| n° 12799 | Fiche technique | 31111 caractères | 31111Temps de lecture estimé : 15 mn | 20/08/08 corrigé 01/06/21 |
| Résumé: Eloïse ne supporte pas que Cassandra passe du bon temps avec Juliette... | ||||
| Critères: ff hhh fhh copains vengeance fellation fgode pénétratio sandwich fsodo hsodo théatre humour -humour -théâtre | ||||
| Auteur : Gufti Shank Envoi mini-message | ||||
| Épisode précédent | Série : Roméo et Juliette - L'anniversaire d'Eloïse Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Les personnages :
Juliette
Cassandra : la meilleure amie de Juliette
Roméo
Éloïse : la meilleure amie de Roméo
Siriac : le meilleur ami de Roméo et le petit ami de Cassandra
Résumé de l’acte I : C’est l’anniversaire d’Éloïse ; Siriac lui offre des disques, Cassandra des fringues, Roméo des places de concert et Juliette un gode-ceinturon. Éloïse voudrait aller au concert avec Roméo et Juliette, mais celle-ci n’en a pas très envie et cède sa place à Siriac. Le soir venu, Éloïse et Juliette essaient le nouveau gode et cette dernière n’a qu’une seule envie : s’en servir sur Roméo.
Résumé de l’acte 2 : Siriac et Cassandra viennent plus tôt que prévu retrouver leurs amis. Éloïse et les deux garçons partent pour aller assister au concert, tandis que Juliette et Cassandra restent passer la soirée ensemble. Juliette tente de convaincre Cassandra d’accepter d’échafauder un plan pour amener Roméo et Siriac à échanger quelques caresses.
Samedi, 21h10
Un restaurant
(Juliette, Cassandra, des clients, des serveurs)
(Juliette et Cassandra sont attablées devant de grandes pizzas. Le gode ceinturon est aussi posé sur la table.)
Juliette : T’as vu, c’est rigolo…
Cassandra : Oui, c’est marrant. Ça change. Enfin, ce qui est le plus sympa, c’est de le porter, parce que sinon, autant se prendre un vrai mec…
Juliette : Bon, alors, comment on fait, pour ce qu’on a dit ?
Cassandra : Ce que tu as dit…
Juliette : N’oublie pas que tu m’as donné ton accord…
Cassandra : Disons que tu me l’as arraché dans un moment d’égarement…
Juliette : Allez, avoue ! Ça t’excite bien aussi…
(Cassandra sourit mais ne répond rien.)
Juliette : Qui ne dit mot consent ! Bon, le lundi soir, en général, Éloïse va à la piscine. Ça nous laisse presque deux heures…
Cassandra : Oh la la !
Juliette : Vous venez avec Siriac vers dix-huit heures ?
Cassandra : Pfffff…
Juliette (souriant) : Tu n’as pas l’air enchantée ?
Cassandra : Je ne vois pas comment ça peut ne pas partir en boudin.
Juliette : Bah, on verra bien ! Tu t’occupes de rien, vous venez, et ensuite, tu me laisses faire…
Cassandra : Oh la la la la la la la !
Samedi, 21h30
Des gradins
(Éloïse, Roméo, Siriac, plein de gens autour d’eux)
(Tous sont debout, Éloïse entre Roméo et Siriac ; ils dansent vaguement au son écrasant d’une musique rock.)
Éloïse (à Roméo, fort) : C’est génial !
Roméo (à Éloïse, fort) : Quoi ?
Éloïse (fort) : Je dis : c’est génial !
Roméo (fort) : Ah…
Éloïse (fort) : Merci beaucoup !
Roméo (fort) : Quoi ?
(Éloïse lui fait signe de laisser tomber et dirige toute son attention vers la scène lointaine. Siriac glisse doucement une main vers les fesses d’Éloïse. Celle-ci le regarde d’un air surpris mais ne réagit pas. Siriac la caresse doucement.)
Éloïse (à Roméo, fort) : Y a ton copain qui craque…
Roméo (fort) : Quoi ?
(Éloïse désigne ses fesses. Roméo regarde et aperçoit la main de Siriac.)
Roméo : Je rêve !
(Roméo attire Éloïse devant lui et se place derrière elle, refermant ses bras autour de ses épaules, puis jette un regard noir à Siriac, qui fait soudain semblant de siffloter. Éloïse sourit et regarde Siriac avec provocation.)
Éloïse (à Roméo) : Embrasse-moi dans le cou.
Roméo (fort) : Quoi ?
Éloïse (fort) : Embrasse-moi dans le cou !
Siriac : Oui, j’arrive !
Roméo : Non, pas toi !
(C’est la fin de la chanson. Tout le monde applaudit de toutes ses forces, sauf Roméo qui promène ses mains tout le long du corps d’Éloïse et l’embrasse sur la nuque.)
Siriac (à Roméo, fort) : Faux frère !
Roméo : Quoi ?
Siriac : Tu as très bien entendu…
Éloïse : Arrêtez de vous battre, on règlera tout ça ce soir…
Roméo : Quoi ?
Éloïse : Je m’occuperai de vous ce soir, après le concert !
(Siriac adresse à Roméo un sourire forcé.)
Samedi, 23h10
L’appartement de Juliette et Roméo
(Juliette, Cassandra)
(Juliette et Cassandra sont allongées nues tête-bêche sur le canapé, occupées à se dévorer mutuellement le sexe. Elles se dandinent au rythme de leurs caresses réciproques et gémissent plaintivement.)
Juliette : Aaaahhh ! Hmmmmm !
Cassandra : Hmmmmm ! Aaaahhh !
Dimanche, 0h10
L’appartement de Siriac et Cassandra
(Personne)
(Éloïse, Roméo et Siriac entrent et posent leurs affaires sur la table. Éloïse va s’asseoir sur le canapé.)
Éloïse : Aaaah ! Bah c’était super ! Merci beaucoup !
Roméo : Oui, c’était bien.
Éloïse : Et la soirée ne fait que commencer…
(Siriac regarde Éloïse d’un air mi-avide mi-inquiet.)
Éloïse (à Siriac) : Tu nous prépares un petit truc à bouffer ?
Siriac : Euh… ouais… je vais voir ce qu’il y a.
(Il sort vers la cuisine. Éloïse darde vers Roméo des yeux enflammés. Celui-ci soutient un instant son regard. Éloïse passe doucement la langue sur ses lèvres.)
Roméo : J’hallucine…
Éloïse (innocente) : Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
(Sous les yeux sidérés de Roméo, Éloïse retire son tee-shirt et son soutien-gorge.)
Roméo : Mais… euh…
(Éloïse se caresse doucement la poitrine en fixant Roméo de ses yeux excités.)
Roméo (à voix basse) : Et Siriac ?
Éloïse : J’ai envie de vous deux…
(Un silence. Roméo la regarde, hésitant.)
La voix de Siriac (de la cuisine) : Il reste un peu de rôti de porc… Ça ira ?
Roméo (rigolant) : Tu es sûre que tu as envie de lui ?
(Éloïse, sans répondre, s’approche de Roméo et s’agenouille devant lui. Il ne bronche pas. Elle entreprend de déboutonner son pantalon. Il regarde derrière lui en direction de la cuisine.)
La voix de Siriac : Servez-vous un apéro, si vous voulez.
(Éloïse extrait du pantalon de Roméo son sexe déjà quelque peu gonflé et le masturbe doucement.)
Éloïse : Siriac ! Viens voir, vite !
La voix de Siriac : Oui ?
(Éloïse se met à sucer Roméo. Siriac entre, apportant trois verres. Apercevant la scène, il fait tomber un verre qui s’éclate au sol.)
Siriac : Oh, merde !
(Éloïse, toujours suçant, le regarde avec provocation et lui fait signe de s’approcher. Il pose les verres survivants sur la table et s’approche du couple en ouvrant sa braguette.)
Siriac (avec un sourire) : Bon, puisqu’il le faut…
(Éloïse se précipite sur lui pour extraire de son pantalon ouvert son sexe à demi tendu qu’elle branle un instant en continuant de sucer celui de Roméo. Siriac regarde Roméo d’un air victorieux.)
Roméo : Profites-en bien, ça va rester exceptionnel…
(Éloïse branle et suce alternativement les deux garçons, à toute allure. Leurs sexes sont désormais tout durcis.)
Éloïse (avec un sourire malicieux) : Hmmm ! On dirait que je vous fais envie…
Siriac : Râââaaahhh !
(Elle attire contre sa bouche les deux glands jusqu’à les faire se coller entre ses lèvres, et roule sa langue un instant autour de l’un, puis de l’autre. Elle se recule finalement et s’allonge sur le sol, les bras écartés.)
Éloïse (suppliante) : Allez, les garçons ! Léchez-moi ! Baisez-moi ! Faites-moi jouir !
Dimanche, 0h20
L’appartement de Juliette et Roméo
(Juliette, Cassandra)
(Juliette, vêtue d’une courte nuisette moulante, est assise sur le canapé et regarde distraitement la télévision tandis que Cassandra, en culotte et tee-shirt, assise à côté d’elle et appuyée contre elle, lui caresse tranquillement l’entrejambe.)
Juliette : Je sais pas ce qu’ils font. Je pensais qu’ils seraient là avant.
Cassandra : Oh, on s’en fout, on est bien, là !
(Cassandra remonte sa main sous la nuisette de Juliette d’entre ses cuisses jusqu’à sa poitrine, qu’elle entreprend de caresser doucement. Juliette tourne la tête vers elle ; les deux jeunes femmes s’embrassent longuement.)
Dimanche, 0h30
L’appartement de Siriac et Cassandra
(Éloïse, Roméo, Siriac)
(Tous trois sont nus. Éloïse est agenouillée à quatre pattes sur le sol, occupée à sucer Roméo tandis que Siriac la défonce puissamment. Éloïse gémit à chaque coup de bassin du jeune homme.)
Dimanche, 0h35
L’appartement de Siriac et Cassandra
(Éloïse, Roméo, Siriac)
(Roméo est vautré sur le canapé, pénétrant Éloïse qui le chevauche, face à lui. Siriac, debout derrière elle la sodomise en la tenant par les hanches. Elle hurle au rythme des assauts cumulés des deux garçons.)
Dimanche, 0h40
L’appartement de Siriac et Cassandra
(Éloïse, Roméo, Siriac)
(Roméo est assis sur le canapé, appuyé en arrière, les yeux dans le vague ; Éloïse, agenouillée à ses pieds, est occupée à le sucer soigneusement tandis que Siriac la sodomise toujours. Elle grogne à chaque va-et-vient de Siriac entre ses fesses.)
Dimanche, 0h42
L’appartement de Siriac et Cassandra
(Éloïse, Roméo, Siriac)
(Roméo est assis sur le canapé, les yeux écarquillés ; Éloïse, agenouillée à ses pieds, a la tête posée sur sa cuisse et sourit en le masturbant. Siriac, penché sur elle, la sodomise toujours, mais elle a passé un bras derrière lui et presse sa tête vers le bas, contre le sexe de Roméo, qu’il suçote maladroitement.)
Dimanche, 0h45
L’appartement de Siriac et Cassandra
(Éloïse, Roméo, Siriac)
(Roméo est assis sur le canapé ; Éloïse le chevauche, agenouillée sur le canapé, dos contre lui, appuyée en arrière, leurs visages côte à côte. Elle monte et descend doucement au-dessus de ses cuisses. Siriac, hébété, est debout sur le canapé devant Éloïse qui le masturbe vivement tandis que Roméo le suce.)
Dimanche, 1h15
L’appartement de Juliette et Roméo
(Juliette, Cassandra)
(Juliette, habillée de sa fine nuisette, est assise sur le canapé, la tête penchée en arrière. Cassandra, toujours légèrement vêtue, est assise contre elle, la tête blottie sur son épaule et une main passée entre ses cuisses. Les deux jeunes femmes respirent très doucement et paraissent dormir. On entend s’ouvrir la porte d’entrée. Juliette bouge vaguement, mais ne s’éveille pas.)
La voix d’Éloïse (provenant de l’entrée) : Pas un bruit… Ça doit roupiller sec.
(On entend se refermer la porte d’entrée. Éloïse, Siriac, puis Roméo entrent.)
Éloïse (à voix basse) : Ouah, ça sent le fauve, ici !
Roméo (à voix basse, désignant le canapé) : Remarque, ça se tient…
Siriac (à voix basse) : J’hallucine !
Éloïse (à voix basse, cynique) : Oh, comme c’est charmant…
(Un silence.)
Éloïse (hurlant) : Debout ! C’est nous ! On est rentrés !
(Siriac et Roméo regardent Éloïse sans comprendre. Les deux jeunes femmes s’éveillent en sursaut. Cassandra s’écarte de Juliette ; celle-ci se lève en se frottant les yeux.)
Juliette (pâteuse) : Alors ? C’était bien ?
Éloïse (fraîche) : Oui, formidable ! Et vous ?
Juliette : Euh… ben, c’était bien, aussi.
Éloïse : Oui, je vois ça !
Juliette (réprobatrice) : Ooooh…
(Elle s’approche de Roméo et l’embrasse. Elle lui sourit. Il paraît gêné et lui sourit rapidement puis baisse les yeux. Cassandra se rhabille en hâte et s’approche de Siriac pour l’embrasser.)
Éloïse (à Juliette, désignant Cassandra) : Vous avez couché ensemble ?
Cassandra (biaisant) : Non, pas tout à fait…
Juliette : Oui.
Éloïse (acerbe) : Bon, eh bien, moi, j’ai baisé avec Roméo et Siriac ! Ils m’ont défoncée tous les deux en même temps pendant un temps incroyablement long et ils m’ont fait jouir plusieurs fois !
(Cassandra pâlit. Juliette rigole.)
Cassandra : C’est vrai ?
Siriac : Euh…
Éloïse : Et ils ont même fait des choses entre eux…
(Juliette pâlit. Cassandra rigole.)
Juliette : C’est vrai ?
Roméo : Euh… des choses, c’est beaucoup dire… Disons que…
Éloïse (l’interrompant) : Siriac a sucé Roméo, et puis ensuite, Roméo a sucé Siriac.
(Un silence. Cassandra et Juliette sont parfaitement incrédules. Siriac et Roméo sont parfaitement penauds. Éloïse est ravie.)
Éloïse (enjouée) : Sur ce, bonne nuit à tous !
(Elle s’éloigne vers la chambre sous les regards dépités des autres, puis fait demi-tour et revient vers les garçons.)
Éloïse : Et merci encore pour cette magnifique soirée…
(Elle fait un smack à Roméo puis un à Siriac, avant de sortir vers la chambre en fermant la porte derrière elle. Un monstrueux silence et les regards pesants de Juliette et Cassandra.)
Siriac : Hé hé hé…
Roméo : Voilà voilà…
Siriac : Bon, ben, c’est pas tout ça…
Roméo (considérant une pendule) : Oui, il commence à se faire tard…
Siriac : Vous devez être effroyablement fatiguées…
Roméo : La preuve, c’est que vous dormiez…
Siriac : D’ailleurs, vous devriez peut-être continuer…
Roméo : Oui, nous, on voulait pas vous déranger…
Siriac : C’est pas nous, notez bien, qui vous avons réveillées…
Roméo : C’est Éloïse !
Siriac : Oui. Je peux en témoigner…
Juliette : Stop ! Taisez-vous !
(Un silence. Roméo regarde piteusement Juliette.)
Juliette (souriant) : On ne vous en veut pas…
Cassandra : Euh… j’ai un point de vue légèrement différent…
Juliette (à Cassandra) : Oui, mais c’est parce que tu t’arrêtes à des détails…
Cassandra : Parce que tu considères comme un détail que Siriac se tape Éloïse ?
Siriac : Attends, ma puce…
Cassandra (l’interrompant sèchement) : Non, tais-toi !
Juliette : Honnêtement ? Oui.
Siriac : Si je peux me permettre…
Cassandra : Non !
Juliette : Non, mais franchement, c’est pas comme s’il se tapait Flora ou je sais pas trop quelle inconnue au bataillon.
Roméo (à part) : Ben oui ! Là, ça reste en famille…
(Cassandra lui jette un regard noir.)
Cassandra (à Juliette) : Tu plaisantes, j’espère ?
Juliette : Non, mais attends, c’est justement ce dont on était en train de parler tout à l’heure ?
(Roméo lance un regard inquiet à Siriac.)
Cassandra : Il a jamais été question que Siriac se tape Éloïse.
Juliette : Mais je te dis, c’est un détail…
Cassandra : Oh, et puis, merde ! Je sais même pas pourquoi je te réponds ! C’est de la science-fiction !
Juliette (aux garçons) : Bon, enfin moi, je ne vous en veux pas.
Roméo : ?
Cassandra : Moi je t’en veux, Siriac ! Et toi aussi, Roméo !
Roméo : Moi ?
Cassandra : Oui, toi ! Je t’avais demandé de le surveiller et au lieu de ça, tu lui fais des pipes !
(Juliette éclate de rire. Siriac et Roméo essaient un instant de conserver leur sérieux, mais finissent par pouffer. Cassandra sourit finalement.)
Cassandra : Non ! Ça ne me fait pas rire ! Enfin si, que tu lui fasses des pipes, ça me fait rire, mais qu’il se tape le moindre cul qui passe, ça ne m’amuse pas !
Éloïse (ouvrant soudain la porte de la chambre) : C’est moi, le moindre cul ?
Cassandra : Oh, va te coucher, toi ! T’as pas honte d’écouter aux portes ?
(Roméo regarde Cassandra avec un sourire en désignant Siriac.)
Roméo : Bon, si je lui fais une pipe pour te faire rire, tu me pardonnes ?
(Cassandra sourit. Siriac ne sourit pas.)
Cassandra : Non, mais attendez, je vous assure que ça ne m’amuse pas, moi. Comment voulez-vous que je puisse compter sur lui, après ! J’ai envie d’une vie de couple un peu normale, moi…
Éloïse : Alors là, je suis désolée, mais c’est ni Siriac ni moi qui avons commencé ! Tu te pointes ici et tu te tapes ma copine sans me dire merde, et tu nous fais un sketch en voulant nous faire croire que tu veux une vie de couple normale ? Tout ça parce que ton mec a fait comme toi et qu’il s’est tapé une ancienne copine à lui ?
Siriac (ravi) : Bravo ! Bien parlé !
Juliette (à Siriac) : Elle te donnera ses honoraires plus tard…
(Un silence. Cassandra blêmit.)
Roméo (à Éloïse) : Tu es sortie avec Siriac, toi ?
Éloïse : Non, je disais ancienne copine comme ça…
(Juliette pousse Siriac du coude vers Cassandra.)
Roméo (à Éloïse) : T’as couché combien de fois avec lui ?
(Siriac s’approche de Cassandra et la prend dans ses bras.)
Éloïse (réfléchissant) : Euh… je sais pas. Quatre, je crois. Cinq avec ce soir…
(Siriac et Cassandra s’embrassent.)
Roméo : Ah oui, y a pas de quoi appeler ça une relation sérieuse.
Juliette : Eh, mais c’est fini, les deux guignols ! Vous voyez pas que vous aggravez la situation ?
(Siriac et Cassandra parlent à voix très basse.)
Éloïse (à Juliette) : Eh, oh ! Toi, je te rappelle que tout ça est de ta faute, hein ! Alors, fais-toi oublier !
Juliette : De ma faute ? N’importe quoi !
Éloïse : Si ! Rien ne serait arrivé si tu m’avais accompagnée au concert !
Roméo (à Éloïse) : Ah, ça c’est vrai aussi. Décidément, tu cloues le bec à tout le monde…
Juliette : Eh, eh, attends, moi je ne t’en veux pas, je ne t’ai rien reproché, tu fais ce que tu veux de ton cul, ma chérie…
Roméo : Ah non, elle la ramène encore…
Juliette : Ça me dérange pas que tu baises avec Siriac, ou avec n’importe qui, d’ailleurs…
Roméo : Euh… non !
Éloïse : Avec n’importe qui ? Vraiment ?
Roméo : Non, moi je suis pas d’accord !
Juliette : Avec n’importe quel mec, oui !
Éloïse : Ha !
Juliette : Quoi, ha ?
Éloïse : Avec n’importe quel mec ! C’est bien ça le problème ! Eh bien, tu vois, moi c’est pareil ! Que tu te tapes un autre mec, ça me ferait un peu chier…
Roméo (à part) : Ben ouais, quand même !
Éloïse : … mais ça m’empêchera pas de dormir. Par contre quand tu te tapes une autre nana, ben tu vois, ça me fait vraiment chier ! Mais grave chier, même !
(Un silence.)
Roméo : Éloïse : trois ; rest of the world : zéro.
(Juliette regarde Éloïse avec remords.)
Éloïse (à Juliette) : Et tout ça…
(Elle hésite.)
Éloïse : … c’est parce que je t’aime !
(Un silence.)
Roméo : Ouh la la la la ! Un énorme but du fond du terrain ! Éloïse mène désormais quatre à zéro !
(Juliette s’approche d’Éloïse et la prend dans ses bras. Elles s’embrassent.)
Juliette (à Éloïse, tout bas) : Je t’aime aussi. Excuse-moi.
(Elles s’embrassent de nouveau.)
Éloïse (souriant) : En fait, le seul qu’a pas déconné, pour une fois, c’est Roméo…
(Éloïse adresse un clin d’œil ostensible à Roméo.)
Roméo : Oh la la ! Encore un but incroyable ! Éloïse : cinq ; rest of the world : zéro ! Éloïse est déclarée vainqueur absolue !
(Siriac et Cassandra s’embrassent encore une fois. Juliette et Éloïse aussi.)
Roméo : Oui, mais le seul con qu’a aussi personne à serrer dans ses bras, c’est Roméo…
Siriac (amusé) : Attends ! J’arrive !
(Tous rient.)
Juliette (à Éloïse) : Ah si, alors voilà, je t’en veux pour ça ! Ils se sont fait des câlins et je n’ai rien vu…
Cassandra : Oui, moi aussi, j’aurais bien aimé voir ça…
Juliette : Allez, raconte !
Roméo (à Siriac) : Oups ! Je crois que c’est le moment de s’éclipser…
Siriac (souriant) : Oui, tu viens, on va au lit ?
Éloïse : Mais c’est qu’ils y prennent goût…
(Elle prend Siriac et Roméo par les bras.)
Éloïse : Bon asseyez-vous, les filles, ils vont nous faire une petite démo…
Roméo (effrayé, courant à l’autre bout de la pièce) : Aaaaaahh ! Non ! C’est mort !
Éloïse (regardant Siriac) : Je note que toi, tu ne te sauves pas…
Siriac : C’est un malentendu…
(Il se met à courir en hurlant.)
Une date inconnue
Un lieu inconnu
(Juliette, Roméo, Siriac)
(L’endroit ressemble à un vaste salon, rempli de canapés, fauteuils, banquettes, coussins de toutes sortes. Roméo, nu, agenouillé par terre, est en train de sucer avec acharnement Siriac, également nu. Juliette, assise sur un sofa, les regarde avec malice.)
Siriac : Oh, je t’aime mon Roméo, j’adore quand tu me pompes comme ça…
(Il lui caresse les cheveux, puis va chercher un tube de crème dont il s’enduit les fesses. Il revient s’agenouiller près de Roméo. Celui-ci s’approche et le saisit par les hanches.)
Siriac : Allez, mon cochon ! Baise-moi bien fort !
(Roméo pénètre doucement Siriac. Celui-ci couine à chaque mouvement de Roméo. Juliette sourit.)
Siriac : Aaaaahhh ! Ouiii !
(Un jeune homme très beau, entre, également nu, le sexe bien gonflé. Il s’approche des deux garçons et se masturbe un instant à côté d’eux, puis roule une grosse pelle à Roméo et lui tend finalement son sexe. Roméo le prend dans sa bouche et le suce profondément sans cesser de défoncer Siriac. Tous trois gémissent.)
Le jeune homme : Ouaaaiiis ! Tu fais ça trop bien !
(Un autre homme entre, plus âgé et bedonnant. Il est également nu et bande à tout rompre. Sans un mot, il enduit de crème les fesses de Roméo et le sodomise à son tour. Tous beuglent.)
L’homme bedonnant : Aaah, j’aime ton petit cul, Roméo ! On y est trop bien !
(Juliette sourit nettement moins et fronce légèrement les sourcils. Un troisième inconnu entre, nu aussi, tatoué de partout et très poilu. Il vient se camper près de Roméo et lui tend son sexe. Roméo s’en saisit et se met à le branler fermement.)
Juliette (donnant l’impression de crier, mais sa voix ne s’entendant qu’à peine au milieu des hurlements, gémissements, couinements de tous les mâles) : Roméo !
(Visiblement tourmentée, elle se lève et s’avance vers Roméo. Elle se fraye avec peine un passage jusqu’à lui, écartant les corps en sueur de tous les hommes, et s’accroupit tout près de lui.)
Juliette : Roméo !
(Il ne la regarde pas et continue de sucer le jeune homme. Elle pose la main sur son épaule.)
Juliette (criant) : Roméoooo !
(Il la repousse assez violemment. Elle tombe à la renverse.)
Dimanche, 3h35
La chambre de Juliette et Roméo
(Juliette, Éloïse, Roméo)
(Tous trois sont allongés sur le lit, seulement recouverts d’une fine couette, et paraissent dormir, Roméo au milieu des deux jeunes femmes. Roméo ronfle doucement et Éloïse respire fort, lentement et régulièrement. Juliette est agitée et bouge à plusieurs reprises.)
Juliette (presque inaudible) : Roméo !
(Elle tressaille dans son sommeil.)
Juliette (à peine plus fort) : Roméo !
(Elle bouge une fois encore de tout son corps.)
Juliette (nettement plus fort) : Roméoooo !
(Elle sursaute une fois de plus et tombe du lit.)
Roméo : Grmblmblmm ?
(Juliette se redresse et se frotte les yeux.)
Juliette (reprenant doucement ses esprits) : Pfffouuuh ! Quel horrible cauchemar !
(Elle se lève et se masse les fesses, regarde l’heure, puis s’assoit sur le bord du lit.)
Juliette : C’est chaque fois pareil quand je dors de ce côté…
(Un silence. Elle appuie ses coudes sur ses genoux et se passe les mains dans les cheveux.)
Juliette : N’empêche que…
(Elle se lève et sort de la chambre.)
Dimanche, 3h38
L’appartement de Juliette et Roméo
(Personne)
(Juliette entre, nue, et allume la lumière. Elle plisse les yeux, puis frotte ses mains tout le long de son visage. Elle va se saisir d’un téléphone et compose un numéro en allant s’asseoir sur le canapé. Un silence assez long.)
Juliette : Allô, Cassandra ? … Oui, je sais, je suis vraiment désolée, mais je viens de faire un horrible cauchemar. … Non, je sais bien que tu n’y peux rien, mais ça m’a fait réfléchir. … Oui, je me suis dit que je préférais annuler pour lundi soir. … Ben, tu sais bien, lundi soir, on avait prévu de faire un truc, avec les gars, quand Éloïse serait à la piscine. … De quoi ? … Toi, t’avais déjà annulé dans ta tête ? … Ah, bah alors je suis désolée de t’avoir réveillée. … Bonne nuit.
(Elle raccroche, et demeure un instant perplexe.)
Juliette : Boaf…
(Elle se lève, va reposer le téléphone et sort vers la chambre.)