secoue.
Rien, ce con ne veut pas se bouger. Elle l’empoigne, le redresse, l’écarte un peu du coffre mais du coup, c’est sur elle qu’il s’accroche, posant sa tête sur son épaule, la serrant comme un noyé serre une bouée de sauvetage. Elle titube, ils vont s’étaler, elle s’affole, réussit à glisser contre sa voiture, ouvre la portière passager et dans un dernier effort, tasse son colis sur le siège avant. Ouf !
Et maintenant, que faire ? Il a peut-être des papiers ? Avec prudence, elle tâte les poches : rien, pas de portefeuille ni le moindre bout de papier. Elle ne va tout de même pas attendre qu’il ait fini de cuver ! Aller à la police ? Ouais ! Mais ces connards risquent de ne pas croire son histoire et de l’emmerder, elle. Et puis de toute façon, elle n’a pas la moindre idée de l’endroit où se trouve le poste de police.
Elle démarre, tout en se triturant les méninges à la recherche d’une solution et, sans même y avoir réfléchi, elle se retrouve dans son garage, à sa place de parking. Au point ou elle en est, autant l’embarquer jusqu’à l’appart’ avant qu’un voisin curieux ne montre son nez.
Le tirant par les pieds, par le col, elle l’extirpe au prix de maints efforts, claque sa portière d’un coup de talon et, salsa des plantigrades aidant, elle atteint l’entrée de l’ascenseur. Encore quelques gesticulations pachydermiques, élégantes, gracieuses à souhait et elle jette son encombrant invité sur le sofa. Re-ouf !
Épuisée par tout ce cirque et par l’appréhension, elle s’écroule sur un petit fauteuil en fixant l’intrus d’un œil torve. Quel âge peut-il avoir ? C’est pas un perdreau de l’année ni un vieux croûton, alors… quarante ? quarante-cinq ? Ce n’est pas non plus un clodo, un marginal, vu ses vêtements. Costume foncé, chemise blanche, cravate même tirebouchonnée, desserrée soit mais cravate quand même, godasses peu usées et cirées.
Tiens ! ses pompes, elle devrait les lui enlever, il se reposerait mieux, cuverait plus vite et elle pourrait le virer plus rapidement.
Elle s’agenouille, extirpe une à une les grolles et laisse errer ses yeux sur le corps du bonhomme. Immanquablement, son regard papillote, tourne et vire autour du léger renflement qui déforme la braguette. Son souffle s’accélère, il y a là-dessous un truc qu’elle n’a pas eu l’occasion de zieuter depuis belle lurette. Coup d’œil d’observation vers le visage du poivrot, il dort comme un bienheureux, avec légers ronflements… Et si… elle tentait de voir ça de plus près ? En y allant doucement, c’est pas ça qui va le réveiller, non ? Quand bien même elle ne serait pas au mieux de sa présentation, une bite c’est une bite, même au repos et elle pourrait aussi bigler sa paire de breloques.
La main hésitante elle frôle, elle touche, elle redouble ses coups d’œil de surveillance, une petite voix lui soufflant " t’es folle, il va se réveiller, te sauter dessus ! "
Ben, tant pis ou plutôt tant mieux ! Et s’il me baise, ce s’ra pas un viol puisque je ne demande que ça.
Elle s’enhardit, dégrafe le haut du froc, dézippe la braguette… Il ne porte pas de slip mais un caleçon dont l’ouverture laisse voir une touffe de poils foncés et le début de la saucisse. La boutonnière ne résiste guère à ses doigts impatients. Elle écarte les pans du sous-vêtement et l’objet de sa convoitise lui apparaît dans toute sa modestie, mollement étalé sur le coussin moelleux et poilu de la paire de couilles qui, elle, semble avantageusement replète.
Son souffle se bloque d’émotion, sa petite culotte se mouille, son regard se braque, fasciné par le sexe de l’homme. Elle se penche, approche son mufle, ça pue un peu, fragrance de mâle, sueur agrémentée d’une légère odeur d’urine mais cela ne la rebute pas, au contraire, ça augmente son excitation. Les ailes de son nez se dilatent, se délectent de ces effluves d’homme.
De l’extrémité d’un doigt tremblotant, elle frôle la chose, mais le retire vivement comme sous l’effet d’une brûlure. Cependant, sa peur est de courte durée, du pouce et de l’index, elle saisit le bout plutôt ramoumou, le redresse, le bouge doucement de droite et gauche puis elle l’enveloppe au creux de sa main, le presse légèrement et d’un geste naturel entreprend une lente branlette en souples mouvements de poignet.
Qu’espères-tu ? Ce con cuve et roupille comme un sonneur, tu ne crois tout de même pas qu’il va se mettre à bander juste pour te faire plaisir ?
Comme pour la contredire, au bout de quelques secondes, elle perçoit un raffermissement des chairs, le boudin mollasson prend de la consistance, monsieur le soiffard s’offre une bandaison !
Étonnée mais ravie, elle s’applique, attentive. L’humble quéquette se transforme en respectable phallus. Au creux de sa main, elle discerne les battements du sang qui se rue dans le nœud à travers les veines torturées et bleuissantes. Elle peut bientôt faire jouer la peau, décalottant et recalottant le gland qui se boursoufle et violace un peu plus à chaque apparition. Ça renifle plus fort aussi, ce qui relance encore son excitation
Son visage, transfiguré par le désir, se rapproche du gros bourgeon. De sa main libre, elle se farfouille l’entrecuisse à travers une culotte transformée en serpillière.Elle ne se contrôle plus, à chaque apparition du gland, elle lance un petit bout de langue qui effleure fugitivement le méat. Puis sa bouche s’arrondit, elle s’enfourne la grosse biroute jusqu’a la glotte, s’étouffe à demi et enfin administre une turlutte appliquée à un rythme soutenu, perdant toute prudence.
Calmos, s’il te plaît, tu vas finir par te le faire cracher dans la bouche, depuis le temps que tu n’as pas vu de pine ! Fais durer le plaisir, ne te conduis pas comme une chienne en chaleur.
Elle s’arrête de sucer, le souffle court et contemple son œuvre. C’est vrai, il faut prolonger l’instant et puis, un beau morceau comme ça, si elle pouvait se le planter dans le ventre, se l’envaginer jusqu’aux roupettes… Et si… Et si elle grimpait debout au-dessus de lui, qu’elle s’accroupisse sans brusquerie et qu’elle s’enfile…
Sa culotte est déjà au sol, restant accrochée à une cheville. Elle se trousse jusqu’au nombril, monte et, un pied de part et d’autre, à la bonne hauteur, ploie lentement les genoux.
Sa vulve touche le gland, d’une main tremblante, elle le dirige vers son antre et elle s’enfonce, doucement, centimètre par centimètre. Point n’est besoin de lubrifiant, son jus de femelle a transformé son entrecuisse en marécage. Un râle de plaisir fuse de ses lèvres, son regard s’intériorise. Que c’est bon la baise !
Le dormeur pionce toujours mais sa gaule demeure raide et vigoureuse, peut-être rêve-t-il qu’il se paye une partie de touche-pipi et qu’une nénette le chevauche (cela s’appelle joindre le rêve à la réalité, sic).
Haletante, elle monte, elle descend, au-dessus du ventre du bandeur, coulissant en longs allers-retours le long du cylindre de chairs endurcies. Ses jambes, ses cuisses, telles des bielles bien huilées, se replient, se détendent à un rythme qui s’accélère à chaque cycle, son torse, ses reins, son cul, tout son corps ne lui obéissent plus, le maître c’est ce sexe qui la pénètre, la possède.
Le point de non retour est franchi, elle va jouir de tout son corps, de toutes ses fibres. Son ventre se bouleverse, une déferlante le ravage, son con se contracte sur le pieu qui l’empale, elle sent les tressautements désordonnés du gland, la semence jaillit par saccades, relançant l’incendie qui lui dévore le bas ventre.
Ensemble, ils jouissent, libérant un orgasme fabuleux…
Puis c’est l’extase, ce moment que l’on voudrait interminable où les corps pétrifiés savourent la plénitude du plaisir. Encore quelques secondes puis elle se désenclave avec lenteur, comme à regret. En soupirant, elle reprend pied, un bond jusqu’au cabinet de toilette d’où elle revient armée d’un gant humide. Rapidement elle élimine les traces grasses, remet les outils en place et ferme le tout. Bon, tout danger de voir l’inconnu sortir de sa torpeur, avec la bite à l’air, est écarté, elle peut maintenant, procéder à sa propre toilette et se torcher tranquillement les parties intimes.
Elle reprend sa faction. Il est 2h passé et la lassitude la gagne. Belle lurette qu’elle ne veille plus aussi tard, surtout après une partie de fesses acrobatique, ça coupe les pattes…
Sursaut, coup d’œil a la pendule, merdouille : 4h1/4 ! Elle s’est assoupie, a plongé sans s’en rendre compte ! Et monsieur X ? Apparemment, il n’a pas bougé, il bourdonne un peu moins mais est toujours dans les vapes.
Tiens ! mais… On dirait que le renflement de sa braguette est plus marqué ! Marqué ? Le mot est faible, c’est une vraie bosse qui tend le froc, le déforme !
Elle s’agenouille, frôle de la main : ben oui, il bande le soiffard ! Riche nature, ce mecton. Voyons ça de plus près. Elle le dézippe et le grand chauve à col roulé surgit comme un polichinelle de sa boite. Serait-ce le fameux pipi-baton ? En tout cas il a l’air encore plus gros et plus dur que tout à l’heure.
La petite culotte de la dame se mouille instantanément, sa main enveloppe le gourdin, l’astique, bientôt rejointe par une bouche aux lèvres gourmandes. Et si on remettait le couvert pour un deuxième service ?
T’es malade ! Ce coup-ci, il va faire surface, range-moi ça et pense à autre chose.
Mais elle n’entend pas la petite voix de la raison, sa culotte est déjà sur la moquette, elle grimpe, juste une petite hésitation, debout cuisses ouvertes puis elle s’emmanche presque brutalement avec un "han" de bûcheron et marque une pause, le vagin entièrement conquis jusqu’à l’utérus par le gros bâton.
Comme dans la séance précédente elle monte et descend le long de la grosse tige de chair tuméfiée, allant presque à l’éjection au sommet de sa détente et s’écrasant la raie sur les roupettes quand elle se tasse. Là encore la cadence augmente à chaque coup. L’homme semble participer un peu plus, son souffle sourd et rauque accompagne les halètements syncopés de la femelle. Ses hanches, ses cuisses, viennent à la rencontre du cul potelé avec des bruits brefs de clapotis.
Elle se tortille avec tant d’énergie que ses seins s’irritent sur le soutif soudain trop étroit. Elle se dépoitraille, fait sauter les bonnets. Les mamelles jaillissent, dardant des mamelons agressifs aux pointes raidies et sombres comme des bouts de crayons.
La cavalcade devient échevelée, le moment d’ultime félicité est là, tout près. Le partenaire, conscient ou pas, lui aussi est au bord de l’envolée finale. Les contractions vaginales appellent l’irrésistible montée de sève. Il ne peut résister plus, sa queue s’agite, hoquette, le foutre s’élance, brûlant, noyant de liqueur grasse le ventre palpitant et… ils jouissent ensemble en râlant de plaisir.
C’est le grand silence, seuls les cœurs battent à tout rompre dans les corps figés. Elle redescend sur terre, s’affole : maintenant c’est sûr, il ne dort plus, il va ouvrir les yeux, me voir les nichons à l’air et sa bite encore plantée dans mon ventre.
Elle saute sur ses pieds, pas le temps d’aller chercher un gant de toilette, elle rafle sa culotte et s’en sert de lavette. En vitesse elle renfourne la zézette, zippe la braguette. Pfiou…
Dans la salle d’eau elle s’essuie, réajuste cache-nénés et corsage. Merde de merde ! Elle n’a plus de culotte propre. Bon, elle s’en passera et s’arrangera pour ne pas montrer ses poils à l’étranger.
Sur le sofa, ça pionce toujours. Crénom, il va pas se payer un deuxième somme celui-là ! Moi aussi faut que je dorme, j’suis crevée, lessivée ! Faut dire que les deux séances de zizi-panpan lui ont bouffé toutes ses réserves, de plus après tant de temps de sevrage, elle manque plutôt d’entraînement pour les prises de cul acrobatiques.
Elle entrouvre la fenêtre, faut aérer là-dedans, ça pue le cul à plein nez et s’il identifie l’odeur, il pourrait se poser des questions. Par surcroît de précaution, elle allume une cigarette et fumaille en tirant et soufflant bouffée sur bouffée. Ce n’est pas une grande fumeuse, juste une clope de temps à autre pour passer le temps.
Maintenant elle craint de s’endormir, se lève souvent, va se rafraîchir la frimousse, boit un coup de flotte, pisse plus souvent qu’a son tour. Elle pense aussi et revit les épisodes les plus marquants, c’est à dire les deux fois ou elle a tringlé. À bien y réfléchir, par deux fois, elle a commis un viol, non ? A mon age, tu te rends compte ! Du coup, elle jette un œil à la braguette de sa victime, si, aussi improbable que ce soit, elle détectait la moindre manifestation érectile, elle serait bien capable de perpétrer un troisième viol ! Ben dis-donc, ma vieille, t’es pas la moitié d’une salope quand tu t-y mets, toi…
5h30. Elle lui laisse encore un quart d’heure et après elle lui balance un seau de flotte sur la gueule ! Il ne va tout de même pas prendre racine ? Non ! Comme prévenu par on ne sait quel phénomène télépathique l’homme s’agite mollement, il gémit misérablement, ça doit cogner dur dans la caboche.
Il ouvre un œil, le referme, il se masse le front, ouvre les deux yeux. Son regard hagard sur les bords, erre de-ci de-là.
Brusquement il se redresse sur son séant et pousse un grognement de souffrance. Les coudes sur les genoux, le visage dans les mains il se fige quelques secondes puis lentement redresse la tête et fixe son vis-à-vis, interrogatif.
De la main, elle l’apaise.
En mots simples, parlant lentement pour que ça rentre mieux, elle lui conte les événements qui depuis hier soir, l’ont amené à ce matin. Il va sans dire qu’elle omet de parler des deux épisodes de "bourre madame" auxquels il s’est prêté involontairement.
Le visage du pauvre bonhomme passe de l’ahurissement à la consternation. De plus, le tocsin qui sonne le bourdon à toute volée dans sa calbombe l’empêche d’aligner ses neurones en files disciplinées.
Le coup de flotte sur le visage lui fait du bien. Sirotant son kawa, il tente de s’expliquer. C’est le représentant commercial d’une société de province. Hier, il avait rendez-vous avec un futur client dont la boite se trouve en banlieue et sur laquelle il n’a jamais pu tomber. Énervé par ses recherches infructueuses, il avait échoué dans un p’tit resto pour dîner.
À partir de là, il ne se souvient de rien.
Elle a hâte de le voir disparaître. Elle lui indique le chemin à suivre et, repoussant son avalanche de remerciements, de reconnaissances, elle referme sa porte avec un soupir de soulagement et se rue sur son plume.
Ce dimanche-là, madame Boiseau ne s’est pas emmerdée.