n° 12695 | Fiche technique | 10389 caractères | 10389Temps de lecture estimé : 7 mn | 02/07/08 |
Résumé: Une rencontre pour réaliser un fantasme partagé sur Internet. | ||||
Critères: fh fépilée fellation cunnilingu pénétratio yeuxbandés -internet | ||||
Auteur : Jibidibi Envoi mini-message |
Elle s’appelait Karima, nous nous étions rencontrés sur le Net dans un salon de discussion libertine. Chacun était libre d’essayer de contacter qui il voulait et chacun était libre de refuser ou d’accepter les conversations. Autant vous dire que c’étaient plutôt les hommes qui essayaient désespérément de contacter les femmes.
Pour je ne sais quelle raison, elle avait accepté mon invitation. Nous avons commencé à discuter. Elle me disait qu’elle faisait des études de psychologie et, au bout d’un bon moment de discussion, m’avoua faire une thèse sur les raisons qui poussent les hommes et les femmes à se connecter sur ce type de site. Elle n’était pas vraiment libertine mais comme le feeling passait bien nous avions décidé de rester en contact.
Les jours suivants, je rentrais chez moi pressé, espérant chaque soir la retrouver. C’était souvent le cas. Et ces soirs-là nous passions nos soirées jusque tard dans la nuit à nous décrire ce que nous faisions dans la vie, ce que nous aimions.
Mon compte arrivant à sa fin, je lui ai proposé de passer sur Messenger afin de continuer nos discussions qui duraient souvent une bonne partie de mes nuits. Ce qu’elle accepta. L’avantage (ou désavantage) de Messenger, c’est qu’on peut y ajouter la caméra. Nous nous sommes enfin vus ! Elle était brune avec de longs cheveux qui lui tombaient en douceur sur la nuque. Elle avait un visage équilibré, féminin avec des traits fins et d’autres moins. Elle n’était pas « canon » comme disent beaucoup de gens, mais elle avait un charme que ses yeux mettaient en valeur.
Une cam d’ordinateur ne diffuse jamais d’images magnifiques. Et pourtant ses yeux étaient d’un bleu très attirant, bleu ciel avec une légère pâleur. Bref je suis assez rapidement tombé sous son charme. Je ne saurais décrire ce qu’elle a vu à travers sa cam, mais je suppose que ça ne l’a pas trop déçu puisqu’elle a continué à me parler…
Nos discussions continuaient chaque soir, l’été approchait et comme dans mon appartement il a commencé à faire chaud, je me suis mis torse nu, ce qui ne manqua pas de l’intriguer. Elle me posa des questions un peu plus coquines, ce à quoi je ne manquai pas de répondre, et de lui en poser également.
Comme vous vous en doutez, nous avons fini par parler de sexe et de nos fantasmes. Un de mes fantasmes l’intrigua. En effet, je rêvais de faire l’amour à une femme mais les yeux bandés. Je lui expliquai que les sens sont en éveil permanent, mais que si une fois tu prives le corps de l’un d’eux, les autres en sont décuplés. Et que j’étais persuadé que les yeux bandés permettraient de mettre le toucher à un niveau au-dessus. Je vous laisse deviner les sensations décuplées pendant l’amour !
On finit par en rigoler, se dire qu’on ne s’était jamais vus en vrai, que nous ferions l’amour comme ci, comme ça… Malheureusement elle était du sud et moi de Paris. Jusqu’au jour où je reçus un coup de fil :
Rendez-vous pris chez moi à dix-neuf heures. Samedi, dix-neuf heures quinze, toujours personne, toute la journée j’avais regardé les heures s’égrener, partagé entre excitation et appréhension. J’ai commencé à me demander si elle ne s’était pas moquée de moi…
Mais la sonnette tinta. Comme convenu, je me mis un bandeau sur les yeux et j’ouvris. Nous avons essayé de nous faire la bise, mais nos yeux bandés rendaient nos gestes assez maladroits. Je saisis sa main pour la guider vers mon canapé. Une fois assis, nous avons bu un verre. Je vous assure que servir un verre les yeux bandés n’est pas une partie de plaisir… Nous avons continué à discuter, et pour dîner avec les mains le repas froid que j’avais préparé avant son arrivée nous nous sommes mis sur le canapé l’un à côté de l’autre.
D’un coup elle éclata de rire. Elle avait fait tomber un raisin dans son décolleté. Galant homme, je ne pus m’empêcher de lui proposer de l’aider et d’aller, au péril de ma vie, chercher ce raisin. Mon doigt descendit le long de son cou en faisant de doux lacets sur le haut de sa poitrine. Vous n’imaginez pas le frisson qu’on peut avoir quand le doigt atteint la fine dentelle du soutien-gorge… Ensuite j’ai fait remonter le raisin en le faisant rouler sur son corps jusqu’à arriver à ses lèvres, et nous avons fini par le partager dans un tendre baiser.
De tendres baisers en tendres baisers, nous nous sommes rapprochés, nous donnant mutuellement à manger. Mais les yeux toujours bandés ce n’était pas facile, on s’en mettait vraiment partout. Dans un souci de propreté et de respect de ses vêtements, j’ai proposé de les lui retirer, proposition immédiatement acceptée. Et là le problème : comment était-elle habillée ?
C’est donc avec mes mains qu’il a fallu découvrir sa tenue. J’attrapai sa tête en posant mes mains sur ses joues (bon d’accord j’en ai profité pour l’embrasser), j’ai descendu mes mains le long de ses épaules. Il a fallu que j’arrive en haut de ses bras pour atteindre un morceau de tissu, je suis revenu vers l’avant, non sans caresser tendrement sa poitrine en essayant de deviner sa forme à travers son chemisier.
J’en ai défait les boutons un à un en sentant sa poitrine prisonnière de son soutien. Puis j’ai retiré son chemisier en caressant sa peau toute chaude avec mes doigts. Une chose très excitante les yeux bandés, c’est de sentir à quels endroits elle se met à vibrer, on sent tous les frissons parcourant son corps. J’ai pu découvrir du bout des doigts, sentir où elle aimait que je la caresse.
Ensuite ce fut à elle de retirer ma chemise. Ses mains descendirent le long de mon torse musclé pour arriver à ma ceinture et même un peu plus bas où ses mains allèrent se perdre. Après quoi elle les remonta en les posant à plat sur mon ventre. Quelle sensation de sentir la chaleur de ses mains me parcourir ! La chaleur montait dans l’appart’.
J’avais envie de sentir son corps contre le mien. Nous nous sommes allongés l’un contre l’autre. Mes mains sont allées à l’assaut de l’attache de son soutien pendant que ses mains venaient me caresser par dessus le jean. Nos baisers se sont faits plus appuyés, sa main dégagea ma ceinture et les boutons de mon pantalon, pour aller visiter l’intérieur de mon caleçon.
Je lui ai ensuite retiré son soutien et j’ai parcouru son dos. Découvrir la douceur de sa peau fut un moment exquis. J’ai fini par atteindre le haut de sa jupe que j’ai eu quelques difficultés à ouvrir. Une fois qu’il ne lui restait plus que son string, je l’ai allongée sur le dos et ma bouche commença à descendre le long de son corps, le parcourant de mes lèvres avides de sa peau. Ma tête arriva entre ses cuisses, cuisses que je pris un malin plaisir à parcourir avec ma langue, entendant son souffle s’accélérer. Puis mes mains ont descendu son dernier rempart, libérant ainsi à ma langue son sexe épilé. J’ai commencé par faire de petits tours autour de son mont de Vénus. Ces cercles furent de plus en plus petits pour laisser ma langue rejoindre le centre de son plaisir, jouant alternativement entre le fond de son vagin et son clitoris.
Découvrir les yeux bandés son goût et sa douce intimité fut une expérience sensationnelle. Après avoir joué pendant un bon moment avec ma langue, je suis remonté, toujours en jouant de ma langue avec son corps, cherchant en permanence ses points sensibles.
Puis ce fut à son tour de caresser de ses seins et de sa langue mon corps. Elle retira à la fois mon jean et mon caleçon d’un geste assuré, libérant mon sexe déjà gonflé d’excitation. Elle commença par donner quelques coups de langue sur mon engin, puis le parcourut de bas en haut pour ensuite l’engouffrer au fond de sa gorge. Sentir cette chaleur légèrement humide envelopper mon sexe finit de le faire gonfler au plus haut point. Je me suis complètement abandonné à la sensation, cherchant à sentir le moindre point de contact entre elle et moi.
Elle est ensuite remontée le long de mon corps pour venir présenter sa caverne à mon sexe dressé. Elle s’est presque laissée tomber dessus, s’empalant le plus profondément possible. Elle commença ainsi à monter et descendre sur ma hampe, pendant que mes mains jouaient avec sa poitrine, la caressant et la pressant sensuellement.
Puis je l’ai retournée dos à moi et je me suis enfoncé en elle dans la position de la levrette que j’affectionne tout particulièrement. Avant de rentrer de nouveau dans son sexe, j’ai joué avec le mien sur son clitoris en le caressant. Puis je me suis enfoncé en elle et j’ai commencé des va-et-vient, alternant des phases rapides avec des phases plus lentes et en effectuant de légers mouvements du bassin afin d’essayer de la stimuler au maximum de l’intérieur. Mes mains caressaient son corps, passant de ses hanches à sa poitrine, jouaient avec ses tétons durs.
Mon traitement a d’ailleurs été assez payant puisque nous avons joui ensemble dans un souffle partagé. Assommés l’un comme l’autre par nos plaisirs, nous sommes restés allongés l’un contre l’autre un petit moment. Il est difficile de savoir exactement combien de temps cela a pu durer. Mais nous étions bien. Ensuite, comme convenu, elle s’est rhabillée. Le plus dur fut de retrouver ses vêtements qui traînaient un peu partout. Je l’ai ensuite raccompagnée à la porte et nous nous sommes séparés dans un dernier baiser.
J’ai refermé la porte et enlevé mon bandeau. J’avais très envie de courir à la fenêtre pour la voir, mais cela aurait gâché la magie de cet instant partagé. J’ai plutôt rangé mon appart’ qui avait pris relativement cher au niveau du canapé où nous avions mangé.
J’espère la revoir par la suite pour d’autres fantasmes ou tout simplement pour le plaisir…