n° 12887 | Fiche technique | 9579 caractères | 9579Temps de lecture estimé : 6 mn | 01/10/08 corrigé 01/06/21 |
Résumé: Sublimation : En psycho, ça signifie transformation de l'énergie sexuelle en énergie positive... haro sur mon clavier (premier texte) ! | ||||
Critères: fh couple cunnilingu tutu | ||||
Auteur : Cixi Envoi mini-message |
(Devant mon écran, après un peu de lecture…)
Ben voilà… ayé, je suis toute excitée… je crois que c’est Guitry qui a dit : « La meilleure façon de se débarrasser d’une tentation c’est d’y céder. » Alors, ce soir, je laisse parler mes doigts… sur le clavier.
J’ai les seins en feu et les tétons douloureusement dressés et qui ne cherchent qu’une bouche goulue et gourmande. Prends-en un en main et fais-moi gémir de dépit en léchant doucement de la pointe de la langue ma frémissante aréole qui se fronce d’excitation.
Cambrée au possible, les poignets maintenus au-dessus de la tête, tes yeux et tes lèvres se délectent de ma poitrine. Toute ta bouche la parcourt avidement presque sauvagement, le plat de ta langue glisse depuis la base de mon sein, sous son délicat ovale, et s’en vient mourir avec sa pointe sur mon téton. J’en ai mal aux seins tant ils sont gonflés, je soupire longuement, je gémis…
Allongée sur le dos, nue, tu me maintiens d’une main les poignets sur l’oreiller, tu es perpendiculaire à moi. Tu as malicieusement placé ton autre main, celle qui te permet de te maintenir au-dessus de mes seins gonflés, entre mes cuisses. La chaleur de ton bras irradie vers mon sexe, je bouge mon bassin, je ne cherche qu’une chose : apaiser mon délicieux supplice en me masturbant sur ton poignet si près…
J’y parviens, ce contact m’électrise, la montée de mon plaisir est vraiment grande. Mon clitoris est gonflé, avide de jouissance, mon sexe et mes lèvres sont ouverts par la position de mes cuisses écartées.
Tu te suspends, tu me jettes un œil amusé en me voyant dans cet état. Tu m’offres même un peu plus ce poignet que je convoite… tu le plaques contre ma vulve en feu. J’y jette toute mon énergie, j’ai envie de jouir.
J’halète, je sens mon sexe couler littéralement, ton poignet est maintenant glissant de cette eau de plaisir, ça accentue mes sensations. Je bascule ma tête en arrière, mon bassin ondule frénétiquement encore plus vite et de manière saccadée.
C’est à ce moment-là que j’ai vu ce sourire naître sur tes lèvres, ce sourire que je connais trop bien et qui veut dire : « je suis loin d’en avoir fini avec toi. »
Je gémis un « nooon » en sentant ton poignet se soustraire d’entre mes cuisses. Tu me regardes me tortiller, me cambrer, me décambrer. Tu ne l’as déplacé que de quelques centimètres, je sens encore la chaleur de ta peau vers mon entrejambe, mais je ne peux plus m’y frotter comme une petite chienne en chaleur…
Tu portes ton poignet à ta bouche, tu ne perds pas une goutte du miel que ma chatte y a laissé. La brûlure de mon sexe est toujours intense, je te regarde faire et je jette un œil à ton entrejambe. Ta queue dressée a trahi la montée de ton plaisir en tressaillant au moment où tu m’as goûté sur ton poignet.
Mon bassin ondule toujours, cherchant dans le vide à apaiser sa cuisante envie de jouissance, mais mes yeux ne quittent plus ta queue.
Tu regardes ma bouche entrouverte, machinalement j’humidifie mes lèvres en passant ma langue dessus. Tu sembles hésiter un instant, mais dans un sourire, tu sembles penser que c’est encore trop tôt. Néanmoins, tu m’offres ta bouche. Je gémis du contact de ta langue sur la mienne. Elles s’enroulent l’une l’autre, c’est tellement bon, j’en profite pour inspirer profondément ton odeur, celle de ta bouche, de ta peau. Tu sens si bon quand tu es excité, quand on fait l’amour. Ça résonne dans mes entrailles, mon excitation reprend de plus belle.
Tu poses ta main sur mon cou pendant ce baiser qu’on savoure infiniment. Puis elle commence à glisser vers ma poitrine, tu titilles et tu pinces doucement mon téton entre ton pouce et ton index, tu caresses de la pulpe de tes doigts la courbure de mes seins, tu poses ta paume bien à plat sur mon plexus.
Tu interromps la caresse de ta langue sur la mienne, tu regardes ta main parcourir mon corps, mes flans, mes hanches. Elle poursuit sa descente sur mon ventre. Je bombe le torse, rentre le ventre, ondule mon bassin ; mes cuisses s’écartent toutes seules, et avec elles mon sexe bouillant.
Ta main est maintenant sur mon pubis, je me languis de te sentir si près. Tu fais glisser tes doigts le long de ma fente, et tu glisses deux doigts à l’intérieur. Tu sembles apprécier la moiteur qui y règne. Tes doigts ressortent, et s’échappent vers mon clitoris. Tu étales consciencieusement ma cyprine, tu lubrifies mon clitoris, tu fais de petits ronds avec ton majeur autour.
J’inspire profondément, je sens que ça monte encore dans mon crâne. Il n’y plus grand-chose qui existe à part ta main, qui maintient toujours aussi fermement mes poignets, et ton majeur, qui caresse par à-coups mon clito, qui s’enfonce parfois entre mes lèvres. Chaque passage, c’est comme une décharge, toujours plus forte, plus intense que la précédente. Un doigt puis deux.
La montée de mon plaisir commence à m’asphyxier, je vais bientôt jouir. Tu connais tous les signes de mon corps qui trahissent ça. Tu t’arrêtes d’un seul coup, j’en crie que tu m’abandonnes à ce moment-là. Je te regarde un peu interloquée. Jamais tu ne m’as fait ce coup-là.
Tu approches ta bouche de la mienne. Tu restes suspendu au-dessus de mes lèvres.
J’entends dans ta voix que tu jubiles. Tu réitères ta question.
Tu poses à nouveau ton doigt sur mon clito et tu le laisses remonter en le recourbant. Une fois. Juste une seule fois. Longue plainte lascive.
Ton doigt sinue en moi, fait en moi un aller-retour et ressort.
Ta main lâche mes poignets ; je place les mains sur ton visage pour t’embrasser d’un baiser profond.
Tu viens tout au-dessus de moi, tu glisses tes doigts dans mes cheveux, je sens ta queue gonflée contre ma cuisse. Ta bouche quitte la mienne et commence à descendre le long de mon menton, de mon cou, de mon plexus, de mon ventre et de mon pubis.
Tu écartes un peu plus mes cuisses et tu places mes genoux sur tes épaules. J’anticipe tellement que je ne peux m’empêcher de laisser échapper un soupire de contentement, un râle, un gémissement, une supplique, une prière, un espoir expiré…
Je glisse mes doigts dans tes cheveux, la sensation de ton souffle chaud sur mon sexe me fait décoller. Je jouis presque instantanément au contact de ta bouche et de ta langue qui me pénètre, me fouille, caresse mes lèvres intimes, mon clitoris tendu.
Ton bras s’enroule autour de ma cuisse et ta main vient écarter mes lèvres. Le plat de ta langue me lèche sans ménagement alors que tu découvres mon clitoris pour le saisir entre tes lèvres. Mes cuisses commencent à trembler quand je jouis dans un cri une seconde fois.
Le plaisir est intense, machinalement, je cherche à te repousser en appuyant sur tes épaules. Mais au lieu de lâcher prise, l’effet est inverse ton ardeur se démultiplie sur mon sexe qui coule comme une fontaine. Tu aspires mon clitoris, tu le suces, le coince entre tes lèvres en lui donnant des coups de la pointe de la langue. Il t’échappe, tu retournes le trouver avec toute ta bouche, de nouveau tu l’aspires, le suçotes, tu me dévores…
Je suis complètement asphyxiée, mon orgasme est incroyable. Tu relâches un peu la pression en léchant très doucement ; j’ai du mal à reprendre ma respiration car tu n’as pas cessé tes caresses. Je suis de nouveau proche d’exploser.
Je bascule la tête en arrière et me cambre ; j’ai senti ton pouce venir chercher un peu de la moiteur qui s’écoule de moi et venir au contact de mon anus. Je ne suis plus rien qu’un corps incandescent, qu’un corps indécent qui veut encore jouir.
Mon bassin bascule un peu : double effet « kiss cool », mon clitoris renoue le contact avec ta bouche et ton pouce me pénètre en douceur. Lui aussi se met en mouvement.
Deuxième orgasme encore plus intense… intense et infiniment doux… je pleure l’intense décharge de plaisir qui me submerge et me terrasse. Mes doigts et mes mains se crispent sur ton crâne ; mon corps entier est secoué de secousses comme des convulsions. C’est tellement fort que je ne peux que te supplier, dans un murmure, d’arrêter.
Tu t’arrêtes comme tu as commencé, en soufflant doucement sur mon sexe, et tu viens t’allonger à mon côté. Je reprends lentement ma respiration et mes esprits. Tu me regardes, j’ai le visage inondé de larmes, mais je te souris. Je me sens incroyablement bien. Tu me renvoies mon sourire en lisant sur mes lèvres merci.