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Temps de lecture estimé : 22 mn
06/09/08
Résumé:  Marine, mère de famille BCBG , a envie d'un homme étranger à son univers de vie et se donne à lui.
Critères:  fh hplusag inconnu uniforme poilu(e)s travail fellation pénétratio -bourge -travail
Auteur : BCBG      

Série : Marine et les mécaniciens

Chapitre 01 / 02
Marine et les mécaniciens (1)

Marine - Première partie




Acte I : Marine



Lorsque la Ford Mondéo grise et étincelante franchit l’entrée de la caserne, le soldat se met au garde à vous, salue avec rigueur et regarde passer le véhicule. Assise à l’arrière à côté de son mari, Marine ne peut empêcher une bouffée de fierté de l’envahir. Paul, son époux, rend rapidement le salut au soldat alors que le conducteur s’applique lors du passage de la chicane de sécurité faite de barils de couleurs rouge et blanche.


Oui, Marine est fière d’être mariée à un colonel commandant un des plus prestigieux régiments que comprend l’armée de terre. Paul est âgé de quarante-trois ans et promis à un avenir plus que prometteur. Brillant, charismatique et ambitieux, il se consacre entièrement à son métier. Marine, sa femme, vient de fêter ses quarante ans. Ils se sont rencontrés lors d’un bal alors que Paul était encore élève officier. Marine avait littéralement fondu en le voyant la première fois. Son visage aux traits si réguliers et en même temps virils et son corps d’athlète…


Paul la remarqua rapidement tant la beauté naturelle de Marine était frappante. Aujourd’hui encore, même après ses trois grossesses, elle est toujours aussi attirante et remarque souvent le regard des hommes se poser sur elle. De taille assez grande, un mètre soixante-dix, élancée, son corps est parfaitement proportionné et met en valeur des formes pouvant être qualifiées de rondes. Ses cuisses et ses fesses sont pleines et musclées et ses longues jambes se terminent par des chevilles à la finesse élégante. Sa poitrine est puissante et ses deux seins possèdent le dessin de poires gonflées. Son visage, un peu ridé, parfaitement rond et aux pommettes légèrement saillantes, est animé par un sourire naturel et des yeux de biche pétillants, d’un vert profond. Son nez, petit, fin et un peu en trompette, surplombe une bouche peut-être un peu trop large et aux lèvres épaisses et pulpeuses. Marine possède une peau blanche, douce et dont la clarté tranche avec le noir accentué de ses cheveux soyeux et brillants qui tombent sur ses épaules ou qu’elle maintient par une queue de cheval.


Le mariage les unissant eut lieu un an après leur rencontre. Paul s’est tout de suite investi dans sa carrière et Marine fut presque automatiquement cantonnée à son rôle de mère de famille et d’épouse au foyer. Elle le savait. Ils ont trois enfants : Mathieu, âgé de vingt ans, Claire et Philippine ayant respectivement deux et quatre années de moins. Ils sont tous les trois pensionnaires.


Oui, Marine est fière de son mari, mais également d’elle-même. Car si Paul s’est passionné pour sa vocation, Marine a bien souvent connu de longs moments de solitude pendant que son époux s’absentait pour ses nombreuses réunions ou ses missions à l’étranger. Sa vie est faite de routine. Elle a pour ainsi dire élevé ses enfants toute seule mais Paul n’a jamais semblé s’en rendre compte. Il est très respectueux vis-à-vis de sa femme, n’élevant pas la voix ou ne prononçant jamais une parole déplacée.


Amoureuse ? Oui, l’amour que porte Marine à son mari ne s’est jamais éteint. Pourtant, elle reste bien souvent sur sa faim au moment où il lui fait l’amour. Elle a toujours conservé pour elle ces déceptions. Bien des occasions d’avoir une aventure avec d’autres hommes se sont présentées à elle, mais elle n’a jamais cédé à ces frissons passagers, ni à ces bouffées de chaleur sèches et soudaines s’emparant parfois d’elle lorsqu’il lui arrivait de pouvoir regarder un homme en toute discrétion.


Le véhicule traverse la caserne et Marine, pensive, regarde les bâtiments alignés. En ce mois de juillet à la température agréable, les allées et les parkings sont presque déserts hormis les véhicules impeccablement rangés.



La zone en question se situe à l’extrémité de la caserne. Devant le bâtiment, le conducteur ralentit pour s’arrêter devant l’entrée. Paul descend du véhicule.





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Acte II : Les émois de Marine



Marine tourne discrètement la tête pour regarder son mari se diriger vers l’entrée du garage. C’est un bâtiment de pierre peint en blanc. Un panneau bleu clair sur lequel est inscrit ATELIER AUTO est accroché au-dessus de l’entrée laissée béante par le rideau métallique remonté. Quelques véhicules sont garés de part et d’autre de cette dernière. Marine, d’un œil distrait, regarde l’activité qui se déroule dans le local. Elle peut apercevoir deux camions sur des chandelles. Deux monstres de métal, privés de leurs roues énormes. Elle parvient également à distinguer, sur des ateliers, les outils que l’on peut trouver dans ce type d’endroit : pompes à graisse, caisses métalliques, appareils de mesure, etc.. Deux mécaniciens, en combinaison verte aux manches retroussées, s’affairent autour d’une Ford Mondéo grise. En dépit de la distance, Marine peut les discerner. L’un est noir, assez grand et fin. L’autre, un roux foncé, est beaucoup plus petit et trapu. Leurs cheveux sont coupés très courts, presque rasés.


Un homme vient à la rencontre de Paul. Marine le regarde avancer. Beaucoup plus âgé que les deux autres, il semble approcher la cinquantaine. Ses cheveux, assez épais et grisonnants, sont coiffés en arrière. Une moustache, soigneusement taillée, coiffe sa lèvre supérieure. Il est de taille moyenne, ses épaules sont larges et puissantes. Il est également vêtu d’une combinaison dont les manches sont retroussées sur des avant-bras musclés et poilus. Intriguée, Marine enveloppe de son regard cet univers et ces hommes qui sont bien loin du monde qu’elle côtoie. Elle en est impressionnée, voire effrayée. Sans qu’elle puisse s’expliquer pourquoi, elle examine l’homme qui se tient de manière respectueuse face à son mari. Son visage ovale est assez ridé et dégage une force purement masculine. Elle ne peut détacher ses yeux de cette silhouette qui capte toute son attention. Sans pouvoir maîtriser son émotion, la mère de famille sent son cœur battre un peu plus vite alors qu’un semblant de crampe se vrille au milieu de ses entrailles.


Au bout d’un moment, l’homme tourne les talons et les pensées de Marine sont interrompues par son mari qui se dirige vers la voiture. Une fois dans l’habitacle et la portière fermée, il demande au conducteur de prendre la direction de la maison que sa famille et lui-même habitent. Marine et son mari n’échangent aucune parole pendant le trajet. L’image de cet homme qu’elle n’avait jamais vu auparavant reste un moment gravée dans son esprit. Une fois chez elle, Marine, pensive, effectue quelques rangements avant de préparer le repas du soir, qui démarre en silence.



Marine sent brusquement son cœur se pincer et une contraction, légère mais rapide, prendre possession de son estomac.



L’épouse se couche avant son mari et s’endort rapidement. Couchée sur le dos, c’est le contact d’une main brûlante se glissant sous sa chemise de nuit qui la réveille plus tard. La paume caresse les cuisses rondes à la peau douce et chaude et remonte pour se mouler à la fourche renfermant le puits intime de Marine. Les doigts nerveux obligent la femme à ouvrir ses cuisses pour ensuite commencer à fouiller la toison abondante, épaisse et aussi noire que sa chevelure. Ses chairs intimes font l’objet d’un inventaire aussi méthodique que délicat.


Lorsqu’une phalange s’introduit progressivement dans son conduit pour entamer un mouvement de va-et-vient régulier, Marine étouffe une plainte sous le délicieux effet qu’elle provoque. Elle tend son bassin qui commence à effectuer des mouvements indiquant le degré d’incandescence dans lequel se trouve maintenant son ventre. L’inspection dure de longues minutes avant que Paul s’allonge sur sa femme qui écarte ses jambes du mieux qu’elle peut. Elle crispe les mâchoires en fermant les yeux lorsque le gland impatient se présente à la porte de son anatomie la plus intime.


Sa gorge se serre et elle entend la respiration saccadée de son mari au-dessus d’elle. Soufflant de plus en plus fort sous l’effet de l’excitation, celui-ci se dresse au-dessus de Marine qui attend la première attaque. Paul, appuyé sur ses avant-bras, pénètre le ventre de Marine. Les coups de reins sont d’abord délicats et réguliers puis deviennent plus fermes et le corps de la mère de famille est secoué sur le même rythme que les assauts du mâle. Elle tourne la tête, les yeux clos, tout en attendant patiemment la dernière charge qui lui apportera la paix pour le reste de la nuit.


Mais, comme par le fait d’un drôle de hasard, l’officier supérieur a décidé de faire durer son plaisir et ralentit brusquement ses pénétrations pour faire lentement coulisser son sexe dans le fourreau qui le reçoit. D’une main, il parvient à faire sortir une des lourdes mamelles de la chemise de nuit afin de la caresser et de la masser tendrement. Paul colle son ventre à celui de sa femme et pose ses lèvres dans le cou si tendre et si doux pour y déposer une série de baisers ou de coups de langue avant de faire progresser ses caresses buccales vers l’extrémité agacée et durcie du sein, qui fait toujours l’objet de caresses appliquées. Marine ne peut s’empêcher de pousser une plainte sourde et continue alors qu’un rictus s’affiche sur son visage. Ses doigts s’enfoncent dans la chair des hanches de son mari au moment où elle sent son ventre s’humidifier de plus en plus. Elle perçoit le bruit humide que provoquent les pénétrations successives de la queue durcie.


Et voici que l’image floue du visage de cet homme qu’elle a longuement observé dans le garage ce même jour, discutant avec son mari, surgit dans son esprit. Il la regarde comme s’il se trouvait à la place de son époux. Affolée, elle tente de la faire partir mais en vain. Cet homme revient automatiquement comme si sa présence était effective, dans cette chambre. Les assauts qu’elle encaisse deviennent plus rapides et le bassin puissant se bloque enfin contre celui de l’épouse en même temps qu’un grognement étouffé sort de la gorge de l’officier. Marine sent les jets bouillants se déverser dans son ventre et pousse un cri bref et aigu tout en entourant de ses cuisses les hanches de son mari comme pour les emprisonner. Paul souffle bruyamment et reste allongé sur son épouse quelques secondes avant de basculer sur le côté. Elle se lève ensuite pour se rendre dans la salle de bain et se doucher longuement.




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Acte III : Marie éprouve un certain bien-être



La journée du lendemain se déroule normalement. Marine s’occupe de la maison, pensive, la tête ailleurs. Vers 16 h 30, elle se prépare pour rejoindre la caserne. Le temps est splendide et elle est vêtue d’une longue jupe en lin, fendue sur le devant, de couleur beige foncé ainsi que d’un chemisier blanc à manches courtes. Une large ceinture de cuir de couleur noire lui entoure la taille. Elle est chaussée d’une paire de sandales blanches à fines lanières. Sa chevelure est maintenue en arrière par une queue de cheval et un soupçon de maquillage fait ressortir ses yeux verts.


Le trajet pour rejoindre la caserne s’effectue sans problème mais Marine, sans pouvoir l’empêcher, sent sa gorge devenir sèche et son cœur battre un peu plus fort. Elle passe le poste de sécurité et prend la direction de l’atelier. Le rideau métallique du bâtiment est complètement remonté. Marine se gare juste à côté de l’entrée, stoppe le moteur et descend du véhicule.


Elle reste un moment devant l’entrée du garage, impressionnée. Un silence total semble régner à l’intérieur de l’atelier. Marine se décide enfin à franchir l’entrée. Les véhicules en cours de réparation semblent avoir été abandonnés, certains ont la trappe du moteur ouverte. Il règne une odeur faite d’un mélange de gas-oil et de graisse. Des panneaux de prévention des accidents sont accrochés sur les murs. La jeune femme observe un moment ce lieu qui semble exercer sur elle non pas une admiration mais une curiosité et une fascination intenses.


Soudainement, elle semble avoir entendu un bruit métallique sur sa gauche, où une Citroën grise est garée toutes portières ouvertes. Elle se dirige vers la voiture et les talons de ses sandales résonnent dans l’atelier. Arrivée à environ un mètre du véhicule, elle voit quelque chose surgir du dessous. Surprise, elle se raidit. Le mécanicien au teint roux qu’elle avait aperçu la veille, allongé sur un dos à l’aise, apparaît brusquement, une clé à molette à la main. Tout aussi surpris, il ouvre des yeux bleus grands comme des soucoupes et reste allongé, immobile. Marine ne sait que faire et se retient d’éclater de rire tant la frayeur du soldat est visible.



La femme prononce ces paroles après s’être accroupie afin de se mettre au niveau du mécanicien. Le visage du jeune rouquin, triangulaire, à la peau parsemée de tâches de rousseur, reste de glace mais vire peu à peu au rouge intense alors que ses deux yeux bleu clair sont écarquillés. Au bout d’un moment, Marine se demande si son interlocuteur a bien entendu la question et commence à s’inquiéter de l’état du jeune mécanicien. Mais son instinct de femme lui fait rapidement prendre conscience de la raison pour laquelle le visage du soldat est sur le point d’exploser : il est à peine à une cinquantaine de centimètres des jambes que Marine a malencontreusement écartées en s’accroupissant. Il profite, sans l’avoir voulu, d’une vue directe sur la fourche ouverte, sur l’intérieur intime des cuisses blanches, pleines et à la peau lisse mais également sur les lèvres, gonflées et recouvertes du fin tissu du slip de satin blanc dont les côtés laissent échapper le reste de la folle pilosité épaisse et foncée que le sous-vêtement ne peux retenir. Il peut également observer la masse ronde des deux fesses en partie dénudées.


Marine déglutit avec peine et sent ses joues s’empourprer sous l’effet de la gêne. Elle reste immobile, les traits de son visage exprimant un sentiment d’étonnement et de frayeur, le souffle coupé par la situation qui l’a transformée si soudainement et involontairement en une femme exhibant la plus intime partie de son corps, directement, sans retenue. Le mécanicien, émerveillé comme pourrait l’être un collectionneur devant une pièce unique, semble être incapable de décoller ses yeux du spectacle dont aucun mâle ne pourrait s’empêcher de se régaler. Il lève ensuite son regard en direction de celui de la femme dont le visage est également écarlate, et les deux protagonistes se scrutent un court moment.


Parvenant à se reprendre et partagée entre un sentiment de colère et de peur, le cœur cognant dans sa poitrine, Marine referme ses jambes et se redresse vivement pour ensuite reculer de quelques mètres. Elle remet mécaniquement en place une mèche imaginaire. Le jeune mécanicien, presque affolé, s’assoit prestement sur son dos à l’aise.



Marine se retourne et se retrouve face à l’homme en question. Elle affiche un sourire de manière automatique, encore marquée par la situation qui l’a rendue si rapidement mal à l’aise et ne peut s’empêcher de se sentir impressionnée alors qu’une légère et sourde crampe se fait sentir au creux de son ventre.



L’homme a prononcé ces paroles calmement, d’une voix douce et grave. Marine le dévisage rapidement. C’est bien celui qu’elle a regardé la veille lorsqu’elle attendait son mari dans la voiture. Il a l’air sympathique et naturel. Berthier est vêtu d’une combinaison de travail impeccable et repassée. L’homme présente un aspect physique soigné. La fermeture éclair est légèrement descendue et laisse apparaître un début de poitrine recouverte d’une pilosité assez épaisse, couleur poivre et sel. Il regarde Marine, ses yeux sont noirs et pétillants. Décontenancée par la situation et éprouvant presque aussitôt une difficulté pour déglutir, Marine ne peut soutenir le regard qui semble la percer.



Intérieurement amusée par l’expression confuse affichée par le jeune mécanicien, elle tend la clé de sa voiture au dénommé Robert, qui n’ose pas la regarder en face, et elle suit le chef d’atelier qui se dirige vers la porte vitrée d’un bureau situé au fond du garage. Après quelques pas, elle a le réflexe de se retourner et son cœur se pince brutalement lorsqu’elle s’aperçoit que le jeune mécanicien n’a pas bougé d’un centimètre. Elle se doute immédiatement de la raison justifiant l’immobilisme de ce dernier et, une sensation de chaleur aux joues, ne peut s’empêcher de répondre au regard du jeune engagé. La scène dure un court instant et Marine a l’impression qu’une pelote de laine vient de se loger au fond de sa gorge car son instinct lui fait comprendre que le regard du soldat est celui d’un homme qui a eu tout le loisir de faire l’inventaire visuel du corps d’une femme. Elle se retourne, partagée entre la colère et la satisfaction de faire l’objet de ce regard et rejoint rapidement le sous-officier qui, pour laisser pénétrer en premier Marine, ouvre la porte du bureau.


Celui-ci est constitué de deux tables de travail, d’une armoire de rangement, de trois armoires vestiaires et de deux chaises pour les visiteurs. Une porte, dans le fond de la pièce, est fermée. Au-dessus, un panneau indique qu’elle donne sur un local de douches. Deux grands panneaux à étiquettes sont fixés au mur ainsi qu’un calendrier sûrement fourni par une société de transport routier. Le jeune mécanicien à la peau noire, qu’elle avait également repéré la veille, est assis à une des tables et semble remplir un cahier. Il lève son visage. C’est bien le jeune soldat aux traits fins observé le jour précédent. Sa peau, très foncée, semble fine et douce. La mère de famille le regarde un court instant avant de baisser rapidement la tête.



Marine prend place sur une des chaises disponibles en face d’un bureau et sourit en appréciant la jovialité qui règne entre les deux hommes. Berthier s’installe derrière son bureau.



Un court mais néanmoins lourd silence s’installe.



Inconsciemment, Marine se sent en confiance en compagnie de cet homme. Ils discutent pendant un moment de manière détendue. Il lui parle de sa carrière, des satisfactions et des difficultés de son métier. La femme l’écoute et le regarde. Ses yeux observent l’homme qui lui fait face avec une lueur qui exprime quelque chose qu’il ne peut pas décrypter. Berthier répond au regard de Marine en lui souriant. L’épouse du colonel sent ses joues s’empourprer et baisse brusquement son regard alors que sa bouche devient sèche et qu’une crampe semble envahir insidieusement le creux de son ventre.





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Acte IV : Marine cède à son désir



L’homme se lève et se dirige vers une table située dans un coin de la pièce. Une cafetière électrique se trouve sur le meuble et le mécanicien s’en empare. Marine, la respiration sifflante et le cœur battant à tout rompre, le regarde. Berthier se fige brusquement, se sentant observé. Il tourne doucement la tête vers elle, intrigué. Les deux protagonistes se contemplent d’un regard fixe que rien ne semble pouvoir dévier.


Au bout d’un instant, mue par une envie irrésistible, elle se lève sans quitter l’adjudant des yeux et se dirige vers lui d’une démarche souple et calme. Le sous-officier ne bouge pas, presque inquiet. La mère de famille s’arrête à quelques centimètres de celui qui, maintenant, lui fait face. Leurs respirations sont tellement proches qu’elles peuvent se mélanger et ne faire qu’une. Les yeux dans le vague et alors que ses entrailles semblent être possédées par une bête invisible qui lui grignote les intestins, elle pose délicatement ses mains tremblantes sur la poitrine puissante. Elle sourit et se dresse ensuite rapidement sur le bout de ses pieds pour tendre ses lèvres entrouvertes vers une des joues du mécanicien. Au contact des muqueuses humides sur sa peau, l’homme sursaute, surpris puis se fige les yeux grands ouverts.



Marine reste muette et immobile, continuant de plonger son regard dans celui de son vis-à-vis. Elle approche de nouveau son visage de celui de l’adjudant pour cette fois passer rapidement la pointe de sa langue sur la joue à la peau rugueuse. L’homme recule une fois de plus.



Les yeux du sous-officier deviennent plus étincelants. Il jette nerveusement un regard vers la porte vitrée et l’unique fenêtre du bureau et fixe ensuite la femme. Le visage prêt à exploser, il se dirige vers la porte qu’il ferme à clé. Il marche ensuite vers celle du local des douches qu’il ouvre et se tourne ensuite vers Marine qui comprend le message. Elle ne peut refouler le désir qui la taraude en dépit des alertes et voyants rouges qui tentent de l’avertir de la situation dans laquelle elle est en train de se fourvoyer. Les jambes flageolantes, elle passe devant l’homme qui s’écarte pour la laisser passer et pénètre dans un petit vestiaire meublé de quelques armoires métalliques et d’un banc en bois. Une porte, dans le fond, donne accès au local des douches. La pièce, éclairée par un vasistas, enveloppe les deux protagonistes d’une certaine intimité.


Marine se positionne dos au mur le plus proche alors que l’adjudant pousse légèrement la porte pour la fermer avant de faire face à la mère de famille qui le regarde, les bras le long du corps. Le regard de Berthier devient encore un peu plus sévère et Marine manque de s’effondrer lorsqu’elle sent la paume de la main droite du mécanicien se poser sur son ventre comme une plaque bouillante.



Les deux mains de la femme ont saisi le poignet dont l’extrémité produit ce plaisir si torride. Une fois sa bouche libérée de l’emprise, Marine commence à gémir de façon continue et presque inaudible et saisit les épaules du mécanicien pour se rapprocher de lui et éviter de tomber. Les yeux mi-clos, elle parcourt le visage de l’adjudant d’une série de baisers tendres et désordonnés qui émettent de légers bruits mouillés. La bouche féminine s’approche de celle du mâle et les souffles des respirations se mélangent. Les quatre muqueuses se rencontrent rapidement pour un baiser furtif, comme une première approche craintive. Un baiser succède à un autre et Marine, prise d’un désir intense, entoure tendrement de ses bras la nuque puissante alors que son ventre se colle à celui de Berthier qui l’accueille en lui communiquant cette sensation intense de bien-être.


L’homme pose ses puissantes mains sur les hanches de Marine et serre doucement la mère de famille contre lui. Les deux langues dardent pour prendre contact, s’évaluer, s’estimer et enfin s’enrouler l’une à l’autre. Les respirations, puissantes et haletantes, provoquent les seuls bruits qui habitent à présent la pièce. Les deux êtres, le visage écarlate, sont soudés l’un à l’autre. Les deux bouches se séparent enfin. Le visage de Berthier exprime à présent un désir masculin, presque animal. Il colle sa bouche à la peau blanche et brûlante du cou de Marine, qui tressaille immédiatement tout en enfonçant ses ongles dans le tissu épais de la combinaison de travail.


Les mains de la femme sont ensuite refermées sur le crâne du mécanicien. Un gémissement presque inaudible mais aigu sort de la gorge de Marine. Les mains de l’adjudant ne restent pas inactives et Marine sent les pans de sa jupe remonter lentement jusqu’au niveau de sa taille. Les doigts tremblants du sous-officier saisissent délicatement la culotte au tissu fin qui recouvre les deux globes ronds et ses phalanges entament une caresse régulière de leur proie.


Marine referme légèrement ses dents sur sa lèvre inférieure et grimace pour ne pas crier lorsque les côtés de son slip sont écartés et que les paumes chaudes entrent en contact direct avec cette partie de son corps. La bouche puissante de Berthier attaque maintenant la nuque de Marine qui tremble un peu plus sous l’effet de la chaleur du souffle masculin. L’épouse n’est pas en mesure de résister au bonheur intense qui s’empare d’elle et profite du délice que cette rencontre lui offre. L’homme caresse à présent du plat des mains les cuisses à la peau veloutée et l’effet que procurent ces deux mains brûlantes oblige Marine à refermer ses doigts sur les épaules de son partenaire pour ne pas vaciller pendant qu’une décharge électrique lui entaille le bas-ventre. Elle parvient à refouler un cri mais se colle un peu plus au ventre de l’homme. Ils restent un moment immobiles. Sans qu’elle en comprenne la raison, Marine sent les mains de Berthier se poser sur ses hanches afin de la repousser délicatement contre le mur. Elle le regarde, hébétée.



Le cri strident de Marine résonne dans le local alors que la main droite de Berthier vient de se loger sur le sexe féminin pour en épouser aussitôt la forme et le posséder fermement. L’homme entame une caresse qui transforme le sexe de Marine en un chaudron incandescent. Par la force de son avant-bras, Berthier parvient à soutenir la mère de famille qui a de plus en plus de mal à tenir debout.



Marine ouvre les yeux pour les plonger dans ceux de celui qui est sur le point de la rendre complètement folle. Elle lui sourit tendrement. La main cesse les caresses pour ensuite se loger dans le slip et entrer en contact avec le mont de Vénus à la pilosité dense.



L’épouse est proche de l’évanouissement lorsque les doigts de Berthier s’enfoncent délicatement entre les lèvres gorgées du miel produit par le plaisir pour essayer mais sans succès de saisir les chairs agacées. Les phalanges se livrent alors à des caresses délicieuses et l’une d’elles se présente à l’entrée de l’orifice donnant accès à l’intimité la plus secrète de Marine. Cette dernière a posé son front sur l’épaule de son partenaire et tressaille en sentant l’extrémité du doigt se porter sur son bouton prêt à exploser.



Le doigt effleure l’excroissance le plus tendrement possible pendant un instant avant de se diriger de nouveau vers l’entrée du ventre de la mère de famille pour y pénétrer de manière continue mais douce avant de s’immobiliser totalement.



Marine ne peut retenir un cri et relève la tête pour regarder Berthier avec une lueur faite d’un mélange de surprise et d’effroi. Sous l’effet du plaisir, elle ne tarde pas à refermer les yeux pour gémir faiblement et porter son bassin au-devant de la caresse.




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Acte V : Marine franchit le point de non retour



Le doigt reste immergé pendant un long moment dans le fourreau dont les parois dégagent de manière continue le liquide sirupeux et Marine, tout en serrant le plus possible ses bras autour de la nuque du mécanicien, a ainsi tout loisir de goûter plusieurs fois de suite au plaisir tant souhaité. Ensuite, Berthier extirpe doucement son majeur de sa prison dorée et se libère de l’étreinte passionnée en saisissant les hanches de sa partenaire. L’adjudant baisse ensuite la fermeture éclair de sa combinaison jusqu’au bas de sa taille, dégageant ainsi ses épaules, son torse et son ventre.


Marine, de manière instinctive, baisse la tête et voit la déformation que subit le slip de Berthier. Le sous-officier saisit les bords du sous-vêtement qu’il baisse suffisamment pour libérer son sexe. Ce dernier, fin et long, s’érige et le gland, décalotté, rouge comme une cerise et en forme d’obus, se dresse et se gonfle un peu plus pour présenter son regard borgne. Les deux glandes, recouvertes de leur enveloppe de protection tapissée d’une pilosité noire et drue, sont déjà positionnée de part et d’autres de la base de la verge. Marine contemple cet objet qui se présente à elle comme une offrande. Du bout de ses doigts tremblants, elle effleure d’une caresse timide le gland brillant. Berthier grogne et ne peut réprimer un mouvement de son bassin. L’épouse dirige alors sa caresse vers les deux testicules qu’elle saisit dans le creux de sa main droite pour les soupeser et les serrer doucement.



La phrase du mécanicien se termine par une plainte sourde. Les cuisses de Berthier se mettent à trembloter sous l’effet des attouchements. Marine plie les genoux et s’accroupit ; son visage se trouve ainsi à quelques centimètre de la tête d’ogive terminant le bâton de chair. La paume de sa main gauche s’emparant de nouveau des deux glandes, l’épouse saisit la queue à sa base avec les doigts de son autre main et, arrondissant les lèvres de sa bouche, engloutit en fermant les yeux le tube dur comme de l’acier. Les cuisses de l’adjudant tremblent encore un peu plus alors qu’un long soupir sort de sa gorge et que ses deux mains se posent sur le crâne de Marine pour le caresser. La caresse buccale est délicate et pleine de tendresse.


Au bout d’un long moment et alors que la queue se dresse un peu plus dans la bouche qui épouse parfaitement l’arrondi du sexe, Marine dégage le cylindre vivant, se relève, libère une de ses jambes de l’entrave provoquée par son slip pour prendre Berthier par le bras et le diriger vers le banc.



Berthier comprend ce que Marine lui demande et s’exécute. Ensuite, l’épouse de colonel se met en face à son partenaire, les jambes écartées, et se rapproche pour poser ses mains sur les épaules du mécanicien qui la regarde tout en saisissant les hanches pleines de Marine qui descend tout doucement. Lorsque le gland pénètre dans le conduit ouvert et brûlant, elle penche la tête en arrière, la bouche ouverte et les yeux fermés.


Une fois le sexe complètement emprisonné, elle se relève pour le faire coulisser, plusieurs fois de suite, pendant un long moment. Elle est maintenant collée à l’adjudant, les bras enroulés autour de sa nuque. L’épouse infidèle vit un moment de bonheur qui la fait voyager dans un autre univers et semble même complètement la déconnecter de la réalité. Berthier, le visage carmin, affiche une grimace qui pourrait faire croire qu’il est atteint d’un violent malaise cardiaque. Ses doigts sont enfoncés dans la chair des hanches de Marine. Ne pouvant plus maîtriser le plaisir qui le submerge, il maintient le bassin de Marine de manière à laisser son sexe dans le fourreau soyeux et laisse s’échapper les flots du liquide épais et brûlant. L’homme gémit, le visage enfoui dans l’épaule de sa maîtresse. Marine étouffe une longue plainte, le visage également enfoui dans l’épaule de son amant.


Épuisés, les deux partenaires reprennent peu à peu leurs esprits et se regardent un instant comme s’ils se demandaient ce qui vient de se passer. Marine et Berthier rajustent leur tenue rapidement et sortent du local discrètement. Machinalement, la femme reprend sa place initiale, le regard un peu hagard, alors que le sous-officier sort du bureau un moment.



Les deux protagonistes se regardent un court instant et Marine quitte le bureau. Sa voiture est parquée juste en face de la sortie du garage. Les deux jeunes engagés se tiennent à côté, discutant. La femme atteint son véhicule. Les deux mécaniciens cessent leur discussion et la regardent approcher. Elle se plante devant eux.



C’est le roux qui vient de prononcer ces quelques mots en bégayant légèrement. Le noir, impassible, regarde Marine qui l’observe de côté. Cette dernière sent instinctivement le regard appuyé parcourir rapidement son corps. Elle détourne son regard pour fixer le roux dont le visage devient presque aussitôt flamboyant. La scène dure un moment et Marine ne peut s’empêcher de faire passer son regard du noir au roux plusieurs fois de suite.


Elle interprète sans difficulté la signification des regards masculins. Les deux militaires du rang ne bougent pas. Parvenant à reprendre ses sens, elle dirige une dernière fois son regard vers les deux hommes pour les fixer. Ils tressaillent et regardent Marine les yeux grands ouverts puis baissent leur visage, gênés.



Et elle tourne les talons pour monter dans sa voiture et démarrer rapidement.