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n° 12697Fiche technique9641 caractères9641
Temps de lecture estimé : 7 mn
03/07/08
Résumé:  Une histoire merveilleuse et banale entre une secrétaire et son patron.
Critères:  fh extracon collègues travail fellation pénétratio nostalgie -amourcach -bureau
Auteur : Véronique
J'aurai vécu ça une fois

Cette histoire remonte à quelques années. On pourrait même dire qu’il y a prescription. J’étais alors secrétaire dans une petite entreprise d’informatique. Nous étions dix personnes. Je m’occupais de toute l’administration, de la facturation à la comptabilité. Mon patron était jeune et séduisant. Pas un apollon, certes, mais il était grand, plus d’un mètre quatre-vingts, et sportif. Et tellement vif d’esprit que cela lui donnait un charme particulier presque irrésistible. Sa gentillesse était reconnue et réelle. Cela faisait trois ans que je travaillais avec lui. J’avais vingt-cinq ans à peine et, bien que mariée, j’étais amoureuse de lui.


Et je sentais une complicité entre nous. Nous passions beaucoup de temps ensemble pour les courriers ou la trésorerie. Nous échangions souvent des sourires complices, parfois des clins d’œil lorsqu’une bonne nouvelle arrivait. Sans rien lui avouer, je ne pouvais pas m’empêcher de lui montrer par mon attitude que je n’étais pas indifférente. Oh, rien de provoquant bien sûr. Mais mes yeux devaient me trahir à chaque regard. Parfois, nous nous frôlions en regardant ensemble un document. Les quelques secondes pendant lesquelles son bras touchait presque le mien me chaviraient et j’avais alors des bouffées de chaleur.


Un jour, nous sommes montés ensemble dans le local d’archives. Il était accessible par un escalier à l’extérieur. C’était un débarras rempli de cartons, de vieux machins et qui sentait la poussière et même un peu l’humidité. Mais il était à l’écart du reste des bureaux. Ce jour-là, en recherchant un ancien contrat, nous avons dû retourner au moins trente cartons de classement et ce sans succès. Nous nous effleurions un peu plus à chaque mouvement. L’endroit étant exigu, je finis par être proprement collée à lui pour compulser ces vieux papiers. Et je ne fis rien pour me dégager de ce contact. Et lui non plus. Ce petit jeu dura plus d’un quart d’heure. Alors que j’avais à mon tour trouvé une chemise qui pouvait être celle que nous recherchions, il se mit juste derrière moi et posa la main sur mon épaule. Je ne pus m’empêcher de sursauter, comme si j’avais reçu une décharge électrique. Mais il n’enleva pas sa main. Et comme je restais figée comme une statue de marbre, sans bouger, sa main resta un temps que je ne saurais estimer. Puis il l’enleva en la faisant glisser un tout petit peu dans mon dos. C’est alors que j’entendis le téléphone sonner en bas. Et je dus interrompre cet instant de douceur pour descendre et répondre. J’étais transie de chaleur et je tremblais comme une feuille.


Quelques jours plus tard, en été cette fois, il remonta chercher des paperasses dans ce local d’archives. L’ayant vu s’y rendre, je montai à mon tour le rejoindre, tout en sachant que je ne serais d’aucune utilité pour sa recherche. Je crois qu’il comprit instantanément pourquoi j’étais là. Notre jeu reprit de suite et plus rapidement que la dernière fois. À chaque inspection d’une chemise, sa main se posait sur moi, dans mon dos ou sur l’épaule. Il faisait chaud, je portais une jupe qui arrivait au-dessus du genou. En regardant un carton par terre, nous étions accroupis et là, sa main s’est posée sur mon genou. Le contact sur ma peau provoqua un nouvel éclair. Cette fois, plus de doute et plus de jeu, il me caressait doucement le genou. Nous nous sommes relevés, les yeux dans les yeux avec un léger sourire coupable. Il s’est rapproché encore et m’a enlacée. Je fis tomber les quelques papiers que j’avais dans les mains et fermai les yeux tout en le serrant contre moi à mon tour. Je sentais sa force, il me tenait fermement. Puis il desserra très légèrement l’étreinte et m’embrassa dans le cou. Des petits baisers tendres. Je penchai ma tête pour mieux apprécier tout en gardant les yeux fermés. J’en avais tellement rêvé, et cela m’arrivait enfin. Je n’avais aucun sentiment de culpabilité, car j’étais complètement folle de lui. Et lui était un célibataire endurci et revendiqué.


Petit à petit, ses baisers remontaient progressivement sur ma joue, mais tout doucement, millimètre par millimètre. Je guettais avec envie et impatience l’instant sublime au cours duquel nos lèvres se rejoindraient. Quel bonheur que de s’abandonner. Et cet instant arriva. Une série infinie de petits baisers bouche contre bouche. Puis un long baiser interminable, nos lèvres ne voulaient plus se quitter. Alors qu’il me caressait le dos avec ses deux mains, le baiser devint plus fougueux et nos bouches s’ouvrirent comme un coffre au trésor.


Je sentis alors sa langue pénétrer dans ma bouche, cherchant la mienne. Tout en m’embrassant à pleine bouche, il sortit de ma jupe un pan de mon chemisier pour passer sa main dessous et commença à me caresser la peau. Dans mon dos, puis sur le côté, il arriva vite sur un sein par dessus le soutien-gorge. Il glissa un doigt afin de toucher le téton. Notre baiser pris fin. Je ressens encore aujourd’hui cette sensation lorsque nos lèvres se sont séparées. J’avais sa salive tout autour de ma bouche. Il entreprit alors de déboutonner mon chemiser, puis l’ouvrit. Son regard se fixa immédiatement sur le téton qui dépassait maintenant du soutien-gorge. Il resta ainsi quelques secondes puis, en passant à nouveau ses bras autour de mon buste, il dégrafa mon soutien-gorge, libérant mes seins qu’il caressa sans attendre, en les malaxant du mieux qu’il pouvait. Puis il les embrassa l’un après l’autre en ouvrant autant que possible sa bouche. Quant à moi, ma main machinalement se dirigea sur son pantalon. Je sentis à travers le tissu son sexe, il était dur, très dur. Il se redressa pour apprécier ma caresse. Il ferma les yeux ce qui m’encouragea à continuer.


J’eus du mal à ouvrir son pantalon tellement il était tendu par son érection. Mais il le fallait. Et moi qui n’avais jamais pratiqué de fellation à un homme, je pris son gland dans ma bouche après avoir déposé mille baisers sur le bout et de chaque côté. Ces gestes inhabituels pour moi me semblaient tout à coup si naturels. Puis il me prit le bras pour me relever et il m’embrassa à nouveau vigoureusement alors que nos mains se promenaient sur tout le corps. Sans quitter ma bouche, il baissa la fermeture éclair de ma jupe, ôta le bouton et glissa sa main sur mes fesses, en prenant soin de caresser l‘une, puis l’autre, puis entre les deux. Sa main resta à l’intérieur de ma culotte et fit le tour pour traverser mes poils qu’il fît jouer entre ses doigts. Enfin, elle était sur ma chatte. J’étais déjà complètement trempée et sur le point de jouir. Sentir sa bouche, ses lèvres et ses doigts s’infiltrer fût trop fort pour moi et je dus lutter, prendre sur moi pour étouffer un cri. Il se mit à genoux, baissa ma jupe et ma culotte et observa minutieusement mon sexe ouvert. Il y déposa quatre ou cinq baisers puis m’invita à me retourner. Je sentis alors rapidement son sexe sur mes fesses, cherchant l’entrée du paradis. Il était encore plus dur que tout à l’heure, j’avais l’impression qu’il avait triplé de volume lorsqu’il pénétra dans ma chatte. J’étais tellement excitée, mouillée, dilatée qu’il n’eut aucun mal à en atteindre le fond. Il commença des va-et-vient très lentement. Et je serrais les dents pour rester silencieuse. Il remonta mon chemisier et m’embrassa dans le dos et me lécha la peau. Parfois, son sexe sortait du mien malencontreusement, mais il retrouvait très vite son chemin.


Le rythme s’accéléra, de plus en plus vite. J’ai joui de tout mon corps rapidement. Mais il continuait encore et encore. Alors je crois que nous avons joui ensemble, la seconde fois pour moi en quelques minutes. À l’issue, nous restâmes figés un long moment, il me redressa et me serra fort contre lui, mon dos contre sa poitrine, sa joue sur mon oreille, ses mains sur mes seins. Son sexe était encore au fond du mien mais se retirait petit à petit en retrouvant sa taille initiale. En tournant la tête sur le côté, il m’embrassa à nouveau doucement sur la bouche comme je l’y invitais. Enfin, il a bien fallu séparer nos corps. Sans dire un mot, nous nous sommes rhabillés maladroitement. Cela faisait plus d’une heure que nous étions montés, et il était midi passé, la plupart des gens étaient partis déjeuner. Je descendis la première et me précipitai vers ma voiture pour rentrer chez moi me laver. Je n’avais pas remis ma culotte, elle était trop souillée. Et dans l’ascenseur de mon immeuble, je sentis son sperme chaud et abondant couler le long de ma cuisse. Il a dû descendre quelques minutes après moi et sans doute faire de même. J’ai maintenant en moi et pour la vie ce souvenir exquis. J’aurai vécu ça une fois.


Nous n’en avons jamais parlé, ni même fait une allusion par la suite et donc bien sûr, nous n’avons jamais recommencé. Cette aventure s’est déroulée sans échanger un mot. Et nous avons continué à travailler ensemble quelques années comme si de rien n’était. Les autres personnes ont probablement soupçonné quelque chose, mais personne n’a jamais osé faire ne serait-ce qu’une remarque. Aujourd’hui, cette petite société n’existe plus et je ne l’ai pas revu depuis plusieurs années. Mais je ne l’oublierai jamais.