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Temps de lecture estimé : 8 mn
25/08/08
corrigé 01/06/21
Résumé:  Où Mariko se livre, peut-être plus qu'elle ne l'avait jamais fait.
Critères:  fh ff ffh asie alliance odeurs massage fgode init -prememois
Auteur : Tylodine  (Un homme passionné d'explorations...)            Envoi mini-message

Série : Fille du ciel

Chapitre 03 / 03
Fille du ciel III

(Voir précédent épisode n° 12752)



Le soleil commençait à baisser, ses rayons obliques incendiaient la surface lisse du lac, faisant ressortir les couleurs contrastées des rives abruptes : rouge carmin, veiné de blanc des ruffes, sorte de latérite fossilisée caractéristique de la région de Clermont l’Hérault, vert des taches de végétation accrochées aux pentes, gris anthracite des orgues basaltiques bien visibles de la rive nord.

Quelques bouffées d’air chaud faisaient frémir les feuilles des peupliers, embaumant le thym, le romarin, le cyste…


Allongés au ras de l’eau, épuisés, un tantinet euphoriques - le Cabrières voisin était aussi de la fête…- nous goûtions cette atmosphère de carte postale, conscients de la fragilité de l’instant, et de l’improbable hasard qui nous avait amenés là.

Le casque de cheveux noirs de Mariko étalé sur ma poitrine, le velouté de sa joue mis en relief par l’éclairage rasant du soleil, nous planions, béats, les sens encore exacerbés, ma main emprisonnant sous le tee-shirt trop grand un sein doux et ferme au téton érigé.


Poésie, oui… sans doute, mais le sexe que la menotte de ma compagne emprisonnait n’avait rien d’irréel… je le sentais comme jamais, tendu sur mon ventre, gorgé de sang, hypersensible, tressaillant au moindre mouvement des petits doigts de Mariko.

Mariko, Mariko, qui donc es-tu ? Quel dieu farceur a organisé cette rencontre, dans quel dessein et surtout, pour quelle fin ?

Comme si elle lisait mes pensées, Mariko tourna vers moi son fin visage aux traits dignes d’une estampe d’Isuzu.




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En fait, dans la famille d’Ishiro, qui est originaire du nord du Japon, une étrange coutume fait que la défloration de l’épouse, laquelle est, bien entendu, sensée être vierge, se fait pour ainsi dire, en famille. C’est assez incroyable, et, si j’en avais entendu parler avant, j’étais persuadée que cette coutume appartenait au passé. Comme tu le sais peut-être, puisque tu as été au Japon, dans les familles nobles ou aisées, la cérémonie du mariage est aussi longue que rebutante, surtout pour l’épouse, laquelle n’est sensée découvrir le visage de son seigneur et maître, qu’au dernier moment. J’étais quasi épuisée et morte de peur lorsque je me suis retrouvée dans la chambre nuptiale, en tête à tête avec Ishiro, que j’avais tout de même déjà rencontré, mais juste une fois et en présence de nos familles. Mais, en fait de tête à tête, nous étions… trois ! A ma grande surprise, Yuko, la sœur aînée de mon époux, après avoir clos les portes de la chambre, se dirigea vers moi, tandis qu’Ishiro s’agenouillait à mes côtés.

Yuko, une grande et belle femme d’environ trente ans, après m’avoir saluée trois fois, déposa devant elle, sur le bord du tatami où j’étais allongée, surélevée par quelques coussins, une boîte laquée d’aspect très ancien.


  • — Ma sœur, dit-elle, nos familles t’ont choisie pour être l’épouse d’Ishiro, mon frère. Notre mère ayant rejoint ses ancêtres, il m’appartient de t’accueillir suivant les coutumes qui sont les nôtres depuis des siècles. Elles te surprendront peut-être, mais sois sans crainte, elles n’ont pour but que de t’éviter toute souffrance inutile.

Après avoir prononcé ces paroles sibyllines, Yuko commença à ôter le somptueux kimono qu’elle avait porté durant la cérémonie. Déposant l’encombrant obi, puis ses mules de bois contre la cloison, elle posa le vêtement d’apparat sur une sorte de valet de bois rouge disposé tout exprès. La longue chemise de soie qui moulait son corps ferme apparut, la pointe de ses seins tendant la fine étoffe de ce dessous qui rejoignit aussitôt le kimono. Puis s’agenouillant à mes côtés, elle commença à m’ôter la lourde coiffure qui me couvrait les cheveux et une partie du visage.

Sous le regard impassible de son frère, elle défit les lourds brocarts qui m’emprisonnaient depuis de longues heures puis, me faisant lever, elle me déshabilla entièrement.


J’étais tétanisée, effrayée, mais en même temps fascinée par cette étrange cérémonie. La vue du corps de Yuko, fine statue d’ivoire aux seins menus mais aux aréoles larges comme des soucoupes, faisait naître en moi une vague de chaleur comme je n’en avais jamais connue.


Me prenant doucement par la main, elle me fit entrer dans un grand baquet de bois empli d’une eau fumante et parfumée. À l’aide d’une louche de bambou et d’une fine éponge, elle entreprit de me laver entièrement, ses mains fines s’attardant comme par mégarde sur mes seins, qui réagirent aussitôt, malgré mes tentatives désespérées de penser à autre chose…


M’écartant doucement les jambes, elle vint promener son éponge et ses doigts au cœur de mon intimité, semblant ne pas percevoir l’humidité qui ne devait rien à l’accessoire de toilette. Satisfaite, elle me fit de nouveau enjamber le baquet et m’essuya longuement, plaquant son ventre et ses seins contre mon dos. Ishiro n’avait toujours pas bougé, contemplant la scène, les yeux mi-clos, tel un bouddha de bronze.


Me reprenant par la main, elle me fit de nouveau allonger sur le tatami, d’abord sur le dos et, ouvrant la boîte mystérieuse, en sortit une fiole de porcelaine translucide.

Versant dans sa main un liquide huileux, elle s’accroupit sur mes fesses, les genoux de part et d’autre de mon corps et commença un massage en règle.

L’odeur du liquide parvint d’un coup à mes narines, mélange de cèdre, de camphre et d’une substance que je n’identifiai que beaucoup plus tard… celle de l’opium. Yuko, de ses mains expertes, oignait chaque centimètre de ma peau, massant délicatement l’épiderme de ses longs doigts.


Insensiblement, je sentais mon corps se détendre, tandis qu’une onde de chaleur naissait au creux de mon ventre. Le sexe de Yuko posé sur mes fesses y imprimait ses lèvres humides laissant comme un baiser sur ma peau.

Lorsqu’elle se déplaça pour masser le creux de mes reins, puis mes fesses, j’écartai les jambes malgré moi, attendant la caresse sur ma fente brûlante… las, elle la contourna, lissant l’intérieur des cuisses.

Je ne pus réprimer un soupir de déception.


Tout le côté pile de mon corps était maintenant recouvert de cette sorte d’huile odorante lorsque soudain Yuko s’allongea sur moi, s’enduisant elle-même de Iesu-e (je sus le nom plus tard…). Puis elle me retourna sur le dos et reprit sa position allongée, seins contre seins, ventre contre ventre, cuisses contre cuisses. Rapidement, j’eus la sensation d’avoir le corps en feu et de ne plus maîtriser mes réactions, ma poitrine devenait si sensible que le contact de celle de Yuko était presque insoutenable.


Mon sexe semblait se dilater tandis que mon clitoris me donnait l’impression d’être une tige rigide. Malgré moi, je devenais active dans cette étreinte insensée, me frottant contre le corps souple de ma belle-sœur comme une chatte en chaleur. J’étais fascinée par l’éclat de sa bouche rouge, comme une cerise au milieu d’un masque blanc et je me mis à l’embrasser dardant ma langue comme un serpent, mêlant ma salive à la sienne.


Pendant ce temps Ishiro, sans nous quitter des yeux, s’était mis entièrement nu, debout au-dessus de nous, il me semblait énorme, triturant d’une main fébrile un sexe, certes modeste mais, manquant d’‘élément de comparaison, il me parut sur le moment… effrayant !


Yuko, se détachant de moi, me fit retourner sur le ventre, l’estomac calé par deux larges coussins, les fesses surélevées, les cuisses largement écartées, présentant comme un fruit luisant ma vulve gonflée et suintante. Jetant un coup d’œil de côté, je la vis, accroupie, sortir de la boîte laquée un olisbos de jade vert de taille… honorable puis, se penchant en arrière, l’introduire d’un seul coup entre ses cuisses en poussant un gémissement étouffé !


Cette vision me rendit complètement folle et, tandis qu’elle se baisait sous mes yeux, je dus me calmer provisoirement, introduisant un, puis deux, puis trois doigts dans mon vagin en feu.

Un orgasme fulgurant plia soudain Yuko en deux, sa tête se releva, je vis son regard se voiler un instant tandis quelle rampait vers moi, le sexe de jade toujours planté en elle. Sa main vint rejoindre la mienne au creux de mes cuisses, caressant au passage la fleur de mon anus palpitant.


Lentement elle retira mes doigts gluants de sécrétions, enfonçant ses propres doigts jusqu’à toucher mon hymen, lorsque soudain je sentis qu’un objet d’une toute autre nature s’invitait à la fête… Yuko avait sorti l’olisbos de jade de son propre con pour l’introduire dans le mien, et il s’enfonçait comme dans du beurre, lubrifié par nos cyprines respectives.

Je reculai les fesses, haletante, propulsant l’objet phallique au plus profond de moi, sans ressentir aucune douleur, sinon une vague sensation de brûlure lorsque l’hymen se rompit. Yuko dut ressentir cette faible résistance et, retirant presque entièrement l’objet elle le renfonça doucement le plus loin possible, le recula, l’avança, encore et encore.


Des ondes de plaisir m’envahissaient, prenant naissance dans les muscles de mon vagin sollicités par saccades autour du sexe de jade, je gémissais en continu, la bouche ouverte, triturant mes seins aux pointes douloureuses. Je sentais monter en moi les prémices d’un orgasme dévastateur lorsque la sensation provoquée par l’olisbos fit place à une présence bien plus chaude et réelle en même temps qu’un corps lourd venait s’appuyer sur mes fesses et mon dos.


D’une main habile, Yuko avait substitué le membre raide de son frère à l’olisbos et Ishiro d’une seule poussée s’était introduit en moi, son gland venant buter au fond de mon vagin. J’avoue que la substitution venait à point nommé et lorsque, après quelques rapides pénétrations, Ishiro m’inonda d’une éjaculation abondante, un orgasme puissant me laissa presque inconsciente.


Aussitôt après, mon époux se retira pesamment ; haletant comme un bœuf, il roula sur le dos et s’endormit, épuisé, autant par l’effort de cet accouplement que par les multiples rasades de saké ingurgitées au cours de cette journée.


Yuko me prit dans ses bras et, me berçant comme un enfant, m’introduisit dans la vulve une sorte de petit objet en forme de disque muni d’une pointe cannelée qui empêchait le sperme de s’échapper, on appellerait ça un « plug » aujourd’hui… celui-ci datait de plusieurs siècles et était en ivoire finement travaillé.


  • — Garde-le jusqu’à demain matin, murmura-t-elle, et dans quelque mois, un héritier mâle viendra combler mon frère bien aimé.



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J’étais à la fois fasciné et excité par ce récit incroyable, Mariko elle aussi s’était échauffée en se remémorant cet unique satisfaction conjugale. Rejetant d’un seul geste le tee-shirt trop grand que je lui avais prêté, elle s’allongea dans l’herbe odorante et me tira vers elle avec une force insoupçonnable.