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01/06/08
Résumé:  La découverte du plaisir au masculin par un jeune homme de la bonne société.
Critères:  hh danser voir exhib lingerie hféminisé travesti intermast -initiat
Auteur : William Bigu            Envoi mini-message
Le bal costumé

Les bulles de champagne s’accumulent en corolle sur le pourtour de la flûte, tandis que j’admire les danseurs qui exécutent les passes d’un rock plutôt endiablé. Cette soirée costumée est pour moi une divine surprise, alors que je n’osais croire qu’elle pourrait être autre chose qu’un pensum supplémentaire infligé aux employés de notre grande société.


C’est pour cela que je me retrouve dans une tenue surprenante et insolite pour la plupart de mes collègues. Ma toilette ayant demandé plusieurs semaines d’auto-persuasion pour que je m’impose ce projet audacieux… Revêtir un tailleur d’hôtesse de l’air et me présenter ainsi à tous. Un défi personnel pour cette soirée qui me semblait impossible à concrétiser même si, à quarante-deux ans je ne suis plus un perdreau de l’année, comme on dit !


Surpris mais néanmoins heureux, mon déguisement n’ayant éveillé que de la curiosité ou, tout au plus, des sourires étonnés par mon audace, je me laisse porter par le bonheur ambiant. Il faut avouer que tout à l’heure je me jugeais particulièrement désirable et sexy face à la glace de ma chambre. Mes longues jambes élancées, dévoilées par une jupe descendant à mi-cuisse, parées d’escarpins à talons hauts me donnant cette cambrure tant appréciée de la gent masculine.


Une perruque brune bouclée tombant sur mes épaules, surmontée d’une coiffe réglementaire ronde et un subtil maquillage renforçant la féminité de l’ensemble. Dans cette douce euphorie je vois s’approcher de moi, au moment où se déclenche une série de slows, le jeune homme – qui me révélera plus tard avoir vingt-deux ans - dont j’ai déjà remarqué les regards appuyés et assurément intrigués sur ma personne.



Je ne vois pas d’échappatoire en cette circonstance, me voilà donc sur la piste, plutôt heureux de la tournure des événements, après un instant de réflexion. Il faut préciser qu’il est délicieusement charmant, grâce à sa masculinité contenue, et la pointe de timidité apparue à l’occasion de sa demande, rajoute à son attrait.


Nous dialoguons de banalités tout en évoluant assez harmonieusement. Il me félicite sur mon uniforme d’hôtesse qu’il trouve très seyant. Pendant les trois slows que nous danserons nos deux corps resteront assez éloignés, comme retenus par l’assistance et la situation si particulière. À la fin de la danse, il me propose un verre au bar, nous entamons alors une conversation plus captivante. Je m’installe sur un haut tabouret près de lui. Son regard s’attarde sur mes jambes tandis que la jupe remonte, limite exagérée, dans le mouvement qui me permet de poser mes fesses sur le cuir accueillant du siège. Il commande nos verres, j’en profite pour lui demander pourquoi il est un des seuls à ne pas être costumé.



Le compliment, sincère, produit l’effet recherché, son regard s’évade un faible instant, avec une émotion si fragile que par retour elle me touche comme une gourmandise.



Très intéressé par sa réponse.



Décidément je le trouve de plus en plus agréable. Nous dialoguons encore un long moment comme pour nous deviner un peu plus par chaque question ou réponse. Vers trois heures du matin je décide quand même de rompre le charme naissant entre nous, car les autres s’éparpillent gaiement au dehors et nous allons nous retrouver en tête-à-tête. C’est à cet instant qu’il me révèle ne pas avoir de véhicule pour rentrer chez lui… Peut-être une aubaine ? J’hésite encore à y croire.


Voilà comment un quart d’heure plus tard nous nous retrouvons assis dans ma voiture à rouler vers Louveciennes. Depuis un petit moment il est silencieux, son regard captivé encore une fois par mes jambes, ce qui a électrisé mes reins tout à l’heure, pendant que je montais dans ma Clio, alors qu’il était déjà installé. Toujours un instant très délicat pour une femme.


J’estime m’en être bien sorti, malgré la remontée du tissu haut sur mes cuisses, ses yeux ont rendu un bel hommage à l’exposition d’une partie de mes charmes. Les conventions, sans doute, et l’étiquette du jeune homme m’empêchent d’aller plus loin. Je ne vais pas risquer ma confortable situation professionnelle sur une inconscience tout de même ? Et tout à coup il reprend la parole :



Puis après un court moment de réflexion je rajoute :



Je me demande aussitôt si je n’ai pas été un peu trop explicite, mais les circonstances inclinent plutôt du côté d’un encouragement, et de toute façon il est trop tard pour revenir sur mes propos. Je glisse un regard vers lui, son sourire s’est un peu crispé, mais se détend quand nos yeux se croisent.



Et, joignant le geste à la parole, sa main gauche se pose sur le nylon qui enveloppe mes jambes tandis que ses doigts s’insinuent sous le tissu de la jupe. Une délicieuse émotion parcourt mes reins, alors qu’il accède à la lisière de mes bas, juste où la peau révèle sa douceur. Néanmoins, la condition de conducteur n’autorisant pas un passage assez large, sa progression s’interrompt sur les attaches du porte-jarretelles. Il me fait signe de tourner à gauche dans la prochaine rue, nous sommes sur les collines de Louveciennes, puis nous entrons dans la propriété de ses parents.



Comment pourrais-je refuser ? La propriété est splendide, évidemment : une grande maison en U, située dans un vaste parc, laisse transparaître un train de vie prospère. Je le suis, mes talons claquent sur les marches de l’imposant escalier. J’adore ce bruit.


Profondément assis dans le fauteuil du vaste salon, je sirote le digestif qu’il m’a servi. Lui, dans le canapé, me détaille, m’examine. J’aime assez la scène qu’il a sous les yeux. Sa position doit lui permettre de confirmer ce que ses doigts tout à l’heure lui ont révélé. Ma jupe effrontément trop courte, laisse à son regard l’opportunité d’apprécier mes longues jambes et sans équivoque la peau au-dessus des bandes jarretelles de mes bas.


Je n’ai rien tenté pour dissimuler cette parcelle de mon anatomie si attrayante et féminine… Un ravissant trouble m’envahit à m’abandonner ainsi à ses appétits de voyeur libertin. Pour interrompre cet envoûtement je lui indique que je ne connais même pas son prénom.



Et disant cela il se lève, se glisse derrière mon fauteuil, ses mains se posent sur mes épaules et descendent lentement sur le devant de la veste du tailleur, dénichent l’ouverture qui donne accès à mon encolure. Je me laisse émouvoir par une douce chaleur parcourant ma chair de haut en bas, je savoure dès lors le plaisir que j’imagine à venir.


Alors qu’une de ses mains déboutonne la veste, les pans s’entrouvrent sur la dentelle d’une guêpière directement proposée à ses investigations. Ses doigts frôlent le tissu, puis deviennent plus fureteurs, plus curieux. Je pose la tête sur le dossier, déjà en phase de quête du plaisir. Je découvre ainsi le regard d’Arnaud, très enfiévré. Il se penche et, tout en rapprochant nos deux visages, me déclare :



Et comme pour forcer le destin, dans le souffle du dernier mot ses lèvres trouvent les miennes pour un premier baiser. Je savoure la situation inattendue, mais si stimulante, qui me permet de débaucher le fils de ma DRH. Nos épidermes jouent de leur sensibilité pour charmer l’autre, j’entrouvre la bouche pour permettre à ma langue de connaître le délice du velouté de ses lèvres.


Déjà ses mains, sous le nylon, cherchent mes seins qui malheureusement se limitent à de simples tétons, cependant si sensibles et réceptifs aux caresses. Ses paumes en frôlent les pointes, ses doigts électrisent la peau alentour, ses ongles griffent mes aréoles. Le petit calot réglementaire qui tenait la chevelure de la perruque n’a pas résisté à l’assaut, je le retrouverai plus tard, mais ma tenue n’a déjà plus rien de celle d’une stricte hôtesse de l’air.


La veste béante sur la dentelle de ma lingerie, ma jupe amplement retroussée sur mes longues cuisses croisées dévoilant, libertine, l’accroche des jarretelles. Ainsi offerte au maximum de ma féminité je suis aux anges et mon plaisir devient une impatience impérieuse, j’ai faim de me sentir vraiment désirable et impudique. Trouvant sa position inconfortable, il repasse devant le fauteuil de nos ébats, s’installe à genoux face à moi. Ses yeux inquisiteurs se délectent et me savourent, j’adore cette situation précise qui m’expose au regard.


Ses mains glissent du buste sur mon ventre, puis sur les rondeurs des hanches enveloppées par la minijupe, atteignent les cuisses, le satiné des bas, ses paumes massent le nylon, ses doigts parcourent le dessous des cuisses jusqu’aux genoux, et délicatement les séparent. Ainsi l’ouverture révèle enfin - pour lui ! - le mystère recelé par le tissu de la minijupe. Quel ravissement de lui dévoiler la peau nue au-dessus des bas, les jarretelles tendant ceux-ci, puis un peu plus haut encore, le tanga coordonné emprisonnant mes délicieux appas.



Chacun de ses majeurs effleure l’intérieur de mes cuisses en progressant vers mon entrejambe voilé de soierie. Ils atteignent l’élastique pour frôler tout du long la peau de l’aine jusqu’au bord des fesses… Arrivés sous les bourses, ses doigts glissent sous le tissu du tanga pour tenter d’accéder à mon antre d’amour… Mais ma position assise ne lui donne pas encore le loisir d’aborder le rivage aussi captivant de ma personnalité.


Je choisis ce moment pour repousser Arnaud, il se laisse aller sur l’épais tapis oriental qui recouvre tout le sol du salon. Je m’agenouille et, impatiente, déboutonne sa chemise, dégrafe son pantalon à la découverte de ce corps. Il ne lui reste plus qu’un mini slip dissimulant avec peine une raideur, sans équivoque sur l’effet provoqué par notre petit amusement précédent.


Le contact de sa peau sous mes doigts est immédiatement délicieux, je caresse l’épiderme de son torse, les poils sur la poitrine, déniche les tétons durs, fermes et dressés par le désir. Je les frôle, les agace, les griffe au point qu’il murmure et gémit. Encouragée par la mélodie enchantée de sa voix, je pose mes lèvres sur un de ses seins pour le téter, le mordiller tendrement.


Je passe de l’un à l’autre et, ayant ainsi libéré une de mes mains, la laisse disponible pour une exploration voluptueuse. Je perçois l’invitation à la caresse, son ventre se tend au contact de nos deux peaux. Le nombril, les poils qui s’éparpillent sur les abdos musclés, puis enfin le slip reçoivent la visite de mes doigts.


Comme Arnaud à cet instant, je vibre, ravie. La masse dissimulée sous le tissu palpite au frôlement de ma paume, je la presse, la comprime délicatement, roule sous mes doigts les deux olives et prévois déjà dans ce gonflement les futurs plaisirs. Un peu au-dessus, la tige dilatée distend le slip et dégage un passage sous l’élastique que s’empresse de franchir ma main. Je saisis tout ce qu’il m’est possible de son sexe et de ses couilles pour notre bonheur à tous les deux.



Ne voulant pas être en reste, je pose mes lèvres sur les siennes pour un baiser exalté. Nos langues se cherchent, se trouvent, se sucent, s’aspirent, se repoussent pour mieux replonger.


La caresse sous le slip, de périphérique se fait plus précise. J’emprisonne sa verge dans ma main, je prends possession de son désir et entame un va-et-vient ensorcelant. Son gland répand abondamment son suc lubrifiant, son bassin s’accorde au rythme de la lente cadence de la masturbation. Je découvre que sa bite est épaisse, longue à mon grand plaisir… J’adore cette dureté virile…




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