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n° 12844Fiche technique20027 caractères20027
Temps de lecture estimé : 12 mn
12/09/08
Résumé:  Florence et Julien passent leurs vacances chez leurs amis Odette et Jean. Julien convainc sans peine son épouse d'essayer l'échange de partenaires.
Critères:  2couples vacances pénétratio jalousie
Auteur : Cidoup            Envoi mini-message

Série : Vacances à la campagne

Chapitre 01 / 05
L'Echange

Julien termine de s’habiller. Odette s’enveloppe d’un déshabillé léger. Il sourit : la jeune femme si prude d’habitude, ne se rend sûrement pas compte que l’on devine son corps nu à travers le tissu translucide. Ce n’est pas lui qui va s’en plaindre ! Le jeune homme est satisfait de ces vacances. Tout se déroule à merveille, comme il l’espérait quand il a accepté l’offre de Jean de partager leur résidence secondaire à la campagne. Tout en admirant la jeune femme, Julien repense aux événements passés…




Tout avait commencé, il y a quelques mois, un dimanche, alors que sa femme Florence et lui avaient invité Odette et Jean. Pendant que son ami aidait Florence à ranger la vaisselle, il avait coincé Odette dans le couloir de l’appartement. La jeune femme s’était défendue certes, mais sans beaucoup de conviction. Surtout elle n’en avait pas parlé à son mari comme elle l’en avait menacé.


C’était devenu un jeu entre eux. Chaque fois qu’il parvenait à l’isoler, chez elle ou chez lui, Julien s’empressait de la lutiner. Elle laissait les mains papillonner sur son corps mais se dérobait dès qu’il tentait une caresse précise.

Lorsqu’il a réussi à l’embrasser, il pensait avoir surmonté les réticences de la jeune femme et voyait arriver le moment tant attendu où elle tomberait dans ses bras, mais elle l’a supplié de ne pas aller plus loin. Elle ne voulait pas faire de la peine à Florence son amie, déclarait-elle. S’il insistait, elle lui dévoilerait tout ainsi qu’à son mari, tant pis pour le scandale.

Julien eut beau lui promettre la discrétion, rien n’y fit.


Beau joueur, il se satisfaisait de leur petit flirt quand il surprit Florence sa femme, se dégager en riant des mains baladeuses de Jean. Ce fut le déclic. Pourquoi ne pas baser les relations futures avec le couple ami sur l’échange ?

Ce ne devrait pas être trop difficile de convaincre son épouse : Il l’avait toujours soupçonnée de ne pas être d’une fidélité exemplaire. Cela ne le gênait pas, lui-même par ailleurs… euh… Bon, la situation leur convenait à tous les deux. Pour revenir à l’échange il suffirait de trouver un prétexte, une sortie commune par exemple.


Sur ces entrefaites, Jean leur a proposé de les rejoindre pour les vacances avec les enfants dans leur résidence à la campagne. Cela tombait à pic. Il surmonta les réticences de Florence. La jeune femme redoutait la cohabitation. Elle se sentait de plus en plus attiré par Jean. Jusqu’alors, son entente avec Odette lui avait permis de résister victorieusement aux tentatives du jeune homme.

Qu’adviendra-t-il dans une maison où ils se croiseront à tout bout de champ ? Elle avait peur de ne pouvoir résister et de ternir l’amitié qui la liait à son amie.



oooOOOooo



Dès le début des vacances les craintes de Florence se confirment. Elle ne peut se retrouver seule en compagnie de Jean sans qu’il tente de l’enlacer et de lui arracher des baisers qu’elle ne sait pas refuser.

Elle comptait sur la présence des enfants pour tempérer les ardeurs de son ami, ils lui font faux-bond ! Sophie sa fille de neuf ans s’entend bien avec Arthur le fils d’Odette d’un an son aîné. Ils ont trouvé dans le village des copains de leur âge. Ils disparaissent la journée et ne rentrent qu’à l’heure des repas, leur fichant une paix royale ! Même Robert son petit dernier qui s’amuse la plupart du temps chez un voisin !


Pour se déculpabiliser, elle redouble d’ardeur envers son époux le soir dans leur chambre. Julien ne s’en plaint pas, bien au contraire. Il devine la raison de ce regain d’appétit sexuel et facilite les rencontres entre sa femme et son ami. Il profite de l’occasion pour se rapprocher d’Odette dont il sent la résistance faiblir.

Un après-midi dans le salon, il croit y parvenir. Pour la première fois, la jeune femme pose la main sur la bosse du sexe pendant leur baiser. Il dégrafe sa ceinture, mais l’arrivée impromptue des enfants gâche tout.

Ils se séparent à la hâte. Au même moment Florence, le chemisier déboutonné et Jean cramoisi apparaissent, eux aussi dérangés par les mioches. Julien a peur de la réaction d’Odette, mais la jeune femme perturbée ne remarque rien. Il est temps de passer à l’acte. D’abord s’assurer la collaboration de son épouse.


Le soir, après une étreinte torride, il révèle à sa femme qu’il les a surpris, elle et Jean s’embrasser. Sans lui laisser le temps de s’expliquer, il enchaîne :



Florence fronce les sourcils. Que signifie ce brusque accès de franchise ? Pourquoi demande-t-il si Jean lui plaît ? Qu’est-ce que cela cache ? Elle entrevoit un début d’explication :



En riant, il l’embrasse. Elle veut paraître fâchée et détourne la bouche. Il insiste, elle succombe, acceptant du même coup l’échange de couple. Ils se comprennent. Inutile de combattre des inclinations passagères, plutôt les assouvir à leur bénéfice réciproque en espérant que cela n’entraîne pas de conséquences fâcheuses.


Ils échafaudent plusieurs scénarios pour parvenir à leur fin. Maintenant que la décision est prise, Florence est aussi impatiente que Julien. Il lui tarde de concrétiser l’échange qu’ils projettent. C’est elle qui a l’idée de la partie de pêche fictive, Julien prétendra attraper des truites aux aurores. Florence doit convaincre Jean de la rejoindre dans sa chambre, laissant le champ libre à son époux.




oooOOOooo



À cinq heures, le réveil sonne. Julien se lève. Florence se tourne dans le lit.



Julien vêtu d’un jogging facile à ôter embrasse sa femme. Emporté par le désir, il fouille sous les draps à la recherche de son sexe. Florence écarte la main.



Il évite l’oreiller qu’elle lui balance et sort. Florence récupère le coussin et se recouche. Est-ce que le mari d’Odette aura le courage de venir ?


Julien n’est pas discret. Au lieu de sortir sur la terrasse par la porte-fenêtre de sa chambre, il passe par la cuisine. Il veut être certain que l’autre couple l’entend partir. Il se planque derrière un hangar. Il n’attend pas longtemps. Jean, les bottes aux pieds, mal fagoté, sort sur la pelouse.

Il se dirige vers Julien. Celui-ci se fait tout petit et se tasse dans l’ombre d’un tas de bois. Arrivé au coin du hangar, Jean se retourne. Il scrute la façade éclairée par les premières lueurs de l’aube. Rien ne bouge.


« Il hésite », soliloque Julien. « Il pèse le pour et le contre. Allez mon vieux décide-toi ! J’ai pas que ça à faire moi ! »


Enfin, en silence, courbé pour être plus discret, Jean retraverse la pelouse et pénètre dans la chambre de ses amis. Julien sourit de ses précautions. Il attend quelques minutes. Son ami ne réapparaît pas. Tout va bien, Florence a su le retenir.



Il s’engouffre chez Odette. Au bruit, la jeune femme se retourne dans le lit.



Reconnaissant Julien, elle s’assied, la couverture serrée contre elle de ses poings fermés.



Julien se penche et tente de l’embrasser. Elle se débat mollement.



Perturbée la jeune femme oublie de demander comment il a fait pour quitter Florence. Il s’assied sur le lit et l’enlace. Elle se défend mal contre les mains baladeuses.



Odette, alarmée, accepte un baiser.



Les caresses qu’il prodigue ébranlent la détermination d’Odette. Elle ne remarque pas dans la pénombre qu’il se déshabille habilement et ne réagit que lorsqu’il la rejoint sous les draps.



Il la bâillonne d’un baiser. Sa main passe sous la chemise de nuit et remonte le long de la cuisse.



Elle tente en silence d’interrompre la progression des doigts. En vain. Au fur et à mesure que Julien s’approche de son but, la résistance de la jeune femme faiblit. Quand le séducteur trempe ses doigts dans la rosée du sexe, elle s’abandonne à son vainqueur, mieux, elle attire la tête de l’homme pour un baiser langoureux.

Elle ne résiste plus. Elle aussi rêvait de ce moment. Le plaisir balaie ses remords. Elle accepte que son amant ôte la chemise de nuit dont elle est affublée. Elle savoure le contact de la peau sur sa peau. Elle va jusqu’à guider de la main la verge vers son vagin impatient…


Une scène identique se déroule dans l’autre chambre. Sur l’invitation de Florence, Jean se déshabille et la rejoint sous les couvertures.



Elle aurait eu des difficultés s’il avait dit oui ! Ce vêtement ne fait pas partie de sa garde robe ! Elle se colle contre Jean impatiente de se sentir transpercée. Jamais elle n’avait ressenti une telle hâte lors des escapades amoureuses qu’elle s’octroyait. Peut-être de savoir qu’à quelques pas de là son mari se paye du bon temps avec Odette ?..



oooOOOooo



Julien se réveille en sursaut. Il fait jour. Aucun bruit ne trouble le silence. Sept heures, indique le radio réveil qui trône sur la table de nuit. Le désir gonfle à nouveau la hampe de son sexe. Odette est tendrement lovée contre lui. Il caresse la poitrine de la jeune femme. Elle ouvre les yeux et lui sourit.



Il titille les tétons qui grossissent sous ses doigts. Elle gémit.



Il reprend possession du sein.



Pas de réponse. Il insiste.



Elle se retourne et se colle à lui de tout son corps.




oooOOOooo



Un bruit de casserole qu’on pose sur le feu réveille Odette. Elle pousse Julien.



Julien remet ses vêtements pendant qu’Odette enfile son déshabillé. Il apprécie le spectacle quand la jeune femme passe devant la fenêtre.



Il veut lui arracher un baiser de départ, mais elle refuse.



Elle s’échappe des bras. Il sort par la porte-fenêtre. Elle le regarde disparaître derrière le hangar. Elle vient de tromper son mari ! Et dans la couche conjugale qui plus est ! Elle n’arrive pas à regretter. Julien l’a caressée comme jamais elle ne l’avait été.

Julien…

Comment regarder en face Florence à présent ? Un choc dans la cuisine. Odette se secoue. Il est temps de voir qui prépare le petit déjeuner. La jeune femme entre dans la pièce où Sophie dispose les bols sur la table.



La gamine continue à dresser la table, fière du compliment.



Sur un sourire d’approbation, Odette rassemble les pans du léger déshabillé qui flottent autour d’elle et remplit une casserole d’eau qu’elle fait chauffer à côté du lait. Elle sort la miche de pain et la pose sur la table.


Julien fait son apparition vêtu de pied en cap. Sans voir sa fille, il s’approche d’Odette. Il la ceinture par derrière, les mains sur les seins et dépose un baiser sur le cou de la jeune femme.



Julien fait un bond. D’où sort-elle celle-là ? À la hâte, il s’assied et coupe des tartines de pain. Quel manque de chance ! Il faut que sa fille le surprenne au réveil, la première fois où le couple change de partenaire. Arthur, le fils d’Odette débarque sur ces entrefaites. Il embrasse sa mère et Julien.



Le garçon s’installe à côté de Sophie. Elle est vexée qu’il ne lui dise pas bonjour. Pour qui il se prend ? Exprès elle insiste :



Odette y verse du cacao puis emplit le bol de la fillette.



Florence en robe de chambre, fait son apparition, traînant Robert. Presque en même temps, Jean entre par la porte de la terrasse. Lui aussi porte des bottes, mais son pyjama dépasse du pantalon et ses cheveux sont ébouriffés. Sa femme fronce les sourcils. Il n’est pas allé à la pêche celui-là, comme il le lui a annoncé !

Elle commence à soupçonner un sombre complot. Elle fixe son amie, décidée à lui demander des explications. Florence très à l’aise, se penche sur son mari et dépose un léger baiser sur ses lèvres.



Julien attire sa femme par le cou et l’embrasse goulûment. De savoir qu’elle et Jean faisaient l’amour pendant qu’il batifolait avec Odette, l’excite au plus haut point. S’il ne se retenait pas il la prendrait là sur la table de la cuisine devant tout le monde. Le regard interrogateur de sa fille le calme. Florence installe Robert sur un tabouret et se penche sur sa fille.



Jean admire la décontraction de Florence, par contre l’attitude de Julien le déconcerte. Pourquoi ne dit-il pas qu’il est parti à la pêche ? Ah oui, il revient bredouille et ne veut pas qu’on se moque de lui. Euh… lui sera bien obligé de reconnaître qu’il n’a rien attrapé si Odette pose des questions… Il n’en mène pas large. Sa femme le dévisage sourcils froncés.


Il est inquiet. Se douterait-elle de quelque chose ? Pour se donner bonne conscience, il s’approche de son épouse et l’embrasse à la surprise d’Arthur peu habitué à ces effusions matinales.

Odette furieuse n’ose faire un esclandre devant les enfants. Quel culot ! L’embrasser après avoir couché avec cette traînée ! Car elle en est sûre, à voir les regards en biais que Jean adresse à Florence, ils ont forniqué ensemble ces deux-là ! C’est ça qu’il appelle aller à la pêche !


Elle va éclater quand tout à coup elle rougit. Que faisait-elle pendant ce temps avec Julien ? Elle respire profondément. Un partout, égalité. Enfin pas tout à fait car elle sait elle, et pas son mari. Elle accepte le baiser pour ne pas l’alerter.


À suivre