Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 12663Fiche technique9649 caractères9649
Temps de lecture estimé : 7 mn
20/06/08
Résumé:  Une inconnue croisée dans un train.
Critères:  fh inconnu train voir intermast fellation cunnilingu nopéné -occasion -train
Auteur : Jibidibi            Envoi mini-message
Cette belle inconnue

Je prenais le train pour les vacances. J’ai posé quelques RTT, histoire de ne pas me retrouver dans la foule des départs de vacances. J’ai choisi un train de nuit, je préfère en général car il y a moins de monde et comme je dors peu, ça ne me dérange pas.


Je suis monté dans le wagon à la recherche de ma place. Les mains pleines de cadeaux de Noël, le billet de train avec les numéros de mon wagon et de ma place indiqués, je me bats contre les parois du train pour tenter d’avancer. Quelle idée ai-je eue de vouloir acheter une plante à ma mère ? C’est fragile et c’est chiant à transporter… Enfin quand on aime, on ne compte pas.


Ça y est, j’ai trouvé mon compartiment. Il est vide pour l’instant, tant mieux je ne me reposerai que mieux ! Je pose la plante d’un côté et m’installe doucement dans le compartiment. À peine ai-je posé ma tête sur mon oreiller de fortune que, bien entendu, la porte du compartiment s’ouvre laissant apparaître un vieux monsieur barbu. « Le père Noël avant l’heure » me suis-je dis, et pour la première fois j’étais déçu de le voir.


Mais ce père Noël avait une particularité, en plus de me déranger pour le voyage, il avait une casquette. Il a ouvert la bouche et en se reculant a dit :



J’ai entendu prononcer d’une voix timide et douce un « Merci » avant de voir apparaître un ange dans l’embrasure de la porte. Une jeune et jolie jeune femme, qui devait avoir à peu près mon âge, s’est présentée. Je me suis alors précipité pour lui faire poliment de la place. Elle m’a dit de ne pas me déranger, qu’elle prendrait le siège à côté de moi et que je pouvais laisser mes affaires telles quelles…


Je l’ai aidée à monter sa valise, à trouver un peu de place dans le compartiment et nous nous sommes assis. Nous avons commencé une conversation très polie et de circonstances. Mais très vite, nous sommes retournés nous enfermer dans nos bulles respectives, elle dans son roman, moi avec mon iPod sur les oreilles. J’ai enfin pris le temps de la détailler. Elle portait une petite jupe vert-pomme et un chemisier blanc. Brune, des yeux verts et profonds, une petite bouche aux lèvres délicatement dessinées : un ange à mes yeux.


À force de la regarder, j’ai un peu perdu le sens du temps et de l’espace. Bien plus grand qu’elle, je devais baisser les yeux pour la regarder. Je dois avouer qu’au moment où elle s’est adossée au fond de son siège, j’ai eu une vue plongeante sur l’ouverture de son chemisier. Si celui-ci n’était pas très échancré, je pouvais aisément deviner la naissance de sa poitrine.


Au bout d’un moment, elle a levé le bras (me cachant ainsi l’objet de mon désir qui commençait à monter) pour éteindre la veilleuse au-dessus de sa tête et elle s’est recroquevillée sur son siège pour dormir. Faisant cela, elle m’a tourné le dos me présentant une partie de son anatomie qui ne me laissait pas de glace. J’ai bien fermé les yeux à la recherche du sommeil, mais son parfum, sa respiration lente et profonde, sa position… tout me détournait de l’envie de dormir.


Je finis par me lever pour aller marcher un peu dans le couloir et me brosser les dents. Quand je suis revenu, le rayon de lumière que laissait passer la porte ouverte tombait sur son corps. Après être resté un moment à la regarder ainsi dormir, j’ai fermé la porte et je suis retourné m’asseoir auprès d’elle. À peine assis, elle se mit à bouger. Je me préparais déjà à lui présenter mes excuses de l’avoir réveillée. Mais elle ne fit que se retourner et n’ouvrit même pas les yeux.


Tout doucement, les vibrations du train firent tomber son visage qui vint se poser sur mon épaule. Je n’osais plus bouger. D’autant que j’avais une vue alors imprenable sur son corps et que j’avais sa chaleur, son odeur sur moi… Mes sens étaient en ébullition. Après sa tête, ce fut sa main qui vint se poser délicatement sur moi pour glisser vers ma cuisse. Sa respiration et son attitude me laissaient réellement penser qu’elle dormait. Mais elle avait réussi à réveiller quelque chose en moi et ça commençait à se voir…


Je fermais les yeux et laissais mon imagination vagabonder dans les méandres de la luxure. Au point que je ne me suis pas rendu compte quand sa main a commencé à caresser doucement ma verge tendue à travers le tissu de mon jean. Je ne distinguais plus ce qui était de la réalité et de ce qui était de mon imagination. Mais en ouvrant les yeux, ce sont ses yeux verts et profonds au regard intense plongés dans les miens qui m’ont ramené sur terre.


Sa main essayait de deviner les mensurations de mon engin. J’ai approché mes lèvres des siennes et je l’ai embrassée d’un baiser plein de douceur. Nos lèvres closes se sont caressées puis légèrement entrouvertes pour laisser glisser nos langues à la rencontre l’une de l’autre.


Mes mains ne sont pas restées inactives. J’ai commencé par caresser ses joues douces. Sa peau veloutée sous mes doigts me faisait frissonner de plaisir. Puis mes mains sont descendues sur son cou et ont glissé sur ses épaules pour les découvrir tendrement. Elle ne portait pas de soutien. J’ai donc déboutonné son chemisier. Chaque bouton était pour moi l’occasion de partager une légère caresse sur sa peau. Au niveau de sa poitrine, mes mains se sont faites plus insistantes et toujours plus sensuelles, cherchant à découvrir les points les plus sensibles chez elle. Elle avait, de son côté, dégagé mon sexe de sa prison de tissu.


Nous continuions à partager des baisers de plus en plus passionnés, sans nous dire un mot. Nos mains parlaient pour nous-mêmes. Les caresses étaient là pour exprimer nos désirs et nos plaisirs.


Une fois nue, elle s’est penchée sur moi et a entrepris de caresser mon sexe du bout de la langue. Elle m’a prodigué une fellation dont je me souviendrai longtemps, chaude, douce, profonde et sensuelle. Elle alternait les petits coups de langue sur mon frein, les longues caresses sur la longueur de ma verge et les moments où elle avalait mon sexe en entier.


Profitant de mon plaisir, mes mains cherchaient les points les plus sensibles de son anatomie, alternant caresses, pénétrations, doux pincements sur ses tétons. Je les prenais entre mes doigts et les faisais rouler doucement, comme un enfant qui découvre son jouet. J’essayais de caresser son clitoris tout en pénétrant d’un doigt son orifice le plus intime et le plus mystérieux.


Sa langue et sa bouche finirent par avoir raison de moi. Je l’ai prévenue, pour lui laisser le choix de ce qu’elle voulait faire. Elle a retiré mon sexe de sa bouche et est venue m’embrasser, me faisant jouir par les caresses de sa main. J’avais pris beaucoup de plaisir sous ses caresses buccales. J’avais envie de la remercier en lui rendant la pareille. Le plaisir est tellement plus intense quand il est partagé.


Mes lèvres ont donc quitté les siennes pour partir à la découverte de son corps. D’abord le cou, si doux et si tendre à la fois, puis ses épaules, sa poitrine où je me suis attardé quelques instants, jouant avec ma langue et mes dents sur ses tétons dressés, son ventre et son nombril, centre de nos corps, puis je suis arrivé près de son sexe. J’avais envie de faire monter le désir en elle. Je ne me suis pas précipité sur son sexe, j’ai commencé par lécher tout autour, l’intérieur de ses cuisses, cette partie de nos corps où la peau est si fine et tellement chargée en nerfs que le moindre effleurement nous transporte. Je jouais tout autour de son sexe, avant d’aller écarter ses lèvres de ma langue. Mon rythme était accordé au rythme de sa respiration. Quand ma langue a pénétré son sexe, ses mains sont venues se poser sur ma tête pour m’attirer plus près d’elle.


J’ai continué à caresser ses lèvres charnues, les écartant et rentrant ma langue profondément en elle. Quand je suis remonté vers son clitoris et que je l’ai attrapé entre mes lèvres pour jouer avec ma langue, elle a appuyé fort sur ma tête tout en se cambrant un peu, en gémissant de plaisir. Nous sommes restés ainsi un moment. Je n’osais pas m’échapper de son étreinte, j’osais à peine donner quelques caresses avec ma langue. Elle était tendue.


Je continuais mes caresses en essayant de les faire moins appuyées, plus comme une plume qui passe tendrement. Ses mains se sont desserrées, lâchant la pression qu’elles exerçaient sur ma tête. Je suis remonté le long de son corps, parcourant celui-ci de tendres baisers pour atteindre de nouveaux ses lèvres si douces.


Nous nous sommes embrassés d’un long et profond baiser. Une sorte de « merci pour ce moment de pur plaisir » que nous avions partagé. Nous nous sommes rhabillés en silence, sachant que la moindre parole pourrait détruire ce moment d’intimité que nous avions vécu.


Je me suis finalement assoupi avec sa tête contre mon torse, mes mains autour d’elle, comme un couple amoureux se connaissant depuis toujours. Finalement, quand je me suis enfin réveillé, elle n’était plus là… Je ne connaissais même pas son nom…