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Temps de lecture estimé : 13 mn
22/06/08
Résumé:  Portrait de redoutables femmes fatales où sexe et ténèbres se conjuguent au présent dans un parfum mort-amer...
Critères:  fh nympho bizarre voiture chantage voir exhib noculotte lingerie odeurs facial fellation pénétratio portrait policier -occasion -transport
Auteur : Maldoror      
Donatella (Serial fuckeuses - 1)

Serial fuckeuses

Portraits de redoutables femmes fatales où sexe et ténèbres se conjuguent au présent dans un parfum mort-amer…




- Donatella -



La porte coulisse sur ses gonds. Je sais déjà que je suis foutu. Un cancer en phase terminale qui ronge ma colonne vertébrale pour délicieusement ramper vers mon sexe. Une maladie au doux parfum de Donatella. Donatella Von Nüss, la fille du boss. Le Don. Une croqueuse d’hommes, une nympho, comme on dit. Et moi, pauvre con de porte-flingue qui tire ses coups au 9 mm. Un as de la gâchette qui n’a pas baisé depuis des mois…


Alfonso qui devait se cogner cette protection et qui chope subitement une gastro. Pas sympa, Alfonso. Vraiment pas sympa, je te revaudrai ça ! Parce que j’ai déjà donné. Goûter aux délices de la princesse, cette païenne capricieuse qui allume à tour de bras et ne pense qu’à se faire sauter. La seule et unique fois que j’avais été en charge de sa protection, j’avais failli succomber. La petite garce m’avait coincé dans les chiottes du grand hôtel Miramar, à Los Angeles, et j’avais eu toutes les peines du monde à échapper à sa bouche. Je m’en étais miraculeusement sorti avec une trace de rouge à lèvres sur mon col de chemise sans que Minas, mon acolyte et mentor, ne me fasse la moindre remarque. Il s’était contenté de me rejoindre au bar et d’éponger ce putain de suçon sur l’étoffe avec son scotch à l’eau, sans poser de questions.


Minas est mort aujourd’hui. Dessoudé par les Russes au cours d’une fusillade en plein aéroport. Il avait réussi à s’échapper, une meute de Poutines au cul. Avant que je ne le retrouve, le corps raide et glacé dans un couloir de métro, baignant dans son sang. Anonyme. Criblé de balles, il était parvenu à se traîner pour agoniser dans un coin, seul comme un rat, mais avec la classe des Grands de ce monde. En toute discrétion, sans faire de bruit. Sa mort avait été à l’image de sa vie. Un souffle discret.


La voilà. Face à moi. J’ai le cœur qui cogne à tout rompre à l’intérieur, prêt à défoncer ma cage thoracique. Une trouille d’enfer tétanise chacun de mes muscles. Pathétique. Moi, une première main du caïd qui ne craint ni dieu ni maître, désarçonné par une gamine de 24 ans. Tu vieillis, mec. Tu vieillis salement…


Affublée d’une robe rose très légère qui retombe délicatement sur ses hanches. Un décolleté plongeant, à la limite de la décence avec cette bretelle qui glisse innocemment le long de son épaule jusqu’au coude. Une peau de miel, une patine qu’on caresse du regard sans oser aller plus loin. Surtout pas. Et puis cette chevelure incroyable. Une crinière épaisse et savoureuse qui dégouline en cascade dans le creux de ses reins. Noire. Ténébreuse. Électrique.


Elle et moi. Sur le seuil. Ses émeraudes me transpercent la rétine. M’envisagent. Un sensuel mouvement de langue pour humecter ses lèvres boudeuses. Maquillée. Un visage sublime. Des traits fins et délicats, un grain de beauté à la commissure de la lèvre supérieure. La luxure en guise de masque. Et merde !



Sa cambrure. Putain ! Sa cambrure orgueilleuse que viennent taquiner les lourdes boucles de ses cheveux noirs. Le dos nu où pointe un tatouage oriental au-dessus des fesses. Et si ce n’était que ça ! Une possession unique, un cul à me faire haïr les autres femmes pour toujours. Une perfection. Haut et ferme, un galbe magnifique effleuré par le tissu impudique de sa robe qui me laisse deviner une empreinte, celle de sa raie.


Les pieds nus, elle déplie ses longs compas pour s’asseoir dans un fauteuil aux dorures travaillées.



Évitant les courbes de ses hanches, je m’empare de la bouteille de Martini et m’en sers une longue rasade. J’allume une clope après lui en avoir proposé une. Elle ne refuse pas. S’en empare en me décochant un sourire comme un uppercut. Laisse sur le filtre une fine trace de rouge à lèvres. Le goût de sa bouche qui attise mes papilles.


Vue directe sur ses seins. Le tissu bâille atrocement, épuisé par les efforts déployés pour couvrir cette chair si excitante, une petite poitrine dénudée. Deux pommes impérieuses et fières qu’on croquerait volontiers.


Je tire une bouffée sur ma Dunhill et m’assieds dans le canapé en face pendant que Donatella sangle ses mollets dans les lacets de ses escarpins roses, la robe relevée sur ses cuisses légèrement écartées. Une fleur garnit l’extrémité de chacune des chaussures, lovée entre le gros orteil et ses doigts de fées aux ongles vernis. Des chevilles d’une incroyable finesse. Presque une honte, cette fille, tant elle est somptueuse.


Un gâchis !



Ses doigts écrasent le mégot dans le cendrier. Ses lèvres goûtent au champagne. Puis.



J’approuve en terminant mon verre d’un trait. Avant de me lever, en sa compagnie. Et alors que je me dirige vers l’entrée, anxieux, je la sens dans mon dos. Rien à voir avec son souffle ou son parfum capiteux, non. Quelque chose qui ressemblerait plutôt au soufre, à une émotion proche du vice. Je me retourne.


Elle est là, juchée sur ses hauts talons. Elle n’a pas bougé d’un centimètre.



Et la voilà qui se cambre vers l’avant. Son corps. Son putain de corps tendu comme un arc. Les jambes droites, elle bombe les fesses, sa robe dégoulinant sur ses cuisses jusqu’aux genoux. J’observe en silence cette étrange parade, la queue raide comme un piquet dans mon pantalon. Plus qu’une seule envie, fondre sur elle et posséder ce cul vénusien ! Lui arracher sa tignasse pour lui donner ce qu’elle attend. Un tourbillon de scènes érotiques balaye mon cerveau jusqu’à ce que je parvienne à faire le point. Sous le tissu de la robe, la couleur pâle d’une lingerie, probablement un string. Elle, les mains sur ses hanches.



Elle se relève d’un seul coup, furieuse. Et se précipite sur moi comme une tigresse. Pour s’arrêter à quelques centimètres, ses lèvres proches de mon visage. Taquine ma cravate du bout de ses doigts effilés.



Un sourire. Satisfaite.



J’ouvre la porte et pénètre dans le couloir. Désert. Je me retourne et la vois qui ondule des hanches avec grâce, les mains sous sa robe. Le morceau d’étoffe qui épousait sa toison glisse le long de ses échasses pour se retrouver à ses chevilles. Nouveau sourire, comme un défi. D’un geste du pied, presque au ralenti, elle balance la lingerie dans ma direction. Suivant une trajectoire millimétrée, le string rose atterrit sur mon épaule, l’odeur suave de sa chatte inondant mes narines. Par réflexe, ma main s’en empare avant qu’il ne retombe sur le sol.



Je la regarde longer le couloir en roulant des hanches, porte la dentelle à mon nez, m’en imprègne en fermant les yeux, avant de la fourrer dans ma poche, au bord de l’inconscience. Dans son sillage, l’odeur caractéristique de la mort, celle que je connais bien. La compagne qui te prend par la main avant la tuerie…


Je la rejoins dans l’ascenseur de l’hôtel. M’installe à sa droite parmi la huitaine de clients, tous des nantis venus profiter des frasques du festival et tenter de briller au côté des stars. L’élévateur commence sa descente pour le rez-de-chaussée dans un silence de cathédrale, sous l’œil blasé du groom de service face à nous. Lorsque je sens une main dans la mienne. Celle de Donatella. Douce et onctueuse comme une coulée de miel. Chaude. Je détaille une à une chacune de ses bagues. Et avant que je ne me décide à la rejeter, l’attitude qui devrait être la mienne, elle l’emporte vers ses hanches pour la déposer sur les rondeurs de ses fesses. Avant de s’en détacher, laissant ma main autonome, prisonnière de mes fantasmes. Divagation. Ma paume caresse l’étoffe de sa robe sur son cul, découvre sa cambrure, épouse la partie inférieure de ses fesses pour remonter dans le creux de ses reins.


Putain ! Braver cet interdit, défier la mort en la regardant droit dans les yeux. Jamais je ne me suis senti autant en danger. Et dieu sait si j’ai côtoyé le risque durant ces années passées à flinguer… Mes doigts finissent par se glisser dans la raie délicate de ses fesses, s’insinuant lentement pour arriver au bord de son étoile. Ma main se resserre autour de la peau, écrase la chair pour mieux s’en imprégner. Un souffle. Je sens Donatella tressaillir sous mon audace. Mes ongles effleurent maintenant sa fente humide et savoureuse.


Déclic. Les portes de l’ascenseur coulissent sur elles-mêmes pour nous précipiter dans le hall blindé de monde. Ma main fuit aussitôt ce cul prodigieux, comme brûlée au fer rouge. Précédant Donatella, je jette un œil dans sa direction. Elle, un sourire d’allumeuse aux lèvres. Derrière, le groom en train de mater son déhanché. Son regard croise le mien. Le jeune homme rougit, la mine complice. Il nous a vus.


Deux minutes plus tard, nous sommes dans le vaste habitacle de la limousine, confortablement installés à l’arrière, elle, assise et les jambes croisées face à moi. Sa robe glisse lentement sur le haut de ses cuisses. Le chauffeur est un type dépêché par le festival dont j’ignore quasiment le visage. Aussitôt les fesses sur le siège en cuir, Donatella fait coulisser la vitre teintée qui nous sépare du conducteur, nous plongeant dans une intimité des plus étranges. Au dehors, les âmes vides des quidams qui tentent vainement de nous apercevoir.


Silence.


Puis.



Soupir. Et je m’exécute, glissant le minuscule sachet hors de la poche de ma veste. Le lui tends. Elle s’en empare, gardant délicatement ma main dans la sienne. Dépose un petit tas de blanche dans ma paume, dessine deux rails, et sort une fine paille dorée de son Gucci. Porte ma main à ses narines pour les inonder de rêve et de speed.



Elle pouffe de rire.



Silence. Mon visage de marbre.



Et elle me décoche un regard suppliant. J’obéis et aspire le rail à l’aide de sa tige personnelle, son parfum jusqu’aux sinus.


Un regard vers l’extérieur et je constate que nous ne sommes plus très loin.



Donatella saisit une Vogue qu’elle coince entre deux doigts, le poignet cassé. S’enfonce lentement dans la banquette, décroise lentement les jambes. Les cuisses légèrement écartées, une pose savamment étudiée. Juste de quoi susciter le désir, le tissu de la robe dégouline entre ses jambes comme un voile transparent masquant l’entrée d’un sanctuaire. Une lueur brille dans le creux de ses émeraudes à la découverte de la bosse dans mon pantalon.



Je réponds après avoir dégluti.



J’ai la gorge sèche. Envie d’une longue rasade de bière fraîche. Des palpitations au cœur. Mes muscles en feu, contractés à l’extrême. Les sens aiguisés comme des lames de rasoir. Les premiers effets de la cocaïne…



Et comme je ne réagis toujours pas, elle se penche subitement vers l’avant, les genoux serrés. Applique la paume de sa main sur l’empreinte de mon sexe dans le pantalon. Mon érection est fulgurante. Puissante. Ma queue épouse la longueur de sa main. Moite. Électrique.



Contrôle. Contrôle. Non. Au prix d’un ultime effort, je finis par me dégager en repoussant violemment Donatella contre le siège. Une sale traînée de sueur rampe le long de mon échine comme un crotale. Les mains moites. J’ai l’air d’un fou.


La petite garce encaisse sans ciller. Se contente d’appuyer sur le bouton qui permet de donner un ordre au chauffeur.



Les traits de son visage qui se crispent.



Immédiatement, je sens la voiture ralentir pour se ranger sur le bas-côté du boulevard qui longe la plage. Je demande en soupirant :



Je souris à cette naïveté.



Djordo. Le spécialiste de la finance. Chargé de blanchir l’argent et de faire un maximum de bénéfices. Un type avec une classe d’enfer. Doté d’un réseau international, des contacts partout dans le monde. Retrouvé dans une casse, la dentition broyée, la langue arrachée et les yeux crevés au burin. Le bruit avait circulé que c’était un coup des Poutines jusqu’à ce que le Don nous ordonne de ne pas faire d’enquête. Là, j’en avais déduit que Djordo avait enculé le boss à sec en détournant du fric. L’explication la plus simple…



Quelque chose explose à l’intérieur de mon crâne. Putain !



Et s’emparant du tissu de sa robe au niveau du décolleté, elle arrache un pan de l’étoffe, faisant jaillir son sein rond et laiteux déjà dressé. Ébouriffe ses cheveux. Avant de poser la main sur la poignée de la portière. Trop bandante.



Un regard de chienne lubrique qui me tient à sa merci.


Plus rapide que l’attaque d’un serpent, ma main saisit son poignet. L’empêche de quitter l’habitacle. La tire sur la banquette pour que je me précipite entre ses cuisses accueillantes. Mon autre main enserre sa gorge tandis qu’elle lâche sa cigarette pour déboutonner ma ceinture. Très vite, je sens l’étoffe du pantalon se dérober pour glisser à mes genoux.



Mes lèvres cherchent son cou, mes mains sur ses hanches et palpant son sein épanoui pendant que Donatella branle fiévreusement mon membre dressé, la robe retroussée. Elle halète, implore du regard, caresse ma bouche avec sa langue. À m’en faire perdre la raison.


Alors j’empoigne ma queue et l’enfonce dans sa fente en plaquant Donatella contre le dossier du siège. Ses abdominaux qui se contractent lorsque je la pénètre d’un coup. Humide et déjà prête, je coulisse facilement en elle, le cœur au bord des lèvres. Elle pousse un long gémissement à mon premier assaut, plantant ses ongles dans mon cuir chevelu. Je commence à aller et venir en elle, au plus profond de cette chatte que j’imagine pleine du foutre d’un autre.


Lorsque je décide de mieux assurer mon emprise pour la défoncer. Ma queue toujours plantée en elle, je passe mes bras sous ses jambes pour poser ses mollets sur mes épaules. La pénétration n’en sera que plus profonde. Puis, mon regard dans le sien, je l’exécute d’un puissant coup de reins, lui tirant une nouvelle contraction au ventre. Elle pleure, supplie, gémit à chacun de mes coups de boutoir, mes mains dans les siennes au-dessus de sa tête. Elle, les bras tendus, prisonnière de mes désirs, impuissante et soumise.



Abruti par tant de désirs, je lui lèche l’oreille, mords son lobe, lape sa bouche et ses seins. Avant de m’emparer de son string dans la poche de ma veste pour le fourrer dans sa bouche. Ne plus l’entendre parler. Sa voix m’ensorcelle, me rend complètement dingue.



Je sens son excitation de plus en plus vive à ces mots. Alors je m’active davantage, coulissant en elle plus violemment encore. Chaque mouvement s’accompagne du claquement de nos bassins qui s’entrechoquent. Un. Deux. Trois orgasmes la foudroient de part en part, libérant une fontaine entre ses cuisses. Ses chevilles dansent à hauteur de ma tête, je peux voir cette rose nichée entre ses doigts de pieds si graciles valser au rythme de nos ébats.


Puis. Libérant mon emprise, je prends ma queue dans ma paume, grimpe cette fois à califourchon sur ses hanches et enfonce Donatella dans le siège, de manière à placer son visage à hauteur de ma queue. D’une main, je m’empare de ses poignets, étends ses bras, et après avoir arraché la lingerie de sa bouche, force ses lèvres de petite allumeuse.



Ma queue ne tarde pas à combler cette bouche assoiffée de foutre, cognant contre son palais sans ménagement. Pour m’enfoncer ensuite jusqu’à la garde. Elle, ses yeux écarquillés dans les miens, au bord de l’asphyxie. Lorsqu’enfin, je sens que je vais venir.


Je me retire subitement, faisant dégorger un paquet de salive sur son menton, et inonde aussitôt son visage d’ange déchu Trois épaisses giclées blanches et compactes qui s’étalent sur sa joue et ses lèvres pour son plus grand plaisir. Donatella se marre, toute langue tendue, avant que je ne la fasse taire en plantant une nouvelle fois mon membre dans sa bouche. La petite garce met un soin à me sucer encore, s’appliquant à le nettoyer de ma semence, me laissant dans une quasi-hébétude. Une fois repu, je me retire et tombe vers l’arrière, épuisé par cette baise frénétique.


Donatella est là. En sueur. Les jambes repliées et les cuisses écartées m’offrant une vue pénétrante sur sa fente au-dessous de sa fine toison. Sa robe un haillon. Le visage maculé de profonds sillons blanchâtres et visqueux, dégoulinants sur sa poitrine dénudée. Un sourire et elle passe sa langue sur ses lèvres pour mieux recueillir le sperme. Elle se marre. Rit à gorge déployée d’un rire d’enfant gâtée. Satisfaite.


Je la regarde faire. Son maquillage n’est plus qu’un masque de vice. Le rouge à lèvres et l’eye-liner bavent sur sa peau délicate. Un tableau hallucinant.



Le cœur battant, je sens la limousine ralentir à nouveau. Dans le feu de l’action, je ne me suis pas aperçu que nous avions repris notre allure. Des hurlements au dehors. Des fans. Des stars qui arrivent. Des commentaires. Des flashs de paparazzis.


La voix du chauffeur lorsque la voiture s’arrête.



Elle me décoche un nouveau sourire.



Et elle actionne la poignée pour quitter l’habitacle après avoir remonté une bretelle de sa robe sur son épaule. Un sein dénudé, la tignasse qui pue le sexe brut, une croupe d’enfer et le visage maculé de foutre.


Une clameur.


Donatella arrive sur le tapis rouge, marque une pause pour le plaisir des photographes, et commence à grimper les marches.


Celles du Festival de Cannes.