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n° 12668Fiche technique8821 caractères8821
Temps de lecture estimé : 6 mn
22/06/08
corrigé 01/06/21
Résumé:  Quelques réflexions sur la sexualité des aînés.
Critères:  hplusag fplusag hagé fagée alliance nonéro -articles
Auteur : Dalibor      Envoi mini-message
Sexe et 3ème voire 4ème âge

Réflexions sur le sexe et le troisième ou quatrième âge




Le développement de la société et certaines réflexions, souvent un peu blessantes, sur le droit des aînés d’utiliser leur sexe à un autre usage que de seulement uriner m’incitent à prendre la plume pour les déculpabiliser.


Je commencerai par une petite anecdote d’une dame, d’un âge plus que certain, qui filait le parfait amour avec un petit vieux, dans un home médicalisé. Son fils, lors d’une visite, choqué par sa mère, après des années de fidélité à un mort (son père), lui fait de verts reproches de sa conduite et conclut :



Sur cette petite anecdote, je vais poser le problème de l’âge sur nos fonctions.




Avec l’âge, quels sont les sens et qualités qui se trouvent affectés?


Les qualités physiques, tant chez l’homme que chez la femme peuvent être amoindries. Avec l’âge, l’homme éprouve, de plus en plus de problèmes d’érection et la femme, de problèmes d’humidification, ce qui rend la pénétration douloureuse. La peau a tendance à se friper pour les deux, mais par contre, elle s’adoucit remarquablement. Le « poil » est moins brillant. Il peut se produire des fuites non contrôlées. Pour les sens, la vue principalement diminue, mais que ce soit le toucher, l’odorat ou le goût, cela est très peu affecté par l’âge.




Qu’en est-il de l’envie ?


Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’envie n’est que peu question d’âge, mais si on a l’impression qu’elle baisse avec l’âge, c’est plutôt dû à de la résignation qu’à une diminution. Il faut dire que tout le monde n’est pas égal, du point de vue performance, avec l’âge. Certains hommes, en suite du diabète, perdent leur potentialité et certaines femmes deviennent sèches, mais je souligne « certains ».


On pourrait supposer que devant ces difficultés sexuelles, l’envie disparaît. La vente de Viagra semble prouver le contraire. Pour pouvoir continuer d’avoir une activité sexuelle et à se faire plaisir, il faut simplement changer ses habitudes et utiliser d’autres techniques comme le cunnilingus ou la fellation, voire la masturbation du partenaire. Le plaisir de la caresse mutuelle est certainement très différent de l’aspersion du partenaire avec son sperme ou l’enculage de dressage.


Quelle satisfaction et quel plaisir de recevoir ce regard de reconnaissance entouré de cheveux blancs, de voir ce corps martyrisé par les années se donner avec passion pour ces derniers moments de bonheur et de sollicitude. Quelle sensation merveilleuse de sentir cette peau un peu parcheminée, mais d’une douceur extrême, frémir encore sous la caresse. Non, je ne crois pas que l’on puisse condamner sans avoir essayé, à moins d’être pétri d’un égoïsme à faire rougir un jésuite.




Du point de vue moral, peut-on reprocher aux « vieux » d’avoir une vie sexuelle ? Sur quelle philosophie peut-on s’appuyer pour le faire ?



Comme je l’ai dit plus haut, la vue n’est qu’un des sens dont nous bénéficions. Les autres sont encore en parfait état de marche. Si l’objet de notre désir est un peu beaucoup décrépi, il faut bien penser que ce n’est qu’en surface et en dessous, il y a une vie qui peut-être encore plus vivante et réactive que d’autres ne paraissent. Je ne parle pas des magnifiques seins 95C dont les nerfs ont été sectionnés pour enfiler la silicone. Ça c’est dégueulasse! Ou les mutilations sexuelles pour se plier à une tradition (et même pas à une religion).


Faisons une petite comparaison gastronomique : il existe des amateurs de faisans et des amateurs de blancs de poulet insipide ou de junkfood MC ; ou des amateurs de camembert, plus que fait et des amateurs de fromage fondu sans goût. Est-ce qu’un amateur de faisans peut critiquer un amateur de junkfood sans y avoir goûté, en se basant sur ses impressions et vice-versa ? À mon avis, il en va de même dans le jugement du droit des aînés à forniquer.




J’aimerais, maintenant, passer à un autre sujet qui lui est rattaché :


Le fantasme du beau-fils et de la belle-mère.


En mettant de côté les côtés moraux judéo-chrétiens, j’aimerais analyser plutôt les aspects positifs d’un rapport beau-fils et belle-mère.


Partons d’un constat : après trois ou quatre années de mariage, un couple normal a, un, voire plusieurs enfants qui comblent les besoins affectifs de la mère et elle éprouve moins le besoin ancestral de la procréation. Le père lui, s’il apprécie ses enfants, n’a pas le même contact, de par son activité et un rappel fréquent de sa qualité de procréateur.


Pour la belle-mère, c’est plus complexe, une vingtaine ou trentaine d’années ont passé depuis son mariage, sa nichée s’est envolée ou est devenue indépendante, son époux est occupé professionnellement et sa flamme est tombée, de beaux restes subsistent et surtout, la question primordiale à laquelle son époux souvent ne répond pas : Suis-je encore attirante ? On peut y ajouter que, probablement, il y a un rejet de sa propre fille quand elle veut s’occuper de sa petite progéniture. Souvent les relations mère-fille sont assez tendues quand il s’agit de la progéniture. Il peut aussi arriver qu’elle soit veuve et qu’elle ait sous la main quelque chose qui comble un vide tant affectif que sexuel peut se comprendre.


Comme décrit plus haut, l’envie ne disparaît que peu avec l’âge.


Maintenant quels sont les avantages et désavantages : pour l’épouse, tant qu’elle ne sait rien, cela ne change rien ou presque, puisque son mari est toujours là et peut-être un peu moins exigeant; cela peut être pris comme positif.


Pour le mari, une aventure avec sa belle-mère comble un besoin sexuel latent, l’empêche d’aller voir ailleurs, ayant tout ce qu’il faut sur place. Le côté « interdit » peut apporter du piquant à la liaison plus que le côté légal. Il retrouve une copie plus mûre de sa femme.


Pour la belle-mère, c’est souvent pour combler un vide affectif et sexuel qu’elle peut y trouver son compte. Elle devrait, cependant, voir également le côté familial. Par son action, elle empêche, d’une certaine façon, le mari d’aller voir ailleurs d’autres disponibilités.


Comme j’expliquais à mon beau-fils, qui est d’un naturel très jaloux (religion oblige), ce qui est douloureux dans un problème de cocufiage, ce n’est pas le fait d’être cocu, mais c’est de le savoir ou pire de se ruiner la santé en le supposant. Donc, il y a encore un côté positif à cette relation, c’est la discrétion obligatoire tant d’un côté que de l’autre.


Le mari est également à l’abri de demande de divorce, ce qui facilite aussi les choses. Les visites mutuelles ne sont pas choquantes non plus.




Qu’en est-il de la relation beau-père et belle-fille?


Pour les raisons expliquées plus haut, ce cas est probablement plus rare, quoique dans certaines circonstances, il puisse aussi se réaliser :


  • — Impotence du mari due à un accident, par exemple, ou priorité de la vie professionnelle ou footballistique avant la famille et beau-père très attentionné.


  • — Idée de vengeance.


  • — Occasion fortuite.


  • — Admiration de la belle-fille vis-à-vis du beau-père (report du complexe d’Œdipe non réalisé.)


Le risque de chantage au mariage est cependant moindre, vu la différence d’âge souvent encore plus importante que dans le premier cas.




Conclusion : il y a bien peu d’aspects négatifs à ces relations, si ce n’est le risque de découverte. Il faut dire que le « lésé » l’est d’autant plus que la trahison vient de la concurrence du point de vue œdipien (Freud). Par exemple, la mère a toujours été une concurrente dans l’amour paternel, de même que le père le fut également, vis-à-vis de l’amour maternel, pour son fils.