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Temps de lecture estimé : 12 mn
11/09/08
Résumé:  Il faut un début à tout ! La difficulté est de trouver l'endroit et le moment. Surtout dans une famille nombreuse.
Critères:  fh jeunes couple cadeau anniversai amour fellation init humour -prememois
Auteur : Sofie  (Où commence les mots commence la passion.)            Envoi mini-message
Famille nombreuse... Famille heureuse... et le sexe ?



Plusieurs voix de tout âge crient à travers la maison. Je bondis de mon lit, non pas en raison de ce vacarme habituel ici mais pour retrouver mon Victor, mon petit copain depuis huit mois… aujourd’hui. Je cours à travers la maison, descends les escaliers quatre à quatre, évite sur mon chemin Gabriel, 5 ans, un tricycle, deux voitures miniatures et un parapluie. Enfin, je suis en bas de l’escalier mais je ne vois pas tout de suite Victor. Mes sœurs se le sont déjà accaparé. Je bouscule gentiment Emmanuelle et Magalie, mes deux grandes sœurs qui sont en grande conversation avec mon copain comme si c’était un énième membre de la famille. Pas le temps de tergiverser, j’attrape la main de mon chéri avec un bref baiser sur ses lèvres et je l’entraîne au plus vite dans ma chambre.


Dans une famille nombreuse, on n’a pas de temps à perdre, surtout si on veut éviter des conversations sans fin avec un membre de la famille qui arrive sans cesse pour relancer le dialogue.


Une fois dans la chambre, je claque la porte derrière moi, ferme à clé, et me jette dans les bras de mon Victor et l’embrasse à pleines lèvres.



Nous nous galochons ainsi un long moment, oubliant les pas et les cris de mes frères et sœurs de l’autre côté de la porte. Au bout de quelques minutes, mon chéri se fait plus entreprenant, ses mains descendent par petites approches maladroites de mon dos à mes fesses. Je laisse passer un soupir de contentement et nous glissons baisers par baisers vers le lit, où nous nous écroulons tendrement. Notre séance d’embrassades dure sans complexe. Quand soudain on cogne à la porte.



Cette voix, je la reconnais très bien, il s’agit de celle de Camille, mon aînée d’un an avec qui je partage la chambre. Je m’extrais de l’étreinte de mon copain qui émet un grognement synonyme de « Font chier, on était bien », ce qui colle parfaitement à ce que je pense également. Je déverrouille la porte et elle s’ouvre en grand. J’évite de justesse de me la prendre en pleine face. Camille entre à toute allure.



Je lui demande cela en espérant sincèrement qu’elle comprenne qu’elle me dérange sérieusement.



Le tableau auquel elle fait référence est celui où chacun d’entre nous, les huit enfants et nos deux parents, inscrit ce qu’il fait, pour que les autres sachent qui n’est pas là et quand il revient.



Mais ma protestation s’arrête là, car d’avance je sais que je n’aurai pas le dernier mot. Dépitée, je baisse la tête et fais signe à Victor de me suivre dans le couloir. Une fois dehors, je m’excuse auprès de lui et je lui propose d’aller en bas, dans la cuisine, regarder ce fameux tableau. Une fois devant, Victor essaye de le déchiffrer mais il n’est pas de notre clan : seuls nous arrivons à le comprendre. Question de génétique, sans doute.


Je pose mon doigt sur une ligne et un autre sur une colonne jusqu’à ce qu’ils se touchent et là :



Ni une ni deux, nous allons dans la chambre de Magalie, je la claque et replonge dans les bras de mon amour. Nous sommes collés l’un contre l’autre, nos langues s’emmêlent dans de longs baisers, les mains de Victor passent sous mon pull, sur mon ventre et il commence une tentative sur mon soutien-gorge. Voyant que je n’émets aucune réticence, il appuie un peu plus sur mes seins. Victor éloigne doucement son entrejambe en raison de la bosse naissante, la suite promet.



Aussitôt, d’une main, je me tape le front.



Fixement dans les yeux, mon frère comprend que je n’apprécie pas trop son zèle inhabituel. Je ne suis pas dupe, il profite de l’occasion pour jouer son rôle de grand frère protecteur. Nous quittons la chambre, je sens Victor contrarié, je le comprends. Sur le palier, je lui demande de ne pas bouger que je reviens de suite et qu’enfin on sera tranquille. Quelques minutes plus tard, je reviens, le sourire triomphant.



Il me suit avec plus d’envie, sa mauvaise humeur s’est évaporée avec cette mystérieuse surprise. Nous entrons dans la troisième chambre depuis son arrivée. Victor s’arrête net, une fois entré.



Une fois de plus, en espérant que ce sera la dernière tentative, je me mets dans ses bras. Je passe mes mains sous son t-shirt, caresse son torse.



Victor se met sur le petit de lit de Gabriel, je vois qu’il s’agite et lui demande :



Il passe sa main derrière lui et, de sous la couette, retire le doudou de Gabriel. Il le regarde, amusé, puis le pose sur la petite table à coloriage. Victor me regarde retenir un pouffement de rire.



Je termine ma phrase en me mettant au-dessus de lui et lui glisse à l’oreille après l’avoir légèrement mordillé :



À voir le sursaut vif de sa tête, je crois qu’il a parfaitement compris ce à quoi je faisais allusion.


Je l’embrasse à pleine bouche en finissant par lui mordre un peu sa lèvre inférieure pour l’exciter, mais aussi un peu par maladresse. Puis mes mains passent sous son t-shirt, je caresse son torse puis son ventre. Au même instant, mes mains se saisissent de sa ceinture, mes doigts serrent la lanière. Le premier « clic » de sa boucle retentit et je sens le regard de Victor se poser sur moi.



J’entends à peine sa réponse et me précipite pour tirer les rideaux de la chambre. À présent, nous sommes dans le noir, je me sens moins sujette à la pression de son regard. J’observe Victor qui n’a pas bougé, il regarde en l’air tout sourire. Mes yeux vont vers le plafond et je comprends pourquoi ce sourire. La veilleuse de Gabriel est allumée, des astronautes et des fusées illuminent le plafond dans une ronde apaisante.


C’est le moment.


Je défais sa ceinture et ouvre son pantalon en grand, laissant apparaître son boxer et surtout une bosse sans équivoque. Je pose ma main sur celle-ci. Je fais un geste de recul, de peur de l’avoir tapée plus que prise en main. Je me mordille les lèvres. Mon cœur bat la chamade, j’ai chaud. Je m’encourage à l’intérieur, et au fond de moi j’ai trop envie pour reculer. Je repose ma main sur son boxer et j’enserre son pénis, je le sens. Dans ma tête tout se bouscule, peut-être un peu trop longtemps, car Victor me lance un léger :



Craquant, il est craquant. Je descends son sous-vêtement, et son sexe est devant moi. Lancée dans un mouvement de bravoure, je décide de le prendre dans ma main. Il est doux, je ne m’attendais pas à cette sensation, bien que ne sachant pas quelle sensation cela allait me donner lorsque je toucherais pour la première fois un pénis. Je le décalotte doucement, laissant apparaître son gland. Victor pousse son premier soupir. Quelle joie pour moi ! Presque une victoire. Ma meilleure amie m’avait dit de commencer par le décalotter, je lui fais confiance, elle a un peu plus d’expérience que moi sur ces choses.


Je décide de suivre son dernier conseil. J’humidifie mes lèvres et me jette à l’eau. J’approche ma bouche et lorsque je sens la chaleur de son corps, je ferme les yeux. Je frissonne lorsque je le prends en bouche. Je découvre un nouveau goût, étrange, indéfinissable. Toujours décidée à continuer, je commence à remuer doucement les lèvres le long de son sexe. Mes mouvements sont très lents, j’ai si peur de le blesser, d’être maladroite. J’ai l’impression que mon cœur est dans ma tête, tant les battements de celui-ci résonne dans ma tête. Une petite voix complice me susurre : Tu le fais. Ça y est.


Je ne sais pas comment réagit mon copain, je n’ose ouvrir les yeux. Je ne me sens pas encore assez à l’aise. Avec l’aide de mes doigts, je tiens son pénis à la base. Je suis rassurée, il n’est pas trop gros, juste comme il faut, enfin, je crois, je ne sais pas.


Peu à peu ma langue progresse sur sa peau, son gland qui a un goût un peu plus acide. Alors que je commence à prendre confiance et à vouloir aller plus vite, son pénis m’échappe de la bouche. Surprise, j’ouvre les yeux grands. C’est à ce moment que je m’aperçois que son zizi est mou. Paniquée j’essaye de le prendre dans ma paume, mais Victor m’en empêche. Je le regarde, pour la première fois depuis cette tentative de fellation. Il a l’air ennuyé. Il remonte vite son pantalon, me bousculant presque.



La façon dont il dit ces derniers mots « ça me bloque » met un point définitif à ce que j’essaie toute autre tentative.



Il est sincère, il a aimé !



Nos regards se croisent, en une fraction de seconde on s’est compris. On se lève, il se réajuste rapidement et nous traversons ma maison en évitant les divers obstacles qui se présentent à nous. Il habite à deux blocs de chez moi, en marchant à une allure accélérée et forcée, nous y sommes rapidement. Nous y voici.


Victor sort ses clés de son blouson, j’en profite pour appuyer sur la sonnette. Intrigué, il me demande :



Il ouvre la porte, nous entrons et il la referme aussitôt en se jetant sur moi. Nous nous embrassons, tout excités. Des mains baladeuses expriment notre envie commune. Je lui mordille l’oreille et lui glisse doucement :



Cette déclaration est aussi bien une invitation qu’une vérité. Même si j’ai vraiment envie de reprendre, maintenant le premier cap plus ou moins passé, j’ai encore cette boule au ventre de peur de l’inconnu et de je ne sais quoi, qui peut me bloquer à tout moment.


Mon copain entre dans sa chambre, le silence est pesant. D’abord, je n’en ai pas l’habitude et j’ai l’impression d’être devant un jury qui se tait en attendant ma prestation. Victor a déjà fait quelques pas dans la chambre. Je reste à l’embrasure de la porte, le cœur palpitant, l’angoisse remonte. Tout est à refaire, je me dis, et cette fois-ci, plus de raison pour mal le faire. Allez, Claire, joue-la décontractée. Allez, fais un pas et tout suivra… Alors j’écoute ma tête et je fais un pas. Je me surprends à fermer la porte derrière moi, après j’avoue avoir un trou de mémoire. Une sorte de flash, un moment où mon inconscient a dû prendre le dessus. Le fait est que me voici allongée sur Victor, ma tête dans son t-shirt, à lui donner mille baisers sur sa peau, ses abdos. Je perds beaucoup moins de temps à me motiver, cette fois-ci j’en meurs d’envie.



Pas le temps de le demander deux fois. Il se retrouve vite nu, à l’exception de son t-shirt. Son sexe est dressé pour moi et grâce à moi. Je sens que je vais toujours apprécier cet aveu masculin. Je le saisis et le masturbe doucement, mon copain se laisse diriger, il commence à s’agiter un peu. Au creux de ma main, j’accentue la pression comme pour mieux prendre le contrôle de la situation. Au fil des mouvements, je gagne en confiance, en agilité, ce qui ne semble pas déplaire à mon chéri. Il est temps de faire le grand plongeon, et cette fois-ci pas de recul ou d’échappatoire. Nous sommes deux et rien que deux, et j’ai envie de lui donner ce plaisir, sans pour autant ne pas en prendre aussi.


Ne sachant pas encore trop comment débuter les hostilités, je décide de titiller un peu son bout de chair. Je donne des petits coups de langue sur son gland et apprécie de plus en plus ce petit jeu, comme un petit chat buvant dans une coupe. Ma langue s’attarde de plus en plus et parfois ce sont de véritables baisers, et sans même réaliser son sexe se trouve enserré entre mes lèvres.


Je le suce.


Je monte et descends le long de sa bite, doucement, prenant bien soin de goûter ce nouveau parfum. Je me surprends à savourer - il n’y a pas d’autre mot - cette pratique. Victor, lui, n’est plus qu’un râle irrégulier, entrecoupé de prises d’air difficile. J’essaye d’augmenter la pression de mes lèvres, le rythme de ma langue. Dès, que je découvre une nouvelle technique, je la travaille pour découvrir les effets qu’elle produit sur mon cobaye. Il est tout à moi, tout pour ma bouche. C’est extra. Je l’entends gémir, respirer lourdement, la tête en arrière il est ma proie.


Cela a beau être la première, je sais déjà avec certitude que j’en raffole. Je me surprends à être bouillante à l’intérieur de mes cuisses. L’envie de me caresser me prend, mais je préfère ne pas faire trop compliqué, une autre fois je ne dis pas.


Je me lâche totalement, l’appréhension du début s’amoindrit. Son sexe glisse entre mes lèvres, vite, de plus en vite. Ma salive est abondante, faisant un lubrifiant naturel, c’est un délice. Quant à Victor, je crois bien qu’il peine à résister à mes assauts réguliers. Je loge son gland au bord de ma bouche et laisse virevolter ma langue tout en le masturbant rapidement. Ses spasmes deviennent nombreux, sa respiration se fait de grandes avalées d’air.


Victor se redresse à demi, il semble vouloir dire quelque chose, mais rien ne sort de sa bouche grande ouverte et ses yeux partent dans le vide…




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J’ai devant moi ma meilleure amie qui écoute, comme seule une amie sait le faire dans ses moments de confidence.



En terminant cet aveu surprenant, je baisse un peu le regard et dessine un léger sourire complice.





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Décidément, j’ai vraiment déconnecté mon cerveau à un moment, prise dans la frénésie du moment. Et alors ? Ce n’est pas le but de ce jeu ? Lâcher prise avec tout le reste et ne se consacrer qu’à ses pulsions. Continuant à regarder les rideaux, le dos tourné à mon chéri, je me pince mes lèvres pour contenir un sourire malicieux.