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n° 12790Fiche technique8214 caractères8214
Temps de lecture estimé : 6 mn
18/08/08
Résumé:  Julie fait faire de gros travaux dans le pavillon familial. Côtoyer un plombier sexy met un peu de piment dans une existence rangée.
Critères:  fh extracon travail préservati -bourge -travail
Auteur : Ln007  (Hélène)            Envoi mini-message
Le plombier

Arnault et Julie étaient d’accord : il fallait agrandir la maison. Trop d’enfants, trop d’affaires, pas assez de place. Tout s’est déroulé comme prévu, les devis, les plans, le permis de construire. Trois ouvriers sont venus tous les jours pendant deux mois. Julie les a observés le premier jour avec curiosité. Elle appréhendait plus ou moins consciemment la venue de ces hommes rustres, forts, suants. Elle imaginait quelque chose comme Marlon Brando dans Un tramway nommé désir. En fait de Marlon Brando, l’un était grisonnant, l’autre nabot, et le troisième gringalet avec les dents de travers. Sérieux, sympathiques, mais rien des objets sexuels escomptés. Ce n’était pas plus mal. Les travaux avançaient bien. La nouvelle salle de bain allait pouvoir commencer.


La première fois qu’elle a vu le plombier, elle rentrait du travail et il était en train de sortir du matériel de sa camionnette, de dos. Quelle carrure, enfin un mâle dans toute sa splendeur ! Côté face, pas mal non plus, brun, l’œil vif, souriant à pleines dents. Ils sont rentrés ensemble dans la maison. Elle lui a donné quelques détails sur leurs projets. Sa bouche parlait de l’emplacement des tuyaux existants, de l’endroit où il faudrait faire passer les nouvelles canalisations, et ses yeux caressaient les larges épaules.


Le mercredi suivant il est seul à travailler, le gros œuvre est fini et c’est son jour de repos à elle, les enfants sont à l’école, le mari au travail. Elle s’est beaucoup retournée dans la nuit, rêvant de robinets, de cabine de douche, de jet brûlant, de clé à pipe (depuis qu’ils sont dans les travaux, elle a acquis du vocabulaire). Elle, lui, dans la maison vide. Elle avance comme une somnambule au milieu d’un épais nuage de brouillard. Tenter quelque chose ? Ridicule. Le plombier, enfin, elle n’est pas ce genre de femme ! Mais il est là, à l’étage au-dessus, chez elle, seul, ses bras dessinés à travers son tee-shirt, ses omoplates qui saillent quand il se penche sur ses chères canalisations, ses mains larges comme deux fois les siennes, douces et subtiles avec les joints et les écrous (elle l’a déjà observé à la dérobée).


C’est une belle journée de mai. Sans y penser (mais en y pensant) elle a passé une petite robe courte. Ce serait dommage de ne pas profiter des premiers rayons de soleil du printemps. Elle se fait du thé. Elle lui en propose une tasse. Une tasse de thé, c’est bien, aucune ambiguïté, il n’a peut-être pas eu le temps de déjeuner, lui non plus. Oui, il veut bien, il a été un peu bousculé parce qu’il a dû emmener sa file à l’école. Tiens, vous avez des enfants ?


Elle s’avance avec sa tasse, évitant agilement les pots de peinture et d’enduit, les outils qui jonchaient le sol. Le problème, c’est qu’à ce stade de l’aménagement, il n’y a ni table, ni chaise, ni commode pour poser la tasse. Il y a bien le rebord du lavabo, mais cela implique d’enjamber le plombier allongé par terre. Non, elle ne peut pas faire cela. Elle est là, la tasse à la main, il la regarde en contre-plongée :



Elle lui fait signe qu’elle ne sait pas où poser. Et comme dans un jeu de cour de récré, elle entreprend précautionneusement de passer par-dessus son torse, tout en plaquant sa robe contre ses jambes de sa main disponible. Il devient écarlate mais lui dit d’un air détaché :



Puis, glissant sa main sur son mollet et remontant vers la cuisse :



Elle saute vivement de l’autre côté comme s’il l’avait brûlée, renversant une partie de la tasse au passage.



Il l’attire contre lui, l’embrasse d’abord doucement du bout des lèvres, puis à pleine bouche et à pleine langue. Puis il la soulève par la taille :



Pendant ce temps, ses deux mains pétrissent l’intérieur des cuisses ouvertes qui l’enserrent, mais il s’arrête à la lisière du fameux slip qui garde toujours son mystère. Elle respire profondément, palpitante de désir et d’appréhension : c’est juste un délire, un rêve, c’est pour rire, qu’est-ce que je suis en train de faire ? Il la soulève soudain d’un seul bras comme une enfant et descend sa culotte de l’autre main :



Le voici à genoux devant elle. Les cuisses largement écartées, elle le laisse poser ses pieds sur ses larges épaules. Après la petite appréhension du premier contact de sa langue, elle se sent parfaitement ouverte et épanouie comme une fleur au soleil. Au bout de quelques minutes, il a la bonne idée de visiter les lieux du doigt conjointement à la langue. À cette sensation nouvelle, elle pousse un cri de plaisir et d’excitation.



Il continue comme s’il n’avait pas entendu.



Il se redresse, glisse deux doigts dans sa poche pour prendre une capote.



Calmement, posément, il déboucle sa ceinture. Il n’en finira jamais ! Elle le déboutonne, sourit, gourmande, à la vue de la tache humide sur son slip. Il a vraiment envie d’elle. Il lui tend la capote qu’elle lui enfile tout en découvrant la texture de cette belle bite, souple et ferme à la fois. Elle le sucerait bien, mais pas maintenant, elle a trop besoin de combler le vide qu’il a ouvert en elle.


La pénétration n’évoque chez elle rien de connu. Elle n’a jamais pratiqué cette position, ni cette situation. Elle halète au point que la tête lui tourne et que ses membres fourmillent, certainement la suroxygénation. Elle ne sent emportée sur un manège qui tourne sans fin, son corps ne lui répond plus, elle crie, elle s’agrippe, elle clapote. Elle sent l’onde de chaleur l’envahir, celle-là, elle l’a reconnue, elle va jouir, oui oui OUI. Il va-et-vient de plus en plus vite pour jouir à son tour. Ils s’accordent une minute enlacés et emboîtés pour reprendre leur souffle. Il enlève la capote et va la mettre dans les toilettes déjà opérationnelles qu’il a raccordées la veille.