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Première visite au sauna

Son amie lui en avait parlé avec les yeux brillants.

• — Tu devrais venir au sauna avec moi. C’est plein de beaux mecs et tu ne fais que ce que tu as envie de faire…

Josette avait beaucoup hésité et elle avait fini par dire oui. Et c’est ainsi qu’en sortant du travail elle avait retrouvé son amie et qu’elles marchaient maintenant dans cette avenue bourgeoise de la capitale. À un moment l’amie tourna dans la cour d’un immeuble où il y avait simplement une petite enseigne « Sauna » avec une flèche pour indiquer de se diriger vers le fond de la cour. Elles poussèrent une porte vitrée. Un homme en pantalon et maillot blanc les accueillit. Elles payèrent l’entrée et reçurent deux serviettes de bain chacune.

• — Vous êtes déjà venues ?

L’amie acquiesça.

• — Ici à droite, un des saunas. Là, à gauche, d’abord une salle de douche et au fond le hammam.

L’homme leur ouvrit une porte et elle se trouvèrent dans un bar ! L’amie connaissait la maison et tourna à gauche. Elles entrèrent dans le vestiaire. Grande pièce bien éclairée, entourée de casiers comme à la piscine. Il n’y avait pas de séparation hommes et femmes. Elles avaient deux casiers côte à côte. Elles les ouvrirent et commencèrent à se déshabiller. Un homme entra, ceint d’une grande serviette, les regarda et leur dit bonjour. L’amie lui répondit en souriant. Josette était gênée d’être ainsi presque nue. Elle continua néanmoins son effeuillage et mit bien vite autour d’elle une serviette comme lui avait conseillé son amie, laissant l’autre dans le vestiaire pour l’essuyage final. L’amie avait plié sa serviette en deux et l’avait mise juste autour de la taille.

C’est donc seins nus qu’elle prit Josette par la main pour lui faire visiter les lieux. Elles dépassèrent le bar et arrivèrent dans une salle carrelée dont les murs étaient recouverts de lambris. Elles croisèrent quelques personnes, quelques femmes mais surtout des hommes. L’amie était très à son aise mais Josette était toujours gênée. L’amie faisait la guide. Elles montèrent un escalier et la visite continua.

• — Toutes les portes côte à côte donnent sur des petites salles de repos. Si tu as envie de te reposer… ou de t’isoler avec quelqu’un. N’est ce pas, coquine ?

Disant cela, elle avait soulevé la serviette de Josette et lui donna une claque sur les fesses. Josette rougit car même s’il y avait peu de monde, quelqu’un pouvait avoir vu le geste…

L’amie continua :

• — Là, au bout, un autre sauna, pas très grand et, à droite, la salle de repos commune.

Josette vit effectivement plusieurs banquettes en bois et des lits en bois également avec des corps allongés.

• — Et maintenant que tu connais la maison, que veux-tu faire ?

Josette lui laissa le choix. Elles redescendirent et se dirigèrent vers le hammam et la douche.

• — C’est moins intimidant dans le hammam car il y a peu de lumières. Pour tes premiers pas…

L’amie accrocha sa serviette à une patère et invita Josette à en faire autant. Elles prirent une douche brève et poussèrent la porte vitrée du hammam. Josette se figea, tellement la vapeur était dense. Ses yeux ne voyaient rien, d’autant que la lumière était faible. L’amie la prit par la main et l’attira vers le fond. Il y avait des gradins et elles s’assirent. Petit à petit, Josette s’habitua à la quasi obscurité et elle distingua quelques personnes, les unes debout, d’autres assises sur les gradins, non loin d’elle ou derrière elle. Hommes ou femmes, difficile de dire… Venant du froid extérieur, son corps se couvrit vite de condensation et elle sentit les gouttes d’eau qui ruisselaient. Elle en fit part à son amie en se penchant vers elle.

• — Pour l’instant, laisse comme ça. Dans quelques minutes, nous irons reprendre une douche et tu verras comme ta peau sera douce.

Il y avait toujours un peu de va-et-vient dans le hammam. Des personnes qui entraient, d’autres qui sortaient. Un homme entra, voulut s’asseoir sur les gradins au-dessus des filles, glissa et se rattrapa en posant la main sur l’épaule de Josette.

• — Excusez-moi.

Josette le rassura.

L’homme s’installa juste derrière Josette. Au bout de quelques minutes, les mains de l’inconnu touchèrent à nouveau son épaule. Elle sursauta d’abord mais la main était douce et le contact plaisant sur sa peau humide. Ce n’est que quand les mains descendirent vers ses seins que Josette réagit et dit à son amie en se levant :

• — Je vais prendre une douche et je reviens.

Elle sortit du hammam et tourna à droite vers la salle de douche. L’inconnu l’avait suivie. Elle s’installa sous la douche du fond et appuya sur le bouton. La première eau qui coula était glacée et Josette recula d’un seul coup… Elle heurta l’inconnu.

• — Excusez-moi.

Elle se retourna. L’inconnu était un bel athlète. Des épaules larges, un torse légèrement poilu, un ventre plat, des cuisses de sportif et surtout un sexe long comme on en voit rarement. Il ne bandait pas mais on sentait qu’il était plein de sang. Il lui sourit. Josette appuya sur le bouton de la douche et attendit que l’eau fut tiède avant de s’avancer. Elle se mouilla et la douche s’arrêta. Elle allongea le bras et appuya sur le distributeur de crème moussante. Elle s’en enduit le corps, les membres et passa ses mains dans son dos, sans grand succès. L’inconnu vit le geste et lui proposa de l’aider. Josette lui sourit en acquiescement.

Il prit un peu de mousse au distributeur et commença à l’étaler sur le dos de Josette. Il avait des mains fermes mais pas rugueuses. Josette apprécia. Il élargit son geste, reprit de la crème et frictionna le dos de Josette, vers la nuque d’abord puis il descendit franchement sur le dos, le bas du dos et sans hésiter lui étala la crème sur les fesses. Avec ses mains, il pétrissait les deux globes. Josette était à la fois surprise et gênée par cette familiarité mais aussi agréablement émoustillée. Il reprit de la crème et il l’étendit sur les jambes de Josette, remontant du talon aux cuisses, ne s’arrêtant que quand sa main butait sur l’entrejambe de Josette. Elle était de plus en plus troublée, ne sachant quelle attitude prendre. Après tout, pensait-elle, il ne va pas me violer là, en public. L’inconnu, la prenant par les hanches, la fit pivoter pour qu’elle soit face à lui. Et là, Josette constata qu’effectivement public il y avait. Plusieurs personnes étaient devant l’entrée de la douche et regardaient. Certains hommes se caressaient doucement en la regardant.

Elle n’eut pas le temps de réfléchir à la situation car l’inconnu, après s’être occupé de son dos, lui savonnait maintenant le ventre et bientôt le pubis, les seins, les cuisses. Il glissa même sa main dans l’entrejambe et un doigt effleura son sexe, un autre caressa son anus et le pénétra légèrement.

Enfin, il plaqua le corps de Josette sur le sien et se frotta à elle. Josette ne se souciait plus des voyeurs qui la regardaient toujours à la porte de la douche. Elle aimait cet instant. Profitant que l’inconnu s’était un peu écarté, elle dégagea son bras et appuya sur le bouton de l’eau. Avec les mains, il rinça soigneusement le corps de Josette, ne négligeant aucun espace. Elle l’attira pour le mettre lui aussi sous la douche et le rinça à son tour. Elle s’aperçut que le beau sexe bandait maintenant et que sa main pouvait à peine l’enserrer. Elle s’accroupit sous la douche et prit le phallus dans sa bouche. Elle le dégusta quelques instants puis se releva et regarda.

C’était maintenant une splendide bite, comme elle n’en avait jamais vue. Elle passa derrière lui, le tourna pour qu’il fit fasse aux voyeurs, passa ses mains autour de la taille de l’inconnu et, pendant que sa main gauche lui triturait les couilles qu’il avait grosses et lisses, elle entreprit de le masturber de la main droite. Elle devait le faire d’une façon suffisamment sensuelle car il ne tarda pas à éjaculer puissamment. Sa respiration s’arrêta presque et il s’appuya sur Josette qui le garda ainsi dans ses bras quelques instants.

Quand les sens furent apaisés, il la remercia et Josette lui déposa un rapide baiser sur la bouche. Et elle revint au hammam.

• — Tu en a mis du temps pour une douche, lui dit son amie.
• — Oui mais quelle douche ! répondit elle avec un air mystérieux… Tu n’as pas envie de changer ? J’irais bien au sauna, maintenant.

Elle quittèrent le hammam. L’amie prit une douche rapide. Elles se drapèrent à nouveau dans les serviettes mais cette fois Josette aussi resta seins nus. Elles montèrent à l’étage. Un sauna était vide et elles y entrèrent. Elles s’allongèrent sur les banquettes du bas, moins chaudes. La température était raisonnable et elles étaient bien. De temps en temps, une tête apparaissait à la vitre de la porte quelques secondes. Elles se savaient ainsi observées et cela ajoutait à l’érotisme du lieu. Avec la chaleur, elles sentaient la sueur qui commençait à perler. Elles sortirent pour aller se rafraîchir à la douche voisine.

Elles revinrent dans le sauna et trois hommes entrèrent derrière elles. Elles reprirent leur place, sur leurs serviettes. Les hommes se placèrent un entre les têtes des filles, les autres aux pieds. Il y eut un moment de calme et Josette sentit un frôlement sur son pied. Elle ne bougea pas.

Alors le frôlement devint caresse et un main remonta le long de son mollet, puis de l’autre. La caresse était douce car la sueur était revenue et se mélangeait à l’eau de la douche. La main s’enhardit, fut rejointe par une autre qui remontait à ses genoux, puis à ses cuisses. Elle ne disait rien et même appréciait cette progressivité. Les mains lui caressèrent l’intérieur des cuisses et très lentement remontèrent et butèrent sur le sexe. La main s’arrêta mais les doigts continuèrent les caresses, trouvant le chemin des lèvres et ils se frayèrent bientôt un chemin vers la vulve. Josette se sentit doucement pénétrée. Avec la sueur, elle ne savait pas combien de doigts la fouillaient mais elle aimait et c’était très doux. Sans que cette caresse intime cesse, elle sentit bientôt une autre main sur ses seins, douce elle aussi, qui excitait le mamelon. Pour la première fois, elle était touchée par deux hommes à la fois. Et cela lui plaisait. La main qui la pénétrait s’arrêta et elle sentit le corps de l’homme glisser sur elle. Elle écarta les jambes et posa ses pieds par terre.

Elle était totalement offerte. L’homme remonta encore un peu et, sans s’aider de ses mains, son sexe trouva celui de Josette et lentement la pénétra. Quand il fut au fond, il resta un moment immobile. Josette, excitée par ce geste et par les caresses sur ses tétins, se mit à contracter son vagin en cadence. Elle savait que les hommes aiment cette caresse interne. Elle comprima le sexe qui la pénétrait, relâcha, resserra et vite l’homme poussa un râle et s’affala sur Josette. Elle le prit dans ses bras et le tint ainsi pour qu’il reprenne souffle et esprit. Il se releva et sortit sans un mot.

L’homme qui était entre les filles et qui lui avait caressé les seins se leva et se coucha sur Josette. Il était lourd, pesant de tout son poids sur elle. Elle guida le sexe et il la pénétra aussitôt. Elle lui prit les fesses et força l’homme à s’enfoncer encore plus en elle. L’homme respirait bruyamment. Elle lui pelota les fesses, glissa une main dans la raie et, sans prévenir, enfonça un doigt dans le cul de l’homme. Celui-ci se cambra, poussa un cri et éjacula instantanément dans un long sanglot. Josette le repoussa gentiment des deux bras car il était vraiment lourd…

Quelques minutes après, Josette sortait du sauna et prenait une dernière douche. Son amie vint la rejoindre et lui fit remarquer :

• — Bien ma coquine, pour une première fois, tu ne t’es pas trop ennuyée !
• — C’est vrai que c’est sympathique, répondit sobrement Josette…