n° 12858 | Fiche technique | 37097 caractères | 37097Temps de lecture estimé : 21 mn | 22/09/08 |
Résumé: Paul vient de se séparer de sa petite amie, Ingrid, une belle Suédoise, quand il repense soudain à une jeune femme qu'il a récemment rencontrée. | ||||
Critères: fh ff ffh jeunes nympho grosseins caférestau dispute cérébral entreseins fellation 69 pénétratio fsodo hdanus coprolalie -occasion | ||||
Auteur : Pierre (Homme 31 ans) |
Paul marchait dans la rue. C’était l’été. Un après-midi de rêve à bouffer les rayons du soleil. À vingt-huit ans, il venait de se séparer de sa copine avec qui il était depuis trois ans car celle-ci n’était pas assez coquine à ses yeux. Elle, c’était du genre à lui balancer qu’il baisait comme un malpropre. Elle se plaignait. Il aurait fallu qu’il se taise, Paul, quand il la sautait, qu’il ait l’air d’un grand romantique, pas d’un type qui aimait le cul de sa belle. Bref, l’air d’un mec sur papier glacé. Un type qui sourit en couverture de magazine, un poster, qu’il entre dans un certain moule.
Avant l’acte, il lui soufflait des mots, genre « Je vais te mettre ma bite gonflée dans ta petite chatte humide ». Et tandis qu’il la prenait, il murmurait « T’es qu’une salope, t’aimes ça, hein, t’aimes ça… »
Cette après-midi donc, il marchait dans la rue. Cinq heures du soir en été. Il profitait pleinement de la vision que lui offraient les jeunes femmes qui passaient devant ses yeux, la plupart en jupes assez courtes ou en jeans serrés qui moulaient parfaitement leurs formes. Il était lui-même d’humeur enjouée, et se laissait aller à s’imaginer avec certaines d’entre elles dans des positions coquines… ce qui finit par tendre son boxer, la protubérance déformant légèrement son jean.
Voilà, il venait de rompre avec sa copine, une Suédoise du meilleur cru, un beau brin de grande fille blonde, il marchait, la rue lui offrait un émouvant spectacle, la rue, lui pas de regret, à peine une pensée pour Ingrid, si peu que cela en était inconvenant, mais qu’est-ce qu’il s’en foutait, Paul, il flottait presque, libéré, libre, il allait pas s’emmerder la vie pour ce si peu que représentait Ingrid, déjà. Il n’y avait pas besoin de preuve supplémentaire qu’elle n’avait guère compté dans sa vie.
Il marchait, reluquant des fesses, des seins sortis de décolletés somptueux ou pas, des seins tout simplement, quand soudain sonna son téléphone cellulaire. Il le sortit de sa poche de pantalon, le regarda avec étonnement, se demanda qui se permettait de l’extirper de ce songe éveillé agréable, constata qu’il s’agissait d’Ingrid et décrocha sans bonheur.
Il dit « Allô », elle répondit « How are you, my love », il précisa qu’il n’était plus son love, depuis quelques heures certes, mais qu’il fallait qu’elle accepte ça. Elle lui signifia qu’elle rentrait à Stockholm, qu’elle l’aimait et que si cet amour était partagé, il saurait la rejoindre en Scandinavie. Paul, en garçon poli, la salua, esquiva un affront direct dans lequel il aurait pu lui signifier à nouveau que c’était fini, leur histoire dépassionnée et propre et ennuyeuse ; il raccrocha.
Un bus passa, une mobylette, un piéton. Il pensa qu’il était tombé sur la seule Suédoise qui ne concevait pas le sexe comme un bel amusement, la seule qui n’aimait pas l’idée de sucer les seins d’une autre femme, l’idée de faire l’amour à trois, l’idée de parler pendant, la seule qui n’avait pas d’idée. Distraitement, tandis qu’il pensait, il consultait sans y accorder une véritable attention le répertoire garni en numéros de téléphone, et tomba sur celui de Marine…
Ah, Marine, cette jolie brune si bien foutue, son décolleté plongeant, ses fesses plantureuses. Elle avait eu l’air de bien l’apprécier lorsqu’ils s’étaient croisés à la soirée de Christophe, l’un des meilleurs amis d’Ingrid, il y a près d’un mois de ça. Ils avaient échangé sur tout, la vie, le boulot, les amours, elle avait les yeux qui pétillaient en lui parlant, et si Ingrid n’avait pas été collée à lui pendant toute la soirée, il aurait certainement tenté sa chance.
Elle lui avait laissé son numéro de téléphone, tout comme elle l’avait laissé à Ingrid, et Paul avait un instant pensé à un trip à trois, mais quand il avait suggéré vaguement à sa blonde une telle idée, elle avait paru outrée… Marine leur avait confié qu’elle était triste d’être célibataire depuis deux mois et que tout lui manquait, la compagnie, l’affection de l’autre, la relation sexuelle aussi, c’était beaucoup plus dur de se satisfaire seule… Vision à laquelle la bite de Paul n’avait pas été insensible… Au moins, elle devait être bien coquine au lit… pas comme Ingrid, avec qui il avait vraiment perdu son temps.
Comment le prendrait-elle, s’il l’appelait maintenant ? Pas le temps d’y réfléchir, Paul composa son numéro, et après deux sonneries, il entendit la douce voix de Marine susurrer un « Allô » presque inaudible. Il enchaîna :
Il sentit un sourire dans sa réponse quand elle dit :
Il prit sa voix affable et expliqua :
Elle répondit « Bien sûr », la voix pleine d’excitation. Est-ce qu’Ingrid serait présente également ?
Paul hésita à lui avouer sa fraîche rupture, il trouvait incongru et brutal - et au final, mal élevé - d’annoncer par téléphone son nouveau statut de cœur à prendre. Il coupa court, il prétexta n’entendre plus, une histoire de réseau, les opérateurs prennent cher pour des services qu’ils rendent mal, il dit. Avant de raccrocher, il lui donna rendez-vous au Café de La Place.
Le Café de La Place, sept heures du soir et toujours en été. Paul arriva le premier, il choisit une table à l’abri des regards, en fond de terrasse. Il songea qu’avec Marine, il allait parler français, ça avait l’air de rien, mais avec Ingrid, la langue pratiquée était l’anglais, les amis d’Ingrid parlaient anglais, pour lui plaire il avait privilégié les relations avec les connaissances de sa Suédoise préférée.
Il songea que Marine était dodue aux bons endroits, de grosses fesses et de gros seins, mais une taille marquée, des attaches fines, des poignets et des chevilles si menus qu’il en gardait quelques semaines plus tard un souvenir d’une grande exactitude. Des cuisses pleines, des cuisses à mordre, des bleus croqués à déposer comme des tatouages, juste à la naissance du sexe.
« Sûr qu’elle s’épile complet », il pensa. Il revit comme par flashes les images de sa poitrine démesurée, ample, son buste gracieux, presque un Botticelli, ce buste, presque. Marine, c’était la sensualité, la féminité, elle lançait des regards sauvages et des regards soumis, elle baissait les yeux devant les hommes.
Il banda. Son attribut se tendit comme un arc, se gorgea de désir, il en eut mal. Il ne vit pas Marine s’approcher dans un vieux 501 qui lui collait le corps, un truc qu’elle avait depuis dix ans au moins, il ne vit pas marcher cette femme campée sur des chaussures de flamenco, des talons noirs, fins, retenus à la cheville par des lanières de cuir, sinon, il aurait su que ce n’est pas marcher, ça, c’est danser. Il ne vit pas le cache-cœur de dentelles noires, turquoise, chocolat, des dentelles savamment croisées entre elles qui couvraient un caraco de satin.
Ce putain de décolleté jusqu’au nombril, il ne vit rien d’autre que ce putain de décolleté jusqu’au nombril quand elle prit place à ses côtés. La garce sentait bon le jasmin. Il s’enivra de cet effluve. Il commanda deux portos, avec ou sans glace il s’en battait les flancs, et elle aussi. Il plongea ses yeux verts dans les siens et elle baissa les yeux. Parce que devant les hommes, elle baissait les yeux.
Ils se mirent à discuter de tout, de la vie, de leurs carrières respectives, puis arrivèrent aux amours… Paul ne fit pas référence à sa rupture récente, mais prétexta qu’Ingrid était retournée voir sa famille en Suède pendant une semaine, et que du coup, il se retrouvait seul, solitaire, bien triste.
À chaque phrase qu’il prononçait en regardant Marine droit dans les yeux, celle-ci les baissait, regardant ses pieds et ses talons, puis Paul sentit que son regard se relevait très doucement jusqu’à, discrètement, épier les mouvements au niveau de son entrejambe à lui…
Ah la coquine, si elle savait combien Paul avait envie de lui mettre bien au fond sa bonne grosse bite, de lui faire sentir à quel point elle le faisait bander, et de lui donner un maximum de plaisir en la faisant coulisser dans sa petite chatte étroite.
Paul se reconcentra sur leur discussion, Marine lui confiait qu’elle était toujours célibataire, et commençait à se poser des questions : elle qui était toujours obéissante et prête à satisfaire son partenaire dans les moindres occasions, comment n’arrivait-elle plus à séduire ? Était-elle déjà, à 27 ans, moins désirable qu’il y a une dizaine d’années ? Intrigué et excité par la question, Paul la rassura en lui disant qu’elle était toujours extrêmement sexy et attirante, et lui demanda ce qu’elle entendait par « toujours prête à satisfaire son partenaire dans les moindres occasions » ?
Marine avoua être une jeune femme docile, conciliante. Et joueuse. Elle confia à Paul, impudeur exquise, son désir de partager la couche d’Ingrid et, partant, celle de son interlocuteur. Elle convint cependant qu’elle ne sentait pas chez Ingrid, pour le peu qu’elles s’étaient entretenues, une envie similaire.
Tandis qu’elle parlait et baissait les yeux, tandis que le regard vert de Paul la troublait et qu’elle ne savait pas cacher ce trouble - non, c’était trop fort, ce regard-là, c’était pas un regard anodin, c’était l’expression la plus gênante, la plus déstabilisante qu’elle eût croisée depuis longtemps - tandis qu’elle parlait et baissait les yeux, tentait pour quelques secondes de soutenir cette couleur perturbante, échouait, recommençait, échouait encore, Marine, avec une négligence qu’on eût imaginée enfantine, de la pointe de sa chaussure flamenco, caressait le mollet de Paul, appuyait un peu, caressait, entourait, caressait doucement. Il fit mine de ne pas s’en apercevoir tout de suite - en vérité, il jouissait de la tête au pied.
Tout en discutant de l’éventualité d’un trio intime avec Ingrid, Paul mentait - il n’avait pas l’intention de revoir la créature du nord. Tout en évoquant ce phantasme, il lui dit :
Effrontée, ce qui pouvait étonner puisqu’elle était à l’évidence une femme aux yeux baissés, elle répondit :
Désemparé par la situation qu’il croyait maîtriser, Paul décida de tenter le tout pour le tout et de profiter de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Il s’approcha de l’oreille de Marine et lui glissa :
Marine lui répondit, souriante :
Puis elle baissa les yeux à nouveau. Paul posa sur les genoux de la petite brune le gilet qu’il avait gardé sur ses épaules, et passa discrètement, à l’abri des regards les plus indiscrets, la main entre ce gilet foncé et le 501 de la belle Marine. Il aventura sa main doucement sur l’endroit sensible du 501, qui lui semblait – était-ce vrai ou seulement son imaginaire ? - déjà humide…
Marine s’empourpra mais ne resserra pas ses jambes. On devinait ses tétons qui gonflaient à travers son décolleté ; quant à Paul, il bandait à tout rompre. Il se pencha à nouveau vers Marine, jeta un regard appuyé à l’intérieur de son décolleté qui confirma ses intuitions, et glissa à Marine :
Paul n’habitait qu’à cinq minutes du café, il régla l’addition et proposa de terminer leur discussion chez lui. Elle accepta. Paul avait une autorité naturelle, elle l’avait remarqué ; d’un signe de tête, il avait happé l’attention du serveur ; ce dernier, affable, était immédiatement venu les servir. Paul savait commander. Marine appréciait les hommes comme lui, chez qui on pressentait au premier abord une tendance dominante, le sens de la direction.
Ils marchèrent côte à côte, elle se sentait petite, ça lui plaisait. Paul n’accordait pas d’importance aux gens autour d’eux, il donnait l’impression de ne voir qu’elle.
Neuf heures du soir en été. La nuit s’annonçait, lointaine, lente. L’été, le temps est ralenti.
Il conduisit Marine jusqu’à son appartement. Il ouvrit la porte sur un trois-pièces chaleureux mais désordonné. À peine entrés, ils se retrouvèrent l’un contre l’autre, Marine caressait l’épaule de Paul de ses cheveux longs, comme un animal soumis. Paul passa ses doigts dans la chevelure épaisse de la jeune femme. Il souligna sa nuque. Avec douceur. Il empoigna les cheveux. Avec fermeté. Sans lâcher prise, il conduisit Marine dans la chambre et l’invita à s’allonger sur le lit froissé. Avait-elle le choix ?
Il s’allongea sur elle. Il prit sa tête entre ses mains. Il l’obligea à soutenir son regard vert et ça la perturba. Longtemps. Côté émotion, à cet instant, elle prit cher. C’était ça aussi le risque, en prendre plein la vue, plein la tête, plein le cœur. Il l’embrassa. Un baiser profond, un baiser mordillé, un baiser presque aérien se succédaient, et elle, elle réclamait la bouche de l’homme, elle venait la chercher, alors il se dérobait. Quand elle comprit qu’elle ne gagnerait pas, il l’embrassa à nouveau, fougueux.
Il saisit entre ses doigts un sein énorme et le fit tourner, le malaxa. Elle voulait des morsures, il ne mordit pas. Il avait prévenu. Elle ne gagnerait pas.
Il se dressa à côté du lit. Droit. Un torero dans l’arène. Le sexe bandé arqué dans son jean. Elle défit les boutons, écarta les pans rugueux, fit glisser le boxer sur les cuisses dures et minces de Paul. Elle suça avec force salive et si Paul ne la touchait pas il la savait trempée. Il y a des évidences comme ça. Ce qu’elle était belle, la petite Marine, à le sucer sagement et consciencieusement comme ça… Elle y mettait du cœur à l’ouvrage, et osait à peine regarder Paul, toujours soumise.
Paul lui glissa :
Et Marine, toute excitée par la situation, commençait à se caresser de sa seule main libre, on la voyait descendre dans le 501 qui lui restait collé à la peau, au ventre, à ses fesses bien rebondies…
Paul se dégagea soudain, ne voulant pas céder à la tentation, et la regarda droit dans les yeux, des yeux qui semblaient affamés, qui ne demandaient qu’à jouir et à faire jouir, et lui dit :
Marine s’exécuta sagement, toujours aux ordres de Paul. Celui-ci s’approcha, lui pelota les fesses pendant quelques instants, puis avança sa main vers son entrejambe qui était déjà bien humide, il le sentait à travers le jean. Énervé, Paul déclara :
Il ordonna, ferme.
Elle s’exécuta, le regard au sol. Fit glisser le pantalon délavé, se défit du reste. Paul observait. Il observait les seins lourds, juteux. Il observait le ventre plat, les hanches larges, le cul bombé. Il observait le regard de Marine rivé au sol. Il souriait, aussi. La taille marquée, il aimait ça. Les cuisses : trop pleines à son goût, mais l’ensemble avait tellement de charme. Il ne se souvenait plus déjà que son genre à lui, c’était les grandes élancées, les filles du nord aux yeux bleus. Il avait oublié. Il avait Marine, à portée de main, à portée de sourire, de bouche. Il avait Marine.
Paul se souvint de cette phrase de Proust : « Et dire que j’ai passé la moitié de ma vie à espérer une femme qui n’était même pas mon genre. » Il pensa que certaines phrases d’À la recherche du temps perdu auraient pu être écrites pour lui.
Il s’arrêta de penser. Il prit encore la tête de cette fille entre ses mains, il approcha sa bouche de sa nuque. Il embrassa le cou. Il aspira la peau. Marine fut secouée de longs frissons qu’elle ne réprima pas. Elle voulait. Tout. Les baisers, les frissons, le souffle dans le cou, le souffle tiède, l’air de Paul. Elle voulait. Le sexe, dans sa bouche, dans son ventre, entre les seins, dans son cul. Elle voulait. Le regard vert qui part qui part qui part et qui revient l’attraper. La douceur et la douleur elle les voulait.
Paul lui signifia comment elle devait s’allonger, sur le ventre et en travers du lit, sa verge était dure, suprême. Paul lécha l’entre-fesses de Marine, il écarta, trouva l’orifice, descendit la langue, les lèvres qui trouvèrent d’autres lèvres. Le clitoris, exacerbé, demandeur, gorgé de désir, s’offrait.
Il sortit sa langue de sa bouche jusqu’à ce qu’elle touche cet organe de plaisir, à en faire sursauter Marine qui était pourtant bien calme et soumise, là, allongée devant lui. Elle respirait fortement, et à travers le miroir fixé au mur, Paul pouvait observer son visage, elle se mordait les lèvres pour ne pas crier son plaisir, pendant que Paul excitait son petit clito avec sa langue. Il se mit ensuite devant sa chatte et la lécha goulûment, aspirant le fruit du plaisir qui coulait abondamment, il repassa ensuite au clito, puis à la chatte, et ainsi de suite jusqu’à ce que Marine crie grâce, et s’effondre dans un mouvement de jouissance profonde.
Marine se releva ensuite, laissant osciller ses beaux seins devant les yeux de Paul qui n’en finissait plus de bander devant ce spectacle si beau, Marine nue devant lui, la perfection féminine là, qui s’approchait, et osant cette fois-ci le regarder droit dans les yeux, lui dit :
Et elle lui roula une pelle d’enfer, en collant ses seins contre son corps. Le regardant droit dans les yeux, elle lui dit :
Paul ne dissimula pas sa surprise, la rébellion de la douce Marine était à tout le moins inattendue. Elle avait un regard de feu, elle était allumée, elle soutenait les yeux verts, elle les lisait. Elle prit la tête de Paul entre ses mains petites, entre ses ongles rouges, un rouge vous savez, un rouge anglais, elle prit la tête de cet homme debout devant elle entre ses griffes et l’obligea à se pencher au-dessus du lit.
Il était courbé, la croupe offerte, excité comme jamais, le sexe bandé, Marine voyait l’orifice du cul de Paul. De ses quatre doigts, le pouce n’était pas invité, elle fouina dans l’antre, épousa les contractions, rétractations, dilatations de ce petit secret. Paul ne s’y attendait pas, il grogna, râla, laissa un orgasme s’exprimer depuis cet endroit-là et Marine, qui ne transpirait jamais, transpira comme jamais. Elle retira les quatre doigts, écarta Paul du lit, il se dressa, vaincu, heureux de cet épuisement tandis qu’elle plaçait son visage sous sa bite et demandait qu’il éjacule sur son profil de madone. Il faillit obtempérer, se ressaisit et dit à Marine, qui se croyait déjà conquérante, victorieuse :
Paul mit Marine à quatre pattes sur le rebord de son lit. Marine, sentant ce qui allait se passer, se mit, tout en regardant Paul via le miroir qui était en face d’elle, à onduler du cul pour l’exciter. Paul lui fourra alors, à la grande surprise de Marine, son pouce entre ses beaux globes fessiers, et introduisit trois autres doigts dans la petite chatte trempée. Il lui dit :
Marine se mit à se trémousser, partant dans un mouvement de jouissance, sous l’effet du dialogue entre eux. Paul ne comptait pas s’arrêter là et lui dit :
Il retira ses doigts, et tandis que Marine comptait s’écarter et se reposer pour se remettre de ses émotions, il la maintint fermement par les hanches, et approcha sa bite gonflée de ses petites lèvres… Marine se mit alors à lui dire :
Paul songea à cette petite porte, c’était ça qu’elle voulait, qu’il entre par la porte de service. Or, sans crème, se dit-il… Marine s’offrait, les putes ne s’offrent pas ainsi, on les rémunère, Marine s’offrait et Paul était drogué d’amour, de sexe, à ce moment-là, ce moment bien précis, il planait, les idées pas claires, il planait de la maison close à l’état civil, de la prostituée à l’épouse. On n’est pas amoureux à ce stade de la rencontre, non, ce n’est pas raisonnable. Paul ne voyait plus très clair. Alors il s’allongea, attira Marine dans son bras ouvert, au-dessus d’elle il plaça son visage aux traits réguliers. Et il lui sourit.
Elle se laissa bercer par ce sourire, tenir par ce bras tendre. Elle laissa. Paul lui dit des mots doux, presque inaudibles, elle en comprenait un sur deux. Belle… aimer… se poser… bagages… rester… partir… rester… Paul entoura Marine de ses deux bras, il la serra contre lui, seins contre torse, il avait envie d’elle, il avait envie d’elle plus que pour du sexe.
Marine, charmée par ce moment de tendresse au début, accepta cette pause. Cependant, elle ne perdait pas de vue les faîtes du plaisir suspendu… Paul était en train de lui déposer de petits baisers sur son front, ses joues, sa nuque, ses seins, et Marine frissonnait ; elle lui rendit ses baisers, vorace, de manière irrégulière, en lui faisant de petits suçons dans son cou, sur son torse. Il la fixa droit dans les yeux, et lui dit :
Marine sourit et recommença de plus belle à lui faire des suçons, en accentuant le bruit que faisaient ses lèvres sur le torse légèrement velu, juste ce qu’il fallait, de Paul. Paul reprit :
Paul se releva, se mit debout, la bite gonflée, excitée par le spectacle qui s’offrait à elle : Marine, allongée sur le lit, sur le dos, un doigt dans la bouche, le regardait, le regard lubrique, avec ses seins qui ne pouvaient laisser indifférents et ses hanches pleines…
Marine fit comme demandé, posant sa tête sur l’oreiller, et ondulant légèrement de ses belles fesses. Paul plaça ses mains sur les hanches de Marine et, une fois qu’il la maîtrisa, approcha sa queue des petites lèvres de Marine, les effleurant et repartant, les effleurant encore et repartant encore… Marine se montrait impatiente, elle recula un peu pour chercher le contact, le moment où enfin leurs deux corps ne feraient plus qu’un. Mais Paul s’amusait à l’agacer, il savait bien qu’il aurait le dessus in fine. Marine s’énerva :
Paul décida d’abréger les souffrances de la pauvre Marine et s’introduisit d’un coup dans sa petite chatte, ce qui fit pousser un « Oh » de jouissance et douleur à la jeune femme. Il se retira ensuite totalement, puis se réintroduisit en entier. Ils étaient partis tous les deux dans les va-et-vient qui font le bonheur des couples amoureux, et ils continuaient à parler pendant l’acte :
Et il lui en donna. Autant qu’elle en réclamait. Elle criait. Ça ressemblait à des feulements très doux, les uns après les autres, des cris mais pas des hurlements. La respiration accélérée, Marine savait que ça ne tarderait pas. Elle jouit, vite, un cri strident et bref perça au milieu des cris miaulés.
C’est là qu’il se retira. Elle protesta :
Il attrapa sa croupe et aspira la chair en haut des fesses, laissa une marque violacée, un peu rouge cernée de bleu. Contre toute attente, il rit. Marine fut désarçonnée et un poil vexée.
Il n’attendit pas la question.
Marine rit à son tour, et dit :
Et elle se leva, remit son string, et regarda Paul d’un œil enjoué…
Paul commença à s’énerver, lui qui avait la bite à l’air et n’attendait que des mains et des lèvres délicates pour en prendre soin. Il s’approcha de Marine, l’entoura de ses grands bras, et lui dit en souriant :
Et il prit sa tête et la guida vers son sexe tendu.
Marine se laissa faire de bonne grâce et approcha sa bouche de la queue de Paul en disant :
Et elle entoura la queue de ses lèvres en faisant des petits bruits indécents.
Paul était littéralement aux anges, il lui dit :
Et Marine reprit son mouvement de succion, alternant avec de légers mouvements de sa main sur la belle bite de Paul.
Marine, avec sa main libre, se caressait les seins, puis elle l’introduisit dans son petit string. Elle était concentrée sur son plaisir et sur les sensations qu’elle donnait à Paul.
Paul se retira soudain de la bouche de Marine et se branla rapidement devant son beau visage, qui le regardait fixement, et d’un coup déchargea toute sa semence sur les joues de Marine. Marine, laissant couler le sperme sur son corps et notamment sa poitrine, se précipita aussitôt sur la queue de Paul et finit de la nettoyer avec sa bouche. C’est alors que la sonnette retentit… Marine tendit l’oreille, surprise. Paul sursauta.
Il s’effondra sur elle au milieu du lit. Il l’embrassa. Un baiser. Profond. Langoureux. Avec de la salive. Plein. De la salive qui crache autour de la bouche. Marine se dégagea.
Il dit :
Il prit sa bouche encore. Força les lèvres à s’écarter. Un baiser. Brutal. Érotique. Pornographique. Un baiser comme on en rêve tous. Elle se débattit, nerveuse.
Il répondit :
Il écrasa la bouche de Marine, trouva la langue. Elle le désirait. Elle désirait ce baiser explosif. Il suait. Elle suait. La sueur rentrait dans leurs bouches, c’était salé, la salive rendait la sueur moins liquide. Un baiser pareil, c’était inespéré.
On sonna à nouveau. Avec insistance. Quelqu’un derrière la porte, ce quelqu’un qui sonnait, fouillait dans un sac. Un bruit de clés se fit entendre. Puis plus rien. Une minute passa. Paul embrassait Marine. La sonnerie, longue, stridente, comme une alarme, une sirène. Exaspéré, Paul bondit hors du lit.
Il enfila un short, sortit de la chambre. Pour ouvrir. Sur le lit, lascive, Marine souriait…
Elle entendit soudain une voix de femme avec un fort accent :
Et vit une grande blonde débarquer dans la chambre… Ingrid… Marine avait complètement oublié jusqu’à son existence. Elle regarda Marine avec de grands yeux ronds, sous l’effet de surprise, puis se retourna vers Paul en lui disant :
Paul lui répondit du tac au tac :
Elle lui répondit :
Et elle éclata en sanglots…
Marine se rapprocha d’elle. Elle murmura :
Ingrid sanglotait, pathétique, clownesque, Ingrid n’acceptait pas ces rebondissements dans son existence, cela se voyait. Ingrid était une fille superbe, elle ne pouvait pas être plaquée, les cheveux de blé, les yeux de porcelaine, les jambes interminables et les seins menus plantés si haut. Le regard de Marine s’attarda sur la pointe des seins de la belle Suédoise.
Sous un grand tee-shirt blanc, on devinait qu’elle ne portait pas de soutien-gorge.
En position dominante, car elle, elle n’avait rien, donc elle n’avait rien à perdre, très excitée parce que Paul avait su la conduire aux sommets des plaisirs charnels, elle posa une main sur le tissu blanc, le souleva, et comme Ingrid ne protestait pas et se calmait, elle pressa dans sa paume le fruit vert. Un sein ferme, très dur, petit, désirable. Elle suça le téton. Ingrid, avec douceur, s’étendit sur la couche familière, Marine l’enfourcha, suça, mordilla les pointes, saliva, releva sa croupe et aspira encore.
Paul se crut dans un rêve.
Le spectacle était juste superbe : Ingrid allongée sur son lit, Marine la chevauchant, les fesses relevées, en train de sucer son sein… Paul n’y aurait jamais cru. Les deux femmes respiraient fortement, on sentait l’excitation dans l’atmosphère. Marine déposa ses belles lèvres sur l’autre sein d’Ingrid et se mit également à l’exciter…
Pendant ce temps, Ingrid commençait à réagir, elle caressait doucement, comme à son habitude, les cheveux de son partenaire, sauf que cette fois-ci c’était une partenaire ! Après quelques minutes intenses, Marine décida d’accélérer les choses, elle se retourna, laissant sa belle chatte quelques dizaines de centimètres au-dessus du visage d’Ingrid, et défit les boutons du short d’Ingrid. Paul en avait discrètement profité pour se caresser, profitant de ce moment de répit. Ingrid avait oublié son chagrin. La sculpturale Suédoise s’affairait. Une langue active, experte. À l’évidence il ne s’agissait pas de sa première fois. Quant à Marine, on ne pouvait pas dire que les idées lui manquaient.
« Quelle journée », pensa Paul, « quelle folle journée »… Il avait largué la plus belle fille que le nord ait fabriquée, il avait contacté une jolie brune sans prétention. Ce soir, il était convaincu que Marine, qui pourtant ne l’était pas, était la plus belle fille du quartier. Était-il amoureux ? Que ferait-on d’Ingrid, une fois cette soirée achevée ? Pour l’heure, Paul ne cessait de se repaître de ce savoureux spectacle. Il ne parvenait pas à croire qu’Ingrid, qu’il avait crue et sentie physiquement si coincée, arriverait un jour à se lâcher à ce point…
Paul avança doucement et plaça sa belle bite bien tendue juste devant la tête de Marine et la chatte d’Ingrid… Il entendait au loin Ingrid qui gémissait sous l’effet de la langue experte, que Paul avait eu l’occasion d’expérimenter un peu plus tôt, de Marine…
Je sais, ça s’arrête de manière un peu abrupte, mais j’ai écrit ce récit à quatre mains, et la jeune femme avec qui j’écrivais a décidé de mettre un terme à notre collaboration… Si tu as envie de reprendre le flambeau, j’ai des idées d’histoires ; contacte-moi.