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Temps de lecture estimé : 18 mn
15/06/08
Résumé:  Les aléas de la vie amènent un quinquagénaire à venir en aide au sexe dit faible, mais qui s'avère ne pas l'être du tout .
Critères:  fh fagée gros(ses) grosseins groscul poilu(e)s lunettes campagne noculotte cunnilingu anulingus préservati pénétratio fdanus fsodo uro humour -humour -fplusag
Auteur : XXL  (les aléas de la vie d'un quincagénaire)
Le bon Samaritain

Comme chaque année, depuis la création d’une brocante dans mon village, Sabine et sa petite famille venait prendre l’apéro à la maison, après avoir chiné, dans des étals aussi insolites qu’hétéroclites.



C’est ainsi que Sabine s’annonça chez moi, avant de me faire la bise et me fourguer la poussette du gamin qu’elle portait dans les bras. Elle avait laissé son mari et sa fille finir seuls la brocante, car elle avait mal aux pieds dans ses nouvelles bottines.


Franchement, je n’avais pas remarqué sa prise de poids. D’abord, elle n’avait jamais vraiment eu la taille mannequin. Ensuite, sa grande taille et ses tenues vestimentaires judicieusement amples ne la faisaient pas du tout passer pour dodue. Disons que c’était une femme bien charpentée. Ce jour-là, elle arborait une espèce de tunique Madras aux tons chauds et une longue jupe écrue. La blouse Madras, au décolleté ample, descendait assez bas, certainement pour cacher les rondeurs de sa croupe, que je savais généreuse. Je n’eus pas la goujaterie de l’examiner de plus près, bien qu’un embryon disgracieux de double menton attira mon attention.


Alors que je débouchais la traditionnelle bouteille de champagne, Sabine, qui connaissait nos difficultés conjugales, me demanda des nouvelles de mon épouse. Ma femme avait été son tuteur de formation. Sabine avait gardé des relations de reconnaissance mais aussi d’amitié avec elle et moi, bien qu’elle n’ait pas encore quarante ans et nous une quinzaine de plus. Je fis donc le point sur la situation : ma chère ex-moitié était hébergée chez son frère dans le Sud. Elle cherchait un petit appartement à Nice pour s’y installer définitivement. Sabine trouva notre séparation un peu triste, mais c’était la vie…


Même à son âge, elle trouvait qu’elle était courte la vie, et elle voulait la croquer intensément et tout de suite, sans attendre les maladies ou les accidents. Je restai songeur quelques secondes, non pas que ses propos m’aient interpellé mais parce que Sabine venait d’incliner le buste pour fouiller dans un sac où se trouvait le biberon du gamin. Le décolleté béant de sa tunique dévoilait sa somptueuse poitrine laiteuse, enveloppée dans un soutien-gorge noir à balconnets, qui en laissait déborder une bonne moitié. Ce n’était pas la première fois que j’avais droit au spectacle de ses seins pesants et moelleux, car Sabine ne semblait pas attacher trop d’importance aux normes conventionnées de la pudeur traditionnelle, ni dans ses attitudes, ni dans ses propos. Elle avait toujours été comme ça, nature, un peu provocatrice, parlant sans gêne de sa vie sexuelle, avouant qu’elle préférait de beaucoup les préliminaires amoureux et les caresses furtives à la pénétration d’un phallus dans son vagin.


Le gamin de trois ans exprima le désir de se faire photographier avec mon berger belge, avant de faire dodo. Pour avoir la paix, Sabine me demanda de prendre une photo, vite fait, et de la lui envoyer, via Internet. Le seul problème, c’était que mon jeune chien n’aimait pas du tout, du tout, poser ! J’étais à genoux sur le sol, le reflex numérique collé à l’œil, mais mon malinois ne supportait pas que le gamin lui enlace le cou. Sabine prit alors les choses en main, car elle jugea que les caprices de son fils avaient assez duré. Elle s’accroupit à côté du chien, le mit en position assise avec mon aide, empoigna la touffe de poils sous sa gueule et lui caressa le dos avec son autre main.


Je pris tout mon temps pour immortaliser la scène à plusieurs reprises, car le spectacle en valait la peine. Le devant de la jupe de Sabine reposait sagement sur ses genoux. Comme elle était accroupie, l’arrière de la jupe écrue traînait à terre, mais entre les deux parcelles de tissu une vue imprenable sur les dessous de la mère de famille me mit en émoi. En plus, comme le chien commençait à s’agiter, Sabine écarta les jambes pour stabiliser sa position et éviter la culbute. Des bottines noires à lacets laissaient échapper des bas satinés qui enveloppaient des jambes musclées, aux cuisses imposantes. Vingt centimètres de chair blanche précédaient une petite culotte assez coquine.


Je dis une petite culotte, mais en fait, elle était de grande taille, cette petite culotte ! Noire, parsemée de minuscules fleurs roses, elle offrait la particularité d’être constituée d’une maille fine qui la rendait quasiment transparente. Au-dessus du fond de culotte opaque, je distinguais parfaitement les deux renflements joufflus qui encerclaient la fente assez courte de la presque quadragénaire. La toison n’était pas épaisse, mais constituée de poils longs qui se vautraient en toute liberté, dépassant largement le pubis bombé. Sabine ne se rendit compte de l’indécence de sa position que quand je me permis, en décalant discrètement ma visée, d’immortaliser cette découverte intime et privilégiée : mon abruti de flash, jusque là inactif, se déclencha, illuminant violemment les cuisses béantes.



Sabine sangla son fils, somnolent, dans sa poussette et m’entraîna dans ma cuisine qui jouxtait la véranda. En un tour de main, elle fit disparaître sa jupe portefeuille, me fit face, se campa sur ses jambes et me nargua du haut de son mètre soixante-dix.



Je voulais absolument découvrir et palper son splendide gros cul. Je fis faire un quart de tour à mon invitée et je l’invitai à s’appuyer sur l’évier. À genoux, face à sa croupe majestueuse, je descendis très lentement sa vaste petite culotte qui sentait la lavande. Je l’en débarrassai complètement même, car elle allait me gêner dans la réalisation d’un vieux phantasme. Quel spectacle somptueux quand je lui écartai les jambes ! Les deux renflements de sa chatte, enfin libérés, s’épanouissaient en émergeant d’entre ses cuisses puissantes.


Sabine gloussa quand elle sentit ma langue lui lécher la raie, dégagée par mes mains qui s’agrippaient à ses deux fesses volumineuses. Trois petits coups de langue sur son trou du cul, un peu plus sur sa fente, suffirent à augmenter notablement le rythme respiratoire de l’épouse brimée. Sabine se retourna alors, posa une cuisse sur mon épaule pour s’ouvrir complètement et ses mains plaquèrent mon visage sur son vagin, comme si elle craignait que je me sauve. Contraint et forcé, je ne pus que lui faire une démonstration de mon savoir faire. Un frottis délicat du clitoris, accompagné de savantes explorations de ma langue dans sa fente béante, sembla lui convenir parfaitement. Sabine, sans aucune honte, m’encourageait, en haletant, à accélérer la cadence. J’étais fier de moi, mais aussi un peu en manque d’air, le nez collé sur sa chatte.


Pour me libérer enfin, j’ai mis le turbo, et inspiré, à coup sûr, par l’ombre du délicat Rocco Siffredi, je lui ai enfoncé profondément mon index poilu dans le trou du cul. En lui imprimant un mouvement de va-et-vient d’enfer, j’obtins de Sabine un râle de jouissance. Mon chien, outré, se réveilla, mais pas son gamin. Je m’essuyai la bouche avec la petite culotte noire et épongeai la chatte trempée de ma partenaire qui reprenait son souffle. Finalement, Sabine consentit à ce que je conserve la lingerie transparente imbibée d’odeurs fauves et suaves, mais à condition que je la lui ramène mercredi.


Ce jour-là, vers quatorze heures, après l’inévitable Mac Do, elle aurait déposé les enfants chez les grands parents. J’aurais alors l’occasion de bénéficier de toutes ses aptitudes au libertinage, à charge de revanche pour le petit câlin dont elle venait de bénéficier. On faillit être pris par la patrouille du mari et de sa fille, mais heureusement, mon berger belge qui se redressa en aboyant nous sauva la mise. Faut dire qu’on aurait eu l’air assez penaud ! Sabine, debout devant mon massif de bambous, avec ses bottines lacées, ses bas satinés, son chemisier Madras, mais sans sa jupe ni sa culotte, faisait un gros pipi, en écartant les jambes pour ne pas s’éclabousser. Faut bien satisfaire les phantasmes de son amant, non ?


J’étais un peu angoissé ce mercredi-là, car à cinquante-quatre ans on n’est pas certain de satisfaire une jeunesse pleine de fougue. On verrait bien ! Les retrouvailles furent certes rapides, mais intenses. Sa robe d’été joncha vite le sol du salon. Sabine me laissait tripoter ses seins lourds et moelleux en rigolant alors que, le pantalon sur les chevilles, je savourais les caresses de sa main potelée qui s’était immiscée dans mon caleçon. Elle avait prévu que cela se passerait dans la chambre d’amis, mais on n’y arriva jamais. Déjà, comme il fallait se déchausser pour monter l’escalier en bois ciré, je décidai, tant qu’à faire, de me dévêtir complètement avant de suivre mon guide. Sabine ne portait plus qu’un mini slip léopard, et voir sa belle croupe s’agiter à trente centimètres de mon nez m’excita au plus au point.


On fit donc un arrêt au beau milieu des marches. Un peu surprise quand même, elle m’aida, en gloussant, à faire glisser la petite culotte et à la désemprisonner de ses chevilles un peu fortes. Sans que je le lui dise, elle baissa son buste, monta son pied droit d’une marche et s’ouvrit largement en m’invitant à renouveler les préliminaires amoureux de la brocante qui, visiblement, lui avaient laissé un très bon souvenir. Il ne fallut que trois minutes pour que sa moule dodue devienne moite et que son anus se dilate légèrement. Pour me récompenser, Sabine escalada le reste des marches, se retourna et s’agenouilla sur la moquette du palier. Elle portait encore ses petites lunettes rectangulaires, mais sa langue léchait ses lèvres, pas si pulpeuses que ça d’ailleurs. Elle était impatiente de me prouver qu’une bonne fellation ne la rebutait pas. Debout sur l’avant-dernière marche, je laissai la coquine se défouler sur mon phallus : elle le lécha, l’avala, le coinça entre ses mamelles, tant et si bien qu’il prit rapidement sa dimension de compétition. Je n’eus pas le temps d’enfiler le préservatif, planqué dans ma main, que je me retrouvais allongé sur la moquette. La lumière du jour disparut subitement. Sabine s’était accroupie au-dessus de mon visage et frottait son minou sur ma bouche, une cuisse de part et d’autre de ma poitrine. Elle dit simplement :



Il ne restait que trois marches à franchir d’un escalier qui repartait du palier, dans l’autre sens, vers la chambre d’amis, mais Sabine leur trouva une autre fonction. Les bras agrippés à la marche inférieure, la croupe tendue vers le plafond, Sabine exprima le désir d’une bonne vieille levrette des familles. Elle arriva même à me convaincre de ne pas mettre de préservatif, car on était clean tous les deux et elle préférait sentir la chair fraîche de mon sexe libérant mon sperme tiède dans son ventre, plutôt que du silicone. À ma grande surprise, je réussis à maîtriser mon éjaculation et à proposer à Sabine un final différent. C’est ainsi que, confortablement assis sur une marche, la queue bien raide, j’accueillis Sabine. Elle s’empala sur ma queue et imprima à ses hanches un mouvement de va-et-vient, lent et ample. Je libérai mes spermatozoïdes en toute quiétude, les mains remplies des gros nichons de la mère de famille, maintenant infidèle. Elle voulut goûter, pour la première fois de sa vie, au sperme qui enrobait encore mon phallus, mais elle trouva ça vraiment dégueu…


Dans la salle de bains, pendant notre toilette intime, j’allais l’entretenir de nos relations futures mais je fus battu sur le fil par Sabine, hilare :



Je n’eus aucun coup de téléphone de Sabine, qui m’avait pourtant promis de me tenir informé. Le samedi midi suivant, j’allai, à la demande de Germaine, chercher sa cousine dans un village voisin. Germaine habitait à vingt mètres de chez moi et devait fêter, avec ses amies et sa cousine, ses quatre-vingts printemps. Je ne pouvais rien refuser à Germaine, c’était devenue une amie, et ma couturière attitrée et gratuite depuis trente ans.


Sa cousine avait perdu son mari quatre ans auparavant. Jeune retraitée, ses cheveux abondants, colorés d’un gris argent, la vieillissaient. C’était le genre de bonne femme qu’on ne remarque pas, anonyme dans la foule. Je l’aidai à confectionner un emballage cadeau autour d’un grand miroir rectangulaire au cadre de bois. Dans sa jupe droite, pied de poule, noir et blanc, elle virevoltait autour d’une petite table pour faire des pliages savants avant que je scotche. Le galbe de ses jambes frêles était mis en relief par des bas (ou un collant) brodés de motifs géométriques, en relief. Son chemisier blanc laissait deviner les broderies du soutien-gorge. Certainement peu serré, celui-ci laissait de la liberté à une poitrine modeste, qui s’animait à chacun de ses mouvements.


Ma Peugeot de société n’avait que deux portes, alors Catherine, la cousine, résolut de sangler l’encombrant cadeau fragile sur le siège passager. Je basculai le siège conducteur pour permettre à Catherine de s’installer à l’arrière. L’accès n’étant pas évident, elle jeta sa veste pied de poule et son sac à main sur la banquette, avant de se plier en deux et de dandiner ses petites fesses. Elle poussa un Ouf de soulagement quand elle arriva à se retourner pour s’asseoir enfin.


Devant la maison de Germaine, l’extraction de la Peugeot s’avéra plus délicate. Catherine, un peu coincée dans sa jupe droite, une main accrochée au montant de la portière, n’arrivait pas à se soulever du siège. Elle implora finalement mon aide pour employer les grands moyens. Remontant sa jupe sur le haut de ses cuisses, agrippant le montant d’une main et s’accrochant à mon bras de l’autre, elle m’invita à la tirer de cette situation humiliante. Mon sauvetage me permit de faire deux découvertes : d’abord que Catherine portait des bas et ensuite que sa petite culotte était jaune canari, en coton, parsemée de petites fleurs multicolores.


Quand je la ramenai chez elle, vers vingt heures, Catherine, bien qu’un peu pompette, affichait la mine des mauvais jours.



La pluie s’annonçait, la cousine de Germaine me demanda d’avoir la gentillesse de sortir ses lauriers roses et son citronnier sur la terrasse alors qu’elle s’éclipsait. Je l’entendis m’inviter à goûter son vin de rhubarbe, fabrication maison. Elle m’indiqua le chemin de la salle de bains pour me laver les mains, noircies de terreau. La petite culotte jaune canari gisait dans un coin, un tiroir de lingerie était entrouvert et une forte odeur de jasmin envahissait la pièce. Pendant au moins dix minutes, mon hôtesse s’octroya le monopole de la conversation. Je la laissais tourner autour du pot, assez amusé par la situation ubuesque qui se dessinait. Elle espérait que je discernerais une proposition dans son monologue rempli d’allusions grossières. En fait, une mamie de l’anniversaire l’avait serinée sur son abstinence sexuelle qui pouvait occasionner des problèmes énormes sur sa santé. Elle était un peu inquiète et, comme j’étais dorénavant célibataire, elle évoquait un arrangement momentané, faisant appel à mon sens de la charité…


Comme le lendemain pouvait s’avérer être mon dernier jour, et qu’on m’avait déjà qualifié de bon Samaritain, on se retrouva dans la chambre à coucher. La veuve, un peu angoissée, me regarda me dévêtir. Le regard imbécile d’un chauve, qui observait ma nudité de son cadre photo accroché au mur, faillit me faire éclater de rire.


Quand elle me vit nu sur le lit, elle se retourna pudiquement pour ôter sa jupe et son chemisier. Catherine, un sourire timide aux lèvres, me fit face pour libérer ses seins qu’elle cacha en croisant ses bras sur son buste. Une petite culotte de satin rose libérait des effluves puissants de jasmin. Rien n’allait mal, d’autant que, rapidement déculottée, elle arborait une splendide toison qui dissimulait presque un minou charnu, hérissé de crêtes roses savoureuses.


J’avais fait mon boulot et Madame semblait satisfaite mais l’incident diplomatique éclata. Elle refusa très poliment une fellation ! Elle avait toujours refusé de le faire à son défunt mari, donc, encore moins à moi… J’ai gardé ma dignité et mon calme, trouvant quand même qu’il y avait un minimum syndical à respecter. Je me suis rhabillé lentement.


Le chauve, dans son cadre, semblait se foutre de ma tronche, car sa veuve resta inflexible. Allez rendre service aux gens, voilà comment on vous remercie !


Épilogue


Les jours, d’une navrante banalité, s’écoulaient. Mon épouse me réclamait régulièrement du pognon. Sabine ne me donna aucun signe de vie. Ma fille abandonna ses études pour suivre son nouveau copain (le treizième). Germaine m’apprit que sa cousine s’était inscrite dans une agence matrimoniale. Mon fils me téléphona pour m’informer qu’il avait fait une grosse connerie, il s’était fait surprendre par sa copine en pleine fornication avec… sa future belle-mère !


Personne ne me souhaita mon anniversaire. Cette tradition, qui pérennise votre vieillissement, ne m’avait personnellement jamais emballé. Je m’étais quand même acheté une canne à lancer de luxe, pour l’ouverture de la pêche au brochet. La météo avait annoncé une semaine de canicule et elle ne s’était pas trompée. Les petits vieux devaient avoir les boules… Alors que j’étais allé à l’étang seulement pour essayer mon matériel, j’accrochai un beau brochet, certainement suicidaire. Mon épouse, spécialiste des quenelles, m’ayant appris qu’il ne fallait surtout pas congeler le bestiau, je décidai d’en faire cadeau à Brigitte, excellent cordon bleu, elle aussi.


Il faisait une chaleur d’enfer en cette fin de matinée. Le pavillon de nos amis se trouvait très en retrait de la route. Dès l’ouverture du portillon, mon brochet dans un sac congélation, je fus surpris par une grande caisse en carton. Elle contenait les débris de la splendide collection de verres à bière de Xavier. Une maladresse de ma copine peut-être, elle était myope comme une taupe. Brigitte, d’origine polonaise, avait la cinquantaine, avec un gros cul mais une poitrine menue. Ses cheveux étaient lisses et blonds, ses yeux bleus étaient cachés par d’énormes lunettes aux verres épais. Elle ne se présentait jamais de profil, très complexée par son nez long et pointu. Elle arrêta de nettoyer les vitres des grandes baies coulissantes pour découvrir le carnassier. Cela tombait bien, elle avait invité son fils et sa belle fille pour le lendemain et elle ne savait pas quoi faire. Elle écarta un soutien-gorge et une petite culotte blanche qui traînaient sur la table de la cuisine pour que j’étale la bête. Après m’avoir confié qu’elle ne supportait pas les sous-vêtements synthétiques quand il faisait trop chaud, on se prit un jus de pamplemousse frais et elle me donna des journaux et un couteau professionnel à écailler.



Pour ne pas répandre d’écailles dans la cuisine, je m’installai dehors, en dépliant les journaux sur le gazon. Assis en lotus, légèrement à l’ombre, mon travail était facile et rapide. Brigitte continuait le nettoyage des baies vitrées. Elle en mettait un coup : un seau de chaque côté, une éponge, la peau de chamois, la raclette. Elle ne portait qu’un long tee-shirt blanc barbouillé d’inscriptions en espagnol et des mules rose fluo. Me tournant le dos, chaque fois qu’elle se baissait pour tremper l’éponge dans le seau de droite ou pour essorer la peau de chamois dans celui de gauche, le spectacle me ravissait.


Brigitte était courte sur pattes et la moitié inférieure de son arrière-train somptueux était dévoilée par le tissu. Le bas du tee-shirt remontait sur ses cuisses. Certes, les chairs étaient flaccides et lactescentes, mais le minou joufflu et la toison blonde qui émergeaient d’entre ses cuisses relevaient de la beauté artistique pure.


Brigitte venait de ranger son matériel quand elle me demanda ce que j’avais prévu pour mes premières vacances d’homme seul. Elle n’attendit pas ma réponse : elle me proposa de l’accompagner passer une dizaine de jours en Espagne, dans l’appartement que sa sœur aînée lui laissait gratuitement. Je lui ai tout de suite fait remarquer qu’une cohabitation aussi intime risquait de provoquer, de ma part, des écarts de conduite que je ne pourrais pas forcément maîtriser.



C’est ainsi que je me suis retrouvé tout nu, sur une couverture posée sur la pelouse, en plein soleil. Brigitte se montra exigeante dans les préliminaires ; elle eut la politesse de me prouver sa gratitude, généreusement. Puis elle s’éclipsa un instant. Elle revint avec une boite de préservatifs toute neuve et un pot de miel crétois (le meilleur). Elle trempa deux doigts dans le miel, me le fit goûter et, devant mon air abasourdi, éclata de rire. Madame se lubrifiait le trou du cul avec la matière grasse et sucrée.



J’avouai que j’étais complètement néophyte en la matière, mais elle ne changea pas d’avis. Même en rajoutant du miel, le trou du cul de Brigitte refusa obstinément toute dilatation. Je ne pus introduire que le tiers de mon membre et éjaculer, à l’étroit, malgré les injonctions de ma partenaire grimaçante, déçue par son anatomie rebelle.


Je ne comprends toujours pas pourquoi perdure le phantasme masculin de la sodomie de la femelle. J’en fis part à ma partenaire : je n’éprouvais pas le besoin de prouver ma virilité masculine en enculant une dame, il y avait bien d’autres combats à mener pour que je me sente fier d’être un homme. En plus, d’un point de vue purement technique, je m’étais senti à l’étroit dans cet orifice. Une sorte de claustrophobie du phallus peut-être ?


Brigitte n’en avait rien à cirer de ma psychologie de bistrot, d’autant que sa sœur aînée lui avait confié que son premier mari exigeait une sodomie trimestrielle et que, ma foi, cela lui avait procuré des sensations… intéressantes ! Brigitte comptait bien renouveler l’expérience plus tard.


L’eau de la douche de jardin était tiède. Ma petite Polonaise dodue, le corps nu rutilant d’une sueur irisée par le soleil, s’était éloignée vers l’allée de gravillons. Ignorant complètement ma présence, elle se mit de profil, fléchit les jambes, inclina légèrement le buste, écarta les cuisses et pissa dru, très dru, comme un jeune poulain. Puis elle me remplaça sous la douche, prenant garde à ne pas se mouiller les cheveux et laissant abondamment couler l’eau tiède sur son arrière-train.



Décidément, tout le monde était au courant de l’enquête médicale. Il y aurait, à brève échéance, une cavalcade d’orgies romaines dans les maisons de retraite…


Brigitte, bizarrement, m’avait fait jurer sur la tête de mes enfants que je respecterais la promesse qu’elle avait réussi à m’extirper. Je venais de retenir nos billets d’avion sur son ordinateur. Je l’entendais chantonner dans la cuisine. J’étais invité à dîner. Je ne sais pourquoi, mais les choses me semblaient être allées trop vite : la Costa Brava, les plages, le soleil… Logé, nourri, avec en plus un lit garni pour égailler les siestes crapuleuses ou les retours de boîte de nuit. Ce n’était pas clair, cela sentait l’arnaque. Dans la cuisine, Brigitte, seulement vêtue de son slip blanc, préparait une salade de thon avec plein de crudités multicolores.



Elle essaya de détourner la conversation en me proposant de servir l’apéro, mais je ne bougeai pas.



Là, je n’étais pas du tout, mais alors pas du tout d’accord !


Comme le dit souvent un grand philosophe du village, le patron du café des sports : Chacun sa merde !